Bonjour à tous,
VILLE DU HAVRE Cargo (1914 – 1917)
Chantier :
Ateliers & Chantiers de France, Dunkerque sous le n° 06
Commencé : N.C.
Mis à flot : 06.12.1903
Terminé : 1904
En service : 25.02.1904 (MM)
Retiré : 06.01.1917 (MN)
Caractéristiques : 5 023 tjb ; 3 263 tjn ; 6 652 tpl ; 118,60 (ht), 112,00 (pp) x 14,40 x 8,54 m ; TE 7,20 m ; 2 570 cv ; 10,5 nds ; machine alternative à triple expansion à pilon ; 2 chaudières simples tubulaires à tirage forcé suivant le système Howden timbrées à 13 kg/cm² ; 1 hélice ; 1 cheminée ; 5 cales ; gréé en 2 mâts goélette avec spardeck, construction en acier riveté ; état-major & équipage 45 ; 22 passagers en 1ères classes, 30 en secondes.
Armement : N.C.
Observations :
Cargo à vapeur de la Compagnie Havraise Péninsulaire, avec le Ville de Paris, dernier navire de la flotte à posséder des étraves à guibre
1904 : assure la ligne Méditerranée - Océan Indien au départ du Havre
10.01.1904 : remorqué à Dunkerque par l’Atlas de la Société Dunkerquoise de Remorquage pour la mise en place de la machine et des générateurs devant être faite au Havre
05.1904 : affrété pour 3 ans par la Cie Lamport et Holt pour assurer la desserte de la côte Ouest de l’Amérique du Sud et plus particulièrement du Chili
05.01.1917 : duel d’artillerie de 05h00 avec le sous-marin allemand U 48 (KL Berndt Buss)
06.01.1917 : torpillé et coulé par le sous-marin U 48 dans le Nord du Cap Finisterre par environ 44°00N et 10°00W.
Ne semble pas avoir été réquisitionné
Sources :
Les 110 ans de la Havraise Péninsulaire, Charles Limonier, éditions Tacussel
Dictionnaire des bâtiments de la Flotte de Guerre (…) LV Roche
Cordialement,
Franck
VILLE DU HAVRE - Compagnie Havraise Péninsulaire
Re: VILLE DU HAVRE - Compagnie Havraise Péninsulaire
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: VILLE DU HAVRE - Compagnie Havraise Péninsulaire
Bonsoir à tous,
VILLE DU HAVRE FR 1T (10½)
5,026 Cie. Havraise Péninsulaire de Nav. à Vapeur, Le Havre 384.0 x 47.4
P/C Atel. & Chant. de France, Dunkerque (2) #6
Torp. and sunk by U 48, 6 Jan 1917, 145 miles NW of Cape Vilano, voy. Saigon - Dunkerque
Bernd Buß à bord de l'U 48 avait pris la mer le 27 décembre 1916 pour une mission de guerre au commerce dans le secteur du Golfe de Gascogne. Après avoir contourné l'Angleterre par le N et coulé un russe le 29 près des Orcades, il redescendait vers le sud et le 3 janvier, il engageait un duel d'artillerie avec un vapeur armé mais devait rompre l'engagement tant le tir du vapeur était précis. Le 5, au nord du Cap Finisterre, il essayait d'arrêter d'un coup de semonce un autre vapeur qui tentait de s'échapper en présentant son arrière et en ouvrant le feu avec le canon de poupe. Ce faisant, le vapeur transmettait par radio un message d'attaque et donnait son identification : Ville du Havre. Le navire avait fait demi tour et mis cap à l'ouest. Sans succès, l'U 48 le poursuivait pendant 5 heures, tirant sporadiquement à une distance de 7000 m. sans pouvoir l'atteindre en raison des importants mouvements de plateforme qu'il subissait. Buß qui avait de la suite dans les idées cessait alors la poursuite et en plongée suivait la route du Ville du Havre, espérant qu'il referait demi tour pour revenir à sa route initiale. La nuit venue, l'U 48 faisait surface et reprenait la poursuite à grande vitesse, croisant au passage un bâtiment feux masqués sur lequel il lançait une torpille sans résultat. Enfin, au matin du 6, la Ville du Havre était à nouveau en vue, les supputations de Buß étaient exactes, il avait fait demi tour. La nuit étant claire, Buß tentait alors une difficile attaque en plongée. Parvenu à portée, il lançait 2 torpilles qui manquaient ! Sans se décourager, le Commandant revenait en surface et juste avant l'aube, il parvenait à gagner sur l'avant du vapeur. Plongée ! Une torpille partait d'un tube d'étrave et finissait par atteindre le Ville du Havre au terme d'une poursuite de 15 heures.
Le même jour dans l'après-midi, il coulait le vapeur armé français Alphonse Conseil d'une torpille lancée en plongée. Le vapeur n'ayant pas fait usage de son canon, l'U 48 se montrait généreux, prenant en remorque les canots de sauvetage jusqu'au lendemain quand il les remettait à un vapeur norvégien.
Le 7, il coulait encore 2 vapeurs, un anglais et un grec et capturait le norvégien Tholma à bord duquel il plaçait une équipe de prise pour l'utiliser comme bâtiment auxilliaire jusqu'au 10, date à laquelle, l'équipage norvégien était transféré sur un autre vapeur de même nationalité et le Tholma était coulé. Après avoir encore coulé une goélette française et un vapeur norvégien le 12, l'U 48 était repéré par un vapeur le 14 au large de la côte espagnole. Ce vapeur ouvrait le feu sur le périscope mais le sous-marin qui n'était pas en position de lancer, venait en surface et engageait un duel au canon et touchait le vapeur à plusieurs reprises. Après une centaine de coups, le vapeur n'ayant plus de munitions cessait le feu et son équipage abandonnait le navire. Buß faisait alors prisonniers le Capitaine et les deux canonniers avant de saborder le navire qui était le vapeur français Sydney.
Sur la route du retour, cette fois encore par le N de l'Angleterre, deux autres navires étaient coulés et le 26 janvier, après un mois à la mer, l'U 48 entrait à Wilhelmshaven. Une patrouille riche en péripéties !
Sources :
Der Handelskrieg mit U-Booten, Spindler, vol. 3 et Starke Register 1904
Cdlt
Yves
VILLE DU HAVRE FR 1T (10½)
5,026 Cie. Havraise Péninsulaire de Nav. à Vapeur, Le Havre 384.0 x 47.4
P/C Atel. & Chant. de France, Dunkerque (2) #6
Torp. and sunk by U 48, 6 Jan 1917, 145 miles NW of Cape Vilano, voy. Saigon - Dunkerque
Bernd Buß à bord de l'U 48 avait pris la mer le 27 décembre 1916 pour une mission de guerre au commerce dans le secteur du Golfe de Gascogne. Après avoir contourné l'Angleterre par le N et coulé un russe le 29 près des Orcades, il redescendait vers le sud et le 3 janvier, il engageait un duel d'artillerie avec un vapeur armé mais devait rompre l'engagement tant le tir du vapeur était précis. Le 5, au nord du Cap Finisterre, il essayait d'arrêter d'un coup de semonce un autre vapeur qui tentait de s'échapper en présentant son arrière et en ouvrant le feu avec le canon de poupe. Ce faisant, le vapeur transmettait par radio un message d'attaque et donnait son identification : Ville du Havre. Le navire avait fait demi tour et mis cap à l'ouest. Sans succès, l'U 48 le poursuivait pendant 5 heures, tirant sporadiquement à une distance de 7000 m. sans pouvoir l'atteindre en raison des importants mouvements de plateforme qu'il subissait. Buß qui avait de la suite dans les idées cessait alors la poursuite et en plongée suivait la route du Ville du Havre, espérant qu'il referait demi tour pour revenir à sa route initiale. La nuit venue, l'U 48 faisait surface et reprenait la poursuite à grande vitesse, croisant au passage un bâtiment feux masqués sur lequel il lançait une torpille sans résultat. Enfin, au matin du 6, la Ville du Havre était à nouveau en vue, les supputations de Buß étaient exactes, il avait fait demi tour. La nuit étant claire, Buß tentait alors une difficile attaque en plongée. Parvenu à portée, il lançait 2 torpilles qui manquaient ! Sans se décourager, le Commandant revenait en surface et juste avant l'aube, il parvenait à gagner sur l'avant du vapeur. Plongée ! Une torpille partait d'un tube d'étrave et finissait par atteindre le Ville du Havre au terme d'une poursuite de 15 heures.
Le même jour dans l'après-midi, il coulait le vapeur armé français Alphonse Conseil d'une torpille lancée en plongée. Le vapeur n'ayant pas fait usage de son canon, l'U 48 se montrait généreux, prenant en remorque les canots de sauvetage jusqu'au lendemain quand il les remettait à un vapeur norvégien.
Le 7, il coulait encore 2 vapeurs, un anglais et un grec et capturait le norvégien Tholma à bord duquel il plaçait une équipe de prise pour l'utiliser comme bâtiment auxilliaire jusqu'au 10, date à laquelle, l'équipage norvégien était transféré sur un autre vapeur de même nationalité et le Tholma était coulé. Après avoir encore coulé une goélette française et un vapeur norvégien le 12, l'U 48 était repéré par un vapeur le 14 au large de la côte espagnole. Ce vapeur ouvrait le feu sur le périscope mais le sous-marin qui n'était pas en position de lancer, venait en surface et engageait un duel au canon et touchait le vapeur à plusieurs reprises. Après une centaine de coups, le vapeur n'ayant plus de munitions cessait le feu et son équipage abandonnait le navire. Buß faisait alors prisonniers le Capitaine et les deux canonniers avant de saborder le navire qui était le vapeur français Sydney.
Sur la route du retour, cette fois encore par le N de l'Angleterre, deux autres navires étaient coulés et le 26 janvier, après un mois à la mer, l'U 48 entrait à Wilhelmshaven. Une patrouille riche en péripéties !
Sources :
Der Handelskrieg mit U-Booten, Spindler, vol. 3 et Starke Register 1904
Cdlt
Yves
www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
Re: VILLE DU HAVRE - Compagnie Havraise Péninsulaire
Hallo you know cargo this steamer?
Thank you Ladislav
Thank you Ladislav
-
olivier 12
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: VILLE DU HAVRE - Compagnie Havraise Péninsulaire
Bonjour à tous,
Un complément sur VILLE DU HAVRE
5125 t.
(Source de la photo : "La Havraise Péninsulaire" de Charles Limonier Edition Tacussel)
Capitaine François HERRY inscrit à Binic
Effectue une traversée Saïgon – Dunkerque pour l'intendance militaire.
Armement : 1 canon de 65 mm modèle 1909. Mais difficile à manœuvrer et souvent en avarie.
Personnel :
TOUROUL Toussaint 1er lieutenant Officier de tir
LE TORRE Vincent QM canonnier Granville
KERGOUSTIN Eugène canonnier 2e dépôt
BELLECAVE Jean Fusilier Bayonne
42 hommes d'équipage en tout dont 1 Portugais, 1 Russe et 10 Sénégalais et Arabes, protégés français.
La perte de VILLE DU HAVRE
5 Janvier 1917 12h15
Le vapeur se trouve à 120 milles au N20W de Villano, route au N61E à 9 nœuds.
Vent de NNE. Mer forte. Temps clair.
Un sous-marin est aperçu à 2 milles sur trois quarts bâbord. Il tire aussitôt trois coups de canon dont les projectiles tombent à 100 ou 150 m.
VILLE DU HAVRE vient en route à l'ouest, présente l'arrière et ouvre le feu avec son 65 quand le sous-marin est à 4500. Le sous-marin tire 110 à 120 coups de canon, par séries de 10 à 15 au rythme de 4 à 5 coups/minute. VILLE DU HAVRE tire 32 coups à 4 coups par minute. Tous les documents secrets sont jetés à la mer dans un sac lesté.
A 17h15, le sous-marin plonge et disparaît. Le vapeur reprend sa route.
6 Janvier 1917 03h25
Lune voilée. Pas d'horizon.
Sans avoir rien vu, le vapeur reçoit une torpille par tribord qui provoque une déchirure dans la grande cale et dans la soute à charbon. Il prend de la gite, puis se redresse. L'une des baleinières est démolie. Un soutier et un chauffeur vont disparaître. Le reste de l'équipage évacue rapidement.
34 hommes ont pris place dans la grande baleinière avec le commandant. 8 hommes ont pris place dans le petit canot, dont le 1er lieutenant et le chef mécanicien.
La baleinière va rester sur les lieux jusqu'à 07h00 à la recherche du petit canot, mais sans le trouver. Elle met alors à la voile, cap au SE. A 17h30, aperçu un vapeur et brûlé trois costons. Les naufragés sont recueillis par le vapeur norvégien CAMILLA, capitaine Steffensen, qui va les déposer à Lisbonne.
Le petit canot recherche aussi la baleinière du commandant, mais sans la trouver. Dix minutes après l'abandon, les hommes voient le VILLE DU HAVRE disparaître. A 05h00, ils rencontrent un sous-marin faisant route en surface, feux de route allumés, qui leur fait signe d'accoster. Le commandant interroge le 1er lieutenant en anglais :
« What ship ? » - « VILLE DU HAVRE »
« French ? » - « Yes »
« Tonnage ? » - « 6000 t »
« Where is captain ? » - « In the main lifeboat »
« How many guns ? » - « One »
« Only one ? » - « Yes »
« Calibre ? » - Réponse évasive.
Le commandant paraît étonné qu'il n'y ait qu'un seul canon.
"Où sommes-nous ?" interroge le 1er lieutenant.
Le sous-marin prend alors le petit canot en remorque et fait route à 6 nœuds pour rechercher la baleinière, mais ne la trouve pas. A 06h00, le sous-marin largue la remorque et fait signe de mettre le cap à l'est. Il reste stoppé jusqu'à ce qu'il soit perdu de vue.
Le petit canot va parcourir 120 milles avec une voile de fortune. Le 7 Janvier à 04h00, il est aperçu par le vapeur norvégien NORA, de Bergen, capitaine Rasmussen (très gentil), qui recueille les naufragés. Il les dépose à Lisbonne presque en même temps que leurs camarades de la baleinière.
Marins disparus
GONIDEC Jean Soutier Douarnenez a sans doute été tué au moment de l'explosion.
ABDOU Mohamed Chauffeur Arabe de Djibouti. Etait de quart, mais a été vu remontant de la machine. A disparu par la suite.
Description du sous-marin
70 m de long
Kiosque haut de 2 m
3 paniers à torpilles vides
Antenne TSF
Canon de 77 ou 88 mm sur l'avant du kiosque monté sur affût à crinoline
Fanal à main pour signaux électriques
Peinture gris acier mouchetée de brun, très propre.
Commandant
Paraissait âgé. Grande barbe blanche.
Parlait un peu français, mais mal. Dès qu'il a su le nom du vapeur, il l'a télégraphié.
Etait en uniforme
Vu une dizaine de marins en jerseys bleus, avec de grande bottes et armés de revolvers.
Voici la silhouette du sous-marin dessinée par le chef mécanicien
Le sous-marin attaquant
C'était donc l' U 48 de l'OL Berndt BUSS.
Le navire sauveteur
Le CAMILLA était l'ancien MAYENNE de la Compagnie d'Orbigny. Il faisait partie d'une série de navires construits en 1906 au chantier de la Méditerranée au Havre. Cette série, dite des 2456 t comprenait MAYENNE, VENDEE, SARTHE et DEUX-SEVRES.
Voici le VENDEE, donc sister-ship du CAMILLA, photographié en 1907.
CAMILLA, toujours sous le commandement du capitaine Steffensen, sera torpillé au large de Rotterdam le 1er Avril 1917 par l' UB 35 de l'OL Rudolf Gebeschus.
Le capitaine Steffensen parviendra à faire embarquer tout son équipage dans un canot qui dérivera pendant 6 jours et 6 nuits, poussé par les vent. Il finira par atterrir à Haugesund, en Norvège. 8 hommes étaient morts de froid, 3 seront amputés des jambes et le capitaine lui-même sera amputé des doigts d'un pied.
Note du Consul de France à Bergen datée de 1918
Je vous signale le cas du capitaine Steffensen qui a sauvé 34 hommes du vapeur VILLE DU HAVRE.
Le 1er Avril 1917, revenant de Baltimore avec un chargement de blé pour le ravitaillement de la Belgique, il a été torpillé au large de Rotterdam. Pendant 6 jours et 6 nuits, les rescapés ont été poussés par les vents jusqu'en Norvège.
Il est fâcheux que la reconnaissance pour le sauvetage du VILLE DU HAVRE se soit bornée à une simple carte de visite de remerciement.
Note du Capitaine de Beaurieux, attaché militaire à Christiania au Capitaine de Vaisseau Lagrenée, attaché naval à Copenhague, datée du 3 Décembre 1919
Dossier Steffensen
A sauvé l'équipage du vapeur français VILLE DU HAVRE
A été torpillé par les Allemands au cours d'un voyage d'Amérique pour ravitailler les alliés.
Sérieusement blessé lors du torpillage. Maintenant guéri. Commande le HENRIK LUND de Bergen (nota : ex HUTTON WOOD)
Situation sociale : occupe un rang très modeste dans la pléiade des capitaines au long cours de Bergen. Mais c'est un homme d'une conduite absolument irréprochable. Le consul a eu une conversation confidentielle à son sujet avec le président de l'association des CLC de Bergen. Il est d'avis que la Médaille de Sauvetage pourrait lui être donnée, comme on le fait habituellement pour les sauvetages. L'intéressé lui-même s'en contenterait.
A mon avis, Monsieur Steffensen a agit avec beaucoup d'esprit de décision. Ayant été ensuite grièvement blessé, il a subi une amputation. Je pense que notre gouvernement doit se montrer plus large et lui octroyer la Croix de Guerre.
Cette manifestation récompenserait un brave marin. Elle aurait surtout un retentissement énorme et un résultat heureux sur notre influence et notre propagande en Norvège. Celles-ci sont actuellement fortement battues en brèche, tant par la propagande ennemie que par les activités de beaucoup de nos amis.
Récompenses
Citation à l'Ordre de la Division Croix de guerre avec étoile d'argent
Capitaine Steffensen, né le 19/01/1884 à Bergen
« A sauvé 34 hommes du vapeur VILLE DU HAVRE. A collaboré au ravitaillement des alliés. Le 1er Avril 1917, chargé de ravitaillement pour l'armée belge, a été torpillé au large de Rotterdam. A pu évacuer son équipage et a atterri six jours plus tard à Haugesund (Norvège) après une terrible navigation au cours de laquelle 8 hommes sont morts de froid. Trois ont été amputés des jambes et lui-même des doigts d'un pied. »
Citation à l'Ordre de la Brigade
HERRY François Capitaine CLC Binic
« Etait parvenu par son énergie et son habileté manœuvrière à se faire abandonner d'un sous-marin qui l'attaquait au canon. A malheureusement été torpillé la nuit suivante, mais a pu sauver la plus grande partie de son équipage. »
TOUROUL Toussaint 1er lieutenant Granville
« A fait preuve d'autorité et de sang froid qui lui ont permis de conserver l'autorité sur ses hommes et de diriger un bon tir contre l'ennemi. »
Témoignage de Satisfaction du Ministre
KERGOUSTIN Eugène Canonnier
Lors de l'attaque de son navire par un sous-marin, a pu, par des moyens de fortune, assurer le tir de sa pièce qui a eu plusieurs ratés et était en avarie.)
Cdlt
Un complément sur VILLE DU HAVRE
5125 t.
(Source de la photo : "La Havraise Péninsulaire" de Charles Limonier Edition Tacussel)
Capitaine François HERRY inscrit à Binic
Effectue une traversée Saïgon – Dunkerque pour l'intendance militaire.
Armement : 1 canon de 65 mm modèle 1909. Mais difficile à manœuvrer et souvent en avarie.
Personnel :
TOUROUL Toussaint 1er lieutenant Officier de tir
LE TORRE Vincent QM canonnier Granville
KERGOUSTIN Eugène canonnier 2e dépôt
BELLECAVE Jean Fusilier Bayonne
42 hommes d'équipage en tout dont 1 Portugais, 1 Russe et 10 Sénégalais et Arabes, protégés français.
La perte de VILLE DU HAVRE
5 Janvier 1917 12h15
Le vapeur se trouve à 120 milles au N20W de Villano, route au N61E à 9 nœuds.
Vent de NNE. Mer forte. Temps clair.
Un sous-marin est aperçu à 2 milles sur trois quarts bâbord. Il tire aussitôt trois coups de canon dont les projectiles tombent à 100 ou 150 m.
VILLE DU HAVRE vient en route à l'ouest, présente l'arrière et ouvre le feu avec son 65 quand le sous-marin est à 4500. Le sous-marin tire 110 à 120 coups de canon, par séries de 10 à 15 au rythme de 4 à 5 coups/minute. VILLE DU HAVRE tire 32 coups à 4 coups par minute. Tous les documents secrets sont jetés à la mer dans un sac lesté.
A 17h15, le sous-marin plonge et disparaît. Le vapeur reprend sa route.
6 Janvier 1917 03h25
Lune voilée. Pas d'horizon.
Sans avoir rien vu, le vapeur reçoit une torpille par tribord qui provoque une déchirure dans la grande cale et dans la soute à charbon. Il prend de la gite, puis se redresse. L'une des baleinières est démolie. Un soutier et un chauffeur vont disparaître. Le reste de l'équipage évacue rapidement.
34 hommes ont pris place dans la grande baleinière avec le commandant. 8 hommes ont pris place dans le petit canot, dont le 1er lieutenant et le chef mécanicien.
La baleinière va rester sur les lieux jusqu'à 07h00 à la recherche du petit canot, mais sans le trouver. Elle met alors à la voile, cap au SE. A 17h30, aperçu un vapeur et brûlé trois costons. Les naufragés sont recueillis par le vapeur norvégien CAMILLA, capitaine Steffensen, qui va les déposer à Lisbonne.
Le petit canot recherche aussi la baleinière du commandant, mais sans la trouver. Dix minutes après l'abandon, les hommes voient le VILLE DU HAVRE disparaître. A 05h00, ils rencontrent un sous-marin faisant route en surface, feux de route allumés, qui leur fait signe d'accoster. Le commandant interroge le 1er lieutenant en anglais :
« What ship ? » - « VILLE DU HAVRE »
« French ? » - « Yes »
« Tonnage ? » - « 6000 t »
« Where is captain ? » - « In the main lifeboat »
« How many guns ? » - « One »
« Only one ? » - « Yes »
« Calibre ? » - Réponse évasive.
Le commandant paraît étonné qu'il n'y ait qu'un seul canon.
"Où sommes-nous ?" interroge le 1er lieutenant.
Le sous-marin prend alors le petit canot en remorque et fait route à 6 nœuds pour rechercher la baleinière, mais ne la trouve pas. A 06h00, le sous-marin largue la remorque et fait signe de mettre le cap à l'est. Il reste stoppé jusqu'à ce qu'il soit perdu de vue.
Le petit canot va parcourir 120 milles avec une voile de fortune. Le 7 Janvier à 04h00, il est aperçu par le vapeur norvégien NORA, de Bergen, capitaine Rasmussen (très gentil), qui recueille les naufragés. Il les dépose à Lisbonne presque en même temps que leurs camarades de la baleinière.
Marins disparus
GONIDEC Jean Soutier Douarnenez a sans doute été tué au moment de l'explosion.
ABDOU Mohamed Chauffeur Arabe de Djibouti. Etait de quart, mais a été vu remontant de la machine. A disparu par la suite.
Description du sous-marin
70 m de long
Kiosque haut de 2 m
3 paniers à torpilles vides
Antenne TSF
Canon de 77 ou 88 mm sur l'avant du kiosque monté sur affût à crinoline
Fanal à main pour signaux électriques
Peinture gris acier mouchetée de brun, très propre.
Commandant
Paraissait âgé. Grande barbe blanche.
Parlait un peu français, mais mal. Dès qu'il a su le nom du vapeur, il l'a télégraphié.
Etait en uniforme
Vu une dizaine de marins en jerseys bleus, avec de grande bottes et armés de revolvers.
Voici la silhouette du sous-marin dessinée par le chef mécanicien
Le sous-marin attaquant
C'était donc l' U 48 de l'OL Berndt BUSS.
Le navire sauveteur
Le CAMILLA était l'ancien MAYENNE de la Compagnie d'Orbigny. Il faisait partie d'une série de navires construits en 1906 au chantier de la Méditerranée au Havre. Cette série, dite des 2456 t comprenait MAYENNE, VENDEE, SARTHE et DEUX-SEVRES.
Voici le VENDEE, donc sister-ship du CAMILLA, photographié en 1907.
CAMILLA, toujours sous le commandement du capitaine Steffensen, sera torpillé au large de Rotterdam le 1er Avril 1917 par l' UB 35 de l'OL Rudolf Gebeschus.
Le capitaine Steffensen parviendra à faire embarquer tout son équipage dans un canot qui dérivera pendant 6 jours et 6 nuits, poussé par les vent. Il finira par atterrir à Haugesund, en Norvège. 8 hommes étaient morts de froid, 3 seront amputés des jambes et le capitaine lui-même sera amputé des doigts d'un pied.
Note du Consul de France à Bergen datée de 1918
Je vous signale le cas du capitaine Steffensen qui a sauvé 34 hommes du vapeur VILLE DU HAVRE.
Le 1er Avril 1917, revenant de Baltimore avec un chargement de blé pour le ravitaillement de la Belgique, il a été torpillé au large de Rotterdam. Pendant 6 jours et 6 nuits, les rescapés ont été poussés par les vents jusqu'en Norvège.
Il est fâcheux que la reconnaissance pour le sauvetage du VILLE DU HAVRE se soit bornée à une simple carte de visite de remerciement.
Note du Capitaine de Beaurieux, attaché militaire à Christiania au Capitaine de Vaisseau Lagrenée, attaché naval à Copenhague, datée du 3 Décembre 1919
Dossier Steffensen
A sauvé l'équipage du vapeur français VILLE DU HAVRE
A été torpillé par les Allemands au cours d'un voyage d'Amérique pour ravitailler les alliés.
Sérieusement blessé lors du torpillage. Maintenant guéri. Commande le HENRIK LUND de Bergen (nota : ex HUTTON WOOD)
Situation sociale : occupe un rang très modeste dans la pléiade des capitaines au long cours de Bergen. Mais c'est un homme d'une conduite absolument irréprochable. Le consul a eu une conversation confidentielle à son sujet avec le président de l'association des CLC de Bergen. Il est d'avis que la Médaille de Sauvetage pourrait lui être donnée, comme on le fait habituellement pour les sauvetages. L'intéressé lui-même s'en contenterait.
A mon avis, Monsieur Steffensen a agit avec beaucoup d'esprit de décision. Ayant été ensuite grièvement blessé, il a subi une amputation. Je pense que notre gouvernement doit se montrer plus large et lui octroyer la Croix de Guerre.
Cette manifestation récompenserait un brave marin. Elle aurait surtout un retentissement énorme et un résultat heureux sur notre influence et notre propagande en Norvège. Celles-ci sont actuellement fortement battues en brèche, tant par la propagande ennemie que par les activités de beaucoup de nos amis.
Récompenses
Citation à l'Ordre de la Division Croix de guerre avec étoile d'argent
Capitaine Steffensen, né le 19/01/1884 à Bergen
« A sauvé 34 hommes du vapeur VILLE DU HAVRE. A collaboré au ravitaillement des alliés. Le 1er Avril 1917, chargé de ravitaillement pour l'armée belge, a été torpillé au large de Rotterdam. A pu évacuer son équipage et a atterri six jours plus tard à Haugesund (Norvège) après une terrible navigation au cours de laquelle 8 hommes sont morts de froid. Trois ont été amputés des jambes et lui-même des doigts d'un pied. »
Citation à l'Ordre de la Brigade
HERRY François Capitaine CLC Binic
« Etait parvenu par son énergie et son habileté manœuvrière à se faire abandonner d'un sous-marin qui l'attaquait au canon. A malheureusement été torpillé la nuit suivante, mais a pu sauver la plus grande partie de son équipage. »
TOUROUL Toussaint 1er lieutenant Granville
« A fait preuve d'autorité et de sang froid qui lui ont permis de conserver l'autorité sur ses hommes et de diriger un bon tir contre l'ennemi. »
Témoignage de Satisfaction du Ministre
KERGOUSTIN Eugène Canonnier
Lors de l'attaque de son navire par un sous-marin, a pu, par des moyens de fortune, assurer le tir de sa pièce qui a eu plusieurs ratés et était en avarie.)
Cdlt
olivier
VILLE-DU-HAVRE — Cargo mixte — Compagnie havraise péninsulaire de navigation à vapeur (1903~1917).
Bonjour à tous,
Ville-du-Havre [III] — Cargo mixte — Compagnie havraise péninsulaire de navigation à vapeur (1903~1917). Croiseur auxiliaire (1914~1917).
■ Traversées.
— 22~29 septembre 1916 : Transporte de Marseille à Salonique (Grèce) le 10e Bataillon de marche de tirailleurs indochinois, soit 7 officiers, 58 hommes de troupe européens et 1.120 hommes de troupe indochinois. Corps alors placé sous le commandement du chef de bataillon à titre temporaire Augustin MOUSTIÉ.
Embarqué le 11 juillet 1916 à Hongay (Tonkin — aujourd’hui Viêt-nam) sur le paquebot André-Lebon, de la Compagnie des Messageries maritimes, ce bataillon était arrivé à Marseille le 16 août 1916.
____________________________________________________________________________________________
• Journal des marches et opérations du 10e Bataillon de marche de tirailleurs indochinois — 11 juill. 1916 ~ 31 déc. 1919 — : Service historique de la Défense, Cote 26 N 874/8, p. 1 et 2.
____________________________________________________________________________________________■ Traversées.
— 22~29 septembre 1916 : Transporte de Marseille à Salonique (Grèce) le 10e Bataillon de marche de tirailleurs indochinois, soit 7 officiers, 58 hommes de troupe européens et 1.120 hommes de troupe indochinois. Corps alors placé sous le commandement du chef de bataillon à titre temporaire Augustin MOUSTIÉ.
Embarqué le 11 juillet 1916 à Hongay (Tonkin — aujourd’hui Viêt-nam) sur le paquebot André-Lebon, de la Compagnie des Messageries maritimes, ce bataillon était arrivé à Marseille le 16 août 1916.
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• Journal des marches et opérations du 10e Bataillon de marche de tirailleurs indochinois — 11 juill. 1916 ~ 31 déc. 1919 — : Service historique de la Défense, Cote 26 N 874/8, p. 1 et 2.
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
VILLE-DU-HAVRE — Cargo mixte — Compagnie havraise péninsulaire de navigation à vapeur (1903~1917).
Bonjour à tous,
[Torpillage du cargo mixte Ville-de-Verdun, 6 février 1918]
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Le capitaine du cargo mixte Ville-du-Havre lors de la perte de ce bâtiment
— HERRY François Marie, né le 13 juin 1880 à Binic (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et dé-cédé le 6 novembre 1967 à Étables-sur-Mer (- d° -). Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Binic, n° 82. [Initialement inscrit au même quartier, f° 1.063, n° 2.126] ; classe 1900, n° 819 au recrutement de Saint-Brieuc.
• Fils de Jean-Baptiste HERRY, né le 30 mai 1844 à Étables-sur-Mer, laboureur, et de Marie Françoise GLEYO, née le 14 janvier 1851 à Binic, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage dans cette com-mune, le 30 janvier 1867 (Registre des actes de mariage de la commune de Binic, Année 1867, f° 7, acte n° 6 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Binic, Année 1880, f° 13, acte n° 24).
• Fils de Jean-Baptiste HERRY, né le 30 mai 1844 à Étables-sur-Mer, laboureur, et de Marie Françoise GLEYO, née le 14 janvier 1851 à Binic, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage dans cette com-mune, le 30 janvier 1867 (Registre des actes de mariage de la commune de Binic, Année 1867, f° 7, acte n° 6 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Binic, Année 1880, f° 13, acte n° 24).
Distinctions honorifiques
□ Cité à l’ordre de la Brigade dans les termes suivants :
« Était parvenu par son énergie et son habileté manœuvrière à se faire abandonner d’un sous-marin qui l’attaquait au canon. A malheureusement été torpillé la nuit suivante, mais a pu sauver la plus grande partie de son équipage. » [Torpillage du cargo mixte Ville-du-Havre, 6 janvier 1917]
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 19 juin 1921 (J.O. 20 juin 1921, p. 7.042 et 7.044), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants :
« Était parvenu par son énergie et son habileté manœuvrière à se faire abandonner d’un sous-marin qui l’attaquait au canon. A malheureusement été torpillé la nuit suivante, mais a pu sauver la plus grande partie de son équipage. » [Torpillage du cargo mixte Ville-du-Havre, 6 janvier 1917]
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 19 juin 1921 (J.O. 20 juin 1921, p. 7.042 et 7.044), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants :
- J.O. 20-VI-1921 - .jpg (25.71 Kio) Consulté 2645 fois
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Le 6 février 1918, le capitaine François HERRY commandait le cargo mixte Ville-de-Verdun, appartenant également à la flotte de Compagnie havraise péninsulaire de navigation à vapeur, lorsque ce bâtiment fut torpillé par le sous-marin allemand U-34 (Kapitänleutnant Wilhelm CANARIS) au large du phare de Torrevieja (Espagne), par 38° 3’ N. et 0° 36’ W., alors qu’il allait de Dakar (Sénégal) à Marseille avec un chargement de 4.400 t. de blé, 800 t. d’arachides, 150 t. de peaux vertes, 25 t. de vieux cuivre, 200 barriques d’huile, 150 balles de poisson et 8 canons de 140 mm.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
VILLE-DU-HAVRE — Cargo mixte — Compagnie havraise péninsulaire de navigation à vapeur (1903~1917).
Bonsoir à tous,
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Marins présents à bord du cargo mixte Ville-du-Havre
le 6 janvier 1917 lors de la perte de ce bâtiment
[42]
État major
le 6 janvier 1917 lors de la perte de ce bâtiment
[42]
État major
— HERRY François Marie, né le 13 juin 1880 à Binic (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et décédé le 6 novembre 1967 à Étables-sur-Mer (- d° -). Capitaine, capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Binic, n° 82. [Initialement inscrit au même quartier, f° 1.063, n° 2.126] ; classe 1900, n° 819 au recrutement de Saint-Brieuc. № 1 sur le rôle de bureau.
— LE MOINE André, né le ... à ... (...). Second capitaine, capitaine au long-cours, inscrit au quartier du Havre, n° 449. № 96 sur le rôle de bureau.
— TOUROUL Toussaint, né le ... à ... (...). Premier lieutenant, capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Granville, n° 238. № 59 sur le rôle de bureau.
— BOUTIN Alexandre Frédéric, né le 7 août 1886 à Rezé (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlantique). Second lieutenant, capitaine au cabotage, inscrit au quartier de Nantes, n° 403 ; classe 1906, n° 203 au recrutement de Nantes. № 122 sur le rôle de bureau.
— BARASSIN Émile, né le 11 janvier 1874 au Havre (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime). Chef mécanicien, officier mécanicien de 1re classe, inscrit au quartier du Havre, n° 3.736 ; classe 1894, n° 2.029 au recrutement du Havre. № 5 sur le rôle de bureau.
— LACOMBE Maurice, né le ... (...). Deuxième mécanicien, officier mécanicien de 1re classe, inscrit au quartier de Bordeaux, n° 9.689. № 74 sur le rôle de bureau.
— DUCHAUSSOY Eugène, né le 19 mars 1882 au Havre (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime). Troisième mécanicien, officier mécanicien de 1re classe, inscrit au quartier du Havre, n° 5.432 ; classe 1902, n° 196 au recrutement du Havre. № 6 sur le rôle de bureau.
— SALIOU Louis, né le 2 juin 1889 à Trébeurden (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Aide mécanicien, inscrit le 8 février 1913 au quartier de Lannion, n° 8.391 ; classe 1909, n° 1.844 au recrutement de Guingamp. № 8 sur le rôle de bureau.
— LE MOINE André, né le ... à ... (...). Second capitaine, capitaine au long-cours, inscrit au quartier du Havre, n° 449. № 96 sur le rôle de bureau.
— TOUROUL Toussaint, né le ... à ... (...). Premier lieutenant, capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Granville, n° 238. № 59 sur le rôle de bureau.
— BOUTIN Alexandre Frédéric, né le 7 août 1886 à Rezé (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlantique). Second lieutenant, capitaine au cabotage, inscrit au quartier de Nantes, n° 403 ; classe 1906, n° 203 au recrutement de Nantes. № 122 sur le rôle de bureau.
— BARASSIN Émile, né le 11 janvier 1874 au Havre (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime). Chef mécanicien, officier mécanicien de 1re classe, inscrit au quartier du Havre, n° 3.736 ; classe 1894, n° 2.029 au recrutement du Havre. № 5 sur le rôle de bureau.
— LACOMBE Maurice, né le ... (...). Deuxième mécanicien, officier mécanicien de 1re classe, inscrit au quartier de Bordeaux, n° 9.689. № 74 sur le rôle de bureau.
— DUCHAUSSOY Eugène, né le 19 mars 1882 au Havre (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime). Troisième mécanicien, officier mécanicien de 1re classe, inscrit au quartier du Havre, n° 5.432 ; classe 1902, n° 196 au recrutement du Havre. № 6 sur le rôle de bureau.
— SALIOU Louis, né le 2 juin 1889 à Trébeurden (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Aide mécanicien, inscrit le 8 février 1913 au quartier de Lannion, n° 8.391 ; classe 1909, n° 1.844 au recrutement de Guingamp. № 8 sur le rôle de bureau.
Marins du pont
— COSTAGLIOLA Alain, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier d’Oran, n° 1.929. № 98 sur le rôle de bureau.
— GUILLAUME Eugène Marie, né le 2 juin 1876 à Binic (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Maître d’équipage, inscrit au quartier de Binic, f° 944, n° 1.887 ; classe 1896, n° 381 au recrutement de Saint-Brieuc. № 9 sur le rôle de bureau.
— QUÉRÉ Joseph Guillaume Marie, né le 5 novembre 1877 à Plouézec (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Matelot charpentier, inscrit au quartier de Paimpol, f° et n° 30.034 ; classe 1897, n° 1.954 au recrutement de Saint-Brieuc. № 14 sur le rôle de bureau.
— BRINTERCH Joseph, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de Lannion, n° 2.350. № 109 sur le rôle de bureau.
— CASTREX Fernand Laurent, né le 23 juillet 1887 à Mézidon (Calvados). Matelot, inscrit au quartier de Paimpol, n° 1.258. № 15 sur le rôle de bureau.
— DIOUG Correa, né vers ... à ... (...) (Ressortissant étranger). Matelot. № 79 sur le rôle de bureau.
— DIQUE Correa, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de Dakar, n° 655. № 105 sur le rôle de bureau.
— LALLONDER Pierre, né le 20 janvier 1889 à Crozon (Finistère). Matelot, inscrit le 21 novembre 1908 au quartier de Camaret, n° 3.544 ; classe 1909, n° 14 au recrutement de Brest. № 121 sur le rôle de bureau.
[Embarqué à Salonique, étant affecté aux Bâtiments de servitude de Salonique depuis le 23 septembre 1916.]
— MARTIN François Marie, né le 2 mai 1877 à ... (...). Matelot, inscrit le 12 mai 1912 au quartier de Concarneau, n° 3.647 ; classe 1907, n° 89 au recrutement de Quimper. № 16 sur le rôle de bureau.
[Placé en position de sursis illimité depuis le 21 janvier 1915, étant alors embarqué.]
— MORVAN Yves Marie, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de ..., n° ... № 120 sur le rôle de bureau.
— PÉRIOU Jean, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de Morlaix, n° 2.747. № 57 sur le rôle de bureau.
— POLLARD Pierre Marie, né le 28 février 1876 à Trébeurden (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Matelot, inscrit le 24 septembre 1894 au quartier de Lannion, f° et n° 2.734 ; classe 1896, n° 1.508 au recrutement de Guingamp. № 13 sur le rôle de bureau.
— BAYLE Lucien, né le ... à ... (...). Novice, inscrit provisoire au quartier de Marseille, n° 28.092. № 110 sur le rôle de bureau.
— GUILLAUME Eugène Marie, né le 2 juin 1876 à Binic (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Maître d’équipage, inscrit au quartier de Binic, f° 944, n° 1.887 ; classe 1896, n° 381 au recrutement de Saint-Brieuc. № 9 sur le rôle de bureau.
— QUÉRÉ Joseph Guillaume Marie, né le 5 novembre 1877 à Plouézec (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Matelot charpentier, inscrit au quartier de Paimpol, f° et n° 30.034 ; classe 1897, n° 1.954 au recrutement de Saint-Brieuc. № 14 sur le rôle de bureau.
— BRINTERCH Joseph, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de Lannion, n° 2.350. № 109 sur le rôle de bureau.
— CASTREX Fernand Laurent, né le 23 juillet 1887 à Mézidon (Calvados). Matelot, inscrit au quartier de Paimpol, n° 1.258. № 15 sur le rôle de bureau.
— DIOUG Correa, né vers ... à ... (...) (Ressortissant étranger). Matelot. № 79 sur le rôle de bureau.
— DIQUE Correa, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de Dakar, n° 655. № 105 sur le rôle de bureau.
— LALLONDER Pierre, né le 20 janvier 1889 à Crozon (Finistère). Matelot, inscrit le 21 novembre 1908 au quartier de Camaret, n° 3.544 ; classe 1909, n° 14 au recrutement de Brest. № 121 sur le rôle de bureau.
[Embarqué à Salonique, étant affecté aux Bâtiments de servitude de Salonique depuis le 23 septembre 1916.]
— MARTIN François Marie, né le 2 mai 1877 à ... (...). Matelot, inscrit le 12 mai 1912 au quartier de Concarneau, n° 3.647 ; classe 1907, n° 89 au recrutement de Quimper. № 16 sur le rôle de bureau.
[Placé en position de sursis illimité depuis le 21 janvier 1915, étant alors embarqué.]
— MORVAN Yves Marie, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de ..., n° ... № 120 sur le rôle de bureau.
— PÉRIOU Jean, né le ... à ... (...). Matelot, inscrit au quartier de Morlaix, n° 2.747. № 57 sur le rôle de bureau.
— POLLARD Pierre Marie, né le 28 février 1876 à Trébeurden (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Matelot, inscrit le 24 septembre 1894 au quartier de Lannion, f° et n° 2.734 ; classe 1896, n° 1.508 au recrutement de Guingamp. № 13 sur le rôle de bureau.
— BAYLE Lucien, né le ... à ... (...). Novice, inscrit provisoire au quartier de Marseille, n° 28.092. № 110 sur le rôle de bureau.
Marins de la machine
— CALMENTI Germain, né le ... à ... (...). Graisseur, inscrit au quartier de Lannion, n° 8.190. № 93 sur le rôle de bureau.
— CHAMPAL Henri, né le 17 juillet 1881 à Lyon (Rhône). Graisseur, inscrit au quartier d’Alger, n° 1.593 ; classe 1901, n° 2.390 au recrutement d’Alger. № 103 sur le rôle de bureau.
— LIZILOUR Gustave, né le ... à ... (...). Graisseur, inscrit au quartier de Lannion, n° 8.190. № 45 sur le rôle de bureau.
— SILVA Joseph, né vers ... à ... (...). Graisseur, « Indigène sujet français », inscrit à ..., n° ... № 71 sur le rôle de bureau.
— ABDOU Mohamed, « âgé d’environ 19 ans, Carabe de Djibouti (Côte des Somalis) ». Chauffeur, « Indigène sujet français », inscrit à ... № 124 sur le rôle de bureau. [Disparu]
[Embarqué à Saigon le 20 novembre 1916]
— AMADOU Dielo, né vers ... à ... (...). Chauffeur, « Indigène sujet français », inscrit à Dakar, n° 775. № 85 sur le rôle de bureau.
— DIOP Louis, né vers ... à ... (...). Chauffeur, inscrit au quartier de Dakar, n° 195. № 83 sur le rôle de bureau.
— LE PEZRON Célestin Joseph, né le 5 juillet 1887 à La Roche-Derrien (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Chauffeur, inscrit au quartier de Tréguier, n° 20.817. № 29 sur le rôle de bureau.
— LOPIN Joseph Marie, né le 23 juillet 1877 à Moëlan-sur-Mer (Finistère). Chauffeur, inscrit au quartier de Lorient, n° 8.486 ; classe 1907, n° 1.950 au recrutement de Quimper. № 27 sur le rôle de bureau.
— MOHAMED Naggi, né vers ... à ... (...). Chauffeur. № 125. sur le rôle de bureau.
— N’DIAYE Louis, né vers ... à ... (...). Chauffeur, « Indigène sujet français », inscrit à Dakar, n° ... № 100 sur le rôle de bureau.
— N’DIAYE René, né vers ... à ... (...). Chauffeur, « Indigène sujet français », inscrit à ..., n° ... № 88 sur le rôle de bureau.
— BIRAM Diouf, né vers ... à ... (...). Soutier, « Indigène sujet français », inscrit à ..., n° ... № 101 sur le rôle de bureau.
— GONIDEC Jean Louis, né le 27 août 1893 à Douarnenez (Finistère) et y domicilié. Soutier, inscrit le 23 février 1912 au quartier de Douarnenez, n° 4.182 ; classe 1913, n° 2.973 au recrutement de Quimper. № 119 sur le rôle de bureau. [Disparu]
[Embarqué à Salonique le 3 octobre 1916]
— SCHERINGOUSKY ..., né le ... à ... (...) (Ressortissant russe). Soutier. № 102 sur le rôle de bureau.
— CHAMPAL Henri, né le 17 juillet 1881 à Lyon (Rhône). Graisseur, inscrit au quartier d’Alger, n° 1.593 ; classe 1901, n° 2.390 au recrutement d’Alger. № 103 sur le rôle de bureau.
— LIZILOUR Gustave, né le ... à ... (...). Graisseur, inscrit au quartier de Lannion, n° 8.190. № 45 sur le rôle de bureau.
— SILVA Joseph, né vers ... à ... (...). Graisseur, « Indigène sujet français », inscrit à ..., n° ... № 71 sur le rôle de bureau.
— ABDOU Mohamed, « âgé d’environ 19 ans, Carabe de Djibouti (Côte des Somalis) ». Chauffeur, « Indigène sujet français », inscrit à ... № 124 sur le rôle de bureau. [Disparu]
[Embarqué à Saigon le 20 novembre 1916]
— AMADOU Dielo, né vers ... à ... (...). Chauffeur, « Indigène sujet français », inscrit à Dakar, n° 775. № 85 sur le rôle de bureau.
— DIOP Louis, né vers ... à ... (...). Chauffeur, inscrit au quartier de Dakar, n° 195. № 83 sur le rôle de bureau.
— LE PEZRON Célestin Joseph, né le 5 juillet 1887 à La Roche-Derrien (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Chauffeur, inscrit au quartier de Tréguier, n° 20.817. № 29 sur le rôle de bureau.
— LOPIN Joseph Marie, né le 23 juillet 1877 à Moëlan-sur-Mer (Finistère). Chauffeur, inscrit au quartier de Lorient, n° 8.486 ; classe 1907, n° 1.950 au recrutement de Quimper. № 27 sur le rôle de bureau.
— MOHAMED Naggi, né vers ... à ... (...). Chauffeur. № 125. sur le rôle de bureau.
— N’DIAYE Louis, né vers ... à ... (...). Chauffeur, « Indigène sujet français », inscrit à Dakar, n° ... № 100 sur le rôle de bureau.
— N’DIAYE René, né vers ... à ... (...). Chauffeur, « Indigène sujet français », inscrit à ..., n° ... № 88 sur le rôle de bureau.
— BIRAM Diouf, né vers ... à ... (...). Soutier, « Indigène sujet français », inscrit à ..., n° ... № 101 sur le rôle de bureau.
— GONIDEC Jean Louis, né le 27 août 1893 à Douarnenez (Finistère) et y domicilié. Soutier, inscrit le 23 février 1912 au quartier de Douarnenez, n° 4.182 ; classe 1913, n° 2.973 au recrutement de Quimper. № 119 sur le rôle de bureau. [Disparu]
[Embarqué à Salonique le 3 octobre 1916]
— SCHERINGOUSKY ..., né le ... à ... (...) (Ressortissant russe). Soutier. № 102 sur le rôle de bureau.
Marins de l’État
— LE TORREC Vincent, né le 1er août 1884 à Moëlan-sur-Mer (Finistère). Quartier-maître canonnier, inscrit au quartier de Lorient, n° 9.063 ; classe 1904, n° 3.619 au recrutement de Quimper. № 117 sur le rôle de bureau.
— BELLECAVE Jean, né le ... à ... (...). Matelot de ... classe fusilier, matricule n° ... № 126 sur le rôle de bureau.
[Embarqué à Port-Saïd le 21 décembre 1916]
— CODINA Auguste Frédéric, né le 3 avril 1895 à Draguignan (Var). Matelot de ... classe télégraphiste [« Radiotélégraphiste à solde militaire »], matricule n° 52.750 – 5 ; classe 1915, n° 380 au recrutement de Nice. № 118 sur le rôle de bureau.
— KERGOUSTIN Eugène Jean, né le 5 septembre 1896 à Guégon (Morbihan). Matelot de 1re classe canonnier breveté, matricule n° 98.086 – 2 ; classe 1916, n° 2.222 au recrutement de la Seine, 6e Bureau. № 127 sur le rôle de bureau.
— BELLECAVE Jean, né le ... à ... (...). Matelot de ... classe fusilier, matricule n° ... № 126 sur le rôle de bureau.
[Embarqué à Port-Saïd le 21 décembre 1916]
— CODINA Auguste Frédéric, né le 3 avril 1895 à Draguignan (Var). Matelot de ... classe télégraphiste [« Radiotélégraphiste à solde militaire »], matricule n° 52.750 – 5 ; classe 1915, n° 380 au recrutement de Nice. № 118 sur le rôle de bureau.
— KERGOUSTIN Eugène Jean, né le 5 septembre 1896 à Guégon (Morbihan). Matelot de 1re classe canonnier breveté, matricule n° 98.086 – 2 ; classe 1916, n° 2.222 au recrutement de la Seine, 6e Bureau. № 127 sur le rôle de bureau.
Marins du service général
— CALVERT Antony, né le 24 février 1879 à Saint-Denis-de-La Réunion (Île de La Réunion). Boulanger, attaché au quartier du Havre, n° 2.587. № 37 sur le rôle de bureau.
— MOHAMED ben Farroudy, né vers ... à ... (...). Aide de cuisine. № 114 sur le rôle de bureau.
— MOHAMED ben Farroudy, né vers ... à ... (...). Aide de cuisine. № 114 sur le rôle de bureau.
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• Inscription maritime du Havre, Désarmement des bâtiments de commerce, 17 janvier 1917, n° 5 : Archives départementales de la Seine-Maritime, cote 6P6_779.
____________________________________________________________________________________________Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
VILLE-DU-HAVRE — Cargo mixte — Compagnie havraise péninsulaire de navigation à vapeur (1903~1917).
Bonsoir à tous,
« Cet homme étant de quart de minuit à 4 heures et le navire ayant été torpillé par un sous-marin allemand, la torpille ayant frappé le navire dans la soute dans laquelle il était en service, il a dû être tué sur le coup ou noyé dans cette soute qui a été immédiatement envahie par l’eau, car on ne l’a plus revu à partir de cet instant. »
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602), inscrit au tableau spécial de ma Médaille militaire dans les termes suivants :
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Marins disparus le 6 janvier 1917 avec le cargo mixte Ville-du-Havre
[2]
[2]
— ABDOU Mohamed, « âgé d’environ 19 ans, carabe de Djibouti (Côte des Somalis) ». Chauffeur, « Indigène sujet français », inscrit à ...
Extrait du procès verbal de disparition
« De quart dans la chaufferie au moment du torpillage du navire par un sous-marin allemand, on ne sait s’il a pu monter de la chaufferie qui a été envahie par l’eau. On ne l’a plus revu à partir de cet instant. »
— GONIDEC Jean Louis, né le 27 août 1893 à Douarnenez (Finistère) et y domicilié. Chauffeur, inscrit le 23 février 1912 au quartier de Douarnenez, n° 4.182 ; classe 1913, n° 2.973 au recrutement de Quimper (Jug. Trib. civ. Quimper, 10 avr. 1918, transcrit le 25 avr. 1918 à Douarnenez : Registre des actes de décès de la commune de Douarnenez, Année 1918, f° 24, acte n° 82).
• Fils de Jean Louis GONIDEC, né le 29 janvier 1861 à Ploaré (Finistère), marin, et de Marguerite PELLAY, née le 1er juillet 1863 à Ploaré, soudeuse ; époux ayant contracté mariage à Douarnenez, le 7 septembre 1885 (Registre des actes de mariage de la commune de Douarnenez, Année 1885, f° 27, acte n° 51 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Douarnenez, Année 1893, f° 49, acte n° 257). Célibataire. Était marin-pêcheur lors des opérations de recensement de sa classe.
— GONIDEC Jean Louis, né le 27 août 1893 à Douarnenez (Finistère) et y domicilié. Chauffeur, inscrit le 23 février 1912 au quartier de Douarnenez, n° 4.182 ; classe 1913, n° 2.973 au recrutement de Quimper (Jug. Trib. civ. Quimper, 10 avr. 1918, transcrit le 25 avr. 1918 à Douarnenez : Registre des actes de décès de la commune de Douarnenez, Année 1918, f° 24, acte n° 82).
• Fils de Jean Louis GONIDEC, né le 29 janvier 1861 à Ploaré (Finistère), marin, et de Marguerite PELLAY, née le 1er juillet 1863 à Ploaré, soudeuse ; époux ayant contracté mariage à Douarnenez, le 7 septembre 1885 (Registre des actes de mariage de la commune de Douarnenez, Année 1885, f° 27, acte n° 51 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Douarnenez, Année 1893, f° 49, acte n° 257). Célibataire. Était marin-pêcheur lors des opérations de recensement de sa classe.
Extrait du procès verbal de disparition
« Cet homme étant de quart de minuit à 4 heures et le navire ayant été torpillé par un sous-marin allemand, la torpille ayant frappé le navire dans la soute dans laquelle il était en service, il a dû être tué sur le coup ou noyé dans cette soute qui a été immédiatement envahie par l’eau, car on ne l’a plus revu à partir de cet instant. »
Distinction honorifique
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602), inscrit au tableau spécial de ma Médaille militaire dans les termes suivants :
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• Inscription maritime du Havre, Désarmement des bâtiments de commerce, 17 janvier 1917, n° 5 : Ar-chives départementales de la Seine-Maritime, cote 6P6_779.
____________________________________________________________________________________________Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.