Bonsoir à tous,
TORPILLEUR 348 Torpilleur numéroté type 295 (1906 – 1914)
Chantier :
Ateliers & Chantiers de la Loire, Nantes
Commencé : 1904
Mis à flot : 02.1906
Terminé : 1906
En service : 09.1906
Retiré : 10.10.1914
Caractéristiques : 101 t ; 2 000 cv ; 40,2 x 4,4 x 2,6 m.
Symbole de coque : 348.
Armement : III TLT + II de 37.
Observations :
Essais à Lorient
01.1907-1914 : 1ère flottille des torpilleurs de la Méditerranée puis torpilleurs de Toulon
09.10.1914 : abordage avec le Torpilleur 347
17.10.1914 : rayé
1915 : vendu pour démolition à Toulon.
Cordialement,
Franck
TORPILLEUR 348
Re: TORPILLEUR 348
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: TORPILLEUR 348
M.P.F.Marin disparu le 9 octobre 1914 dans l'abordage avec le T-347 - Jugement déclaratif de décès rendu le 2 mars 1915 à BORDEAUX (Gironde).
- TÉSI Joseph Camille Pierre, né le 21 décembre 1893 à BORDEAUX (Gironde), Quartier-Maître Mécanicien.
Cordialement. Malou
TORPILLEUR 348 – Torpilleur numéroté de type 295 (1906~1914).
Bonjour à tous,
Torpilleur 348 — Torpilleur numéroté de type 295 (1906~1914).
Torpilleur 348 — Torpilleur numéroté de type 295 (1906~1914).
Le Torpilleur 348 fut administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 2 août 1914 au 9 octobre 1914, jour de sa perte.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 770.]
Ce bâtiment coula dans la nuit du 9 au 10 octobre 1914, à 15 milles du phare de Titan (Île du Levant), après avoir abordé le Torpilleur 347 (Enseigne de vaisseau de 1re classe Charles Edmond VEN, com-mandant). Il était alors commandé par le premier maître de manœuvre Oscar Pierre TRISTANI.
[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 770.]
Ce bâtiment coula dans la nuit du 9 au 10 octobre 1914, à 15 milles du phare de Titan (Île du Levant), après avoir abordé le Torpilleur 347 (Enseigne de vaisseau de 1re classe Charles Edmond VEN, com-mandant). Il était alors commandé par le premier maître de manœuvre Oscar Pierre TRISTANI.
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
TORPILLEUR 348 – Torpilleur numéroté de type 295 (1906~1914).
Bonjour à tous,
Les suites disciplinaires de l’abordage des torpilleurs 347 et 348
• La Dépêche de Brest, n° 10.726, Mardi 8 décembre 1914, p. 2.
- L.D.B. 8-XII-1914 - .jpg (317.29 Kio) Consulté 125 fois
• Le Temps, n° 19.513, Mercredi 9 décembre 1914, p. 4.
- Torpilleur 347 - L.T. 9-XII-1914 - x .jpg (73.71 Kio) Consulté 1689 fois
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
TORPILLEUR 348 – Torpilleur numéroté de type 295 (1906~1914).
Bonjour à tous,
Le dernier commandant du Torpilleur 348
— TRISTANI Oscar Pierre, né le 6 mai 1876 à Cervione (Corse) et décédé le ... à ... (...).
• Fils naturel de Marie Joséphine TRISTANI, née vers 1858, sans profession (Registre des actes de naissance de la commune de Cervione, Année 1876, f° 8, acte n° 25).
• Époux de Marie Cécile VALENTI, , née le 8 août 1889 à Toulon (Var), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette ville, le 26 avril 1913 (Registre des actes de mariage de la ville de Toulon, Année 1913, Vol. I., f° xxx, acte n° 275).
Fille de Jean-Baptiste VALENTI, né vers 1847 à Santa-Reparata-di-Balagna (Corse — aujourd’hui Haute-Corse), garde-consigne à la Poudrière Milhau (Retraité de la Marine en 1913), et d’Élisa Marie SÉGUIN, née vers 1856, sans profession, son épouse (Ibid.).
• Fils naturel de Marie Joséphine TRISTANI, née vers 1858, sans profession (Registre des actes de naissance de la commune de Cervione, Année 1876, f° 8, acte n° 25).
• Époux de Marie Cécile VALENTI, , née le 8 août 1889 à Toulon (Var), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette ville, le 26 avril 1913 (Registre des actes de mariage de la ville de Toulon, Année 1913, Vol. I., f° xxx, acte n° 275).
Fille de Jean-Baptiste VALENTI, né vers 1847 à Santa-Reparata-di-Balagna (Corse — aujourd’hui Haute-Corse), garde-consigne à la Poudrière Milhau (Retraité de la Marine en 1913), et d’Élisa Marie SÉGUIN, née vers 1856, sans profession, son épouse (Ibid.).
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Classe 1896, n° 743 au recrutement d’Ajaccio.
Engagé volontaire à la mairie de Brest le 13 mai 1892 au titre du 2e Dépôt des équipages de la flotte, à Brest ; arrivé au corps et apprenti marin le même jour, matricule n° 67.362 – 2. Passé matelot de 3e classe le 6 mai 1894. Passé matelot de 2e classe le 6 novembre 1894. Promu quartier-maître de 2e classe à compter du 4 septembre 1897.
Rengagé pour trois ans le 18 février 1898. Promu quartier-maître patron-pilote de 1re classe à compter du 1er avril 1901. Par décision ministérielle du 4 août 1903 (J.O. 5 août 1903, p. 5.068 et 5.070), promu au grade de second maître de 2e classe à compter du 1er août 1903. Intégré au cadre de maistrance le 1er novembre 1903. Promu à la 1re classe de son grade à compter du 1er août 1905. Promu second maître patron-pilote à compter du 1er janvier 1913.
Par décret du 18 août 1918 (J.O. 7 sept. 1918, p. 7.867), bénéficiaire d’une pension de retraite pour ancienneté de service, avec jouissance à compter du 18 janvier 1918.
Réformé n° 1, avec une proposition de pension temporaire de 15 %, par la Commission de réforme de Bastia, lors de sa séance du 15 octobre 1920, pour : « Réflexes rotuliens et achilléens exagérés. Pré-sente une démarche légèrement spasmodique, reliquat de la commotion médullaire survenue à la suite d’une collision à bord du Torpilleur 348 avec naufrage. ». Maintenu réformé n° 1, avec une proposition de pension temporaire de 25 %, par la Commission de réforme de Bastia, lors de sa séance du 28 janvier 1921, pour : « Exagération des réflexes rotuliens et achilléens, démarche spasmodique, reliquat de commotion médullaire survenue à la suite d’une collision en mer à bord du Torpilleur 348 avec nau-frage au cours de la guerre. ». Maintenu réformé n° 1, avec une proposition de pension permanente de 25 %, par la Commission de réforme de Bastia, lors de sa séance du 29 août 1922 pour : « Syndrome paréto-spasmodique, reliquat de commotion médullaire consécutive à une collision en mer suivie de naufrage. ».
Engagé volontaire à la mairie de Brest le 13 mai 1892 au titre du 2e Dépôt des équipages de la flotte, à Brest ; arrivé au corps et apprenti marin le même jour, matricule n° 67.362 – 2. Passé matelot de 3e classe le 6 mai 1894. Passé matelot de 2e classe le 6 novembre 1894. Promu quartier-maître de 2e classe à compter du 4 septembre 1897.
Rengagé pour trois ans le 18 février 1898. Promu quartier-maître patron-pilote de 1re classe à compter du 1er avril 1901. Par décision ministérielle du 4 août 1903 (J.O. 5 août 1903, p. 5.068 et 5.070), promu au grade de second maître de 2e classe à compter du 1er août 1903. Intégré au cadre de maistrance le 1er novembre 1903. Promu à la 1re classe de son grade à compter du 1er août 1905. Promu second maître patron-pilote à compter du 1er janvier 1913.
Par décret du 18 août 1918 (J.O. 7 sept. 1918, p. 7.867), bénéficiaire d’une pension de retraite pour ancienneté de service, avec jouissance à compter du 18 janvier 1918.
Réformé n° 1, avec une proposition de pension temporaire de 15 %, par la Commission de réforme de Bastia, lors de sa séance du 15 octobre 1920, pour : « Réflexes rotuliens et achilléens exagérés. Pré-sente une démarche légèrement spasmodique, reliquat de la commotion médullaire survenue à la suite d’une collision à bord du Torpilleur 348 avec naufrage. ». Maintenu réformé n° 1, avec une proposition de pension temporaire de 25 %, par la Commission de réforme de Bastia, lors de sa séance du 28 janvier 1921, pour : « Exagération des réflexes rotuliens et achilléens, démarche spasmodique, reliquat de commotion médullaire survenue à la suite d’une collision en mer à bord du Torpilleur 348 avec nau-frage au cours de la guerre. ». Maintenu réformé n° 1, avec une proposition de pension permanente de 25 %, par la Commission de réforme de Bastia, lors de sa séance du 29 août 1922 pour : « Syndrome paréto-spasmodique, reliquat de commotion médullaire consécutive à une collision en mer suivie de naufrage. ».
Dernière modification par Rutilius le jeu. nov. 09, 2023 11:52 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
TORPILLEUR 348 – Torpilleur numéroté de type 295 (1906~1914).
Bonjour à tous,
Marin disparu le 9 octobre 1914 avec le Torpilleur 348
— TÉSI Joseph Camille Pierre, né le 21 décembre 1893 à Bordeaux (Gironde), au 48, rue de Lalande, domicilié dans ladite ville. Disparu dans la nuit du 9 au 10 octobre 1914 avec le Torpilleur 348 (Premier maître de manœuvre Oscar Pierre TRISTANI, commandant) ayant coulé après avoir abordé le Torpilleur 347 (Enseigne de vaisseau de 1re classe Charles Edmond VEN, commandant) à 15 milles du phare de Titan (Île du Levant).
Quartier-maître mécanicien, matricule n° 51.075 – 5 au 5e Dépôt des équipages de la flotte, affecté aux Torpilleurs de Toulon (Jug. Trib. civ. 1re inst. Bordeaux, 2 mars 1915, transcrit le 16 mars 1915 à Bordeaux : Registre des actes de décès de la ville de Bordeaux, Année 1915, Vol. V. « Décès des militaires », f° 32, acte n° 99 bis).
• Fils d’Henri Egisto TÉSI, né vers 1864, comptable, et de Marguerite Marie ROUGERIE, née vers 1871, modiste, son épouse (Registre des actes de naissance de la ville de Bordeaux, Année 1893, Sec-tion 2, f° 28, acte n° 1.782).
[Classe 1911, n° 68, puis n° 3.577 au recrutement de Bordeaux. Engagé volontaire pour cinq ans le 21 février 1912 à Rochefort-sur-Mer au titre des Équipages de la flotte ; arrivé au corps et matelot de 2e classe ledit jour, matricule n° 51.075 – 5. Promu quartier-maître mécanicien le 27 octobre 1913.]
Quartier-maître mécanicien, matricule n° 51.075 – 5 au 5e Dépôt des équipages de la flotte, affecté aux Torpilleurs de Toulon (Jug. Trib. civ. 1re inst. Bordeaux, 2 mars 1915, transcrit le 16 mars 1915 à Bordeaux : Registre des actes de décès de la ville de Bordeaux, Année 1915, Vol. V. « Décès des militaires », f° 32, acte n° 99 bis).
• Fils d’Henri Egisto TÉSI, né vers 1864, comptable, et de Marguerite Marie ROUGERIE, née vers 1871, modiste, son épouse (Registre des actes de naissance de la ville de Bordeaux, Année 1893, Sec-tion 2, f° 28, acte n° 1.782).
[Classe 1911, n° 68, puis n° 3.577 au recrutement de Bordeaux. Engagé volontaire pour cinq ans le 21 février 1912 à Rochefort-sur-Mer au titre des Équipages de la flotte ; arrivé au corps et matelot de 2e classe ledit jour, matricule n° 51.075 – 5. Promu quartier-maître mécanicien le 27 octobre 1913.]