OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Rutilius
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Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Message par Rutilius »


Bonsoir à tous,


Passagers militaires décédés à bord de l'Oued-Sebou, antérieurement à la perte de ce bâtiment

Avertissement : Orthographe de certains toponymes non garantie


― CAMARA Bobakar, né le 1er mars 1897 à Saint-Louis (Sénégal), décédé le 3 novembre 1917 « à bord de l’Oued-Sebou [par suite de] maladie », Soldat de 2e classe, 6e Régiment d’infanterie coloniale, Matricule n° 7/15.409, classe 1917, n° 119 au recrutement de Dakar.

― KARONGA MAGASSOUBA, né en 1890 à Sakomassi (Guinée française – aujourd’hui République de Guinée, ou « Guinée Conakry » –), décédé le 30 décembre 1917 « à bord du vapeur Oued-Sebou [en] rade de Casablanca, bateau armé à Marseille » (Cause inconnue), Soldat de 2e classe, Matricule 45.090, classe 1910, n° inconnu au recrutement de Siguiri.

_______________________

Bien amicalement à vous,
Daniel.
dbu55
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Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Message par dbu55 »

Bonjour à toutes et à tous,

D’autres militaires décédés sur l’OUED SEBOU :

MAMADOU Cissé né vers 1890 à Damakania (Guinée (Aujourd’hui Guinée Conakry)), Tirailleur de 2ème Classe au 62ème Bataillon de Tirailleurs Sénégalais - Disparu en mer le 08/01/1918 (Environ 28 Ans) à bord de l’OUED SEBOU.

MADY BRIAM Side Sow né vers 1886 à ?, Tirailleur au 83ème Bataillon de Tirailleurs Sénégalais - Disparu en mer le 08/01/1918 (Environ 31 Ans) à bord de l’OUED SEBOU.

MAMADY Madié né le ? à Saint-Louis (Sénégal), Soldat de 2ème Classe venu du Dépôt des Isolés Coloniaux - Marseille - Disparu en mer le 08/01/1918 à bord de l’OUED SEBOU.

Cordialement
Dominique
Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sangs ne font plus qu'un [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ]
dbu55
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Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Message par dbu55 »

Bonsoir à toutes et à tous

Deux autres soldats disparus sur l'OUED SEBOU :

GNACADJA né vers 1894 à Naffa - Abomey (Bénin (Dahomey en 1914)), Tirailleur de 2ème classe au dépôt des isolés coloniaux - Disparu en mer le 07/01/1918 (23 Ans) lors de la perte de l'OUED SEBOU

N'TOLO Bara né le ? à Kéléya - Cercle de Bougouni (Mali (Soudan en 1914)), Sergent au dépôt des isolés coloniaux - Disparu en mer le 07/01/1918 lors de la perte de l'OUED SEBOU

Cordialement
Dominique
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Rutilius
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Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Message par Rutilius »


Bonsoir Dominique,

Ces deux tirailleurs, qui appartenaient au Dépôt des isolés coloniaux, ont déjà été recensés. J'ai néanmoins mal orthographié le nom patronymique du premier : « GNACADJA » donc, et non pas « GNACADSA »; je corrige en conséquence.

Bien amicalement à vous,
Daniel.
dbu55
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Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Message par dbu55 »

Bonsoir à toutes et à tous

Un autre militaire disparus sur l'OUED SEBOU :

ZOUSSOUN né à une date inconnue à Rufisque (Sénégal), Tirailleur de 2ème classe au dépôt des isolés coloniaux - Disparu en mer le 07/01/1918 lors de la perte de l'OUED SEBOU

Cordialement
Dominique
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olivier 12
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Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

OUED SEBOU

Télégramme Casablanca à Marine Paris 10 Janvier 1918 17h00

OUED SEBOU est coulé à 15 milles SW du cap Bojador. EDMOND RENE a trouvé aux environs 20 cadavres. Français et 12 noirs sont à terre prisonniers des indigènes qui exigent rançon. Pourparlers pour délivrance gênés par la mer et la canonnade avec le sous-marin. Communications par TSF presque impossibles. Devons avoir trois chalutiers sur place. Voudrais envoyer VILLE D’YS, mais suis bloqué par absence CERBERE immobilisé à Lisbonne pour mission. Demande à l’Amiral anglais d’assurer nos sorties pour libérer VILLE D’YS.

11 Janvier 12h00

Sous-marin de 80 m environ. Avait deux canons de 140 en tourelles. Grand kiosque à avant droit.
TAROUDANT limité par charbon. EDMOND RENE a ramené à Agadir le délégué des indigènes pour traiter la rançon des prisonniers. Reparti avec un officier du service de renseignement et de l’argent pour tenter délivrance.

11 Janvier 23h50

Impossible de se renseigner et pas connaissance d’autres survivants que les 14 prisonniers des indigènes. Il est possible que le vapeur espagnol ALICANTE allant à New York ait recueilli des survivants.

12 Janvier 05h40

Avons reçu du vapeur espagnol à l’indicatif E.D.A. émission peu perceptible dire à Las Palmas qu’il avait entendu une canonnade proche et que sa destination était New York.

14 Janvier 21h15

Selon EDMOND RENE, plusieurs radeaux ont été retrouvés sans survivants. Cependant, plusieurs embarcations en partie brisées sur la plage font croire au commandant qu’il y a plus de naufragés à terre qu’annoncé. TAROUDANT a arraisonné une goélette espagnole qui s’apprêtait à partir. Sans nouvelles expédition partie pour délivrance prisonniers.

21 Janvier 01h10

Consul de Las Palmas nous informe qu’équipage OUED SEBOU est prisonnier des Maures près du cap Juby. Le commandant du fort espagnol de Cap Juby est en pourparlers pour les faire libérer. Opérations sur les côtes actuellement très difficiles à cause de la mer. Aux dernières nouvelles, EDMOND RENE aurait récupéré 3 Français et 2 Sénégalais.

21 Janvier 16h00

Livraison prisonniers de l’OUED SEBOU commencée. 21 sont en route sur MEKNASSI pour Agadir

23 Janvier 03h00

VILLE D’YS a quitté Cap Bojador avec 16 naufragés (britanniques arabes et 8 français). EDMOND RENE rentre avec 3 naufragés. Tempête. Communications TSF toujours très difficiles.

23 Janvier 10h25

Communications impossibles à cause du temps.
Négociations laborieuses, les prisonniers étant rendus individuellement. Il paraît certain que les Sénégalais ne seront pas tous rendus.

23 Janvier 14h30

SUZONI, capitaine, et FERNANDINI, lieutenant, seraient à bord du HARDI. QUEMARD tué dans son poste TSF. (Ce télégramme donne en outre la liste des survivants ci-dessous)

Lettre de l’Ambassadeur de France à Madrid au Ministre. 1er Février 1918

Le marquis d’Al Hoceima me fait savoir qu’est arrivé au Cap Juby un Français :

LOUTY Angel Cambusier 37 ans

Né à Saint Etienne de Plesguen.

Il prétend qu’au moins dix hommes de l’OUED SEBOU ont péri dans le combat livré par ce dernier contre un sous-marin allemand. Les autres ont débarqué sur la côte. Il s’est aussitôt séparé d’eux et ignore ce qu’ils sont devenus. Il a été embarqué sur le vapeur FUERTEVENTURA à destination des Canaries.

Note du chef de division de Casablanca à Marine Paris 1er Février 1918 et au commandement des troupes coloniales

Une quarantaine de Sénégalais restent prisonniers et ont été emmenés très loin dans l’intérieur. Les Arabes ne veulent pas les ramener, mais promettent qu’ils les conduiront au Cap Juby pour les remettre aux autorités espagnoles. Ils vous demandent d’avertir le gouvernement espagnol que la rançon sera de 500 pesetas par Sénégalais.

Il sera impossible de donner le nombre exact de Sénégalais tués pendant le combat. Les survivants interrogés disent une trentaine et l’adjudant sénégalais dit que ce nombre est le minimum.
A ce jour, 55 Sénégalais sont arrivés à Casablanca et ont été dirigés vers Dakar sur le PLATA qui quittera Gibraltar le 2 Février.

Je vous confirme que l’opérateur TSF QUEMARD a été tué dans son poste radio.

Il n’y avait qu’un seul passager civil sur ce malheureux navire et il se nomme Leblanc. Il est arrivé à Casablanca.

Télégramme du 2 Février 1918 20h00

JEANNETTE a visité le vapeur espagnol FUERTEVENTURA. Il conduit à Las Palmas le cambusier Louty et 7 Sénégalais. Le gouverneur du Cap Juby traite pour la délivrance des autres prisonniers. Je propose de demander au gouvernement espagnol leur rapatriement par le MARAKCHI (nota : petit navire français de 153 tx) qui sera à Las Palmas le 4 Février.

Image

Rapport du 10 Avril 1918 du CV de Cacqueray au Ministre de la Marine

Je ne sais si les démarches du capitaine Bourguignon ont eu une influence utile, mais son déplacement n’a pas été vain car il a encore récupéré 3 Sénégalais de l’OUED SEBOU.
Il a aussi donné une avance à l’Espagnol Gomez pour qu’il délivre le mécanicien italien resté dans la région du naufrage. L’Espagnol a réussi et le mécanicien a été ramené à Las Palmas.
Le Résident Général avait proposé le capitaine Bourguignon pour Officier de la Légion d’Honneur en exprimant le désir que je vous en avise afin que vous appuyiez sa démarche.
Cette nouvelle preuve du dévouement du capitaine Bourguignon me rend plus facile encore de vous soumettre cette proposition.

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Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Rapport complet du Commandant de Division au Ministre de la Marine. 29 Janvier 1918


Vers 13h00 le 7 Janvier, OUED SEBOU se trouvait dans le SW du faux cap Bojador à environ 12 milles de terre (trop loin par conséquent). Il se rendait à Dakar. Une goélette se trouvait assez loin par le travers tribord. OUED SEBOU se crut soudain attaqué par la goélette et tira sur elle sans l’atteindre. Celle-ci vint sur la droite et dégagea la vue d’un grand sous-marin qui était derrière elle, à 9 ou 10 milles de l’OUED SEBOU. Celui-ci mit cap sur la terre en tirant sur le sous-marin et en utilisant des fumigènes. Le sous-marin resta à grande distance et poursuivit au canon OUED SEBOU pendant une heure et quart sans le toucher. Puis un obus atteignit le navire et coupa les tuyaux de vapeur du servo-moteur, détruisit la TSF, tuant l’opérateur et causa la perte d’une embarcation qui était sous bossoirs et où s’étaient entassés des Sénégalais dont beaucoup furent tués ou noyés.

La barre à bras fut embrayée, mais le gouvernail se bloqua d’un bord et ne manœuvra plus. L’évacuation fut décidée, le navire étant à deux milles de terre et n’ayant plus de munitions. Le personnel survivant se rendit à terre. Il ne restait que 3 embarcations et 1 youyou. Une embarcation avait été brisée et une autre avait chaviré, étant beaucoup trop chargée pour tenir la mer.

Le sous-marin accosta OUED SEBOU et le pilla. Ce n’est qu’à la nuit que l’on entendit de terre des détonations paraissant provenir de bombes. Le 2e capitaine affirme que tous les documents secrets étaient dans une enveloppe volumineuse unique qui a été brûlée dans la chaudière. OUED SEBOU était armé d’un canon de 75 mm.

Le lendemain matin, les naufragés à terre entendirent les combats soutenus par TAROUDANT et EDMOND RENE, mais les indigènes les empêchèrent de regarder. Car à l’accostage, de nombreux indigènes attendaient les naufragés qui furent brutalisés, dépouillés de leurs montres, argent, bagues et d’une partie de leurs vêtements. Les Maures se les partagèrent comme un butin et emmenèrent les hommes par groupes dans leur campement à l’intérieur, où ils furent gardés à vue, mais pas trop maltraités, bien qu’insuffisamment nourris.

Les patrouilleurs, après avoir trouvé l’épave, une vingtaine de cadavres et aucun survivant, entrèrent en pourparlers avec les Arabes tout en repoussant le sous-marin. Mais ils n’aboutirent à rien, car ils n’avaient que des billets dont les indigènes ne voulaient pas. Ils embarquèrent un délégué des Maures pour venir à Agadir. EDMOND RENE l’y conduisit et repartit aussitôt avec le capitaine Bourguignon, du service de renseignement, d’Agadir, spécialiste de la Mauritanie. Il arriva au cap Bojador le 13 au matin et les négociations commencèrent, extrêmement laborieuses et difficiles, car tous les naufragés étaient répartis comme du bétail et chaque propriétaire avait ses exigences. Les Maures allèrent jusqu’à se battre entre eux pour ce butin…

Il était impossible de traiter à bord un pareil marché et le capitaine Bourguignon prit le risque de se rendre à terre avec une garde armée. Il dut passer une nuit sur la plage, bloqué par la barre devenue mauvaise. Les négociations durent toujours et l’on peut se rendre compte des difficultés en sachant qu’il n’y a sur cette côte ni eau, ni vivres, et qu’à Agadir la communication avec la terre est impossible à cause du mauvais temps. Il faut organiser les relèves, un relai de TSF, envoyer de l’argent, des vivres, du charbon de Gibraltar…etc. De plus, la tempête a abattu un pylône du poste de TSF de Mogador coupant toute communication et j’ai dû envoyer les ordres par bâtiment. Les distances sont énormes : Bojador est à 380 milles d’Agadir, 640 milles de Casablanca et 840 milles de Gibraltar.

Le résident m’a fait savoir que la responsabilité de cette affaire m’incombait car elle se passait en territoire espagnol. Les tribus de la région ne sont pas sous l’influence du Maroc, mais de l’Afrique Occidentale Française. Il en a averti les Affaires Etrangères. La situation des naufragés est des plus dangereuses et je n’ai pas d’hésitation à agir, bien que ce soit en territoire espagnol.

Je suis entré en relation avec le Gouverneur du Sénégal qui m’a donné l’avis du colonel commandant la Mauritanie sur ce qu’il fallait dire aux Arabes, et m’a envoyé un long télégramme de Mohammed Ould Khelif, chef des tribus de la région de Mogador, qui réside à Atar, au Sénégal. Il traite avec nous. Mais l’affaire n’est pas facile car les tribus qui détiennent les naufragés n’appartiennent pas à celle de Mohammed Ould Khélif et paraissent peu se préoccuper de lui et de ses ordres.

Actuellement, le commandant Vallat, chef d’escadrille, est sur place et nous avons meilleur espoir de récupérer tous les Européens et une partie des Sénégalais. Cependant, une partie de ceux-ci a été emmenée très loin dans l’intérieur et ne pourra être récupérée. Les Arabes ont promis de les conduire au cap Juby, sur la base d’un prix de rachat des Sénégalais de 500 pesetas par tête. Il est beaucoup mieux que nous n’entrions pas en relations directes avec le cap Juby, du moment qu’il laisse faire et ne dit rien…Se livrer à une telle démarche pourrait amener une complication inutile !

Le capitaine Bourguignon m’a fait savoir que c’est l’Afrique Occidentale qui pourra ultérieurement délivrer les Sénégalais retenus captifs, et les officiers de l’armée connaissant la Mauritanie me le confirment. Ils déclarent qu’en y mettant le temps, on les aura tous.

La situation est donc la suivante au 29 Janvier au soir : tous les Européens ont été libérés sauf 5 dont
- Le commandant Suzoni
- Le médecin aide major de 2e classe Carretier qui accompagnait les Sénégalais. Ces Sénégalais étaient tous des évacués du front, réformés, malades, blessés ou amputés.

Un Européen a été tué pendant le combat, Quémard, l’opérateur de TSF.
Il y avait un passager civil à bord, Monsieur Leblanc, chef monteur de la maison Carves, 39 rue Cambon à Paris. Il allait procéder au montage d’une usine à décortiquer les arachides à Rufisque. L’agence Paquet de Casablanca m’avait dit qu’il n’y avait pas de passagers, et il ne figurait pas davantage sur la liste d’équipage demandée à Marseille, car ici il n’y a pas le rôle du navire. Je ne suis donc pas certain de l’exactitude de tous les noms.

En résumé, OUED SEBOU avait comme équipage :

- 33 Européens
- 1 Annamite
- 5 Arabes
- 4 Sénégalais

Il avait comme passagers

- 1 Européen civil
- 1 Médecin aide major de 2e classe
- 1 adjudant sénégalais
- 3 sergents sénégalais
- 8 caporaux sénégalais
- 109 soldats sénégalais

Deux Sénégalais étaient morts avant le combat et une vingtaine ont été tués ou noyés.
L’Annamite a été récupéré. Nous possédons environ 60 Sénégalais sur la centaine à récupérer. Il en manque donc une quarantaine.

Je fais remonter VILLE D’YS jusqu’à Dakar. Il a quitté Bojador le29 et amènera le reste des naufragés récupérés.

Silhouette du sous-marin U 157 dessinée par les hommes de l'OUED SEBOU


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Memgam
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Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Message par Memgam »

Bonjour,

Olivier 12 cite le capitaine Bourguignon pour avoir mené les tractations qui ont conduit à faire libérer les hommes capturés par les Maures après le naufrage de l'Oued Sebou.
Rutilius, dans son message du 7/10/2008, mentionne le livre d'Edmond Tranin, Les rouliers de la mer, dans lequel il a trouvé trace du nom du radiotélégraphiste mortellement blessé.
Dans ce même ouvrage, il est fait état de la demande de Georges Leygues, Ministre de la Marine, auprès du Ministre de la Guerre pour une récompense pour le capitaine Bourguignon.
La réponse a été "la récompense demandée (inscription au tableau d'avancement ou rosette de la Légion d'honneur) était trop importante par rapport aux circonstances ; il ne s'agissait pas ici de faits de guerre, mais de faits courants dans la carrière d'un officier colonial !, d'ailleurs, il convient de remarquer que le capitaine est chevalier de la Légion d'honneur depuis quatorze mois seulement…"

Il doit s'agir du capitaine Edouard Charles Albert Bourguignon, fils d'Edouard Albert et Charlotte Azaïs Virginie Goutard du Veneur, né le 7 juin 1882 à Cambronne (Oise), tué le 13 mars 1927 au Maroc.
Chevalier de la Légion d'Honneur le 14 janvier 1917 pour prendre rang au 29 décembre 1916.
Officier de la Légion d'Honneur par décret du 28 octobre 1926, pour prendre rang au 7 septembre 1926, médaille remise au chef de bataillon Bourguignon de l'infanterie coloniale du service des affaires indigènes du Maroc, par le général de division Crosson Duplessis à Meknès le 9 septembre 1926.

Source : Edmond Tranin, les rouliers de la mer, Payot, 1928, pages 158-183.
Base Léonore.

Cordialement.
Memgam
Rutilius
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OUED-SEBOU ― Cargo ― Compagnie de navigation Paquet, Marseille (1897~1918).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,


Édouard Charles Albert BOURGUIGNON


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—> http://saint-cyr-memorial.alumnforce.org/


Né le 7 juin 1882 à Cambronne-lès-Ribécourt (Oise) (Registre reconstitué des actes d’état civil de la commune de Cambronne-lès-Ribécourt, Année 1882, acte n° 8) et porté disparu le 13 mars 1927 à Mulay-Amrane, à l’Est d’Ouezzan (Maroc), lors du combat du poste Kechachda.

• Fils d’Édouard Albert BOURGUIGNON, né le 3 mars 1851 à Breuil-le-Vert (Oise) (Registre des actes de naissance de la commune de Breuil-le-Vert, Année 1851, f° 8, acte n° 10), instituteur, et de Charlotte Anaïs Virginie GONTARD-DUVENEUR, née le 10 septembre 1855 à Beauvais (Oise) (Registre des actes d’état civil de la ville de Beauvais, Année 1855, f° 229, acte n° 728), sans profession, son épouse.

• Petit-fils de :

— Pierre Édouard BOURGUIGNON, né vers 1822, serrurier, et de Marie Victorine Émilie LEGRIS, née vers 1820, sans profession, son épouse.

— Sylvain Louis Achille GONTARD-DUVENEUR, né vers 1820, « marchand de nouveautés », et de Charlotte Aimée DELACOUR, née vers 1828, son épouse.

• Époux de ..., avec laquelle il avait contracté mariage à ... (...), le ...

Carrière militaire

— Par décret du Président de la République du 26 septembre 1893 (J.O. 15 oct. 1893, p. 5.150 et 5.159), nommé élève boursier du Gouvernement au collège de Clermont (Oise) – père instituteur, comptant 22 ans de service et ayant 8 enfants à charge.

— Admis le 31 octobre 1902 à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr à la suite du concours ouvert la même année. 87e Promotion, dite « du Sud-Oranais » (1902~1904). Classé 65e sur une liste de 352 élèves à l’issue dudit concours (J.O. 20 sept. 1902, p. 6.298). Boursier avec trousseau (J.O. 5 déc. 1902, p. 7.902). Classé 128e sur une liste de 343 élèves à l’issue des examens de sortie de l’école (J.O. 14 sept. 1904, p. 5.629).

— Par décret du 1er octobre 1904 (J.O. 1er oct. 1904, p. 5.963), promu au grade de sous-lieutenant à compter du même jour. Affecté au 22e Régiment d’infanterie coloniale à Hyères, n° 2.701.

— Par décret du 26 septembre 1906 (J.O. 28 sept. 1906, p. 6.568), promu au grade de lieutenant à compter du 1er octobre 1906. Alors sous-lieutenant au 1er Régiment de tirailleurs sénégalais ; maintenu.

— Par décret du 28 décembre 1914 (J.O. 30 déc. 1914, p. 9.496), promu au grade de capitaine à compter du 25 décembre 1914. Alors lieutenant au 6e Bataillon colonial du Maroc ; maintenu.

— Par décret du 24 mars 1922 (J.O. 25 mars 1922, p. 3.286), promu au grade de chef de bataillon (au choix). Alors capitaine hors cadre au Service des renseignements du Maroc.

— Par décision ministérielle du 6 juin 1926 (J.O. 10 juin 1926, p. 6.445), placé en situation hors cadres et mis à la disposition du commissaire résidant général de la République française au Maroc pour le service des renseignements. Alors chef de bataillon au Régiment d’infanterie coloniale du Maroc.

— Lors de sa disparition, le 13 mars 1927, chef de bataillon d’infanterie coloniale au Service des affaires indigènes du Maroc, commandant le Cercle de l’Aoudiar.

Distinctions honorifiques

— Par arrêté du 14 janvier 1917 (J.O. 18 janv. 1917, p. 572), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier à compter du 29 décembre 1916. Alors capitaine d’infanterie coloniale hors cadres.

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— En Mars 1918, cité à l’ordre de l’armée au titre du Ministère de la Marine à la suite des longues tractations qu’il avait menées en Janvier de la même année au faux cap Bojador (Maroc) pour la libération des rescapés du naufrage du cargo Oued-Sebou retenus en otage par des tribus Maures (J.O. 25 mars 1918, p. 2.667) (*) :

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— Par décret du Président de la République du 28 octobre 1926 (J.O. 29 oct. 1926, p. 11.708), promu au grade d’officier de la Légion d’honneur dans les termes suivants :

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Bien amicalement à vous,
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Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,

Passagers militaires disparus le 7 janvier 1918 avec le cargo Oued-Sebou

(Liste partielle : 35 noms)

Avertissement : Orthographe de certains toponymes incertaine


■ 19e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

― FELLA Touré, né à une date inconnue à Fédou (Cercle de Kissidougou, Guinée française ― aujourd’hui République de Guinée, ou « Guinée Conakry »). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 42.809 au corps, classe 1913, n° 42.809 au recrutement de Kissidougou (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

■ 33e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

― KALI KAMARA, présumé né en 1895 à Br...-Ollandé (Guinée française ― aujourd’hui République de Guinée, ou « Guinée Conakry »). Tirailleur de 1re classe, matricule n° 39.215 au corps, classe inconnue, n° inconnu au recrutement de Pita (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

■ 43e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

― DEMBA Doumbia, présumé né en 1895 à Koniobla (Cercle de Bamako, Soudan ― aujourd’hui Mali). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 34.959 au corps, engagé volontaire en 1915, n° 92 au recrutement de Bamako (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

■ 45e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

― OUIDRAOGO Zango, présumé né en 1891 à Thyon (Cercle de Mossi, Haute-Volta ― aujourd’hui Burkina-Faso –). Caporal, matricule n° 22.163 au corps, classe 1910, engagé volontaire en 1914, n° inconnu au recrutement de Ouagadougou (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

■ 46e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

― TIÉKAMA Kanté, présumé né en 1895 à Tambakara (Cercle de Nioro, Soudan ― aujourd’hui Mali –). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 38.416 au corps, engagé volontaire en 1916, n° inconnu au recrutement de Nioro (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

■ 48e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

― SERI Bi Ta, présumé né en 1891 à Guiriafla (Cercle de Gouros, Côte-d’Ivoire). Tirailleur de 1re classe, matricule n° 55.005 au corps, classe inconnue, n° inconnu au recrutement de Gouros (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

■ 49e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

― INGA Macomsé, présumé né en 1888 à Intéga (Cercle de Ouahigonga, Haute-Volta ― aujourd’hui Burkina-Faso). Caporal, matricule n° 14.650 au corps, classe 1910, n° 14.650 au recrutement de Bandiagara (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

54e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

― DABAKÉ Tangara, présumé né en 1891 à Niamana (Cercle de San, Soudan ― aujourd’hui Mali). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 15.962 au corps, classe inconnue, n° inconnu au recrutement de San (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

■ 62e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

— MAMADOU Cissé, présumé né en 1890 à Damakania (Cercle de Kindia, Guinée française ― aujourd’hui République de Guinée, ou « Guinée Conakry »). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 2.894 au corps, classe 1915, n° inconnu au recrutement de Kindia (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

■ 66e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

— FAMORI Kondé, présumé né en 1895 Baranasama (Cercle de Kankan, Guinée française ― aujourd’hui République de Guinée, ou « Guinée Conakry »). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 42.985 au corps, classe 1915, n° 42.985 au recrutement de Kankan (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

■ 67e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

― MONOLO, présumé né en 1886 à Ségou (Cercle de Ségou, Soudan ― aujourd’hui Mali) et y domicilié. Tirailleur de 1re classe, matricule n° 5.930 au corps, engagé volontaire en 1907, n° inconnu au recrutement de Koutiala (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

■ 68e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

― DAMIA Tarouara, né à une date inconnue à Allada (Cercle d’Allada, Dahomey ― aujourd’hui Bénin). Tirailleur de 2e classe, sans matricule, classe inconnue, n° inconnu au recrutement d’Allada (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

■ 70e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

― LANCINÉ ― ou LANSINÉDiakité, présumé né en 1891 à Nioro du Sahel (Soudan ― aujourd’hui Mali). Tirailleur de 1re classe, matricule n° 6.709 au corps, engagé volontaire en 1911 au recrutement de Nioro du Sahel (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

73e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

― GAZÉ Gossé, présumé né en 1896 à Damafla (Côte-d’Ivoire). Clairon, matricule n° 70.135 au corps, classe 1917, n° 70.135 au recrutement de Voooma (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

— KOUTOU N’Dari, présumé né en 1895 à Bousoukro (Cercle de N’Zi-Comoé, Côte-d’Ivoire). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 48.805 au corps, classe 1915, n° et lieu de recrutement inconnus (– d° –).

83e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

― ACHIMOU Dialo, présumé né en 1893 à Mala-Gauchy (Cercle de Zinder, Niger). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 13.812 au corps, classe 1915, n° 2.480 au recrutement de Zinder (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

― CERRO Sabille, né à une date inconnue à Mala Yona (Guinée française – aujourd’hui République de Guinée, ou « Guinée Conakry » –), Tirailleur de 2e classe, Matricule n° 41.718 au corps, classe inconnue, n° inconnu au recrutement de Mala Yona (Acte établi à Paris, le 13 déc. 1920).

― CHAIDOU Koursoulou, présumé né en 1894 à Tahoua (Cercle de Madoua, Niger). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 13.551 au corps, classe 1915, n° 13.551 au recrutement de Madoua (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

— MADY BRIAM Side Sow, présumé né en 1886 en un lieu inconnu. Tirailleur de 2e classe, matricule n° 18.030 au corps, classe inconnue, n° 18.030 au recrutement de Bouma (Sénégal – ou Gabon –) (– d° –).

― MAÏ Douzon, présumé né en 1890 à Kagna (Cercle de Zinder, Niger) et y domicilié. Tirailleur de 2e classe, matricule n° 13.150 au corps, classe 1910, n° 2.284 au recrutement de Zinder (– d° –).

■ 87e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

― MOUSSA Koné, présumé né en 1893 à Sikasso (Cercle de Sikasso, Soudan― aujourd’hui Mali). Caporal, matricule au corps inconnu, engagé volontaire en 1912, n° 8.905 au recrutement de Conakry (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

■ 90e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

― AMARA Konaté, présumé né en 1895 à Kariniana (Cercle de Beyla, Guinée française ― aujourd’hui République de Guinée, ou « Guinée Conakry »). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 70.864 au corps, classe 1917, n° 70.864 au recrutement de Beyla (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

― NIANKORO Kondé, présumé né en 1892 à Kondé (Cercle de Sikasso, Soudan ― aujourd’hui Mali –). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 62.278 au corps, classe 1912, n° inconnu au recrutement de Sikasso (– d° –).

102e Bataillon de tirailleurs sénégalais.

― NABILMA, présumé né en 1897 à Oualguirga (Haute-Volta ― aujourd’hui Burkina-Faso). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 71.545 au corps, classe 1916, n° inconnu au recrutement de Ouagadougou (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

Dépôt des isolés coloniaux.

― ABDOULAYE, présumé né en 1895 à Sankarella (Guinée française ― aujourd’hui République de Guinée, ou « Guinée Conakry »). Tirailleur de 2e classe, Dépôt de Menton, étant venu du 4e Bataillon de tirailleurs sénégalais, matricule n° 41.620 au corps, classe 1915, n° 41.620 au recrutement de Mamou (Jug. Trib. Marseille, 20 oct. 1920, transcrit à Marseille, le 2 déc. 1920).

― FOLI Kamara, né à une date inconnue à Kolibé (Guinée française ― aujourd’hui République de Guinée, ou « Guinée Conakry »). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 42.471 au corps, classe 1915, n° 42.471 au recrutement de Kankan (– d° –).

― GNACADJA, présumé né en 1894 à Nézla Abomey (Dahomey ― aujourd’hui Bénin). Tirailleur de 2e classe, matricule 73.014 au corps, engagé volontaire en 1917, recrutement d’Abomey (– d° –).

― KAYA Diarra, présumé né en 1893 à Kouroussa (Guinée française ― aujourd’hui République de Guinée, ou « Guinée Conakry »). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 64.014 au corps, classe inconnue, n° inconnu au recrutement de Kouroussa (– d° –).

― KILI KOURA Sangaré, présumé né en 1893 à Di..an (Cercle de Bougouni, Soudan ― aujourd’hui Mali). Clairon, matricule n° 60.511 au corps, engagé volontaire en 1916, n° inconnu au recrutement de Bamako (– d° –).

— MAMADY Madié, présumé né en 1895 à Saint-Louis (Sénégal). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 9.150 au corps, classe, n° et lieu de recrutement inconnus (– d° –).

― N’TOLO Bara, né à une date inconnue à Kéléya (Cercle de Bougouni, Soudan ― aujourd’hui Mali). Sergent, matricule au corps et classe inconnus, n° 16.706 au recrutement de Bougouni (– d° –).

― PAGUEVENDE, présumé né en 1892 à Ouahigouza (Haute-Volta ― aujourd’hui Burkina-Faso). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 17.673 au corps, classe 1912, n° inconnu au recrutement d’Ouahigouza (– d° –).

— TAROUENSIDA Zougré, présumé né en 1895 à Gayéri (Cercle de Ouagadougou, Haute-Volta ― aujourd’hui Burkina-Faso). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 71.751 au corps, classe inconnue, n° inconnu au recrutement de Ouagadougou (– d° –).

— TAKO YAOU, présumé né en 1891 à Dibokzera (Cercle de Bingerville, Côte-d’Ivoire). Tirailleur de 2e classe, matricule n° 4.488 au corps, classe, n° et lieu de recrutement inconnus (– d° –).

— ZOUSSOUN, né à une date inconnue à Rufisque (Sénégal) et y domicilié. Tirailleur de 2e classe, matricule n° 74.196 au corps, classe, n° et lieu de recrutement inconnus (– d° –).

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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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