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Re: ZELEE - Canonnière

Publié : sam. mars 01, 2008 9:56 am
par Ar Brav
Bonjour à tous,

ZELEE Canonnière type Surprise (1900 – 1914)

Chantier :
Rochefort
Commencé : 21.04.1898
Mis à flot : 18.10.1899
Terminé : 1900
En service : 1900
Retiré : 29.09.1914
Caractéristiques : 680 t ; 1 800 cv ; 56,2 x 8 x 3,1 m ; 3 mâts barque ; coque en acier ; 2 chaudières Niclausse ; 1 hélice ; 13 nds ; 100 h.
Armement : II de 100 + IV de 65 + IV de 37.

Observations :

04.1898 : commandée à Rochefort
1900 : Saigon
1901 : Tahiti
02.08.1914-22.09.1914 : campagne de guerre
12.08.1914 : capture le cargo allemand Walkure à Makatea
09.1914 : désarmée à Tahiti, ses canons sont utilisés à terre pour la défense de Papeete
22.09.1914 : touchée à Papeete par le tir des navires allemands Gneisenau et Scharnhorst
29.09.1914 : coulée pour obstruer l’accès au port de Papeete après l’attaque.

Cordialement,
Franck

Re: ZELEE - Canonnière

Publié : dim. mars 02, 2008 8:22 pm
par olivier 12
Bonjour à tous,

La canonnière ZELEE

Image

Voici un résumé de l'attaque de Tahiti telle qu'elle est rapportée en 1928 par Farrère et Chack.

Tahiti, éloignée de toute terre, était en 1914 un point de charbonnage important pour tous les vapeurs du Pacifique. On y disposait d'un stock de 5000 t de charbon, du Cardiff, entretenu en permanence.
Le 12 Août 1914, la canonnière ZELEE, au mouillage de Raiatea avait pris connaissance de la déclaration de guerre. Son commandant, le lieutenant de vaisseau Destremau avait aussitôt regagné Papeete, s'emparant au passage du vapeur allemand Walküre qui venait charger des phosphates à Makatea et ignorait tout de la guerre. Il y avait même dans son équipage 7 Anglais et 1 Russe.

Dès 1880, la Marine avait fait construire un fort équipé de neuf canons pour protéger l'entrée de Papeete.
Mais, 25 ans plus tard, les pièces d'artillerie étaient mollement couchées sur le sol parmi les fleurs et les mousses. Les affûts, tapissés de plantes grimpantes, étaient solidement assujettis par un enchevêtrement de lianes vivaces du plus bel effet. Bref, la forêt tropicale, exubérante, avait repris ses droits et enseveli la batterie.

Or l'escadre allemande du comte von Spee approchait. Elle comportait les croiseurs cuirassés Scharnhorst et Gneisenau, le croiseur rapide Nürnberg, deux croiseurs auxiliaires et huit charbonniers.
Car le charbon était vital. Bien qu'ayant une capacité de soutes de 2000 tonnes, Scharnhorst et Gneisenau n'avaient que 4 jours et demi d'autonomie à 20 noeuds.

Depuis que les radios de Yap (Carolines) et Apia (Samoa) s'étaient tues, von Spee avait compris que ces archipels n'étaient déjà plus allemands.
Pourtant, le 14 Septembre, il se présente devant Apia et constate que le pavillon néo-zélandais flotte désormais sur la ville. Il s'éloigne mais, par cette bévue, il a lui-même dévoilé le secret de ses mouvements.

Destremau comprend qu'il n'a plus de temps à perdre. En cinq jours, il va organiser la défense de Tahiti. Avec l'aide de Tahitiens emmenés par l'EV de réserve et artiste peintre Octave Morillot (frère du commandant du Monge) qui vit depuis huit ans aux îles sous le Vent, il va monter l'artillerie de la ZELEE jusqu'à l'ancienne batterie dominant la passe; un canon de 100 (celui de l'arrière) qui demandera des efforts surhumains, et 4 canons de 65.

Von Spee va d'abord relâcher à Bora Bora en se faisant habilement passé pour une escadre anglaise. Le brigadier de gendarmerie qui l'accueille n'y voit que du feu et, maladroitement, lui indique que Tahiti ne possède aucune défense sérieuse, mais un joli stock de charbon. Il ignore d'ailleurs tout des préparatifs de Destremau.

Le 22 Septembre, les Allemands se présentent devant la passe d'entrée de Papeete. A 2000 m du récif de corail, ils essuient trois salves de la batterie installée par Destremau. Fort surpris, mais confiant dans son artillerie infiniment supérieure ( 16 pièces de 210 et 12 de 150) von Spee s'écarte, tire plusieurs salves sur la forêt vierge. Puis il se présente à nouveau. Destremau saborde alors le Walküre pour obstruer la passe et met le feu au dépôt de charbon.
La batterie reste habilement silencieuse ce qui a pour effet d'accroître
l'inquiétude de von Spee. Il pense qu'on lui tend un piège et que le chenal a été miné.

Craignant de perdre bêtement un bâtiment pour rien, puisque le charbon est en feu, von Spee lance plusieurs salves de son artillerie lourde sur la ville de Papeete qui s'embrase, tandis que deux obus touchent la ZELEE qui s'enfonce, pavillon haut.

Puis il fait demi-tour et s'éloigne. Face à une puissante escadre ennemie, la détermination et l'habileté stratégique d'un simple lieutenant de vaisseau a sauvé Tahiti. Un tiers de Papeete est en cendres et il y a eu deux morts côté français.

Destremau décèdera en Mars 1915, à son retour en France, d'ailleurs injustement dénigré par les autorités civiles de Tahiti qui n'avaient songé qu'à fuir. Il ne recevra la Légion d'Honneur qu'en Mars 1919, à titre posthume.

Voici le capitaine Destremau et son état-major à Tahiti : enseignes Barbier et Barnaud, aspirants Dyèvre et Le Breton, lieutenant d'infanterie coloniale Lorenzi.

Image

et le Walküre coulé dans la passe d'entrée

Image

Cdlt
Olivier

Re: ZELEE - Canonnière

Publié : sam. avr. 05, 2008 10:21 am
par searchengine
Bonjour,

Merci pour les photos , très intéressantes. je m'intéresse un peu en ce moment à cet épisode de la guerre à Tahiti .

Une petite rectification au texte de Paul Chack et Claude Farrère:
"Destremau décèdera en Mars 1915, à son retour en France, d'ailleurs injustement dénigré par les autorités civiles de Tahiti qui n'avaient songé qu'à fuir. Il ne recevra la Légion d'Honneur qu'en Mars 1919, à titre posthume."

En fait Destremau avait été fait chevalier de la Légion d'Honneur le 10 juillet 1908, pour ses travaux sur les sous-marins à l'arsenal de Cherbourg.

Dés le bombardement il fut en conflit avec le Gouverneur FAWTIER, représentant de l'autorité civile. Un mois plus tard Destremau menaça de faire emprisonner le Gouverneur, ce qui conduisit l'amiral Huguet à mettre le commandant de la Zélée aux arrêts, puis à le renvoyer en métropole. Dans son rapport l'amiral Huguet se rangea aux arguments du gouverneur.

Après son décès en mars 1915, en décembre de la même année, Destremau fut cité à l'ordre de l'Armée à titre posthume (Journal Officiel du 9 décembre 1915):

« M. le Lieutenant de Vaisseau DESTREMAU (M. F. E.), Commandant la canonnière Zélée et les troupes à Papeete a su, dans la journée du 22 septembre 1914, prendre les dispositions les plus judicieuses pour assurer la défense du port de Papeete contre l’attaque des croiseurs allemands SHARNOST et GNEISENEAU (sic). A fait preuve dans la conduite des opérations de défense de la plus grande bravoure personnelle et de qualités militaires de premier ordre qui ont eu pour conséquence de préserver le port de Papeete et de provoquer l’éloignement des croiseurs ennemis ».

Pour revenir au texte de Chack et Farrère , peut-être a-t-il été nommé officier de la légion d'Honneur en 1919? mais ceci ne figure pas dans son dossier aux Archives de la Marine.

Didier



Re: ZELEE - Canonnière

Publié : sam. avr. 05, 2008 10:31 am
par Ar Brav
Bonjour Didier,

Soyez le bienvenu à bord. Merci pour ces nouvelles précisions,

Bien cordialement,
Franck

Re: ZELEE - Canonnière

Publié : sam. avr. 05, 2008 11:33 am
par olivier 12
Bonjour Didier,

Et merci pour ces précisions supplémentaires.
De fait, j'aurais dû voir sur la photo de 1914 prise à Papeete que Destremau portait déjà la Légion d'Honneur sur son uniforme. Il doit s'agir d'une erreur de Chack et Farrère; je pense que s'il avait été élevé au grade d'officier en 1919 cela figurerait dans son dossier.

Je sais en revanche qu'une vive polémique opposa Chack et Farrère au gouverneur colonial Fawtier qui ne portait guère Destremau dans son coeur...et pour cause!
Pourtant, aucune attaque n'était portée contre le gouverneur dans le récit des deux écrivains qui s'appuyaient sur les nombreux témoignages recueillis à Tahiti même.
Il est certain que Fawtier, qui ne croyait pas à une attaque sur Tahiti, s'ingénia à mettre des bâtons dans les roues du commandant de La Zélée.
Sans doute mal informé, et peut-être ne voulant pas heurter la hiérarchie (un gouverneur est au dessus d'un simple lieutenant de vaisseau) l'amiral Huguet fit mettre aux arrêts et rappeler Destremau.
Mais en 1919 l'Amiral de Bon, chef d'état-major de la Marine, lui rendit justice et n'hésita pas à écrire :

"M. le lieutenant Destremau a su, malgré le peu de concours apporté par les autorités locales, organiser la défense de l'île".

D'ailleurs, le ministre des colonies avait bien compris la situation, qui fit remplacer le gouverneur Fawtier dès 1915.

L'un des plus virulents détracteur de Destremau fut d'ailleurs un certain Troufleau, notabilité locale, qui pendant le combat du 22 Septembre n'avait pas hésiter à arborer le pavillon suédois sur son étude, se faisant durement rappeler à l'ordre.

A noter que l'un des officiers de Destremau, l'aspirant Le Breton fut, plus tard, tué au combat du moulin de Laffaux.

Cordialement
Olivier

Re: ZELEE - Canonnière

Publié : dim. juin 29, 2008 12:36 pm
par GENEAMAR
[:alain dubois:8] Pour la petite histoire...

Aux 1er janvier 1901, 1902, Division navale de l'Océan Pacifique (Vice-Amiral Edouard POTTIER, Commandant en chef l'Escadre d'Extrême-Orient et du Pacifique occidentale).
Commandant (du 1er mai 1900) : Louis EXELMANS, Lieutenant de vaisseau.
Second : Albert TRABAUD, Enseigne de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Gabriel GIRAUD - Albert KERBOUL (fus.) - Frantz LEGRAND - Henri MARS.
Médecin-Major : Ferdinand SOULS, Médecin de 2ème classe.

Au 1er janvier 1903, Division navale de l'Océan Pacifique (Capitaine de vaisseau Paul ADIGARD, Chef de la Division navale).
Commandant (du 25 juin 1902) : René RICHARD, Lieutenant de vaisseau.
Second : Félix TAILLIEZ, Enseigne de vaisseau (fus).
Enseignes de vaisseau : Pierre BOUCHARD - Jean COCHIN - André ROQUEBERT.
Médecin-Major : Alexis DUFOUR, Médecin de 1ère classe.
Aspirant : Jean DEMARQUAY.

Au 1er janvier 1904, Division navale de l'Océan Pacifique (Capitaine de vaisseau Paul ADIGARD, Chef de la Division navale).
Commandant (du 25 juin 1902) : René RICHARD, Lieutenant de vaisseau.
Second : Félix TAILLIEZ, Enseigne de vaisseau (fus.).
Enseignes de vaisseau : Pierre BOUCHARD - Jean COCHIN - André ROQUEBERT.
Médecin-Major : Alexis DUFOUR, Médecin de 1ère classe.
Aspirant : Louis SABLÉ.

Au 1er janvier 1906, Division navale de l'Océan Pacifique (Capitaine de vaisseau Marc HAUTEFEUILLE, Chef de la Division navale).
Commandant (du 6 juillet 1904) : Félix HURBIN, Lieutenant de vaisseau.
Second : Georges GÉLIS, Enseigne de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Charles BOURDEAUX - André DUBOIS - Henri Du RÉAU de la GAIGNONNIÈRE.
Médecin-Major : Georges LEGAL, Médecin de 2ème classe.

Au 1er janvier 1909, Division navale de l'Océan Pacifique (Capitaine de vaisseau Henri BÛCHARD, Chef de la Division navale).
Commandant (du 1er mai 1908) : Martin LAGORIO, Lieutenant de vaisseau.
Second : André DUBOIS, Enseigne de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Charles De LAMBERTYE - Gaston DUNOYER de NOIRMONT - André LORFÈVRE.
Médecin-Major : Émile VALLETEAU de MOUILLAC, Médecin de 2ème classe.
Aspirant : Clément COMBESCURE.

Au 1er janvier 1911, Division navale d'Extrême-Orient (Contre-Amiral Marie De la CROIX de CASTRIES, Commandant la Division navale).
Commandant (du 1er mai 1910) : Jean FISCHBACHER, Lieutenant de vaisseau.
Second : Nicolas MARCENET, Enseigne de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : Henri COLAS des FRANCS - Fernand ELLUIN - Henri HENRYS.
Médecin-Major : Pierre PIÉCHAUD, Médecin de 2ème classe.
Aspirant : Henri DAYET.

Au 1er janvier 1912, Division navale d'Extrême-Orient (Henri CALLOCH de KÉRILLIS, Contre-Amiral, Commandant la Division navale).
Commandant (du 1er mai 1910) : Jean FISCHBACHER, Lieutenant de vaisseau.
Second : Antoine LAMBERT, Enseigne de vaisseau.
Enseignes de vaisseau : de 1ère classe : Henri COLAS des FRANCS - Louis Le PIVAIN - Jules TERRAUX - de 2ème classe : Ollivier JOURDAN de la PASSARDIÈRE.
Médecin-Major : Pierre PIÉCHAUD, Médecin de 2ème classe.


[:patrice pruniaux1:6]

Re: ZELEE - Canonnière

Publié : lun. juil. 06, 2009 8:34 pm
par Ar Brav
Bonjour à tous,

Un complément sur ce malheureux LV Destremau, tiré du Livre d'Or de l'Ecole St Charles de St Brieuc, grâce à un envoi de Christian Labellie (Géraud)

MAXIME DESTREMAU

Lieutenant de vaisseau
Officier de la Légion d'honneur
Décédé le 7 Mars 1915, Toulon.

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Né le 29 mars 1875 à Alger, élève du Collège Stanislas de 1885 à 1889, il fit son cours de Marine à Saint-Charles de 1889 à 1892, année où il entra au Borda, le neuvième de sa promotion. Enseigne de vaisseau en 1895 et lieutenant en 1905, il fut affecté aux sous-marins de Toulon. Depuis janvier 1914, il commandait la canonnière Zelée en Océanie. L'aventure, à la fois triste et glorieuse, du lieutenant Destremau a fait le tour de la presse française. Il est à croire qu'elle figurera longtemps dans les anthologies de la Grande Guerre :
Quand la guerre éclata, en 1914, l'île de Tahiti devint l'objectif des divisions navales allemandes qui avaient rallié aux îles Marshall. Pour des bâtiments naviguant dans l'immensité du Pacifique, ayant par conséquent besoin d'approvisionnements, Papeete devait d'autant plus tenter les bâtiments allemands qu'ils le savaient hors d'état de leur résister. Pour toute protection maritime, l'île avait la modeste canonnière Zélée, commandée par le lieutenant de vaisseau Destremau ; avec cinq enseignes, quatre-vingt-dix hommes et six canons.
Destremau avisa au moyen de défendre l'île. Il désarma la Zélée, débarqua ses canons et les défila sur les collines commandant la passe qui permettait seule l'entrée du port. Autour de son équipage, il groupa les forces de police de l'île, un détachement de soixante soldats d'infanterie coloniale et quelques citoyens mobilisables, formant, en tout, un contingent de deux cent cinquante hommes.
Le 22 septembre, deux grands croiseurs allemands, avec l'amiral von Spee, apparaissaient dans les eaux de Tahiti. Destremau, commandant de la défense, décida de résister, malgré les arguments de l'autorité civile. Comme les croiseurs allemands commençaient à bombarder mollement la ville, en économisant leurs munitions, Destremau coula la Zélée et mit le feu au stock de charbon qui était sans nul doute le principal objet des convoitises de l'ennemi.
Von Spee, comprenant alors qu'il n'aurait rien à gagner et beaucoup à perdre, mit le cap au large et disparut.
Le danger passé, au lieu de féliciter le vaillant marin, le ministre d'alors, qui était M. Augagneur, lui reprocha de n'avoir pas obéi au gouverneur de l'île qui voulait amener le pavillon ; il le blâma et le punit d'arrêts. Destremau en mourut de chagrin quelques mois après à Toulon (le 7 mars 1915). Mais bientôt l'amiral Lacaze remplaçait M. Augagneur et rendait justice à la mémoire du commandant Destremau par une très belle citation :

Citation.

A su, dans la journée du 22 septembre 1914, prendre les dispositions les plus judicieuses pour assurer la défense du port de Papeete contre l'attaque des croiseurs allemands a "Sharnhorst" et "Gneisenau". A fait preuve dans la conduite des opérations de défense de la plus grande bravoure personnelle et de qualités militaires de premier ordre qui ont eu pour conséquence de préserver le port de Papeete et de provoquer l'éloignement des croiseurs ennemis.

Enfin le 25 février 1919, l'amiral de Bon, chef d'état-major général de la Marine, demandait et obtenait pour le lieutenant Destremau la rosette d'Officier de la Légion d'honneur, avec les motifs suivants :

Commandant la défense de Tahiti, après le désarmement de la Zélée, a su, malgré le peu de concours apporté par les autorités locales, organiser la défense de l'île, de manière à empêcher le Scharnhorst et le Gneisenau de s'en emparer.

L'épisode de Tahiti a été raconté en détail dans le livre de Claude Farrère et Paul Chack : Combats et batailles sur mer.

Cordialement,
Franck

Re: ZELEE - Canonnière

Publié : mer. juil. 08, 2009 1:38 pm
par GENEAMAR
[:alain dubois:8] Pour la petite histoire...

Ci-dessus, nouvelles insertions pour 1904, 1906, 1909, 1912. :jap:

Re: ZELEE - Canonnière

Publié : jeu. juil. 09, 2009 11:59 am
par GENEAMAR
Bonjour à tous...

Au 1er janvier 1914 :

DESTREMEAU Maxime François Émile

Né le 29 mars 1875 à ALGER, ALGÉRIE - Décédé le 7 mars 1915 à TOULON (Var).
Entre dans la Marine en 1892, Aspirant le 5 octobre 1895; port CHERBOURG. Au 1er janvier 1896, sur l'aviso-transport "SCORFF", Division navale de l'Océan Pacifique (Cdt Georges LECOMTE). Au 1er janvier 1897, sur le croiseur "ÉCLAIREUR", Division navale d'Extrême-Orient (Cdt Louis TEXIER). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1897. Au 1er janvier 1899, sur le transport "EURE", Division navale du Pacifique (Cdt Emmanuel VALLÉE). Au 1er janvier 1901, en résidence à CHERBOURG. Au 1er janvier 1902, Officier-Élève à l'École des Officiers Torpilleurs. Officier breveté Torpilleur. Aux 1er janvier 1903, 1904, Second du torpilleur autonome submersible "NARVAL", Station des sous-marins de CHERBOURG (Cdt Pierre VINCENT puis Auguste MÉGISSIER). Lieutenant de vaisseau le 13 juillet 1904. Le 1er août 1905, Commandant le sous-marin "GUSTAVE-ZÉDÉ", 1ère flottille de sous-marins de la Méditerranée. Chevalier de la Légion d'Honneur. Le 25 septembre 1907, Commandant le torpilleur autonome submersible "PLÛVIOSE", 1ère flottille de sous-marins de la Manche à CHERBOURG. Au 1er janvier 1911, en résidence à PARIS, Officier-Élève de l'École Supérieure de la Marine. Au 1er janvier 1912, port CHERBOURG. En décembre 1913, Commandant la canonnière "ZÉLÉE", Division navale d'Extrême-Orient (Pour la suite, voir ci-dessus). Officier déclaré mort pour la FRANCE, des suites de maladie à l'Hôpital maritime Sainte-Anne de TOULON. Acte de décès transcrit le 8 mars 1915 à TOULON.

BARBIER Louis Stanislas Marie

Né le 10 mai 1885 - Décédé.
Entre dans la Marine en 1903, Aspirant le 5 octobre 1905; port CHERBOURG. Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1908. Au 1er janvier 1911, sur le contre-torpilleur "TROMBLON", 2ème Escadre (Cdt Louis JULIEN-LAFERRIÈRE). Au 1er janvier 1912, Second sur le contre-torpilleur "LANSQUENET", 1ère Escadre (Cdt Charles BERTHELOT). Au 1er janvier 1914, Second sur la canonnière "ZÉLÉE", Division navale d'Extrême-Orient (Cdt Maxime DESTREMEAU). Lieutenant de vaisseau le 12 avril 1917. Au 1er janvier 1918, port CHERBOURG.


Enseignes de vaisseau de 1ère classe : BARNAUD Pierre Théodore Joseph - CHARRON René Jules.

Enseignes de vaisseau de 2ème classe : DYÈVRE Henri - MORIER Jean Adolphe.

HEDÉRER Charles

Né le 2 août 1886 - Décédé.
Entre dans la Marine en 1910, Médecin de 3ème classe le 29 décembre 1910, Médecin de 2ème classe le 27 septembre 1911; port TOULON. Au 1er janvier 1912, sur le cuirassé "SUFFREN", 2ème escadre (Cdt Maurice MERCIER de LOSTENDE). Au 1er janvier 1914, Médecin-Major sur la canonnière "ZÉLÉE", Division navale d'Extrême-Orient (Cdt Maxime DESTREMEAU). En 1915, sur le "JURIEN-DE-LA-GRAVIÈRE". Médecin de 1ère classe le 6 mars 1916. Au 1er janvier 1918, port TOULON.

Re: ZELEE - Canonnière

Publié : mar. août 04, 2009 6:51 pm
par dbu55
Bonjour à toutes et à tous,

Un marin de la canonnière ZELEE mort de maladie :

LABOUS Jean né le 08/06/1876 à L'Hôpital-Camfrout (Finistère), Second Maître Manœuvrier - Décédé le 20/01/1915 (38 Ans) à l'hopital de Papeete (Polynésie Française) de Bronchite
Cordialement
Dominique