LATOUCHE-TREVILLE - Croiseur

Avatar de l’utilisateur
Ar Brav
Messages : 6398
Inscription : mar. avr. 25, 2006 2:00 am

Re: LATOUCHE-TREVILLE - Croiseur

Message par Ar Brav »

Bonjour à toutes et à tous,

Dans les ouvrages consacrés au croiseur Latouche-Tréville, on peut citer :

Souvenirs de guerre d'un vieux croiseur (1914-1915), CA Dumesnil, Plon-Nourit, 1922.

Cordialement
Franck



www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Avatar de l’utilisateur
Francine Laude
Messages : 1641
Inscription : sam. nov. 17, 2007 1:00 am
Localisation : Colomars (06)

Re: LATOUCHE-TREVILLE - Croiseur

Message par Francine Laude »

Bonjour !

grande utilisatrice de la fonction "Recherche" je passe par ici [:francine laude:9]
- GLAZ Jean Marie, né le 19 novembre 1887 à PLOVAN (Finistère),
sur MDH sous le nom de :
- LE GLAZ Jean Marie, né le 19/11/1887 à Plovan (Finistère), ...
figure sur le Monument aux Morts de GUILVINEC .
D'après la trancription de sa naissance c'est bien GLAZ Jean Marie né 20/11/1887 Plovan Kerbroher
... fils de LE GLAZ (ou GLAZ selon les actes) Jean Marie né 25/01/1860 Plovan Kervoualen ---- fils de LE GLAZ Michel ... fils de LE GLAZ ....
La plupart des LE GLAZ du canton semblent avoir perdu le "LE" à la même époque , un prêtre pressé ?
et vlan, autre chose : c'est noté le 20 et non le 19 mais ça je ne peux vérifier plus

autre toute petite précision [:armand] c'est le Monument aux Morts du GUILVINEC la commune se nommant "Le Guilvinec" [:francine laude:9]

Bonne journée à tous

Amicalement
Francine
Avatar de l’utilisateur
GENEAMAR
Messages : 8320
Inscription : sam. mars 08, 2008 1:00 am

Re: LATOUCHE-TREVILLE - Croiseur

Message par GENEAMAR »

Bonjour à tous...

BARD François Marie Alphonse

Né le 1er décembre 1889 à SAINT-ÉTIENNE (Loire) - Décédé.
Entre dans la Marine en 1907, Aspirant le 5 octobre 1910; port TOULON. Aux 1er janvier 1911, 1912, sur le cuirassé "RÉPUBLIQUE", 1ère puis 2ème Escadre (Cdts Pierre DARRIEUS puis Jules KÉRAUDREN). Enseigne de vaisseau de 1ère classe le 5 octobre 1912. Au 1er janvier 1914, sur le croiseur cuirassé "LATOUCHE-TRÉVILLE", détaché au Levant (Cdt Georges MARCOTTE de SAINTE-MARIE). En 1915, sur le même bâtiment, il est cité à l'ordre de l'Armée navale en août : "Officier plein de sang-froid, de courage et d'intelligence. Chef de la tourelle 19 arrière du LATOUCHE-TREVILLE, ayant son personnel décimé par la mitraille, a fait remplacer le servant tué, panser les blessés et reprendre le feu avec rapidité et le plus grand calme. Déjà cité à l'ordre du jour de la division.". Chevalier de la Légion d'Honneur le 31 juillet 1915. Croix de Guerre. Lieutenant de vaisseau le 9 mars 1918. --- Au 1er janvier 1921, en service à terre à BEYROUTH, T.S.F..
[:geneamar:8]
Cordialement. Malou
Avatar de l’utilisateur
GENEAMAR
Messages : 8320
Inscription : sam. mars 08, 2008 1:00 am

Re: LATOUCHE-TREVILLE - Croiseur

Message par GENEAMAR »

Bonjour à tous...,

THOUROUDE Fernand Émile

Né le 18 juin 1877 à CAEN (Calvados) - Décédé en 1959.
Entre dans la Marine en 1895, Aspirant le 5 octobre 1898; port CHERBOURG. Aux 1er janvier 1899, 1900, sur le cuirassé "BOUVET", Escadre de Méditerranée (Cdts Louis NOËL puis François LEYGUE). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1900. Au 1er janvier 1901, sur le croiseur "GUICHEN", Escadre d'Extrême-Orient (Cdt Jules DE SURGY). Au 1er janvier 1902, sur le "CALÉDONIEN", annexe de l'École de canonnage (Cdt Jean CAUVY). Officier breveté Canonnier. Aux 1er janvier 1903, 1904, sur le croiseur "PROTET", Division navale du Pacique (Cdt Paul ADIGARD). Au 1er janvier 1906, sur le cuirassé "CHARLEMAGNE", Escadre de Méditerranée (Cdt Marius CROS). Au 1er janvier 1908, port CHERBOURG. Lieutenant de vaisseau le 3 septembre 1908. Au 1er janvier 1909, sur le croiseur cuirassé "DUPUY-DE-LÔME", Escadre du Nord (Cdt Alexandre YTIER). Le 1er avril 1910, Commandant un groupe de torpilleurs armés, Station des torpilleurs de CHERBOURG. Au 1er janvier 1914 (affectation du 1er novembre 1911), Commandant les torpilleurs en réserve de la Station de CHERBOURG. Chevalier de la Légion d'Honneur. En 1915, Second sur le "LATOUCHE-TRÉVILLE", il est cité à l'ordre de l'Armée navale : " Officier en second du LATOUCHE-TREVILLE. A pris part à toutes les opérations du LATOUCHE-TREVILLE dans les Dardanelles. A assuré d'une façon parfaite le service des fonds dans des conditions souvent très dures. Par son activité et par l'exemple de son courage et de son sang-froid a su faire régner en toutes circonstances l'ordre et la discipline les plus parfaites. A fort bien dirigé l'expédition de Kakawa et de Port-Tristomos où la compagnie de débarquement a été accueillie à coup de fusils et il l'a ramenée sans aucune perte après avoir accompli sa mission.". Croix de Guerre. De janvier 1916 à décembre 1917, Commandant le torpilleur "MAGON", il est à nouveau cité : " Commandant vigoureux, plein d'allant. Excellent manoeuvrier. S'est particulièrement distingué dans l'affaire de nuit du West Deep, le 19-20 mai 1917.". Au 1er janvier 1918, port CHERBOURG. Capitaine de corvette le 18 mars 1918. --- Capitaine de frégate le 1er août 1920. Officier de la Légion d'Honneur. Au 1er janvier 1921, port CHERBOURG. Contre-Amiral le 29 septembre 1932. Commandeur de la Légion d'Honneur le 29 mai 1936.

Image
[:geneamar:8]
Cordialement. Malou
Memgam
Messages : 3682
Inscription : lun. nov. 23, 2009 1:00 am

Re: LATOUCHE-TREVILLE - Croiseur

Message par Memgam »

"Rapport du 23 octobre 1908 de la Commission d'enquête nommée par décision du Vice Amiral Préfet maritime en date du 23 septembre 1908.
Dans la journée du mardi 22 septembre 1908, le Latouche-Tréville exécutait des tirs en salve de 1 minute aux canons de 194 mm et de 14 cm ; les pointeurs d'élite du personnel instructeur ou apprenti tirant aux canons de 194.
Il était 3 h 50 du soir. A ce moment le tir des 14 cm était terminé et la tourelle de 194 avant était momentanément immobilisée.
Le bâtiment faisait route vers l'Ouest à 10 noeuds sur l'alignement ordinaire du tir.
Le temps était beau, le ciel en partie couvert, la mer plate, le vent négligeable.
La pièce de 194 de la tourelle arrière était pointée à peu près en "belle" (à 90° sur la direction de la marche), sur bâbord, légèrement sur l'arrière du travers.
On procédait dans cette tourelle au remplacement du personnel de la 6 ème escouade, qui avait fourni l'armement de la pièce, par du personnel de la 2 ème escouade, en présence du lieutenant de vaisseau Ollivier, commandant de la 9 ème compagnie et de l'enseigne de vaisseau Marie remplissant les fonctions de chronométreur.
Assistaient au tir, dans le voisinage de la tourelle, MM. Darrieus capitaine de vaisseau commandant l'école, lieutenants de vaisseaux Copi, Ollivier, Delteil, Legrand, Winter et les enseignes Marie et Moureu.
La sonnerie "Cessez le feu" avait retenti depuis quelques minutes....
Au cours de la séance de tir avant l'accident, la pièce de 194 de la tourelle arrière avait tiré 16 coups. Aucune munition ne séjournait dans la tourelle, les charges n'y arrivaient que coup par coup, au moment de charger les pièces. Toutefois la pièce avait été mise à la position dite désarmée.
Par cette expression, on est convenu, à l'école de canonnage, d'indiquer que la manivelle est relevée à toucher le linguet, cette position de sécurité empêchant la mise à feu.
Le remplacement des deux armements l'un par l'autre venait de s'effectuer, quand une détonation innatendue se produisit, soulevant le toit de la tourelle qui fut projeté à la mer du même côté que le projectile, tandis que la culasse était elle-même projetée du côté opposé.
Sous les effets de la commotion, des gaz enflammés ou de la mitraille produite par les différents objets constituants les aménagements intérieurs de la tourelle, tous les hommes présents dans la tourelle furent tués sur le coup ou mourrurent quelques instants après, à l'exception du canonnier Friard, pointeur au capot, mort le lendemain à l'hôpital et de l'apprenti Henry, servant de culasse, survivant encore.
Tués : Eugène Padellec, second maître canonnier,Leroy, Goulard et Noiraud, quartiers-maîtres canonniers, Noguès, Mas, Le Comte, Breton, Fleury, Le Roux, Gézard, Danigo et Le Bail, apprentis canonniers ; mort de ses blessures à l'hopital, Friard, canonnier breveté.
CONCLUSION
En conséquence et à l'unanimité, la commission estime que selon toutes probabilités :
Dans l'accident survenu le 22 septembre 1908 pendant un tir à charge d'exercice au canon de 194 R en tourelle du Latouche-Tréville, annexe de l'école de canonnage, l'explosion de a charge s'est produite, la manivelle de la vis de culasse étant verticale et en arrière d'au moins 10 mm de la position correspondante au début du virage de fermeture.
Le départ du coup doit être imputé à la percussion de l'étoupille par le percuteur sous le choc du marteau déclenché normalement par la détente, commandée elle-même par le petit bras du levier de mouvement à sonnette, le grand bras étant actionné par une résistance fortuite du cordon tire-feu au cours du mouvement de translation de la culasse, ou par une pression directe également fortuite, la culasse étant en mouvement ou au repos.
Les causes de l'accident sont :
1° Une organisation défectueuse du dispositif de la commande de la détente (cordeau tire-feu, mouvement à sonnette) susceptible de fonctionner dans les conditions décrites ci-dessus et jusqu'alors ignorées du bord.
2° Une infraction aux traditions (purement orales) de l'école de cannonage, pour le désarmorçage des pièces tirant avec des gargousses.
Il ne paraît pas possible à la commission de synthétiser ces deux causes en une cause unique, celle de l'imprudence du personnel, car pour cela, il serait nécessaire qu'il y eût des prescriptions réglementaires pour la manoeuvre de la culasse des canons à tirs rapides, et ces prescriptions réglementaires n'existent pas. Le manuel du canonnier breveté ne renferme aucune règle relative au désamorçage.
Les servants étaient persuadés qu'une pièce amorçée dont la culasse n'est pas fermée ne présente pas de dangers.
Les officiers étaient à leur poste. Quand les cinq tourelles du même bord tirent, les deux officiers d'escouade ont ces cinq tourelles à surveiller.
Au moment de l'accident, le tir continuait au 194 arrière. L'enseigne de vaisseau était dans la hune inférieure à la direction de tir, et le lieutenant de vaisseau à la porte de la tourelle, le seul point d'où il soit possible de surveller l'ensemble de ce qui se passe à l'intérieur, où, d'ailleurs, il n'y a pas de place pour lui.
Cet officier s'est effacé pour laisser passer ses hommes et faire au pointeur sortant et au quartie-maître surveillant telles observations que de raison. Puis, il s'est déplacé de quelques pas pour juger si la passe était finie. C'est à ce moment que le coup est parti et l'a renversé sur le pont. On ne peut pas dire que la tourelle était abandonnée puis que le 2ème maître surveillant était également à son poste à la porte de cette tourelle.
Les apprentis qui composaient l'armement de cette tourelle de 194 ont été les victimes de la précipitation des mouvements due à le vive émulation engendrée par un entraînement intensif et par le genre de tir de la journée. Être prêt à commencer un tir aussi rapide que possible, au moment ou la lampe "feu" va s'allumer, voilà le but !
Entraînés par leur ardeur et leur qualité ils sont venus sombrer sur un danger qu'ils ignoraient.
Il serait par suite désirable que des règles méthodiques et précises fussent prévues pour la façon de procéder au changement d'armement d'une tourelle et à la manoeuvre des culasses tirant des gargousses.
La Commission
Gaucher, capitaine de vaisseau commandant le Pothuau, président
Fauré, lieutenant de vaisseau
Patard, capitaine d'artillerie
Baudom, capitaine d'artillerie
Grellier, lieutenant de vaisseau.

Il s'agit des extraits du rapport (deux cent pages) de la commission d'enquête, publiés dans l'ouvrage de Charles Humbert, Sénateur, La flotte fantôme, ni bateaux, ni canons, ni obus, Tallandier, Paris, 1909, 323 pages.



Memgam
Memgam
Messages : 3682
Inscription : lun. nov. 23, 2009 1:00 am

Re: LATOUCHE-TREVILLE - Croiseur

Message par Memgam »

Dans son message du 06/07/2008, Rutilius écrit : "Cinquième accident grave depuis cinq ans...Mais quels furent les quatre précédents ainsi évoqués ? "
Le 5 juillet 1905, perte du sous-marin Farfadet à Bizerte, 11 victimes.
le 16 octobre 1906, perte du sous-marin Lutin à Bizerte, 14 victimes
le 12 mars 1907, explosion du cuirassé Iéna à Toulon, 118 victimes.
le 1 janvier 1908, perte du transport Nive au Maroc.

On peut rajouter la perte du croiseur Sully en Baie d'Along le 30 septembre 1905, sans victimes, celle du croiseur Jean Bart sur la côte du Maroc le 11 février 1907, du croiseur Chanzy en Chine le 30/05/1907, l'incendie du vaisseau Algésiras à Toulon le 25/11/1906.
Memgam
Avatar de l’utilisateur
GENEAMAR
Messages : 8320
Inscription : sam. mars 08, 2008 1:00 am

Re: LATOUCHE-TREVILLE - Croiseur

Message par GENEAMAR »

Bonjour à tous,

Le MOALIGOU René Eugène

Né le 2 avril 1883 - Décédé.
Entre dans la Marine en 1901, Aspirant le 5 octobre 1904; port LORIENT. Au 1er janvier 1906, sur l'aviso-transport "RANCE", en mission hydrographique, Division navale de l'Océan Indien (Cdt Roger MORIN de la RIVIÈRE). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1906. Au 1er janvier 1908, sur le cuirassé "GAULOIS", Escadre de Méditerranée (Cdt Bertrand SOURRIEU). Au 1er janvier 1909, sur l'aviso-transport "VAUCLUSE", en mission hydrographique à MADAGASCAR (Cdt Eugène CAMPARDON). Le 19 octobre 1910, Second sur un torpilleur armé, Station des torpilleurs d'AJACCIO (Cdt Benjamin FERRET). Le 1er novembre 1911, Second sur le torpilleur de haute mer "CHEVALIER", Station des torpilleurs de TOULON (Cdt Victor GUY). Au 1er janvier 1914, sur le croiseur cuirassé "LATOUCHE-TRÉVILLE", détaché dans le Levant (Cdt Georges MARCOTTE de SAINTE-MARIE). Lieutenant de vaisseau le 8 mai 1915 sur le même bâtiment, cet Officier est cité à l'ordre de l'Armée navale en août 1915 : "Très belle conduite comme officier de plage. Pendant une nuit entière, n'a pas eu une minute de défaillance, passant plusieurs heures dans l'eau.". Chevalier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre. Au 1er janvier 1918, port LORIENT. --- Le 25 mai 1919, Commandant la 3ème Section de la 9ème Escadrille de torpilleurs à BIZERTE et le torpilleur "ASPIRANT-HERBERT".
[:geneamar:8]
Cordialement. Malou
Avatar de l’utilisateur
GENEAMAR
Messages : 8320
Inscription : sam. mars 08, 2008 1:00 am

Re: LATOUCHE-TREVILLE - Croiseur

Message par GENEAMAR »

Bonjour à tous,

DUMESNIL Charles Henri

Né le 4 décembre 1868 à CHANU (Orne) - Décédé le 29 décembre 1946 à PARIS (Seine).
Entre dans la Marine en 1885, Aspirant le 5 octobre 1888; port CHERBOURG. Il embarque sur le cuirassé "DÉVASTATION" en Escadre d'évolutions puis sur le croiseur "LAPÉROUSE", Division de Terre-Neuve. Enseigne de vaisseau le 27 mai 1891. En 1892, sur le cuirassé "AMIRAL-DUPERRÉ", puis sur l'aviso "POURVOYEUR", Station de TAHITI. Lieutenant de vaisseau le 2 janvier 1898. En 1899-1900, il commande la compagnie de débarquement du "BRENNUS" en Méditerranée (Cdt Augustin BOUÉ de LAPEYRÈRE). En 1902, Officier stagiaire sur la "COURONNE", École de canonnage. Breveté Canonnier, chargé de l'artillerie sur l' "AMIRAL-AUBE" en Manche. Chevalier de la Légion d'Honneur le 3 février 1903. Breveté de l'École Supérieure de la Marine, promotion 1905. Il se distingue lors de l'explosion du "IÉNA" à TOULON le 12 mars 1907. Il commande ensuite le contre-torpilleur "ARBALÈTE" en Méditerranée. Au 1er janvier 1911, en résidence à PARIS, Officier d'ordonnance à l'État-Major particulier du Ministre de la Marine BOUÉ de LAPEYRÈRE. Capitaine de frégate le 1er avril 1911. En 1912, sur la "JUSTICE" en Méditerranée, Chef d'État-Major de la 2ème Division de la 2ème Escadre. Officier de la Légion d'Honneur le 24 juillet 1912. Au 1er janvier 1914, à PARIS, Sous-chef du Cabinet du Ministre de la Marine. Puis, Commandant le croiseur cuirassé "LATOUCHE-TRÉVILLE", il se distingue aux Dardanelles en protégeant par un tir précis les opérations de débarquement de KOUM-KALEH et de SEDD-UL-BAHR. Cité deux fois à l'ordre de l'Armée navale, dont en août 1915 : "Commandant le Latouche-Tréville. S'est distingué à plusieurs reprises par sa décision, son initiative, son sens marin et sa parfaite bravoure. A protégé sous le feu intense des batteries ennemies, le débarquement et l'avance des troupes mises à terre leur apportant le concours le plus précieux.". Nommé Capitaine de vaisseau le 4 octobre 1915. Croix de Guerre. Chef d'État-Major de la 3ème Escadre, il joue un rôle essentiel dans l'évacuation de l'armée serbe en 1916. En 1916-1917, il est envoyé en mission en Russie. En 1918, il commande la Division des patrouilles de Méditerranée orientale et dirige les opérations de sauvetage de MONASTIR. --- Contre-Amiral le 30 mars 1919. Commandeur de la Légion d'Honneur le 15 octobre 1920. Au 1er janvier 1921, Commandant la 1ère Division légère, Escadre de Méditerranée, pavillon sur le croiseur cuirassé "EDGAR-QUINET". Vice-Amiral en janvier 1923. Grand-Officier de la légion d'Honneur le 29 décembre 1923. Il quittera le service actif en octobre 1926.

Image
[:geneamar:8]
Cordialement. Malou
Avatar de l’utilisateur
GENEAMAR
Messages : 8320
Inscription : sam. mars 08, 2008 1:00 am

Re: LATOUCHE-TREVILLE - Croiseur

Message par GENEAMAR »

Bonjour à tous,

Une vue du "LATOUCHE-TRÉVILLE".



Image
Cordialement. Malou
seb31
Messages : 70
Inscription : sam. nov. 17, 2007 1:00 am

Re: LATOUCHE-TREVILLE - Croiseur

Message par seb31 »

voici la photo du medecin Clavel Paul, à bord en 1897.

source: dossier des pensions 11YF au SHD vincennes

Image
Répondre

Revenir à « Navires et équipages »