Les circonstances de la perte par abordage du sous-marin Floréal,
survenue le 2 août 1918
survenue le 2 août 1918
I. — Rapport de mer du lieutenant de vaisseau François Marie BRUSQ, commandant le torpilleur d’escadre Baliste.
[Torpilleur d’escadre Baliste, Registre historique de la correspondance intéressant le personnel et le matériel du bâtiment — 1er janvier 1911 ~ 12 décembre 1918 —, note n° 6 : Service historique de la Dé-fense, Cote SS Y 45, p. num. 752 et 753.]
« № 6. — Rapport sur la perte du Floréal.
En mer, le 2 août 1918.
[Torpilleur d’escadre Baliste, Registre historique de la correspondance intéressant le personnel et le matériel du bâtiment — 1er janvier 1911 ~ 12 décembre 1918 —, note n° 6 : Service historique de la Dé-fense, Cote SS Y 45, p. num. 752 et 753.]
« № 6. — Rapport sur la perte du Floréal.
En mer, le 2 août 1918.
à Monsieur le Capitaine de frégate, commandant la 10e Escadrille.
Commandant,
J’ai l’honneur de vous rendre-compte des conditions dans lesquelles s’est perdu le sous-marin Floréal que j’avais mission d’escorter de Salonique à Patras.
La Baliste et le Floréal ont appareillé de Salonique le 1er août à 19 heures par très beau temps. Route chenal de sécurité ; vitesse 7 nœuds ; Floréal en tête ; Baliste entre 200 et 400 mètres derrière.
A 1 h. 45, le 2 août, par L. = 39° 56’ N., G. = 23° 05’ E., aperçu deux bâtiments à vapeur légèrement par bâbord et faisant route vers Salonique. La nuit est claire ; la route des deux bâtiments est telle que j’estime qu’ils passeront à 400 mètres de nous, et je dis à l’officier de quart : " Ils ne verront même pas le Floréal."
Tout à coup, je vois le deuxième vapeur venir en grand sur la gauche, comme s’il avait l’intention d’aborder le sous-marin ; je n’aperçois plus le Floréal qui se profile sur le deuxième bâtiment.
Les positions respectives des bâtiments sont approximativement celles indiquées sur le présent croquis :
J’ai l’honneur de vous rendre-compte des conditions dans lesquelles s’est perdu le sous-marin Floréal que j’avais mission d’escorter de Salonique à Patras.
La Baliste et le Floréal ont appareillé de Salonique le 1er août à 19 heures par très beau temps. Route chenal de sécurité ; vitesse 7 nœuds ; Floréal en tête ; Baliste entre 200 et 400 mètres derrière.
A 1 h. 45, le 2 août, par L. = 39° 56’ N., G. = 23° 05’ E., aperçu deux bâtiments à vapeur légèrement par bâbord et faisant route vers Salonique. La nuit est claire ; la route des deux bâtiments est telle que j’estime qu’ils passeront à 400 mètres de nous, et je dis à l’officier de quart : " Ils ne verront même pas le Floréal."
Tout à coup, je vois le deuxième vapeur venir en grand sur la gauche, comme s’il avait l’intention d’aborder le sous-marin ; je n’aperçois plus le Floréal qui se profile sur le deuxième bâtiment.
Les positions respectives des bâtiments sont approximativement celles indiquées sur le présent croquis :
Je viens à gauche toute pour m’écarter franchement du vapeur 2. Je donne l’ordre de faire les signaux de reconnaissance quand j’entends un bruit que je prends d’abord pour un coup de canon de petit calibre, puis que j’estime être dû à une collision entre le vapeur 2. et le Floréal.
Je viens alors à droite toute — signaux de reconnaissance et feux de route allumés [le vapeur allume le signal-réponse] —, et je manœuvre pour mettre le cap à ranger le Floréal. Floréal et vapeur sont stoppés. Il est 1 h. 50. Le Floréal me signale : " Nous coulons ! " Son avant paraît enfoncé ; le reste du bâtiment en flottabilité normale (autant qu’on peut s’en rendre compte sur le coup).
Je mets baleinière et youyou en dehors, et je demande au vapeur 2. de mettre également des embarcations à la mer ; il amène un youyou.
Le vapeur 2. est l’Azel [lire : « Hazel »] ; le vapeur 1. a disparu dans le Nord.
Je demande au commandant du Floréal : " Voulez-vous que j’essaie de vous remorquer par l’arrière ? " Il répond : " Oui. Nous essayons d’étaler la voie d’eau."
Nous convenons alors d’embarquer à bord de la Baliste le personnel du Floréal qui n’est pas indis-pensable à son bord (13 hommes).
A 2 h. 10, la remorque est donnée au Floréal ; nous lui envoyons notre youyou et des gilets de sauvetage. A 2 h. 30, la remorque est élongée et je mets en avant. A 3 h., l’Azel me demande si tout va bien et s’il peut partir ; je réponds : " Oui." J’essaie de faire route sur Salonique, mais avec 25° de barre à gauche, la Baliste continue à abattre du tribord. A 3 h. 15, je signale au Floréal : " Tachez de vous orienter dans nos eaux, sans cela nous ne pouvons gouverner." Floréal répond : " Notre avant faussé nous gêne considéra-blement." Peut après : " L’eau nous gagne ; ne pourriez-vous pas nous échouer à la côte la plus voisine ? " Je réponds : " Nous allons tâcher de gagner Cassandre."
A ce moment, avec 25° de barre à gauche, l’hélice tribord en avant 130 tours, bâbord stoppé, je puis rester en route, cap à l’Est, le feu de Cassandre en vue légèrement par bâbord.
A 3 h. 25, le Floréal signale : " Nous sommes gagnés rapidement ; tenez-vous prêts à nous évacuer. "
Je fais amener la baleinière ; à ce moment précis, le Floréal la demande.
Quelques secondes après, le Floréal disparaît, par L. = 39° 56’, G. = 23° 08’ ; la baleinière puis le berthon arrivent et sauvent les quelques hommes qui nagent, dont le commandant et l’officier en second.
Tous le personnel est embarqué sur la Baliste.
3 h. 50. Je fais route sur Salonique.
L’équipage de la Baliste, sous la direction de l’officier en second, l’enseigne de vaisseau GOISLARD de LA DROITIÈRE (*), a exécuté avec entrain, avec méthode et rapidité, les manœuvres prescrites et les opérations de sauvetage.
Les gabiers brevetés LE HÉNAFF et VÉROVE, le matelot canonnier CASTANIER et le matelot torpilleur LALANNE se sont particulièrement distingués.
Signé : François BRUSQ. »
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(*) GOISLARD de la DROITIÈRE Serge François Roger, né le 4 octobre 1894 à Sartilly (Manche) et décédé le 21 décembre 1923 au large de Sciacca (Sicile) lors de la perte du dirigeable Dixmude.
Enseigne de vaisseau de 1re classe (D. 31 mai 1917, J.O. 3 juin 1917, p. 4.330), du port de Cherbourg. Breveté pilote de dirigeable à compter du 30 octobre 1919 (Déc. min. 22 nov. 1919, p. 13.618). Cité à l’ordre du jour de l’Armée de mer (J.O. 16 févr. 1924, p. 1.677). Nommé à titre posthume au grade de chevalier dans l'Ordre de la Légion d’honneur (D. 8 nov. 1924, J.O. 10 nov. 1924, p. 9.995) .
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II. — Mentions portées sur le Journal de navigation du contre-torpilleur d’escadre Baliste.
(Journal de navigation n° 5 / 1918 — 7 juillet ~ 12 août 1918 — : Service historique de la Défense, Cote SS Y 47, p. num. 180 à 182).
Je viens alors à droite toute — signaux de reconnaissance et feux de route allumés [le vapeur allume le signal-réponse] —, et je manœuvre pour mettre le cap à ranger le Floréal. Floréal et vapeur sont stoppés. Il est 1 h. 50. Le Floréal me signale : " Nous coulons ! " Son avant paraît enfoncé ; le reste du bâtiment en flottabilité normale (autant qu’on peut s’en rendre compte sur le coup).
Je mets baleinière et youyou en dehors, et je demande au vapeur 2. de mettre également des embarcations à la mer ; il amène un youyou.
Le vapeur 2. est l’Azel [lire : « Hazel »] ; le vapeur 1. a disparu dans le Nord.
Je demande au commandant du Floréal : " Voulez-vous que j’essaie de vous remorquer par l’arrière ? " Il répond : " Oui. Nous essayons d’étaler la voie d’eau."
Nous convenons alors d’embarquer à bord de la Baliste le personnel du Floréal qui n’est pas indis-pensable à son bord (13 hommes).
A 2 h. 10, la remorque est donnée au Floréal ; nous lui envoyons notre youyou et des gilets de sauvetage. A 2 h. 30, la remorque est élongée et je mets en avant. A 3 h., l’Azel me demande si tout va bien et s’il peut partir ; je réponds : " Oui." J’essaie de faire route sur Salonique, mais avec 25° de barre à gauche, la Baliste continue à abattre du tribord. A 3 h. 15, je signale au Floréal : " Tachez de vous orienter dans nos eaux, sans cela nous ne pouvons gouverner." Floréal répond : " Notre avant faussé nous gêne considéra-blement." Peut après : " L’eau nous gagne ; ne pourriez-vous pas nous échouer à la côte la plus voisine ? " Je réponds : " Nous allons tâcher de gagner Cassandre."
A ce moment, avec 25° de barre à gauche, l’hélice tribord en avant 130 tours, bâbord stoppé, je puis rester en route, cap à l’Est, le feu de Cassandre en vue légèrement par bâbord.
A 3 h. 25, le Floréal signale : " Nous sommes gagnés rapidement ; tenez-vous prêts à nous évacuer. "
Je fais amener la baleinière ; à ce moment précis, le Floréal la demande.
Quelques secondes après, le Floréal disparaît, par L. = 39° 56’, G. = 23° 08’ ; la baleinière puis le berthon arrivent et sauvent les quelques hommes qui nagent, dont le commandant et l’officier en second.
Tous le personnel est embarqué sur la Baliste.
3 h. 50. Je fais route sur Salonique.
L’équipage de la Baliste, sous la direction de l’officier en second, l’enseigne de vaisseau GOISLARD de LA DROITIÈRE (*), a exécuté avec entrain, avec méthode et rapidité, les manœuvres prescrites et les opérations de sauvetage.
Les gabiers brevetés LE HÉNAFF et VÉROVE, le matelot canonnier CASTANIER et le matelot torpilleur LALANNE se sont particulièrement distingués.
Signé : François BRUSQ. »
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(*) GOISLARD de la DROITIÈRE Serge François Roger, né le 4 octobre 1894 à Sartilly (Manche) et décédé le 21 décembre 1923 au large de Sciacca (Sicile) lors de la perte du dirigeable Dixmude.
Enseigne de vaisseau de 1re classe (D. 31 mai 1917, J.O. 3 juin 1917, p. 4.330), du port de Cherbourg. Breveté pilote de dirigeable à compter du 30 octobre 1919 (Déc. min. 22 nov. 1919, p. 13.618). Cité à l’ordre du jour de l’Armée de mer (J.O. 16 févr. 1924, p. 1.677). Nommé à titre posthume au grade de chevalier dans l'Ordre de la Légion d’honneur (D. 8 nov. 1924, J.O. 10 nov. 1924, p. 9.995) .
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II. — Mentions portées sur le Journal de navigation du contre-torpilleur d’escadre Baliste.
(Journal de navigation n° 5 / 1918 — 7 juillet ~ 12 août 1918 — : Service historique de la Défense, Cote SS Y 47, p. num. 180 à 182).
« Jeudi 1er août 1918.
Quart de 18 h. à 20 h.
Quart de 18 h. à 20 h.
18 h. 57 — Appareillé du Centre des patrouilles pour escorter le sous-marin Floréal.
19 h. 55 — Franchi le barrage intérieur.
Quart de 20 h. à 24 h.
20 h. 05 — Franchi le barrage extérieur.
20 h. 15 — Pris poste à l’arrière du sous-marin.
Vendredi 2 août 1918.
Quart de 0 h. à 4 h.
Quart de 0 h. à 4 h.
0 h. 00 — Sommes en ligne de file derrière le Floréal à 400 m. environ.
1 h. 45 — Aperçu deux grands vapeurs faisant route sur Salonique à un quart bâbord. Le premier passe à côté de nous à 400 m.
1 h. 50 — Le deuxième cargo, qui allait passer à côté du sous-marin, est venu subitement sur la gauche en grand, en travers de la route du sous-marin (comme s’il avait voulu le couper en deux). J’entends un choc, attribué à l’abordage. Le Floréal avait abordé le vapeur.
Point où s’est produit l’accident : Lat. N. 35° 55,5’ ; Long. E. 25° 05’ Greenwich.
Aussitôt, nous sommes venus tout à gauche.
2 h. 00 — Arrivés sur les lieux, nous avons fait les signaux de reconnaissance. Le Floréal nous a hélé au porte-voix, et il a fait évacuer 13 hommes au moyen de notre youyou et de notre baleinière, ainsi que d’un canot d’un vapeur anglais (2 h.).
2 h. 10 — Donné la remorque au Floréal pour tenter de le remorquer par l’arrière. Le vapeur anglais éclaire les lieux avec son projecteur. On lui demande son nom ; il répond Hazel.
2 h. 30 — Mis les machines en avant ; commencé la remorque.
2 h. 40 — Impossible de faire orienter le Floréal qui nous reste en travers à l’arrière. Impossible de maintenir un cap. Avec 25° de barre à gauche, on vient sur la droite continuellement.
3 h. 00 — Le vapeur anglais s’en va après nous en avoir avertis.
3 h. 15 — Baliste à Floréal (Scott) : " Tachez de vous orienter dans nos eaux, sans cela nous ne pouvons gouverner."
Floréal à Baliste : " Notre avant faussé nous gêne considérablement. L’eau nous gagne. Ne pourriez-vous pas nous échouer à la côte la plus voisine ? "
Baliste à Floréal : " Nous allons tâcher de gagner Cassandre."
3 h. 25 — Floréal à Baliste : " Nous sommes gagné rapidement. Tenez-vous prêts à nous évacuer."
Amené aussitôt baleinière puis berthon (le youyou était resté à la disposition du Floréal).
3 h. 30 — Le Floréal coule à pic presque instantanément avant qu’on ait pu larguer complètement la remorque. Le quarantenier amarré sur l’aussière casse et tout coule.
On envoie les embarcations au sauvetage. Allumé le projecteur pour éclairer les lieux.
3 h. 40 — Sauvetage terminé. Mis les hommes à l’appel. Personne ne manque.
3 h. 45 — On hisse les embarcations.
3 h. 50 — En route pour Salonique.
1 h. 45 — Aperçu deux grands vapeurs faisant route sur Salonique à un quart bâbord. Le premier passe à côté de nous à 400 m.
1 h. 50 — Le deuxième cargo, qui allait passer à côté du sous-marin, est venu subitement sur la gauche en grand, en travers de la route du sous-marin (comme s’il avait voulu le couper en deux). J’entends un choc, attribué à l’abordage. Le Floréal avait abordé le vapeur.
Point où s’est produit l’accident : Lat. N. 35° 55,5’ ; Long. E. 25° 05’ Greenwich.
Aussitôt, nous sommes venus tout à gauche.
2 h. 00 — Arrivés sur les lieux, nous avons fait les signaux de reconnaissance. Le Floréal nous a hélé au porte-voix, et il a fait évacuer 13 hommes au moyen de notre youyou et de notre baleinière, ainsi que d’un canot d’un vapeur anglais (2 h.).
2 h. 10 — Donné la remorque au Floréal pour tenter de le remorquer par l’arrière. Le vapeur anglais éclaire les lieux avec son projecteur. On lui demande son nom ; il répond Hazel.
2 h. 30 — Mis les machines en avant ; commencé la remorque.
2 h. 40 — Impossible de faire orienter le Floréal qui nous reste en travers à l’arrière. Impossible de maintenir un cap. Avec 25° de barre à gauche, on vient sur la droite continuellement.
3 h. 00 — Le vapeur anglais s’en va après nous en avoir avertis.
3 h. 15 — Baliste à Floréal (Scott) : " Tachez de vous orienter dans nos eaux, sans cela nous ne pouvons gouverner."
Floréal à Baliste : " Notre avant faussé nous gêne considérablement. L’eau nous gagne. Ne pourriez-vous pas nous échouer à la côte la plus voisine ? "
Baliste à Floréal : " Nous allons tâcher de gagner Cassandre."
3 h. 25 — Floréal à Baliste : " Nous sommes gagné rapidement. Tenez-vous prêts à nous évacuer."
Amené aussitôt baleinière puis berthon (le youyou était resté à la disposition du Floréal).
3 h. 30 — Le Floréal coule à pic presque instantanément avant qu’on ait pu larguer complètement la remorque. Le quarantenier amarré sur l’aussière casse et tout coule.
On envoie les embarcations au sauvetage. Allumé le projecteur pour éclairer les lieux.
3 h. 40 — Sauvetage terminé. Mis les hommes à l’appel. Personne ne manque.
3 h. 45 — On hisse les embarcations.
3 h. 50 — En route pour Salonique.
Quart de 4 h. au mouillage.
4 h. 15 — Croisé un torpilleur type Flamberge en croisière.
5 h. 10 — Croisé 6 chalutiers anglais ; aperçu le Torpilleur 353 dans le chenal de circonstance.
7 h. 15 — Rencontré deux vapeurs anglais et un convoi grec. Franchi les barrages.
7 h. 55 — Stoppé près du Bruix ; débarqué l’équipage du Floréal.
8 h. 37 — Mouillé devant le Centre des patrouilles. »
5 h. 10 — Croisé 6 chalutiers anglais ; aperçu le Torpilleur 353 dans le chenal de circonstance.
7 h. 15 — Rencontré deux vapeurs anglais et un convoi grec. Franchi les barrages.
7 h. 55 — Stoppé près du Bruix ; débarqué l’équipage du Floréal.
8 h. 37 — Mouillé devant le Centre des patrouilles. »
En marge.
Procès verbal de perte de matériel.
Procès verbal de perte de matériel.
« P.V. — Par le fait du coulage à pic du sous-marin, il a été perdu :
1° — 200 mètres d’aussière de remorque en fil d’acier de 76 mm ;
2° — Un bout de filin de 50 mm et de 60 mètres de long ;
3° — Un lance-amarre en quarantenier de 40 mètres de long.
L’officier de quart,
Signé : Meaux. »
1° — 200 mètres d’aussière de remorque en fil d’acier de 76 mm ;
2° — Un bout de filin de 50 mm et de 60 mètres de long ;
3° — Un lance-amarre en quarantenier de 40 mètres de long.
L’officier de quart,
Signé : Meaux. »