TROMBLON - Contre-torpilleur

olivier 12
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Re: TROMBLON - Contre-torpilleur

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

A propos du post de Daniel du 28/06/2010

Seul renseignement que je possède, le 14 Janvier 1918, TROMBLON n'était ni en Manche ni en Méditerranée, mais en Atlantique, puisqu'il récupérait au SE de Penmarch les naufragés du BABIN CHEVAYE, coulé par l'U 93, et les ramenait à Port Haliguen.

Une possibilité serait que le brigadier Burnot (chasseur à cheval et non marin) ait confondu un autre torpilleur, le TRIDENT par exemple qui était à la 5e escadrille de contre-torpilleurs de Méditerranée, avec le TROMBLON ... Ces navires étaient identiques, tous deux du type CLAYMORE. TRIDENT portait les lettres TR sur sa coque; la confusion est donc très possible, et somme toute excusable pour un cavalier :) .
De toutes façons, il n'y a eu qu'un seul TROMBLON et il n'a pas été en Méditerranée.
En revanche, FRONDE, qui était à Penang lors du raid de l'EMDEN, fut bien, par la suite, positionné en Méditerranée.

Cdlt
olivier
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GENEAMAR
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Re: TROMBLON - Contre-torpilleur

Message par GENEAMAR »

Bonjour Dominique, bonjour à tous...,

GUILLAUME Albert Armand Marius Eugène

Né le 23 mai 1879 à CHAUMONT (Haute-Marne) - Décédé.
Entre dans la Marine en 1895, Aspirant le 5 octobre 1898; port TOULON. Au 1er janvier 1899, sur le cuirassé "AMIRAL-BAUDIN", Escadre du Nord (Cdt Etienne MAGNON-PUJO). Au 1er janvier 1900, sur le cuirassé "BRENNUS", Escadre de Méditerranée. Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1900. En 1901, Second sur le torpilleur N° 127, Défense mobile de la TUNISIE (Cdt Pierre MARGOLLÉ). Au 1er janvier 1903, Officier-Élève à l'École des Officiers torpilleurs. Officier breveté torpilleur. Au 1er janvier 1904, sur le contre-torpilleur "BOMBARDE", Escadre du Nord (Cdt Eugène PERDRIEL). Au 1er janvier 1906, sur le cuirassé "MAGENTA", Adjoint au Professeur des Apprentis torpilleurs. Au 1er janvier 1908, Professeur sur le cuirassé "MARCEAU", École des Marins torpilleurs. Lieutenant de vaisseau le 3 septembre 1908. Au 1er janvier 1909, sur le cuirassé "GAULOIS", Escadre de Méditerranée (Cdt Bertrand SOURRIEU). Au 1er janvier 1911, port TOULON. Le 1er octobre 1911, Commandant le sous-marin "WATT", Station des sous-marins de BREST. Chevalier de la Légion d'Honneur. Aux 1er janvier 1914, 1915, port TOULON. En juin 1916, cet Officier aurait été nommé Commandant du torpilleur "TROMBLON"(Cf Dbu55 - pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... _716_1.htm). Au 1er janvier 1918, port TOULON. --- Capitaine de corvette le 25 janvier 1919. Au 1er janvier 1921, port CHERBOURG; inscrit au tableau d'avancement.
[:geneamar:8]
Cordialement. Malou
Rutilius
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TROMBLON ― Torpilleur d’escadre (1906~1921).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,


■ Historique (complément).

— 31 juillet 1917 : Recueille le capitaine et 30 hommes d’équipage du cargo britannique Fremona [Cairn Line of Steamships Ltd.( Cairns, Young & Noble), de Newcastle-Upon-Tyne (Royaume-Uni)], torpillé et coulé le même jour, à 2 h. 37, par le sous-marin allemand UC-47 (Kapitänleutnant Paul HUNDIUS), à 10 milles dans le N.-W. de l’île de Batz, par 48° 55' N. et 4° 11'W., alors qu’il allait en convoi de Brest à Cher-bourg. 16 disparus.




• Torpilleur d’escadre Tromblon ― alors commandé par le lieutenant de vaisseau Albert Armand Marius Eugène GUILLAUME ―, Registre historique de la correspondance intéressant le personnel et le matériel du bâtiment ― 19 déc. 1915 ~ 24 oct. 1918 ― : Service historique de la Défense, Cote SS Y 605, p. num. 256 et 257.

« Convoyage Brest ~ Cherbourg et retour. 30 juillet ~ 2 août [1917].

Le 30, j’appareille à 14 h. 00 de l’avant-port ; je mouille à Bertheaume à 15 h. 00 ; j’en appareille à 15 h. 45 avec le convoi : 6 bâtiments [dont le cargo britannique Fremona allant à Leith].

[...]

A 1 h. 03, le 31, le Fremona vient en grand sur la droite en sifflant à plusieurs reprises. Je me trouve en ce moment à 1.000 mètres sur l’arrière de lui, par bâbord. J’augmente de vitesse et passe à portée de voix. Je comprends ― il est difficile d’entendre à cause du vent ― qu’il a vu un sous-marin et évité une torpille. Il reprend son poste et le convoi passe sans autre incident pendant que je reste un moment en queue de ligne sana rien voir. Position à 1 h. 03 du Fremona : 14 milles N. 58 W. Île de Batz.

Je rédige un télégramme
: " Sous-marin vu le 31 à 1 h. 14 milles N. 58 W. Île de Batz par 2e bâtiment convoi." Ce télégramme est déposé à 2 h. 20 mais Kerlaër appelé ne répond pas.

A 2 h. 37, j’entends une explosion sur l’avant. J’ai à ce moment trois navires devant moi, dont je vois les feux ; et il y a un grand intervalle dans la ligne entre le troisième et le quatrième bâtiment. J’estime à environ 2.000 mètres la distance qui me sépare du troisième bâtiment. Presque aussitôt après l’explosion, je ne vois plus que deux feux de poupe. Je fais mettre un supplément de vitesse et mets aux postes de combat. Peu après, les hommes qui se trouvent à l’arrière voient un sillage de torpille passer derrière à tribord du gouvernail ; de la passerelle, on n’a rien vu ― ce renseignement ne m’a d’ailleurs été fourni que longtemps après. On me signale presque immédiatement une grande traînée blanche et, à tribord, de nombreuses épaves. On entend des cris et des coups de sifflet et, presque aussitôt, je stoppe à toucher deux embarcations qui accostent et dont les hommes sont hissés à bord ; je recueille encore deux hommes à la mer sur des épaves. Pendant ce temps, les bâtiments de queue qui ne paraissent pas avoir entendu l’explosion ont traversé le champ d’épaves et continué leur route sans incidents.

3 h. 30 ― N’entendant plus rien, et n’ayant vu aucun sous-marin, je rejoins le convoi. Entre temps, j’ai lancé un télégramme indiquant un bâtiment coulé et sa position, puis, à 4 h. 15, un second télégramme en donnant des renseignement plus complets. J’avais à bord 31 hommes qui m’encombraient beaucoup ; c’est pourquoi je demandais une relève, dans la pensée qu’en arrivant vers 5 h. aux Casquets, le pourrais être relevé par un torpilleur de patrouille dans cette région, pendant que j’irai déposer l’équipage avant la nuit à Cherbourg. Je fais annuler le premier télégramme relatif à l’attaque de 1 h., qui n’a pu être passé et qui, passé après l’autre indiquant le naufrage, aurait pu donner lieu à confusion ; je pense d’ailleurs qu’il s’agit du même sous-marin qui a dû remonter la ligne et renouveler son attaque manquée la première fois ; la distance entre les points de 1 h. et de 2 h. 30 n’est que de 6 milles, soit 4 nœuds de vitesse, et le courant était dans le sens de la route. La vitesse du convoi a donc été très faible pendant cette heure et demie. Des renseignements recueillis, il résulte qu’à 1 h., le sous-marin a été parfaitement vu par tous les hommes du pont, ainsi que le sillage de la torpille qui a passé à une vingtaine de mètres sur l’avant. Le sous-marin était par tribord ; en venant sur la droite, le Fremona l’a laissé par bâbord, et il a plongé en me voyant arriver par bâbord arrière du Fremona. A 2 h. 30 au contraire, la nuit étant très noire, personne n’a vu le sous-marin, sauf l’homme de veille à tribord qui aurait vu " un sous-marin à tribord " ; cet homme n’ayant pas été recueilli, seul l’homme de barre a entendu un cri au moment même de l’explosion ; le canonnier en chef qui se tenait sur la plateforme a vu la torpille frapper le bâtiment. Selon certains hommes, il y aurait eu deux explosions. Personne d’autre n’a rien vu et tous les témoignages sont unanimes à dire que le Fremona a coulé en piquant du nez et en tombant sur tribord en 3 ou 4 minutes au plus ; en arrivant, je n’ai d’ailleurs vu aucune épave importante en dehors des nombreuses planches et débris qui surnageaient ; or, j’étais sur les lieux 7 minutes après l’explosion entendue. 31 hommes ont été recueillis, dont le capitaine qui a été ramassé par une embarcation ; 16 sont manquants.


[...]

J’arrive devant Cherbourg vers 3 h. le 1er août et entre au jour avec les quatre bâtiments restants, et je débarque les naufragés. »


— 4 août 1917 : A 5 h. 30, recueille les quatre hommes qui formaient l’équipage du dundee Renée-Marthe (Armement M. Parc fils, F. Frioux et Hubert, de Landerneau), coulé au canon le 3 août 1917 au large du phare d’Eddystone (Cornouailles, Royaume-Uni), par 49° 50’ N. et 4° 25’ W., par le sous-marin allemand UB-31 (Oberleutnant zur See Thomas BIEBER). Les débarque le même jour à Cherbourg.

• Torpilleur d’escadre Tromblon ― alors commandé par le lieutenant de vaisseau Albert Armand Marius Eugène GUILLAUME ―, Registre historique de la correspondance intéressant le personnel et le matériel du bâtiment ― 19 déc. 1915 ~ 24 oct. 1918 ― : Service historique de la Défense, Cote SS Y 605, p. num. 257 et 258.

« Rapport sur le convoyage Brest ~ Cherbourg et retour. 3 ~ 6 août [1917].

Appareillage à 14 h. 00 le 3 ; mouillage Bertheaume 15 h. 00 ; appareillage 15 h. 45.

[...]

A 5 h. 30, aperçu une embarcation. Je l’accoste et recueille 4 hommes formant l’équipage du voilier Renée-Marthe qui a été coulé la veille (le 3) à 7 h. 00 (été) par un sous-marin, par 49° 50’ N. et 4° 25’ W. [...] ».
.
Dernière modification par Rutilius le ven. oct. 22, 2021 9:25 am, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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TROMBLON ― Torpilleur d’escadre (1906~1921).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,


Commandants successifs du torpilleur d’escadre Tromblon


— CASTAGNÉ Victor François Eugène, lieutenant de vaisseau, du port de Brest. En Mai 1906, désigné pour suivre à Rochefort les travaux d’achèvement du bâtiment (J.O. 11mai 1906, p. 3.264).

Puis nommé à son commandement par une décision du Président de la République en date du 23 mai 1906 (J.O. 25 mai 1906, p. 3.609).

— MABILLE du CHESNE Georges Félix, lieutenant de vaisseau, du port de Lorient. Nommé à ce comman-dement par une décision du Président de la République en date du 30 décembre 1908 (J.O. 1er janv. 1909, p. 33). Commandement pris le 18 janvier 1909 à Brest (Ibid.). Escadre du Nord.

— JULIEN-LAFERRIÈRE Louis Auguste, lieutenant de vaisseau, du port de Brest. Nommé à ce comman-dement par une décision du Président de la République en date du 28 juin 1910 (J.O. 1er juill. 1910, p. 5.660). Commandement pris le 18 juillet 1910 (Liste de destinations ― Ibid., p. 5.668). 2e Escadre.

— BOUIS Maxime Édouard François Marie, lieutenant de vaisseau, du port de Brest. Nommé à ce com-mandement par une décision du Président de la République en date du 7 décembre 1911 (J.O. 9 déc. 1911, p. 9.827). Commandement pris le 18 janvier 1912 (J.O. 10 déc. 1911, p. 9.861). 3e Escadre.

— GUY Vincent Victor, lieutenant de vaisseau, du port de Cherbourg. Nommé à ce commandement par une décret du 23 juin 1913 (J.O. 30 juin 1913, p. 5.646). 2e Escadre légère.

— DECOUX Laurent Claude Pierre, lieutenant de vaisseau, du port de Cherbourg. Nommé à ce comman-dement par une décret du 29 mai 1916 (J.O. 31 mai 1916, p. 4.839).

— GUILLAUME Albert Armand Marius Eugène, lieutenant de vaisseau. Nommé à ce commandement par un décret en date du 7 juin 1916 (J.O. 9 juin 1916, p. 5.068).

— ROY Joseph, lieutenant de vaisseau, du port de Lorient. Nommé à ce commandement par ... Comman-dement pris le 28 juin 1918 (Rapport de prise de commandement, Service historique de la Défense, Cote SS Y 605, p. num. 286).

— DELCOURT Henri Jules, lieutenant de vaisseau, du port de Cherbourg. Nommé à ce commandement par ...
.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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TROMBLON — Torpilleur d’escadre (1906~1921).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,

Tromblon — Torpilleur d’escadre (1906~1921).

Le torpilleur d’escadre Tromblon fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre :

— du 2 août 1914 au 14 juillet 1916 ;
— du 25 août 1916 au 20 février 1917 ;
— du 15 avril au 14 août 1917 ;
— du 22 au 24 octobre 1917 ;
— du 18 décembre 1917 au 8 mai 1918 ;
— du 16 juillet 1918 au 2 janvier 1919.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 772.].

Avec les torpilleurs d’escadre Gabion et Stylet, ainsi que l’aviso Indre, il fut radié de la Liste des bâti-ments de la flotte par une décision du Ministre de la Marine en date du 14 mai 1921 (Bull. off. Marine 1921, n° 15, p. 490).

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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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TROMBLON — Torpilleur d’escadre (1906~1921).

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Bonsoir à tous,

Marin du torpilleur d'escadre Tromblon

— TRÉBUIL Pierre Marie, né le 29 avril 1892 à Plussulien (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), décédé le 4 février 1916 à l’Hôpital de Rosendaël — aujourd’hui quartier de Dunkerque — (Nord), sis au 92, rue Nationale, des suites d’une fracture du crâne, accident survenu en service commandé dans des circonstances indéterminées [Acte de décès établi le 5 février 1916 à Rosendaël, transcrit le 9 août 1916 à Plussulien (Registre des actes de décès, Année 1916, f° 16, acte n° 30)].

Matelot de 2e classe canonnier breveté, matricule n° 35.817-2 au 2e Dépôt des équipages de la flotte, à Brest ; classe 1912, n° 180 au recrutement de Saint-Brieuc. Torpilleur d’escadre Tromblon, bâtiment alors commandé par le lieutenant de vaisseau Vincent Victor GUY.

• Fils de Joseph Marie TRÉBUIL, né le 21 août 1865 à Plussulien, tisserand, et de Marie Anne Célestine SILZIGUEN, née le 2 mars 1873 à Saint-Gelven (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), « ménagère » [Aubergiste en 1891] ; époux ayant contracté mariage à Plussulien, le 22 juin 1891 (Registre des actes de mariage de la commune de Plussulien, Année 1891, f° 8, acte n° 7 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Plussulien, Année 1892, f° 9, acte n° 13). Célibataire. Exerçait la profession de mécanicien lors des opérations de recrutement de sa classe.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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