Bonjour à tous,
VILLE DE DELLYS Transport (1917 – )
Chantier :
N.C.
Commencé : N.C.
Mis à flot : N.C.
Terminé : N.C.
En service : 1917 (MN)
Retiré : N.C.
Caractéristiques : N.C.
Armement : N.C.
Observations :
Navire de commerce, compagnie inconnue
24.09.1917 : acheté par la marine française, ponton à Alger
1923 : vendu pour démolition.
Cordialement,
Franck
VILLE DE DELLYS - Compagnie inconnue
Re: VILLE DE DELLYS - Compagnie inconnue
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: VILLE DE DELLYS - Compagnie inconnue
Lloyd's Registre 1913/14 ne connait qu'un navire de ce nom:
"Ville de Dellys", 105 tjb, construit 1878.
"Ville de Dellys", 105 tjb, construit 1878.
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IM Louis Jean
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Re: VILLE DE DELLYS - Compagnie inconnue
Bonjour à toutes et à tous,
Peut-être le "Ville de Dellys" de 95t appartenant à l'armement "D'Hauteville, Jobez, Mathieu et Cie" ex-"Compagnie des Lignes Côtières Algériennes" :
source Les Nouvelles de Blida du 23 juin 1901 sur Gallica
Cordialement
Étienne
Peut-être le "Ville de Dellys" de 95t appartenant à l'armement "D'Hauteville, Jobez, Mathieu et Cie" ex-"Compagnie des Lignes Côtières Algériennes" :
source Les Nouvelles de Blida du 23 juin 1901 sur Gallica
Cordialement
Étienne
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
VILLE-DE-DELLYS [I] — Ponton-citerne (1917~1921).
Bonsoir à tous,
____________________________________________________________________________________________
Ville-de-Dellys [1] — Cargo caboteur ― Compagnie des lignes côtières algériennes de bateaux à vapeur (188.~1909) ― Navigation côtière algérienne (Charles Schiaffino, A. Jouvet & Cie) (1909~1917).
Ville-de-Dellys — Ponton-citerne (1917~1921) ― Marine de l’État.
Cargo caboteur construit en 1878, premier du nom.
En 1882, ce navire était armé par la société en nom collectif T. Franceschi, Schiaffino et Cie, dite « Com-pagnie des lignes côtières algériennes de bateaux à vapeur », société formée vers 1880 à Alger par Laurent SCHIAFFINO et Toussaint FRANCESCHI.
Le fond de commerce connu sous le nom de « Lignes côtières algériennes de bateaux à vapeur » fut ulté-rieurement exploité sous les raisons sociales :
— « Franceschi, Achaque, Schiaffino & Cie » (1896).
— « Schiaffino, Jobez, Mathieu & Cie » (31 janvier 1899), à la suite de la cession à MM. Emmanuel JOBEZ et Georges d’HAUTEVILLE des parts que détenaient dans la société M. ACHAQUE père et ses fils Marcel et Antoine.
— « D’Hauteville, Jobez, Mathieu & Cie », à compter du 20 septembre 1900, par suite d’une décision prise par les associés en assemblée générale le 22 septembre 1900 [Remplacement de M. Angelo SCHIAFFINO par M. Georges d’HAUTEVILLE à l’un des postes de direction de la société].
— « Marc Le Roux. Ancienne société D’Hauteville, Jobez, Mathieu & Cie. » (1905).
Par jugement du Tribunal de commerce d’Alger en date du 7 octobre 1907, le sieur Marc LE ROUX fut dé-claré en état de liquidation judiciaire. Le fonds de commerce, qui comprenait principalement six navires at-tachés au port d’Alger, dont le caboteur Ville-de-Dellys, fut alors mis en adjudication le 16 juin 1909 en l’étude et par le ministère de Me PERTUS, notaire à la résidence d’Alger. Poursuivi pour faux, usage de faux et abus de confiance à la suite de plaintes de créanciers, Marc LE ROUX se suicida le 27 octobre 1909 dans le cabinet même du juge d’instruction, en avalant le contenu d’une fiole de poison, après que lui eut été signifié son placement en détention provisoire (La Dépêche Algérienne, n° 8.856, Jeudi 28 octobre 1909, p. 3). Puis, par jugement du Tribunal de commerce d’Alger en date du 10 novembre 1909, la liqui-dation judiciaire prononcée le 7 octobre 1907 fut convertie en faillite.
Le fonds de commerce dénommé « Lignes côtières algériennes de bateaux à vapeur », mis en vente au prix de 400.000 fr. par le notaire chargé de la liquidation, fut acquis le 9 août 1909 par la société en nom col-lectif Charles Schiaffino, A. Jouvet & Cie établie à Bougie, communément dénommée « Navigation côtière algérienne ». Celle-ci reprit alors à son compte la totalité de la flotte de caboteurs des Lignes côtières al-gériennes de bateaux à vapeur, dont le cargo caboteur Ville-de-Dellys.
Manifestement en fin de vie après environ 40 ans de service, ce dernier fut acquis par la Marine le 24 septembre 1917 et fut alors converti en ponton-citerne à mazout d’une capacité de 150 tonnes. Sa coque fut mise en vente le 15 avril 1921 pour le compte de l'Intendance maritime par le Bureau des Domaines d’Alger selon la procédure d’adjudication publique (La Dépêche Algérienne, n° 13.025, Vendredi 8 avril 1921, p. 2).
Caractéristiques générales. — Jauge : 105 tx jb et 51,06 tx jn. Portée en lourd : 95 t pl. Dimensions : 82.6 x 18.0 x 7.8 ft [25,17 x 5,48 x 2,37 m]. Propulsion : Machine de 98 nhp comportant deux cylindres ; une hélice. Vitesse : 8 nd.
Signal distinctif. — L.J.T.N.
Ville-de-Dellys — Ponton-citerne (1917~1921) ― Marine de l’État.
Cargo caboteur construit en 1878, premier du nom.
En 1882, ce navire était armé par la société en nom collectif T. Franceschi, Schiaffino et Cie, dite « Com-pagnie des lignes côtières algériennes de bateaux à vapeur », société formée vers 1880 à Alger par Laurent SCHIAFFINO et Toussaint FRANCESCHI.
Le fond de commerce connu sous le nom de « Lignes côtières algériennes de bateaux à vapeur » fut ulté-rieurement exploité sous les raisons sociales :
— « Franceschi, Achaque, Schiaffino & Cie » (1896).
— « Schiaffino, Jobez, Mathieu & Cie » (31 janvier 1899), à la suite de la cession à MM. Emmanuel JOBEZ et Georges d’HAUTEVILLE des parts que détenaient dans la société M. ACHAQUE père et ses fils Marcel et Antoine.
— « D’Hauteville, Jobez, Mathieu & Cie », à compter du 20 septembre 1900, par suite d’une décision prise par les associés en assemblée générale le 22 septembre 1900 [Remplacement de M. Angelo SCHIAFFINO par M. Georges d’HAUTEVILLE à l’un des postes de direction de la société].
— « Marc Le Roux. Ancienne société D’Hauteville, Jobez, Mathieu & Cie. » (1905).
Par jugement du Tribunal de commerce d’Alger en date du 7 octobre 1907, le sieur Marc LE ROUX fut dé-claré en état de liquidation judiciaire. Le fonds de commerce, qui comprenait principalement six navires at-tachés au port d’Alger, dont le caboteur Ville-de-Dellys, fut alors mis en adjudication le 16 juin 1909 en l’étude et par le ministère de Me PERTUS, notaire à la résidence d’Alger. Poursuivi pour faux, usage de faux et abus de confiance à la suite de plaintes de créanciers, Marc LE ROUX se suicida le 27 octobre 1909 dans le cabinet même du juge d’instruction, en avalant le contenu d’une fiole de poison, après que lui eut été signifié son placement en détention provisoire (La Dépêche Algérienne, n° 8.856, Jeudi 28 octobre 1909, p. 3). Puis, par jugement du Tribunal de commerce d’Alger en date du 10 novembre 1909, la liqui-dation judiciaire prononcée le 7 octobre 1907 fut convertie en faillite.
Le fonds de commerce dénommé « Lignes côtières algériennes de bateaux à vapeur », mis en vente au prix de 400.000 fr. par le notaire chargé de la liquidation, fut acquis le 9 août 1909 par la société en nom col-lectif Charles Schiaffino, A. Jouvet & Cie établie à Bougie, communément dénommée « Navigation côtière algérienne ». Celle-ci reprit alors à son compte la totalité de la flotte de caboteurs des Lignes côtières al-gériennes de bateaux à vapeur, dont le cargo caboteur Ville-de-Dellys.
Manifestement en fin de vie après environ 40 ans de service, ce dernier fut acquis par la Marine le 24 septembre 1917 et fut alors converti en ponton-citerne à mazout d’une capacité de 150 tonnes. Sa coque fut mise en vente le 15 avril 1921 pour le compte de l'Intendance maritime par le Bureau des Domaines d’Alger selon la procédure d’adjudication publique (La Dépêche Algérienne, n° 13.025, Vendredi 8 avril 1921, p. 2).
Caractéristiques générales. — Jauge : 105 tx jb et 51,06 tx jn. Portée en lourd : 95 t pl. Dimensions : 82.6 x 18.0 x 7.8 ft [25,17 x 5,48 x 2,37 m]. Propulsion : Machine de 98 nhp comportant deux cylindres ; une hélice. Vitesse : 8 nd.
Signal distinctif. — L.J.T.N.
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• La Dépêche Algérienne, n° 793, Samedi 24 septembre 1887, p. 2.
- L.D.A. 24-IX-1887 - .JPG (76.24 Kio) Consulté 422 fois
• Le Bonois, n° 128, Samedi 8 octobre 1887, p. 3.
- L.B. 8-X-1887 - .JPG (71.1 Kio) Consulté 422 fois
• La Dépêche Algérienne, n° 13.025, Vendredi 8 avril 1921, p. 2.
- L.D.A. 8-IV-1921 - .JPG (55.26 Kio) Consulté 422 fois
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.