Durant la saison d'hiver 1905~1906, le Torpilleur 89, sans doute avantagé pour ce faire par son « Dos de chameau », traquait les bélugas et les marsouins dans la Baie de Douarnenez, comme le Torpilleur 131 le fera dans les même eaux au cours de la saison d'été 1908.
Dans un rapport daté du 31 mai 1906, son commandant — dont on ignore le nom — relatait ce qui suit :
« La pêche à la sardine à la dérive n'a duré que trois mois : Décembre, Janvier, Février, et le rendement en a été faible, par suite du mauvais temps. Quelques filets ont été endommagés par les bélugas. Il est difficile pour un torpilleur de chasser ces animaux qui se tiennent constamment près de la terre, le ressac empêchant le navire de trop approcher de la côte, les canons de 37 mm T.R. pouvant avoir des ricochets. Malgré ces obstacles, le 89 a écarté, en partie, les bélugas de la baie et en a tué et blessé plusieurs.
Les années précédentes, les bélugas étaient nombreux en baie ; ils venaient jusque dans le port de Douarnenez chasser les petits poissons ; cette année, ils n'ont pas paru, et la pêche des sprats, qui a été de courte durée, a été relativement bonne. »
Si l'année 1905 ne fut pas celle des bélugas dans la Baie de Douarnenez, en revanche, elle fut celle des méduses. « En Avril, écrivait le commandant, la baie était couverte de méduses, dont beaucoup avaient de très fortes dimensions. » Toutefois, poursuit-il, « en Mai, ces animaux marins [avaient] presque totale-ment disparu de la Baie de Douarnenez. »
(« Pêche pendant la saison d'hiver 1905~1906 dans la Baie de Douarnenez », extrait du rapport, du 31 mars 1906, du Commandant du Torpilleur 89 : Rev. mar., Avr.-Juin 1906, T. 169, p. 659 à 661).
__________________________Dans un rapport daté du 31 mai 1906, son commandant — dont on ignore le nom — relatait ce qui suit :
« La pêche à la sardine à la dérive n'a duré que trois mois : Décembre, Janvier, Février, et le rendement en a été faible, par suite du mauvais temps. Quelques filets ont été endommagés par les bélugas. Il est difficile pour un torpilleur de chasser ces animaux qui se tiennent constamment près de la terre, le ressac empêchant le navire de trop approcher de la côte, les canons de 37 mm T.R. pouvant avoir des ricochets. Malgré ces obstacles, le 89 a écarté, en partie, les bélugas de la baie et en a tué et blessé plusieurs.
Les années précédentes, les bélugas étaient nombreux en baie ; ils venaient jusque dans le port de Douarnenez chasser les petits poissons ; cette année, ils n'ont pas paru, et la pêche des sprats, qui a été de courte durée, a été relativement bonne. »
Si l'année 1905 ne fut pas celle des bélugas dans la Baie de Douarnenez, en revanche, elle fut celle des méduses. « En Avril, écrivait le commandant, la baie était couverte de méduses, dont beaucoup avaient de très fortes dimensions. » Toutefois, poursuit-il, « en Mai, ces animaux marins [avaient] presque totale-ment disparu de la Baie de Douarnenez. »
(« Pêche pendant la saison d'hiver 1905~1906 dans la Baie de Douarnenez », extrait du rapport, du 31 mars 1906, du Commandant du Torpilleur 89 : Rev. mar., Avr.-Juin 1906, T. 169, p. 659 à 661).
Bien amicalement à vous,
Daniel.