Bonjour à tous,
Bonjour Franck, bonjour Malou,
Selon un grammairien belge faisant autorité, Maurice GREVISSE, avec l'adjectif — mais ceci vaut également avec le nom —, le « superlatif absolu », dit encore l' « ampliatif », « peut se marquer [...] : [...] 2°— Au moyen du suffixe -issime (lat. -issimus) qui sert à former des termes d'étiquette : excellen-tissime, révérendissime, illustrissime, sérénissime, éminentissime, — ou autres, parfois plaisants ou familliers : grandissime, richissime, rarissime, savantissime, etc. » (« Le bon usage. Grammaire française avec des remarques sur la langue française d'aujourd'hui », 11e éd., Duculot, 1980, n° 755, p. 390).
Par conséquent, le superlatif absolu peut exprimer soit l'extrême déférence, soit l'ironie plus ou moins grinçante. Au cas présent, la seule question qui vaille est donc de savoir si l'auteur de la légende entendait manier, à l'égard de l'Amiral Fournier, la brosse à reluire ou la brosse en chiendent !
Bonjour Franck, bonjour Malou,
Selon un grammairien belge faisant autorité, Maurice GREVISSE, avec l'adjectif — mais ceci vaut également avec le nom —, le « superlatif absolu », dit encore l' « ampliatif », « peut se marquer [...] : [...] 2°— Au moyen du suffixe -issime (lat. -issimus) qui sert à former des termes d'étiquette : excellen-tissime, révérendissime, illustrissime, sérénissime, éminentissime, — ou autres, parfois plaisants ou familliers : grandissime, richissime, rarissime, savantissime, etc. » (« Le bon usage. Grammaire française avec des remarques sur la langue française d'aujourd'hui », 11e éd., Duculot, 1980, n° 755, p. 390).
Par conséquent, le superlatif absolu peut exprimer soit l'extrême déférence, soit l'ironie plus ou moins grinçante. Au cas présent, la seule question qui vaille est donc de savoir si l'auteur de la légende entendait manier, à l'égard de l'Amiral Fournier, la brosse à reluire ou la brosse en chiendent !