MOUSQUET - Contre-torpilleur

Rutilius
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MOUSQUET — Torpilleur d’escadre de 300 t. de type Arquebuse (1903~1914).

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

□ Autre élément d'explication possible de la relative impéritie qui conduisit à la disparition du torpilleur d'escadre Mousquet : l'ignorance dans laquelle le commandant des Torpilleurs de Saïgon, le capitaine de frégate Victor CASTAGNÉ, était — intentionnellement ou non — tenu par sa hiérarchie militaire et par le Harbour Master de Penang.


Note au commandant du torpilleur d'escadre D'Iberville, datée du 21 octobre 1914

[• Torpilleur d’escadre Pistolet, Registre historique de la correspondance intéressant le personnel et le matériel du bâtiment — 30 juin 1912 ~ 14 sept. 1915 —, Pièce n° 23 : Service historique de la Défense, Cote SS Y 412, p. num. 604 et 605]

A Commandant d’Iberville,

Je vous rend compte de ce qui s’est passé pendant votre absence. Dès votre départ, est arrivé un télé-gramme officiel à votre adresse étant en langage chiffré et, n’ayant pas le code, je n’ai pu l’interpré-ter.
Je profite de l’occasion pour vous adresser la réclamation suivante, que je vous ai déjà faite verbale-ment et que je vous prie de transmettre au Vice-amiral, commandant en chef de la flotte alliée. Les deux torpilleurs placés sous mes ordres et moi sommes incapables de communiquer avec qui que ce soit des bâtiments de la flotte alliée autrement qu’en clair, ce qui nous est interdit.
Je suis certainement le seul officier supérieur commandant à la mer ne pouvant interpréter un signal. Constamment seuls … à Diamont Point, nous recevons des quantités de signaux que se passent les bâti-ments ; interprétés par nous, ils peuvent nous favoriser notre mission, nous éviter une erreur grossière si nous tombons inopinément la nuit sur un navire que nous ne savons pas dans notre secteur, et qui ne devrait pas y être sans que nous en soyons prévenus. Enfin, ils peuvent peut-être nous permettre d’éviter un désastre. Je proteste donc énergiquement contre cette situation.
Le 18 au soir, nous avons reçus par T.S.F. des signaux d’une forme inconnue, répétés régulièrement tou-te la nuit. Le 19 au soir, les mêmes signaux s’étant renouvelés et paraissant très proches, j’ai fait prendre les dispositions nécessaires pour être prêt à toute éventualité. J’en ai informé le Harbour Mas-ter dès que cet officier est arrivé à son bureau, vers 10 heures du matin, et, à ma profonde stupé-faction, j’ai appris que c’était un Japonais sur rade qui avait reçu l’autorisation de Singapore d’appe-ler toute la nuit un de ses bâtiments de guerre. Présent sur rade, chargé soi-disant de la défense de Penang, j’étais le seul à ne pas avoir été averti et mes équipages avaient passé une nuit blanche pour rien. A ma vive réclamation, M. le Harbour Master m’a répondu qu’accablé de travail, il avait oublié de me prévenir ! Je serais très heureux si vous vouliez bien lui répéter ce que je lui ai dit de vive voix, à savoir que la première fois qu’il manquera à mon égard, quand je serai sur rade, à ce que j’estime être un strict devoir, j’adresserai immédiatement une réclamation officielle contre lui.
L’avarie de chaudière de la Fronde a été beaucoup moins grave que je ne le craignais d’abord. Je vous adresse, ci-joint, toutes les pièces officielles concernant cette question ; l’essai à chaud aura lieu, je pense, vendredi ou samedi, et si, comme tout le fait présumer, il ne se produit rien d’anormal, ce bâti-ment sera immédiatement prêt pour toute mission.
J’ai eu le 20 au soir communication du télégramme annonçant votre départ de Singapour.
Je suis en croisière au large de Penang pour 4 jours.

Penang, 21 oct. 1914,


Signé : Victor CASTAGNÉ.
Dernière modification par Rutilius le mer. déc. 07, 2022 8:09 am, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
VMS
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Re: MOUSQUET - Contre-torpilleur

Message par VMS »

Messieurs, Bonsoir et félicitations pour votre savoir !
Ne connaissant rien des questions dont vous débattez, pouvez-vous me dire où trouver l'histoire du Mousquet en 1904 et le début de carrière d'un de ses officiers, René Dupuy (qui sera tué en 1917 comme officier d'infanterie).
Merci de votre aide.
VMS
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Terraillon Marc
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Re: MOUSQUET - Contre-torpilleur

Message par Terraillon Marc »

Bonsoir

En 1904 le MOUSQUET est embarqué à bord du croiseur DASSAS avec le contre torpilleur FRONDE à destination de l'Extrème Orient

A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON

A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
olivier 12
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Re: MOUSQUET - Contre-torpilleur

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Les notes mises en ligne par Daniel apportent un éclairage intéressant sur les raisons qui ont entrainé la perte du MOUSQUET, notamment sur les difficultés de transmissions.

Voici quelques éléments nouveaux sur l’affaire de Penang.

Tout d’abord des précisions sur les victimes qui permettront peut-être de mettre à jour la liste du personnel embarqué sur le MOUSQUET.

Ce rapport, fait par un médecin de 2e classe nommé Solcard est le résultat soit de oui-dire, soit de constatations personnelles.

« Les 36 hommes recueillis par l’EMDEN comptaient seize blessés se décomposant comme suit :

Carissan Enseigne de vaisseau Arrachement du pied gauche et blessures ouvertes au bras droit

Stéphan Matelot timonier Arrachement des deux pieds

Barbaroux Matelot électricien Plaie à l’abdomen

Salducci Matelot timonier Arrachement des parties molles des cuisses

Hamon matelot clairon Fracture ouverte du bras droit

Sansfourche Quartier maître mécanicien Plaie de la région lombaire

Cabel Quartier maître chauffeur Plaie pénétrante de l’épaule gauche

Pégé Matelot timonier Plaie perforante de la jambe droite

Calloch Matelot canonnier Plaie du pied gauche

Le Gall Quartier maître mécanicien Plaie au dos et à la cuisse gauche

plus six quartiers maîtres chauffeurs ou chauffeurs plus légèrement blessés.

Les premiers à recevoir des soins à bord de l’EMDEN furent Stéphan, Barbaroux et Salducci.

Le 20 à 04h00 du matin, l’EMDEN organisa le transfert des blessés à bord du vapeur anglais NEWBURN.

Le matelot clairon Hamon mourut sur le NEWBURN et son corps fut conservé à bord. A leur arrivée à Sabang, les blessés furent transportés d’urgence à l’hôpital où ils reçurent les soins du médecin militaire Blankenberg et de deux autres médecins civils venus généreusement à son aide.

L’enseigne Carissan, atteint de gangrène septisémique succomba en dépit d’une amputation très large tentée pour le sauver.
Cabel fut dirigé sur un hôpital de Sumatra pour radiographie.
Les autres blessés furent soignés sur place avec une sollicitude infinie. A mon arrivée à Sabang, je les ai trouvé dans un petit hôpital clair, merveilleusement propre, pansés avec les plus grands soins et presque complètement guéris.

Le bilan précédent nous donne un total de cinq morts, les trois premiers immergés par le commandant de l’EMDEN avec les honneurs militaires ( Stéphan, Barbaroux et –probablement- Salducci )

L’EV Carissan et Hamon ont eu droit à Sabang à de somptueuses funérailles qui ont donné lieu à de nombreuses manifestations de sympathie. Leurs tombes, très simples, sont couvertes de fleurs, l’une près de l’autre. Une pierre blanche située entre elles attend une inscription.

Le médecin Blankenberg m’a rassuré en ce qui concerne Cabel. »

A ces renseignements, il faut ajouter une note du 14 Août 1931 du service historique de la Marine qui précise :

« Le SH n’a retrouvé aucune trace d’inhumation de marins du MOUSQUET à Penang. Un seul survivant du MOUSQUET, le matelot annamite Huong, a été recueilli par un pêcheur de Penang. Aucun corps des 45 disparus n’a été retrouvé.

Sur les 36 survivants recueillis par l’EMDEN, deux moururent et furent immergés en présence de leurs camarades prisonniers avec tous les honneurs. Un troisième (Salducci ?) mourut peu avant le transbordement sur le NEWBURN et fut immergé ultérieurement. Hamon mourut sur le NEWBURN et Carissan à Sabang. Ces deux derniers ont été inhumés à Sabang.

Le médecin de 2e classe Solcard, embarqué sur le d’IBERVILLE a fait un rapport dans ce sens à son commandant. »

Enfin, voici la liste des points exceptionnels accordés aux survivants du MOUSQUET

100 points

Cabel Quartier maître chauffeur
Pégé Matelot timonier

75 points

Chapalain Quartier maitre chauffeur
Sansfourche Quartier maître mécanicien
Le Gall Quartier maître mécanicien
Cozic Matelot chauffeur
Goeio Quartier maître timonier
Calloch Matelot canonnier

50 points

Evinnec Sd maître timonier
Galia Quartier maître torpilleur
Cloarec Quartier maître électricien
Merrien Matelot charpentier
André Matelot gabier
Savelli Matelot canonnier
Layet Matelot électricien
Le Scaon Matelot électricien
Bigay Matelot électricien
Le Bihan Matelot électricien
Garnung Matelot mécanicien
Farges Matelot mécanicien
Taupin Matelot mécanicien
Le Port Matelot mécanicien
Kerdoncuff Matelot mécanicien
Valognes Matelot chauffeur

Cdlt

Olivier

(à suivre pour un nouveau récit du raid de l’EMDEN sur Penang…)
olivier
Rutilius
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Message par Rutilius »

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Dernière modification par Rutilius le mer. déc. 07, 2022 8:14 am, modifié 1 fois.
olivier 12
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Re: MOUSQUET - Contre-torpilleur

Message par olivier 12 »

Bonsoir à tous,

Raid de l’EMDEN sur Penang rapporté par le correspondant du New York Times.

Ce journaliste n’était pas témoin de l’affaire. Il reprend le récit que lui aurait fait un témoin oculaire, officier dont il ne donne pas la nationalité, mais probablement pas officier de marine, qui se trouvait sur le PISTOLET. On notera toutefois que le journaliste introduit dans le récit des éléments dont il n’a eu connaissance que bien après les faits, ce qui en fausse la spontanéité. En particulier, il identifie tout de suite l’EMDEN, alors que personne ne l’avait reconnu au début du combat. Il se met presque dans la peau de von Muller pour expliquer ses manœuvres…

Récit

« Le commandant du PISTOLET avait invité le capitaine T. et moi-même à venir jouer une partie de bridge et de whist à bord. Le navire était à quai au dock du gouvernement, en deçà du port intérieur. La partie était très intéressante et le temps passa sans qu’on s’en aperçut. Elle se termina à 01h00 du matin, et comme le retour à la maison à cette heure très matinale nous aurait obligé à parcourir à cheval une lieue en courant certains risques, le commandant nous invita à dormir à bord. Nous étions loin de nous attendre à ce que notre décision allait nous valoir.

A 05h25, au point du jour, je fus réveillé par un bruit assourdissant, suivi de deux autres à intervalles rapprochés. J’enfilai des vêtements par dessus mon pyjama et montai sur le pont. Juste devant nous, à l’entrée du port intérieur, flottait le croiseur russe JEMTCHUG et marchant sur lui à toute vitesse arrivait le croiseur allemand EMDEN. Ses canons crachaient des nuages de fumée au travers desquels fulguraient les lueurs des coups tirés. Il était à moins d’un demi mille. Au bout d’un temps interminable, le JEMTCHUG commença à répondre avec ses petits canons. L’EMDEN obliqua un peu dans le chenal ; à moins de 500m, prenant le JEMTCHUG de flanc, il crachait littéralement du feu.

Le croiseur russe était complètement pris par surprise et fut terriblement mis à mal avant d’avoir pu se rendre compte de ce qui se passait. D’autant plus que son commandant passait sa nuit à terre et qu’il n’y avait semble-t-il personne à bord capable d’agir énergiquement. Les hommes finirent quand même par mettre en action les canons légers. Ils bombardèrent l’EMDEN de shrapnells, mais en raison du mauvais pointage qui prévaut – le fait est notoire – dans la marine du Tsar, ils ne réussirent qu’à arroser copieusement tous les navires marchands se trouvant à portée.

Entre temps, l’EMDEN, entré dans le port intérieur, se trouvait parmi les navires de commerce. Il aperçut les contre-torpilleurs français. Son commandant eût soudain l’intuition qu’à moins de sortir avant qu’ils n’entrassent en action, son sort était clair. A si courte distance, moins de 450 yards, leurs torpilles auraient été mortelles pour lui. Il fit donc demi-tour et se dirigea à nouveau sur le JEMTCHUG.

Les deux navires se crachèrent réciproquement la mitraille à bout portant. Puis l’EMDEN doubla le Russe à moins de 150 yards et en profita pour le torpiller vers le milieu. La torpille entra dans les soutes à munitions. Une formidable détonation retentit auprès de laquelle la canonnade qui l’avait précédée était peu de chose. Une colonne dense de fumée noire s’éleva et le JEMTCHUG coula en dix secondes, tandis que l’EMDEN s’en écartait pour se mettre en sécurité.

Pendant ce temps, le contre-torpilleur français FRONDE, qui était amarré juste sur notre arrière, largua son aussière et partit pour prendre part au combat, avec seulement une mitrailleuse. Il tira à la mitrailleuse sur l’EMDEN, mais comme la clarté était encore très faible, sans résultat.

A peine était-il sorti, que l’EMDEN aperçut le contre-torpilleur MOUSQUET qui avait entendu la canonnade et arrivait à toute vitesse. L’EMDEN ouvrit immédiatement le feu, forçant son ennemi à virer de bord pour s’échapper. Mais il était trop tard. Après un combat de 20 mn, le MOUSQUET fut atteint par trois obus simultanément et coula très rapidement. Le croiseur allemand avait fait une seconde victime.

C’est ici que la bravoure chevaleresque de von Muller, bien des fois mise en évidence pendant la brève mais brillante carrière de son navire, se manifesta à nouveau. Craignant la sortie des bâtiments français, chaque moment était précieux pour lui. Cependant, sans en tenir compte, il stoppa et amena ses embarcations. Il repêcha alors les survivants du MOUSQUET avant de reprendre sa route.
Ici, les Anglais disent de lui avec admiration qu’il a joué loyalement.

Pendant ce temps des embarcations de toutes sortes s’étaient dirigées vers le lieu où flottait naguère le croiseur russe. La mer était couverte de débris de toutes sortes auxquels s’accrochaient des survivants. Ces derniers avaient une apparence lamentable lorsqu’ils furent débarqués sur la jetée Victoria où le bâtiment de la garnison de Sikhs fut transformé en hôpital temporaire. Même avec sang-froid, on ne pouvait supporter qu’avec peine le spectacle de ces corps déchiquetés et sanglants. C’est une vision que je n’oublierai jamais.

Trente minutes après le premier coup de canon, le PISTOLET avait appareillé et s’était dirigé, de concert avec le FRONDE, sur le lieu du naufrage du JEMTCHUG. Mais cela prit du temps car il n’y avait pas de pression aux chaudières. Sur les lieux, je ressentis toute l’horreur qui se dégage d’un combat naval. Mer couverte de débris, têtes qui émergent et montent et descendent comme des bouchons sur l’eau, hommes s’agrippant aux épaves et aux bouées qu’on leur lançait. Nous hissâmes les blessés à bord au moyen d’embarcations ou de cordes. Certains étaient littéralement déchiquetés. Il nous semblait vivre un cauchemar. Chacun tentait d’alléger les souffrances des victimes. Mon partenaire de bridge, le docteur du PISTOLET, demanda mon concours et je fis ce que je pus pour donner des soins, mais avec des moyens rudimentaires. Bien vite, mes vêtements furent couverts de sang. »

Le journaliste ajoute :

« Les Français et les Russes n’étaient pas prêts au combat. Il est certain que l’EMDEN aurait pu être torpillé une douzaine de fois s’ils s’étaient un tant soit peu préparés. »

Cet article, paru dans le New York Times, indisposa bien sûr fortement l’Etat-Major de la Marine.
Si le Russe avait effectivement commis de graves erreurs et fait preuve d’une extraordinaire négligence, le journaliste allait un peu vite en besogne dans son jugement sur l’action ou l’inaction des Français.
Néanmoins, le commandant du d’IBERVILLE fut, dans un premier temps, relevé de son commandement.
Lui et les commandants du FRONDE et du PISTOLET passèrent devant une commission d’enquête à Saïgon.

Le résultat de l’enquête ne se trouve pas aux archives, mais il semble qu’ils furent blanchis de l’accusation d’inaction.
Dans une note, on peut lire que le correspondant du New York Times aurait été bien inspiré de mieux se renseigner sur le déroulement des évènements. Il ne semble pas avoir compris qu’un navire au port met bas les feux, faute de quoi une consommation astronomique de charbon le met rapidement dans l’impossibilité de remplir toute mission.
Les rapports déjà cités dans ce sujet montrent d’ailleurs que le MOUSQUET naviguait parfois à l’extrême limite de sa capacité en combustible ce qui constituait une faute, tout bâtiment de guerre devant garder une autonomie suffisante pour ses missions.
Il semble aussi ignorer qu’une chaudière ne monte pas en pression en quelques secondes, mais qu’il faut un minimum de deux heures pour obtenir une pression de vapeur suffisante.
Un torpilleur en patrouille, un à 15 mn d’appareillage et le 3e à deux heures étaient donc des dispositions à priori correctes.

En bref, le journaliste semble avoir une grande admiration pour les Allemands et une assez piètre opinion des Russes. Son article, qui se veut le récit d’un témoin oculaire est en fait très elliptique et manque de rigueur tant dans le déroulement des faits que dans leur interprétation.

Il est néanmoins très intéressant à comparer avec celui de Paul Chack et avec le journal de bord de von Muller.

NB pour Daniel : j'ai suggéré Salducci comme étant le 3e marin décédé sur l'EMDEN car il fut l'un des premier à recevoir des soins, donc sans doute à avoir été gravement atteint. Mais je n'ai aucune certitude.

Cdlt

Olivier
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Rutilius
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Message par Rutilius »

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urfold
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Re: MOUSQUET - Contre-torpilleur

Message par urfold »

voici une photo des rescapés du "Mousquet" mon grand père est le 6eme en partant de la gauche il s'agit de "charle Merien"
urfold
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Re: MOUSQUET - Contre-torpilleur

Message par urfold »

ImageImageImage

pardon mauvaise "manip"
urfold
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Re: MOUSQUET - Contre-torpilleur

Message par urfold »

l'epave de l'EMDENImage
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