LA SAVOIE - Compagnie Générale Transatlantique

[Ar Brav]

Bonsoir à tous,

LA SAVOIE Croiseur auxiliaire (1914 - 1917)

Chantier :

Chantiers & Ateliers de Penhoët, Saint Nazaire
Commencé : 1899
Mis à flot : 31.03.1900
Entrée en flotte : 08.1901
En service : 07.08.1914
Retiré : 28.05.1917
Caractéristiques : 11 162 tjb ; 4 150 tpl ; 170 x 18,28 m ; 22 000 cv ; 2 moteurs à pilon, triple expansion, 4 cylindres ; 20 nds en service ; 2 hélices ; 2 cheminées ; 2 mâts ; coque acier ; 437 passagers en premières classes, 118 en secondes et 398 en troisièmes.

Observations :

Paquebot postal de la Compagnie Générale Transatlantique
Second d’une paire de deux navires, le premier étant LA LORRAINE
31.08.1901 : voyage inaugural sur la ligne Le Havre – New York, il mit 6,5 jours pour la traversée
18.07.1914 : dernier voyage sur la ligne avant la guerre
07.08.1914 : réquisitionné, converti en croiseur auxiliaire, employé pour les patrouilles et le transport de troupes
1914 – 01.1915 : 2ème escadre légère en Manche
1915 – 1918 : transport de troupes armé, Est Méditerranée, Adriatique, opérations de débarquement aux Dardanelles, est endommagé par les batteries turques
1916 : évacuation d’une partie de l’armée serbe sur Corfou, puis retour à Toulon pour réparations importantes
28.05.1917 : déréquisitionné, ne sera rendu à ses propriétaires qu’en 1919
26.04.1919 : reprend le service sur la ligne Le Havre – New York
03.1923 : travaux d’amélioration sur 430 cabines et pour une capacité de 613 places en 3ème classe
24.09.1927 : dernier voyage Le Havre – New York
1928 : vendu et démoli à Dunkerque.
Durant les 21 années passées dans l’Atlantique Nord, il aura accompli 446 traversées, transporté un total de 275 000 passagers et effectué 1 382 000 milles.

Cordialement et bonne soirée,
Franck

[Terraillon Marc]

Bonsoir

Voici une image de LA SAVOIE de la Compagnie Générale Transatlantique




Ps : joli pavillon en mature ....

A bientot

[GENEAMAR]

M.P.F.

- ISRAËL Albert Désiré, né le 9 décembre 1875 à POITIERS (Vienne), Mécanicien principal de 2ème classe auxiliaire, porté disparu en mer le 19 octobre 1915.--- Jugement déclaratif de décès rendu le 10 février 1916 à CHERBOURG.

[olivier 12]

Bonjour à tous,

La photo de Marc me rappelle une discussion sur LORRAINE 2

Voici un autre cliché de LA SAVOIE



Cdlt

Olivier

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

L’arraisonnement du paquebot hollandais Nieuw-Amsterdam
par le croiseur auxiliaire La Savoie

(2 septembre 1914)

Le paquebot de la Compagnie générale transatlantique La Savoie fut armé en éclaireur auxiliaire du 7 au 19 août 1914 au Havre, puis du 19 au 24 août 1914 à Cherbourg.

Après avoir effectué des essais d’artillerie à la mer les 24 et 15 août 1914, ce bâtiment fut d’abord affecté à la Ligne de blocus de la Manche sous le commandement du capitaine de frégate de réserve Marie Alfred TOURRETTE. Dans ce contexte, le 2 septembre 1914, il arraisonnera et déclarera « prise de guerre » le paquebot Nieuw-Amsterdam qu’il conduisit en rade de Brest. De même, le 27 octobre 1914, il arraisonnera et déclarera « prise de guerre » le Zelandia qu’il dirigea également sur Brest.

L’arraisonnement du Nieuw-Amsterdam fut matériellement exécuté le 2 septembre 1914 par l’enseigne de vaisseau de 1re classe Pierre Guy VITTU de KERRAOUL, envoyé à son bord par le commandant de La Savoie. Cet officier procéda à la saisie d’un grand nombre de sacs de farine, en partie destinée à l’alimentation animale, de caissettes de farine de maïs, dite « Maizena Flour », ainsi que d’un lot de caisses de conserves de viande ; il en dressa procès-verbal sur le champ. Le procès-verbal de déchar-gement des marchandises saisies fut établi le 6 septembre 1914 par le commissaire de la Marine de 1re classe Pierre Louis Auguste CORNUT-GENTILLE, assisté d’un ingénieur de la Marine interprète. Enfin, le procès-verbal d’enquête fut rédigé par le commissaire en chef de 2e classe de réserve Félix Adolphe HUDELIST, alors commissaire aux prises du port de Brest.

La décision de saisie arrêtée au nom de l’État français par les capteurs fut contestée devant le Conseil des prises par le capitaine et l’armateur du Nieuw-Amsterdam, ainsi que par les propriétaires, char-geurs et destinataires de la cargaison. Par une décision du 19 février 1915 (Affaire du navire hollandais Nieuw-Amsterdam : J.O. 21 avr. 1915, p. 2.458 ; Rev. gén. dr. int. publ., T. XXII, 1915, Jurisprudence des prises, p. 13 à 16), le conseil déclara « bonne et valable » la prise des farines destinées aux ani-maux, mais se borna à homologuer des mesures de contrôle afin de réserver à la seule consommation néerlandaise celles de ces moutures destinées à l’alimentation humaine.

Enfin, la décision du Conseil des prises fut elle-même déférée par les intéressés à la censure du Pré-sident de la République. Sur le rapport du Conseil d’État, elle fut en partie réformée par le décret du 29 août 1919 « relatif au recours formé par MM. Johan Kopmans et Cie, Mathieu Luchsinger et Cie, et Grippeling et Verkley contre la décision du Conseil des prises du 19 février 1915 dans l’Affaire du navire néerlandais Nieuw-Amsterdam » (J.O. 9 oct. 1919, p. 11.142 ; Rev. gén. dr. int. publ., T. XXVII, 1920, Jurisprudence des prises, p. 56 à 60).

Outre la saisie des denrées qui constituaient la cargaison du Nieuw-Amsterdam, furent appréhendés et internés en Bretagne des passagers allemands et autrichiens qui avaient pris place à son bord, au motif qu’ils devaient être considérés comme réservistes des armées allemande et autrichienne.

• L’Ouest Éclair ― éd. de Rennes ―, n° 5.514, Dimanche 6 septembre 1914,
p. 4, en rubrique « Dernière heure ».

« Des mobilisés allemands à bord d’un navire hollandais

BREST, 5 septembre. ― A bord du transatlantique hollandais New-Amsterdam, capturé par la Savoie, se trouvaient 400 sujets allemands et 250 autrichiens, allant prendre du service dans leur pays. Ils ont été internés au fort du Bouguen et au fort de Crozon.
Le navire hollandais Fortuna, venant des Antilles avec du café, des marchandises et quelques lingots d’argent, a été arrêté par le Friant et conduit à Brest. »

• Le Temps, n° 19.419, Dimanche 6 septembre 1914,
p. 4, en rubrique « Dernières nouvelles ~ La guerre ».

« Brest, 5 septembre. ― A bord du transatlantique hollandais New-Amsterdam, capturé par la Savoie, se trouvaient quatre cents sujets allemands et deux cent cinquante Autrichiens, allant prendre du service dans leur pays.
Ils ont été internés au Bouguen et au fort de Crozon.
Le navire hollandais Fortuna, venant des Antilles avec du café, des marchandises et quelques lingots d’argent, a été arrêté par le Friant et conduit à Brest. »

[RIO Jean-Yves]

Bonjour à toutes et tous.

Pour faire suite à l'intervention de Daniel,
la notice de l'EV KERENFORS dans le "Livre d'Or du Collège SFX de VANNES" :
DE KERRAOUAL ou DE KERENFORS pour la capture du "Nieuw Amsterdam" ?
Ou le second accompagnait-il le premier et l'auteur de la notice aurait "fait un raccourci" pour honorer la mémoire de Félix ?

KERENFORS Félix Joseph
Enseigne de Vaisseau auxiliaire

Né le 11 août 1883 à ROSCOFF (Finistère), élève à Saint François-Xavier où il se prépara à l’École Navale.
Il échoua à l’examen et se fit alors recevoir Capitaine au long cours de 1e classe .
Il entra à la Compagnie Générale Transatlantique où il servait depuis six ans lorsque vint la mobilisation .
Il fut mobilisé dès les premiers jours d’août et fit tout l’hiver la campagne de surveillance sur la Manche . Pendant cette croisière, il captura le navire hollandais « New Amsterdam » où il y avait 750 réservistes Allemands et Autrichiens ; c’était au tour de Félix KERENFORS de monter à bord le premier , aussi était-il tout fier de cette belle capture .
« LA SAVOIE » sur lequel il était embarqué en qualité d’Enseigne de Vaisseau quitta la Manche fin février 1915, pour transporter des troupes aux Dardanelles .
Très fatigué après le départ de BIZERTE, le 10 mars, il avait eu deux syncopes et parlait néanmoins de reprendre son service lorsqu’il mourut subitement .
Son Capitaine commandant écrivait de lui : « Le sourire sur les lèvres, car il était charmant, excellent officier, toujours sur la brèche ». Le Général D’AMADE prononça sur sa tombe un très beau discours dont voici quelques passages :

« Je viens au nom du Corps Expéditionnaire d’Orient saluer la dépouille mortelle de l’Enseigne de Vaisseau auxiliaire KERENFOR, du Croiseur auxiliaire LA SAVOIE, tombé dans l’accomplissement de son devoir .
Nous qui avons été témoins du dévouement montré par les états-majors et les équipages de la flotte de transport pour amener jusqu’aux Dardanelles les forces appelées à agir sur ce théâtre, nous sommes pleins d’admiration pour ces vaillants compagnons d’armes . Car nous savons avec quel zèle et quelle endurance ils ont consacré à leur tâche leurs journées de labeur et leurs nuits de veille .
Nous associons l’Enseigne de Vaisseau KERENFORS, le premier inhumé en cette terre d’Orient, à nos vaillants marins qui, le 18 mars, ont trouvé dans les flots des Dardanelles un glorieux linceul.
Leurs compagnons d’armes honoreront leur mémoire, la Patrie gardera pieusement leur souvenir et Dieu les récompensera pour leur vaillance ».

Félix KERENFORS s’adressant à sa mère et à ses sœurs écrivait :
« 25 août 1914.
J’espère que nous tous nous retrouverons après la guerre, mais si quelqu’un manque, (il faisait allusion à ses deux frères et beaux-frères) ce sera pour vous une consolation de savoir qu’il aura fini en bon chrétien et en bon français ».

Sa mort survenue par épuisement réalisa en tous points le pronostic qu’il formulait : il mourut en brave et en bon chrétien, ayant toujours présent à sa mémoire la devise inscrite sur le panneau de nos vaisseaux : « Honneur et Patrie ».

(p.177 & 178 - « Le Collège Saint François-Xavier de Vannes au champ d’honneur - 1914-1918 » - G.Beauchêne éditeur Paris - 1923)

Bien amicalement
Jean-Yves

[Rutilius]

Bonsoir Jean-Yves,
Bonsoir à tous,

Le bref rappel des faits que j’ai rédigé à propos de l’affaire du Nieuw-Amsterdam est directement repris des premiers visas de la décision rendue par le Conseil des prises le 19 février 1915 (Rev. gén. dr. int. publ., T. XXII, 1915, Jurisprudence des prises, spécialement p. 13), dont voici la teneur :

« Vu la lettre du ministre de la Marine en date du 15 décembre 1914, enregistrée au secrétariat du Conseil, sous le numéro 13, le 21 décembre 1914, et faisant envoi du dossier de l’instruction concernant la saisie, comme contre-bande de guerre, de divers lots de marchandises à bord du paquebot hollandais Nieuw-Amsterdam ; ― Vu les actes et pièces composant ledit dossier et notamment : 1°― le procès-verbal de saisie, dressé le 2 septembre 1914 par l’enseigne de vaisseau Vittu de Kerraoul, envoyé à bord du Nieuw-Amsterdam par le commandant de la Savoie ; 2°― le procès-verbal de déchargement des marchandises saisies, établi le 6 septembre 1914 par le Commissaire de 1re classe de la marine Cornut-Gentille, assisté d’un ingénieur de la marine interprète ; 3°― le procès-verbal d’enquête dressé le 18 septembre 1914 par le Commissaire en chef de la marine Hudelist, Commissaire aux prises du port de Brest ; [...] »

Il se déduit donc du dossier de la procédure que l'enseigne de vaisseau Vittu de Kerraoul avait bien, dans cette affaire, seul qualité d'officier de prise. Et j'ai tendance à me méfier du caractère par trop hagiographique des biographies ― rédigées souvent à la hâte et, par conséquent, sans vérification sérieuse ― qui figurent dans les différents Livres d'Or publiés après-guerre...

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

Le paquebot Nieuw-Amsterdam

NIEUW-AMSTERDAM – Paquebot – I – .jpg (294.71 Kio) Consulté 284 fois

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NIEUW-AMSTERDAM – Paquebot – III – .jpg (547.52 Kio) Consulté 284 fois

Bibliothèque nationale de France ~ Département Estampes et photographie
Photographie de presse de l’Agence Rol ~ Réf. Rol 44.189

[Rutilius]

Bonsoir à tous,

□ Note du capitaine de vaisseau Georges Antonin ENG, commandant le cuirassé d'escadre Vergniaud, datée du 23 septembre 1918 [Registre historique de la correspondance intéressant le personnel et le matériel du bâtiment : Service historique de la Défense, Cote SS Y 626, p. num. 632 et 633].

№ 217

Note pour Monsieur le capitaine de vaisseau,
Chef d’État-major de la 2e Escadre

En avril dernier, le Vice-amiral Commandant en chef a invité les commandants à lui adresser des propo-sitions de décorations serbes en faveur des officiers de l’Armée navale qui avaient pu à un titre quel-conque rendre des services à la cause serbe.
Monsieur le Docteur ROUQUET (J. J.), médecin de 2e classe de la Marine, est arrivé fin avril en Armée navale pour être destiné successivement : au Tourville, du 17 avril au 2 mai ; au Pothuau, du 2 mai au 13 juin ; au Diderot, du 17 juin au 12 août, puis au Vergniaud à partir de cette date.
C’est tout récemment que j’ai su que le Docteur ROUQUET, dont j’apprécie beaucoup la manière de servir, avait à bord de la Savoie, où il était embarqué comme médecin, contribué à l’évacuation de l’Armée serbe.
Pendant les mois de janvier et février 1916, il a fait avec la Savoie six voyages de Valona à Corfou, transportant ainsi à chaque voyage 3.000 passagers décimés par le choléra et le typhus.
En juillet 1916, il a encore transporté, toujours avec la Savoie, 5.000 soldats environ de Bizerte à Salo-nique en dix voyages. Au total, vingt-trois mille soldats transportés.
Sa conduite a été assez remarquée pour qu’il ait obtenu la médaille française des épidémies.
Mais il serait très heureux de voir consacrés par une décoration les services qu’il a rendus à ce pays allié.
Pour moi, il n’est pas douteux qu’il aurait été proposé en mai 1917 si, à ce moment, il avait été embar-qué de façon stable sur un bâtiment, s’il avait connu la demande de proposition du Commandant en chef, si le Commandant du Tourville ou du Pothuau avaient, comme je viens de les apprendre, connu ses titres ré... à cette distinction parfaitement méritée.
J’ai donc l’honneur de vous proposer de demander pour lui l’ordre de Saint-Sava de 3e classe qui a été donné par Son Altesse Royale le Prince Régent de Serbie à des médecins de son grade à l’occasion du 14 juillet 1918.
A mon avis, ce serait très justement réparer une omission occasionnée par les circonstances.

Bord, Moudros, le 23 septembre 1918.

Le Capitaine de vaisseau Eng, Commandant,

Signé : Eng.

[GENEAMAR]

Bonjour Daniel, bonjour à tous,...

ROUQUET Joseph Jean Guillaume

Né le 5 mai 1889 à RIVESALTES (Pyrénées-Orientales) - Décédé.
Entre dans la Marine en 1914. Médecin auxiliaire de 2ème classe le 2 août 1914, port CHERBOURG. Médecin de 2ème classe le 1er octobre 1915.
" Note pour Monsieur le capitaine de vaisseau,
Chef d’État-major de la 2e Escadre


En avril dernier, le Vice-amiral Commandant en chef a invité les commandants à lui adresser des propositions de décorations serbes en faveur des officiers de l’Armée navale qui avaient pu à un titre quelconque rendre des services à la cause serbe.
Monsieur le Docteur ROUQUET (J. J.), médecin de 2e classe de la Marine, est arrivé fin avril en Armée navale pour être destiné successivement : au "TOURVILLE", du 17 avril au 2 mai ; au "POTHUAU", du 2 mai au 13 juin ; au "DIDEROT", du 17 juin au 12 août, puis au VERGNIAUD à partir de cette date.
C’est tout récemment que j’ai su que le Docteur ROUQUET, dont j’apprécie beaucoup la manière de servir, avait à bord de la "SAVOIE", où il était embarqué comme médecin, contribué à l’évacuation de l’Armée serbe.
Pendant les mois de janvier et février 1916, il a fait avec la Savoie six voyages de Valona à Corfou, transportant ainsi à chaque voyage 3.000 passagers décimés par le choléra et le typhus.
En juillet 1916, il a encore transporté, toujours avec la Savoie, 5.000 soldats environ de Bizerte à Salonique en dix voyages. Au total, vingt-trois mille soldats transportés.
Sa conduite a été assez remarquée pour qu’il ait obtenu la médaille française des épidémies.
Mais il serait très heureux de voir consacrés par une décoration les services qu’il a rendus à ce pays allié.
Pour moi, il n’est pas douteux qu’il aurait été proposé en mai 1917 si, à ce moment, il avait été embarqué de façon stable sur un bâtiment, s’il avait connu la demande de proposition du Commandant en chef, si le Commandant du Tourville ou du Pothuau avaient, comme je viens de les apprendre, connu ses titres ré... à cette distinction parfaitement méritée.
J’ai donc l’honneur de vous proposer de demander pour lui l’ordre de Saint-Sava de 3e classe qui a été donné par Son Altesse Royale le Prince Régent de Serbie à des médecins de son grade à l’occasion du 14 juillet 1918.
A mon avis, ce serait très justement réparer une omission occasionnée par les circons-tances.

Bord, Moudros, le 23 septembre 1918.

Le Capitaine de vaisseau Eng, Commandant, ".
--- Croix de Guerre. Médecin de 1ère classe le 22 février 1920. Au 1er janvier 1921, port CHERBOURG.
[:geneamar:8]