SYDNEY - Cargo charbonnier

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Ar Brav
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Re: SYDNEY - Cargo charbonnier

Message par Ar Brav »

Bonsoir à tous,

SYDNEY Cargo charbonnier auxiliaire (1915 – 1916)

Chantier :

Esercizio Bacini, Riva Trigoso, Italie
Commencé : 1903
Mis à flot : 1903
Terminé : 09.1903
En service : 1913 (MM)
En service : 24.03.1915 (MN)
Retiré : 23.04.1916 (MN)
Retiré : 14.01.1917 (MM)
Caractéristiques : 2 695 t ; 95,1 x 12,8 m ; 1 machine alternative à triple expansion ; 1 hélice.
Armement : N.C.

Observations :

1903 : cargo lancé sous pavillon italien pour le compte de C.Pastorino fu P. Chiappara de Gènes sous le nom de Riva
1913 : acheté par l’armement Joseph Lasry de Marseille qui le rebaptise Sydney
24.03.1915-23.04.1916 : réquisitionné à Bordeaux
14.01.1917 : coulé au canon par le sous-marin allemand U 48 (KL Berndt Buss) au NW des côtes espagnoles, à 90 milles dans le NW du Cap Villano, golfe de Gascogne, lors d'un voyage Cardiff-Bône.

Parmi les victimes :
Salvador Léon, soldat du 24° RIC, passager militaire permissionnaire, né à St Benoit, La Réunion, le 21.12.1897.

Cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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Yves D
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Re: SYDNEY - Cargo charbonnier

Message par Yves D »

Bonjour à tous
La petite image des lieux...

Image

et le phare du Cap Villano 43°09'42" N 09°12'36" W

Image

RIVA IT 1T
2,736 C. Pastorino fu P. (A. Chiappara), Genoa 312.1 x 41.9
C Soc. Esercizio Bacini, Riva Trigoso (9) 92
13 - SYDNEY Joseph Lasry, Marseille (Oran) FR
Shelled and sunk by U 48, 14 Jan 1917, 90 miles NW of Cape Villano, voy. Cardiff - Bone
Source Starke Register 1903

Cdlt
Yves
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La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
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Ar Brav
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Re: SYDNEY - Cargo charbonnier

Message par Ar Brav »

Bonjour à tous,

Un soldat originaire de La Réunion décédé sur le Sydney :

TOARD Pierre, soldat du Dépôt Isolés Coloniaux, mort de maladie le 11/08/1916 à bord du Sydney à Marseille, né le 30/09/1888 à Petite Ile

Cordialement,
Franck
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Terraillon Marc
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Re: SYDNEY - Cargo charbonnier

Message par Terraillon Marc »

Bonjour

Le navire a l'indice (1) dans la base de données

A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON

A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
olivier 12
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Re: SYDNEY - Cargo charbonnier

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

SYDNEY

Cargo charbonnier de 2964 t.
Armateur Joseph LASRY d'Oran.
Affréteur : Chemins de fer de l'état algérien.

Capitaine : CARATINI domicilié 17 quai de la Joliette Marseille Capitaine au cabotage
2e capitaine : MIREUR
Lieutenant : MICHELI
Chef mécanicien : G. DUTOIT

31 hommes d'équipage en tout.

La perte de SYDNEY

Rapport du capitaine Caratini rédigé le 27 Janvier 1919 à son retour de captivité

Quitté Cardiff le 10 Janvier 1917 avec un plein chargement de charbon pour Bône.
Le 14 Janvier à 13h00, le navire se trouve à 130 milles dans le N60W du cap Finisterre. Vent de NNW. Temps à grains. Grosse houle.

Aperçu un périscope de sous-marin à 600 m sur tribord, se dirigeant vers le navire. Mis aux postes de combat en venant sur la gauche pour présenter l'arrière et tiré deux coups de canon sur le périscope qui disparaît. Vers 13h15, le sous-marin apparaît en surface à 4 milles (6000m) sur l'arrière et ouvre le feu avec des obus à mitraille.
Répondu avec le 47 mm jusqu'à épuisement des munitions en faisant route ESE pour se rapprocher de la côte. Le tir du sous-marin se faisant plus précis et le navire étant touché dans ses œuvres vives, hissé le drapeau blanc en tête du mât de misaine. Stoppé à 13h40 ; jeté à la mer les documents secrets ; mis à l'eau les embarcations et fait embarquer tout l'équipage muni de ses brassières. Quitté le bord le dernier.

Le sous-marin s'approche de mon canot et le commandant fait monter les hommes à son bord. Une équipe d'Allemands va sur le SYDNEY, y prend du matériel et des vivres et y dépose trois bombes. Le navire sombre par l'avant à 16h00 .
Les hommes rembarquent dans la baleinière, mais je suis gardé prisonnier à bord avec les deux canonniers. Comme je fais remarquer au commandant que mon équipage court de gros risques à cause du mauvais temps, il me répond : « Qu'ils se débrouillent, et qu'ils fassent route à l'ESE. »

Nous sommes restés douze jours à bord du sous-marin et nous avons été débarqués à Heligoland. De là, un torpilleur nous a emmenés à Wilhelmshaven.
Pendant le séjour sur le sous-marin, je n'ai pas eu à me plaindre de mauvais traitements. Je logeais dans le poste avant et mangeais avec l'équipage. Mais je devais dormir par terre ; les couvertures étaient humides et il faisait froid. Les repas étaient bien maigres. Le commandant m'a autorisé à plusieurs reprises à monter sur le pont pour prendre l'air.
Pendant mon séjour à bord, j'ai vu torpiller le vapeur norvégien ESPERANCA qui allait de Gênes à
Cardiff sur lest, puis un vapeur anglais escorté par un destroyer (nota : il s'agissait du NAILSEA COURT). Le commandant m'a dit qu'il avait déjà coulé le VILLE DU HAVRE, l'ALPHONSE CONSEIL et une goélette, l'EMERAUDE. Il avait aussi coulé plusieurs vapeurs alliés et neutres (nota : TUSKAR (Russe), BORGHOLM (Norvégien), EVANGELOS (Grec), THOLMA (Norvégien) et VESTFOLD (Norvégien).

U 48 a été construit récemment (1916). Il possède un canon de 120 mm et 6 tubes lance-torpilles. Il marche à 12 nœuds en plongée et 16 nœuds en surface.

J'ai ensuite été interné au camp de Brandenburg sur la rivière Havel (nota tout proche de Postdam et Berlin) du 7 Février 1917 au 7 Janvier 1919, date de la signature de l'armistice. J'ai été rapatrié en Lorraine, puis envoyé au dépôt du 15e corps à Marseille où je rédige ce rapport.

Pendant tout mon séjour à Brandenburg, j'ai été le seul prisonnier à ne jamais recevoir de colis du Comité National de secours aux marins prisonniers,siégeant à Genève (Suisse).
A mon arrivée au camp, il y avait une épidémie de typhus et j'ai été placé à l'isolement pendant 12 jours. Le traitement y était mauvais. Les baraques en planches n'étaient pas chauffées et la température était de -10°c. Tout le monde était atteint de bronchite. Il y avait de la vermine partout et aucun nettoyage n'était possible. La nourriture était insuffisante.
Pendant l'été 1918, prétextant que le gouvernement français avait réduit les rations de pain pour les prisonniers allemands, les 2 kg de biscuits que le comité d'aide aux prisonniers envoyait chaque semaine ont été supprimés pendant 40 jours.
En Mars 1917, le feu a pris dans une baraque en planches qui servait de prison pour les hommes punis. La sentinelle qui avait la clé a refuser d'ouvrir la porte et les 8 hommes qui étaient à l'intérieur, 6 Russes, 1 Anglais et 1 Français ont péri carbonisés.

J'ai longtemps navigué dans des zones fréquentées par les sous-marins. En 1915 et jusqu'en Avril 1916, réquisitionné, j'ai ravitaillé l'armée navale d'Orient. A partir d'Avril 1916, j'ai navigué pour les Chemins de fer de l'état en Algérie; charbon de Cardiff au voyage aller et retour avec des céréales pour l'Intendance militaire sur Bordeaux et Rouen.

Rapport des autres officiers


Le rapport du second capitaine Mireur, complété par les interrogatoires du lieutenant Micheli et du chef mécanicien Dutoit effectués le 22 Janvier 1917 par le consul de France à La Corogne, sont quasiment identiques, en ce qui concerne le déroulement des faits, au rapport du capitaine daté de 1919.
Ils apportent toutefois les précisions suivantes :

Le commandant allemand avait environ 35 ans, blond, rasé, 1,70 m, vêtu d'un pantalon noir et d'une veste de cuir. Portait 2 galons sur la manche. Casquette sans écusson. Parlait très bien le français.
Vu aussi 4 officiers en bleu et une trentaine d'hommes qui portaient sur leurs bonnets la mention UNTERSEEBOOTEN FLOTILLE III. Tous avaient des bottes.

Les marins allemands sont restés deux heures trente à bord du SYDNEY et ils ont démonté le canon de 47 mm qu'ils ont rapporté sur le sous-marin.

(On note que le capitaine Caratini ne mentionne pas ce fait dans son rapport de 1919).

Les deux embarcations ont fait route à l'ESE, sous la direction du second et du lieutenant et sont arrivées au cap Finisterre le 16 Janvier à 05h00 après une dure navigation en raison du froid et de la pluie. Les naufragés ont été très bien reçus à Corcubion.

On notera qu'il n'y avait aucun passager sur le SYDNEY et que tout l'équipage s'en est sorti. Les décès signalés dans les posts précédents ne résultent donc pas de l'attaque et du naufrage du 14 Janvier 1917.

Voici le dessin de l'U 48 effectué par le chef mécanicien Dutoit.

Image

Enquête complémentaire

On note que dès Février 1917, suite au rapport du second capitaine, le commandant du Front de Mer d'Oran va déposer une plainte auprès du Ministre de la Marine, plainte contre le capitaine au cabotage Caratini formulée comme suit :

« Monsieur Caratini, par son impéritie, a causé la perte de son navire.

J'avais inspecté le SYDNEY à Oran et, constatant que le canon de 47 mm était bien visible sur l'arrière, j'avais demandé à Monsieur Caratini de maquiller son navire en neutre en installant des parois démontables. Rien n'a été fait.

La portée du 47 mm est limitée à 2500 m. Tout obus tiré au delà de cette distance l'est en pure perte. Or le sous-marin a ouvert le feu à 6000 m tandis que le SYDNEY prenait la chasse. Il a tiré en tout 60 obus dont 5 ont touché les œuvres vives sans faire de dégâts. Le SYDNEY a tiré 99 obus en 20 minutes, alors que le sous-marin se tenait toujours à 6000m. Puis le capitaine a déclaré « L'honneur est sauf ; hissez le drapeau blanc ». Il a livré son navire d'une façon honteuse alors qu'il pouvait maintenir la distance, se rapprocher de la terre et inciter le sous-marin à la prudence. S'il avait seulement gagné deux heures, la nuit tombait et le navire était sauvé.

J'accuse le commandant du SYDNEY d'avoir dépensé ses munitions sur un but qu'il savait ne pouvoir atteindre car hors de portée, dans l'unique but d'arriver à l'épuisement complet de ses munitions et de pouvoir invoquer ce motif pour justifier sa reddition. »

On ne trouve rien aux archives sur la suite donnée à cette plainte.

Le sous-marin attaquant


C'était donc l' U 48 du KL Berndt BUSS.
Tous les renseignements qu'il donne au capitaine Caratini sont exacts.

Il trouvera la mort le 9 Mars suivant en Manche, mais l'U 48 sera ramené à sa base par son second l'OL Heinrich Hashagen. Au passage, il coulera le voilier français GUERVEUR.
Voir fiche de ce navire où figure le récit du décès de Buss.

Voici sa photo (source uboat.net)

Image

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olivier
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bruno17
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Re: SYDNEY - Cargo charbonnier

Message par bruno17 »

Bonjour,
Un encart trouvé dans La Charente-Inférieure du 14/03/1917 concernant le fusilier-marin Barillon, rescapé du naufrage du Sydney et fait prisonnier par le sous-marin U48.
Image
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Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - "Le manuscrit de Magerøya ou le Tombeau des quatre ours" (Éditions des Indes Savantes)
olivier 12
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Re: SYDNEY - Cargo charbonnier

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Voici deux images d'un cargo nommé SYDNEY. Toutefois, plusieurs navires ont porté ce nom vers cette époque, notamment un australien. Je ne suis donc pas certain qu'il s'agisse du cargo charbonnier français. Avis aux connaisseurs....

Image

Image

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olivier
Rutilius
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Re: SYDNEY - Cargo charbonnier

Message par Rutilius »

.
Bonjour à tous,
« On notera qu'il n'y avait aucun passager sur le SYDNEY et que tout l'équipage s'en est sorti. Les décès signalés dans les posts précédents ne résultent donc pas de l'attaque et du naufrage du 14 Janvier 1917. »
Ces passagers militaires sont décédés à bord du paquebot Sydney, de la Compagnie des Messageries maritimes (1883~1922).

V. ici —> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 2543_1.htm


Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: SYDNEY - Cargo charbonnier

Message par Rutilius »

.
Bonsoir à tous,


Sydney – Cargo charbonnier – Armement Joseph Lasry, Oran (1903~1917).

Du prénom du fils de Joseph LASRY, Sydney Jacob LASRY, né le 21 juillet 1906 à Oran (Algérie). Après guerre, un autre bâtiment de cet armement fut dénommé Sydney-Lasry.


■ Le dernier commandant du cargo charbonnier Sydney.


— CARATINI Antoine Jean, né le 26 mai 1868 à Canari (Corse – aujourd’hui Haute-Corse –) et décédé le ... à ... (...). Capitaine au cabotage, inscrit à Bastia, n° 205 ; classe 1888, n° 1.313 au recrutement de Bastia.

Fils de Jean CARATINI et de Marie Dominique ORSONI, son épouse.

Domicilié à Marseille (Bouches-du-Rhône), au 17, quai de la Joliette (IIe Arr.).

Débarqué à Wilhelmshaven (Land de Basse-Saxe, Allemagne) ; d’abord interné au camp de transit de Dülmen (Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, Allemagne), proche de la frontière hollandaise, puis transféré au camp de prisonniers Brandenburg an der Havel (Land de Brandebourg, Allemagne).

Source : Archives du Comité international de la Croix Rouge (C.I.C.R.), Genève. – Base « Prisonniers de la Première guerre mondiale ».


Distinctions honorifiques


Par arrêté du ministre de la Marine en date du 19 juin 1921 (J.O. 20 juin 1921, p. 7.042 et 7.045), inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :

« Caratini (Antoine-Jean), capitaine au cabotage : très belle conduite lors d’un engagement contre un sous-marin. Fait prisonnier après épuisement de ses munitions. »


Par décrets des 2~16 août 1931 (J.O. 9 août 1931, p. 8.665), nommé au grade d’officier dans l’Ordre du Mérite maritime.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: SYDNEY - Cargo charbonnier

Message par Rutilius »

.
Bonjour à tous,


Marins du cargo charbonnier Sydney retenus prisonniers avec le capitaine Antoine CARATINI à bord du sous-marin allemand U-48



— BARILLON Henri César, né le 23 août 1893 à Salles-sur-Mer (Charente-Inférieure – aujourd’hui Charente-Maritime –) et décédé le ... à ... (...). Matelot de 2e classe fusilier breveté, matricule n° 15.348 – 4 ; classe 1913, n° 1.021 au recrutement de La Rochelle.

Fils d’Henri BARILLON et de Julie NOUZILLIAT, son épouse. Lors des opérations de recrutement de sa classe, était cultivateur.


**********

Incorporé le 26 novembre 1913 au 4e Dépôt des équipages de la flotte, à Rochefort-sur-Mer ; apprenti-marin le même jour, matricule n° 15.348 – 4. Nommé matelot de 2e classe fusilier breveté élémentaire à compter du 25 août 1915. Passé au 5e Dépôt des équipages de la flotte le ... 1916. Fait prisonnier le 14 janvier 1917 dans le golfe de Gascogne par le sous-marin allemand U-48 (Kapitänleutnant Berndt BUSS). Débarqué à Wilhelmshaven (Land de Basse-Saxe, Allemagne) ; d’abord interné au camp de transit de Dülmen (Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, Allemagne), proche de la frontière hollandaise, puis transféré au camp de prisonniers de Brandenburg an der Havel (Land de Brandebourg, Allemagne). Libéré le 13 janvier 1919. Placé en congé illimité de démobilisation le 3 septembre 1919. Certificat de bonne conduite accordé. Se retire à New-York (États-Unis), C. 321 East 54th Street.



— MAGOT François Auguste Ernest, né le 4 mai 1891 à Sainte-Radégonde-des-Noyers (Vendée) et décédé le 5 avril 1879 à Esnandes (Charente-Inférieure – aujourd’hui Charente-Maritime –). Quartier-maître ..., matricule n° ... ; classe 1911, n° 463 au recrutement de La Rochelle. Inscrit le 12 mai 1909 au quartier maritime de La Rochelle, n° 494.

Fils naturel reconnu de Rose Augustine Adélaïde Louise LIÈVRE, née le 12 février 1870 à Vix (Vendée), journalière (Registre des actes de naissance de la commune de Sainte-Radégonde-des-Noyers, Année 1891, f° 3, actes n°s 5 et 6.). Légitimé par le mariage de sa mère avec Augustin MAGOT, né le 25 mars 1896 à Esnandes, marin ; union célébrée à Vix, le 7 mai 1896 (Registre des actes de naissance de la commune de Vix, Année 1896, f° 15, acte n° 27.).

Époux en premières noces de Constance Odile MOUNIER, avec laquelle il avait contracté mariage à Esnandes, le 21 juillet 1919.

Époux en secondes noces d’Émilie Louise Josèphe RIGRENY, avec laquelle il avait contracté mariage à Esnandes, le 5 mars 1928.


**********

Incorporé le 12 juin 1911 au 4e Dépôt des équipages de la flotte, à Rochefort-sur-Mer. Passé le 30 juin 1911 au 3e Dépôt des équipages de la flotte, à Lorient. Passé le 1er avril 1912 au 5e Dépôt des équipages de la flotte, à Toulon.

... / ...

Fait prisonnier le 14 janvier 1917 dans le golfe de Gascogne par le sous-marin allemand U-48 (Kapitänleutnant Berndt BUSS). Débarqué à Wilhelmshaven (Land de Basse-Saxe, Allemagne) ; d’abord interné au camp de transit de Dülmen (Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, Allemagne), proche de la frontière hollandaise, puis transféré au camp de prisonniers de Brandenburg an der Havel (Land de Brandebourg, Allemagne). Libéré le ... Passé le 29 mai 1919 au 4e Dépôt des équipages de la flotte. Placé en congé illimité de démobilisation le 22 août 1919.


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Archives du Comité international de la Croix Rouge (C.I.C.R.), Genève. – Base « Prisonniers de la Première guerre mondiale »
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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