AMIRAL HAMELIN - Compagnie des Chargeurs Réunis

Rutilius
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AMIRAL-HAMELIN ― Cargo mixte ― Compagnie des Chargeurs réunis (1902~1915).

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Bonjour à tous,


Marins présents à bord du cargo mixte Amiral Hamelin
le jour de la perte de ce bâtiment

[35 hommes]


Personnel du pont

— GALOPET Jean Marie François, né le 14 août 1880 à Plouër-sur-Rance (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), décédé le 22 octobre 1946 à Cherbourg (Manche). Charpentier, inscrit le 2 août 1910 au quartier de Dinan, n° 2.566 ; classe 1900, n° 119 au recrutement de Saint-Malo. № 64 sur le rôle de désarmement. Gages : 118 fr.

— LANGLAIS François Marie, né le 2 avril 1873 à Saint-Père (Ille-et-Vilaine), décédé le 3 octobre 1919 au Havre (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime). Cambusier, inscrit au quartier de Saint-Malo, f° 462, n° 921 ; classe 1893, n° 2.179 au recrutement de Saint-Malo. № 15 sur le rôle de désarmement. Gages : 110 fr.

— CRABOT Joseph, né le 22 juin 1884 à Sauzon (Belle-Île, Morbihan). Matelot, inscrit au quartier de Belle-Île, n° 730 ; classe 1904, n° 3.132 au recrutement de Lorient. № 44 sur le rôle de désarmement. Gages : 90 fr.

— DANIEL Guillaume Marc, né le 23 avril 1873 à Tréméven (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et y décédé, le 6 juillet 1917. Matelot, inscrit au quartier de Paimpol, f° 5.836, n° 11.671 ; classe 1893, n° 835 au recrutement de Saint-Brieuc. № 13 sur le rôle de désarmement. Gages : 90 fr.

— GUÉZOU Louis Marie, né le 16 octobre 1897 à Kérity (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Matelot, inscrit provisoire au quartier de Paimpol, n° 22.336, puis inscrit définitif au même quartier le 19 janvier 1916, n° 50.870. № 17 sur le rôle de désarmement. Gages : 90 fr.

— LE GUEN François, né le 17 novembre 1896 à Kérity (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), décédé le 27 novembre 1927 à Lannion (– d° –). Matelot, inscrit le 27 novembre 1914 au quartier de Paimpol, n° 50.805 ; classe 1916, n° 1.115 au recrutement de Saint-Brieuc. № 66 sur le rôle de désarmement. Gages : 90 fr.

— LE ROUX Yves Marie, né le 18 septembre 1896 à Plouézec (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Matelot, inscrit le 17 décembre 1914 au quartier de Paimpol, n° 30.868 ; classe 1916, n° 1.138 au recrutement de Saint-Brieuc. № 39 sur le rôle de désarmement. Gages : 90 fr.

— LE TIEC Alfred, né le 16 juillet 1875 à Pleubian (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Matelot, inscrit le 16 novembre 1893 au quartier de Tréguier, f° et n° 6.881 ; classe 1893, n° 24 au recrutement de Guingamp. № 52 sur le rôle de désarmement. Gages : 90 fr.

— ROBERT Charles Marie Alfred, né le 5 décembre 1892 à Amiens (Somme). Matelot, inscrit au quartier de Dunkerque, n° 1.133. № 20 sur le rôle de désarmement. Gages : 90 fr.

— SOYER Jean Louis Marie, né le 2 mai 1887 à Penvénan (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Matelot, inscrit au quartier de Tréguier, n° 1.897. № 55 sur le rôle de désarmement. Gages : 90 fr.

— THOUÉMENT Jacques Marie, né le 20 juillet 1875 à Plouha (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), décédé le 23 décembre 1920 à Bordeaux (Gironde). Matelot, inscrit au quartier de Paimpol, f° 5.938, n° 11.875 ; classe 1895, n° 127 au recrutement de Saint-Brieuc. № 53 sur le rôle de désarmement. Gages : 90 fr.

— JOUANDOUDET Pierre, né le 29 septembre 1898 à Aubous (Basses-Pyrénées — aujourd’hui Pyrénées-Atlantiques). Matelot léger, inscrit au quartier de Bordeaux, n° 10.151 ; classe 1918, n° 300 au recrutement de Bordeaux. № 59 sur le rôle de désarmement. Gages : 60 fr.

— RAULT Jean Marie, né le 6 juin 1898 à Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine). Novice, inscrit provisoire au quartier de Saint-Malo, f° 1.381, n° 5.521 ; classe 1918, n° 102 au recrutement de Saint-Malo. № 21 sur le rôle de désarmement. Gages : 40 fr. Débarqué malade à Marseille.

— LASBLEIZ Armand Joseph, né le 22 février 1900 au Havre (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime) et y décédé le 18 août 1932. Mousse, inscrit provisoire au quartier du Havre, f° 5.527, n° 11.054 ; classe 1920, n° 1.994 au recrutement du Havre. № 22 sur le rôle de désarmement. Gages : 40 fr.

Personnel de la machine

— CLOUS François Marie, né le 25 octobre 1875 à Perros-Guirec (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Graisseur, inscrit le 2 juillet 1894 au quartier de Lannion, f° 2.498, n° 4.996 ; classe 1895, n° 569 au recrutement de Guingamp. № 23 sur le rôle de désarmement. Gages : 140 fr. Disparu avec le bâtiment.

— BOUÉ Barthélémy, né le 16 novembre 1885 à Saint-Vincent-de-Tyrosse (Landes), décédé le 17 juin 1917 à Tosse (– d° –). Graisseur, inscrit le 27 août 1913 au quartier de Bayonne, n° 3.711 ; classe 1905, n° 2.338 au recrutement de Mont-de-Marsan. № 47 sur le rôle de désarmement. Gages : 140 fr.

[Marin placé en position de sursis d’appel à bord du cargo mixte Amiral-Hamelin. Provenait du paquebot Paul-Lecat, de la Compagnie des Messageries maritimes.]

— CROCHET Gabriel Auguste, né le 30 juillet 1865 à Rezé (Loire-Inférieure — aujourd’hui Loire-Atlantique). Graisseur, inscrit le 22 novembre 1890 au quartier de Marseille, f° et n° 1.981 ; classe 1885, n° 198 au recrutement de Nantes. № 71 sur le rôle de désarmement. Gages : 140 fr.

— ANGELINI Barthélémy, né le 9 août 1892 à Ajaccio (Corse — aujourd’hui Corse-du-Sud). Chauffeur, inscrit au quartier d’Ajaccio, n° 1.881 ; classe 1912, n° 1.086 au recrutement d’Ajaccio. № 70 sur le rôle de désarmement. Gages : 90 fr.

— CALIFANO Laurent François, né le 9 juin 1888 à Philippeville (Algérie). Chauffeur, inscrit au quartier d’Alger, n° 2.059 ; classe 1908, n° 1.027 au recrutement d’Alger. № 45 sur le rôle de désarmement. Gages : 118 fr.

— KERRIEN Yves, né le 20 avril 1863 à Henvic (Finistère). Chauffeur, inscrit le 4 août 1903 au quartier de Morlaix, f° 551, n° 1.102 ; classe 1883, n° 1.043 au recrutement de Brest. № 32 sur le rôle de désarmement. Gages : 118 fr.

— MÉZEC Yves Marie, né le 4 mai 1867 à Pomerit-le-Vicomte (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Chauffeur, inscrit le 7 janvier 1899 au quartier du Havre, f° et n° 4.361 ; classe 1887, n° 83 au recrutement de Saint-Brieuc. № 30 sur le rôle de désarmement. Gages : 118 fr.

— MOHAMED Idris, présumé né en 1882 à Aden, ressortissant britannique. Chauffeur. № 65 sur le rôle de désarmement. Gages : 118 fr.

— THÉO Krouenen, présumé 1890 au Gabon, « indigène sujet français ». Chauffeur. № 27 sur le rôle de désarmement. Gages : 118 fr. Débarqué malade à Marseille.

— URVOY Aristide Marie, né le 20 mars 1878 à Étables-sur-Mer (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Chauffeur, inscrit au quartier de Binic, f° 953, n° 1.905 ; classe 1898, n° 1.352 au recrutement de Saint-Brieuc. № 26 sur le rôle de désarmement. Gages : 118 fr. Disparu avec le bâtiment.

— GROSSI Jean, né le 18 mai 1887 à Patrimonio (Corse — aujourd’hui Haute-Corse). Soutier, inscrit au quartier de Bastia, n° 2.054 ; classe 1907, n° 827 au recrutement d’Ajaccio. № 48 sur le rôle de désarmement. Gages : 90 fr.

[Marin placé en position de sursis d’appel à bord du cargo mixte Amiral-Hamelin. Provenait du paquebot Paul-Lecat, de la Compagnie des Messageries maritimes. Embarqué ensuite sur le paquebot Néra, de la Compagnie des Messageries maritimes, du 8 janvier 1916 au 7 février 1917.]

— LE NEVÉ Joseph Marie, né le 1er août 1884 à Lauzach (Morbihan). Soutier, inscrit le 8 décembre 1903 au quartier de Vannes, f° 1.576, n° 349 ; classe 1904, n° 518 au recrutement de Vannes. № 46 sur le rôle de désarmement. Gages : 90 fr.

— MATHIEU Alfred, né le 30 novembre 1891 à Venise (Italie), ressortissant britannique. Soutier. № 60 sur le rôle de désarmement. Gages : 90 fr.

— PERHIRIN François, né le 20 décembre 1891 à Ploudalmezeau (Finistère). Soutier, inscrit le 2 septembre 1909 au quartier du Conquet, n° 8.071, passé hors service, n° 1.773 ; classe 1911, n° 1.500 au recrutement de Brest. № 35 sur le rôle de désarmement. Gages : 90 fr.

Personnel de service

— CHASTAN Louis Jean Pierre, né le 17 mai 1888 à Arnay-le-Duc (Côte-d’Or). Cuisinier, inscrit au quartier de Saint-Malo, f° 2.918, n° 5.835 ; classe 1908, n° 1.044 au recrutement de Dijon. № 61 sur le rôle de désarmement. Gages : 150 fr. Disparu avec le bâtiment.

[Marin ayant été placé en position de sursis d’appel le 17 avril 1915 à bord du cargo mixte Amiral-Hamelin. Matricule n° 47.027 – 5 au 5e Dépôt des équipages de la flotte.]

— BÉREAU Maurice Edmond, né le 17 septembre 1892 à Paris (XVIIIe Arr.), décédé le 30 janvier 1919 à l’Hôpital maritime de Cherbourg (Maladie contractée en service : congestion pulmonaire grippale). Matelot cuisinier de 2e classe, classe 1912, n° 565 au recrutement de Compiègne. № 42 sur le rôle de désarmement. Gages : sans.

[Marin de l’État ayant été placé en position de sursis d’appel à bord du cargo mixte Amiral-Hamelin. Matricule n° 31.893 – 1 au 1er Dépôt des équipages de la flotte.]

— DEVEZIN Alfred, né le 10 août 1895 à Fribourg (Canton de Fribourg, Suisse), ressortissant suisse. Boulanger. № 72 sur le rôle de désarmement. Gages : 110 fr.

— MARCHON Denis Arsène, né le 9 octobre 1877 à Vuisternens-en-Ogoz (Canton de Fribourg, Suisse), ressortissant suisse. Maître d’hôtel. № 43 sur le rôle de désarmement. Gages : 50 fr. Disparu avec le bâtiment.

— BOSQUIN Joseph Marie Charles, né le 19 mars 1900 à Pont-l’Évêque (Calvados). Aide de cuisine, inscrit au quartier du Havre, n° 9.940 (A.D.S.G.) ; classe 1920, n° 517 au recrutement de Lisieux. № 40 sur le rôle de désarmement. Gages : 50 fr.

[Par décret du 1er juillet 1947 (J.O. 4 juill. 1947, p. 6.226), promu au grade d’officier de 1re classe des équipages de la flotte (Mécanicien) ; port de Lorient.]

— DIVANACH Hervé Marie Jean, né le 23 septembre 1897 au Havre (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime) et y décédé, le 16 avril 1936. Garçon, inscrit au quartier du Havre, n° 3.420 (A.D.S.G.) ; classe 1917, n° 1.847 au recrutement du Havre. № 63 sur le rôle de désarmement. Gages : 60 fr.

— THUANG Phuong, dit Nam, annamite « indigène sujet français ». Boy. № 57 sur le rôle de désarmement. Gages : 50 fr. Débarqué malade à Marseille.
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Bonsoir à tous,


Marins du cargo mixte Amiral-Hamelin disparus avec ce bâtiment le 7 octobre 1915

[4]

Tribunal civil de 1re instance de Marseille, 12 janvier 1917
rectifié par jugement du 1er mai 1917

[Judiciairement déclarés « Morts pour la France »]


— CHASTAN Louis Jean Pierre, né le 17 mai 1888 à Arnay-le-Duc (Côte-d’Or), rue Grande.

Cuisinier, inscrit au quartier de Saint-Malo, f° 2.918, n° 5.835 ; classe 1908, n° 1.044 au recrutement de Dijon.

• Fils de François Théotime CHASTAN, né le 29 janvier 1857 à Embrun (Hautes-Alpes), confiseur, et de Jeanne Françoise Marie MUTIN, née le 27 mai 1863 à Arnay-le-Duc, sans profession ; époux ayant con-tracté mariage dans cette commune, le 4 octobre 1885 (Registre des actes d’état civil de la commune d’Arnay-le-Duc, Année 1885, acte n° 104 ~ Registre des actes d’état civil de la commune d’Arnay-le-Duc, Année 1888, f° 20, acte n° 42).

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575), inscrit à titre pos-thume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Disparu en mer, le 7 octobre 1915, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »


— CLOUS François Marie, né le 25 octobre 1875 à Perros-Guirec (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) (Jugement déclaratif de décès transcrit le 3 mars 1917 à Perros-Guirec : Registre des actes de décès de la ville de Perros, Année 1917, f° 11, acte n° 16).

Graisseur, inscrit le 2 juillet 1894 au quartier de Lannion, f° 2.498, n° 4.996 ; classe 1895, n° 569 au recrutement de Guingamp.

• Fils d’Eugène CLOUS, né le 9 octobre 1842 à Perros-Guirec, cultivateur, et de Marie Françoise Pétronille LE BESCONT, née le 4 octobre 1847 à Perros-Guirec, « ménagère » ; époux ayant contracté ma-riage dans cette commune, le 6 octobre 1872 (Registre des actes de mariage de la commune de Perros-Guirec, Année 1872, f° 13, acte n° 12 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Perros-Guirec, Année 1875, f° 29, acte n° 56).

• Époux en premières noces de Marie Rose TOUDIC, née le 13 novembre 1879 à Ploulec’h (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et y décédée, le 5 septembre 1908 (Registre des actes de décès de la com-mune de Ploulec’h, Année 1908, f° 10, acte n° 17), « ménagère », avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 2 novembre 1902 (Registre des actes de mariage de la commune de Ploulec’h, Année 1902, f° 12, acte n° 11).

• Époux en secondes noces de Francine ROLLAND, née le 27 février 1880 à Pleumeur-Bodou (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), « ménagère », avec laquelle il avait contracté mariage à Perros-Guirec, le 11 mars 1906 (Registre des actes de mariage de la commune de Perros-Guirec, Année 1906, f° 8, acte n° 7).

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575), inscrit à titre pos-thume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Disparu en mer, le 7 octobre 1915, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »


— URVOY Aristide Marie, né le 20 mars 1878 à Étables-sur-Mer (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) (Jugement déclaratif de décès transcrit le 4 avril 1917 à Étables-sur-Mer : Registre des actes de décès de la commune d’ Étables-sur-Mer, Année 1917, f° 10, acte n° 17).


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Chauffeur, inscrit au quartier de Binic, f° 953, n° 1.905 ; classe 1898, n° 1.352 au recrute-ment de Saint-Brieuc.

• Fils d’Aristide Auguste URVOY, né le 18 janvier 1845 à Étables-sur-Mer, marin, et d’Anne Marie Félicité MARION, née le 25 octobre 1850 à Étables-sur-Mer, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 15 mai 1873 (Registre des actes de mariage de la commune d’Étables-sur-Mer, Année 1873, f° 17, acte n° 16 ~ Registre des actes de naissance de la commune d’Étables-sur-Mer, Année 1878, f° 6, acte n° 9).

• Époux de Sidonie Françoise Marie LAGADEC, née le 20 août 1884 à Étables-sur-Mer, sans profession, avec la quelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 13 octobre 1908 (Registre des actes de mariage de la commune d’Étables-sur-Mer, Année 1908, f° 13, acte n° 12).

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575), inscrit à titre pos-thume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Disparu en mer, le 7 octobre 1915, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

Nota. — Frère cadet de Jean-François URVOY, né le 24 octobre 1875 à Étables-sur-Mer (Registre des actes de nais-sance de la commune d’Étables-sur-Mer, Année 1875, f° 17, acte n° 32), blessé par éclats d’obus le 28 octobre 1914 à Langemark (Belgique), décédé des suites de ses blessures le 14 novembre 1914 à l’hôpital britannique de Malo-les-Bains (Nord), ouvert Café Bellevue (Registre des actes de décès de la commune de Malo-les-Bains, Année 1914, f° 28, acte n° 103).

Soldat de 2e classe, 77e Régiment d’infanterie territorial, matricule n° 848 au corps, classe 1895, n° 11 au recru-tement de Saint-Brieuc. Religieux de la Congrégation des Frères de Ploërmel ; professeur [« La preuve du sang. Livre d’or du clergé et des congrégations (1914~1922) », Bonne Presse, Paris, 1925, Tome II., p. 897]. Jusqu’au 31 août 1899, marin inscrit au quartier de Binic, f° 945, n° 1.889.

Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du ... 1921 (J.O. — Cahier spécial — 27 nov. 1921, p. 3.128), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « URVOY (Jean-François), mle 848, soldat courageux et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 14 novembre 1914, des suites de ses blessures. Croix de guerre avec étoile de bronze. »



— MARCHON Denis Arsène, né le 9 octobre 1877 à Vuisternens-en-Ogoz (Canton de Fribourg, Suisse) et do-micilié en dernier lieu au Havre (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime), au 7, rue Diderot (Juge-ment déclaratif de décès transcrit le 28 juin 1917 au Havre : Registre des actes de transcription de la ville du Havre, Année 1917, Vol. I., f° 40, acte n° 2.249). Maître d’hôtel.

• Fils de Claude Joseph MARCHON et de Marie Anne Apolline BRÜNHART.

• Époux de Marie Célestine ANQUETIL, née le 23 mars 1885 au Havre (Registre des actes de naissance de la ville du Havre, Année 1885, Vol. I., f° 35, acte n° 940), « ménagère », avec laquelle il avait contracté mariage dans cette ville, le 17 février 1912 (Registre des actes de mariage de la ville du Havre, Année 1912, Vol. I.,suppl. f° 12, acte n° 249).

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« Attendu qu’il résulte d’un rapport de l’Administrateur en chef de l’Inscription maritime, chargé du quartier du Havre, en date du neuf décembre mil neuf cent seize, que le vapeur Amiral-Hamelin a été torpillé et coulé en Médi-terranée le sept octobre mil neuf cent quinze par un sous-marin autrichien, à la suite d’un bombardement, qui occasionna à bord de nombreuses victimes ; que le capitaine du vapeur, après ce bombardement, fit mettre les canots à la mer pour embarquer les survivants, et qu’ensuite, le sous-marin lança deux torpilles dont l’explosion fit couler le navire, engloutissant avec lui les victimes du bombardement ; que soixante-six personnes ont ainsi péri, et que les familles de vingt-deux d’entre elles ont obtenu un jugement déclaratif de décès ; que les procès-verbaux de dispa-rition dressés par le capitaine Guilbert Jean, commandant le vapeur Amiral-Hamelin, à la date du sept octobre mil neuf cent quinze, constatent la disparition de la personne ci-après : Marchon Denis Arsène, maître d’hôtel à bord de l’Amiral-Hamelin ;

Attendu qu’il résulte des attestations produites pour ceux dont les lieux de naissance et le dernier domicile ne se trouvent pas en pays envahi, qu’il n’est pas retourné à son dernier domicile depuis sa disparition et qu’il n’a été dressé aucun acte de décès le concernant ; que l’absence de ces pièces pour les autres victimes dont le décès est certain ne saurait faire obstacle à la constatation judiciaire de son décès, ainsi que l’indique la dépêche de Monsieur le Sous-secrétaire d’État de la Marine en date du trente novembre mil neuf cent seize, adressée à Messieurs les Directeurs de l’Inscription maritime, étant donné qu’il est impossible de supposer qu’un homme impossible de sup-poser qu’un homme considéré comme disparu dans les circonstances indiquées ait pu retourner à son ancien domicile en pays occupé ; qu’il y a donc lieu d’entériner les fins de la requête en déclarant constant le décès du sus-nommé. »

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Daniel.
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Bonjour à tous,

Citation à l’ordre de l’armée de passagers militaires
s'étant illustrés lors du naufrage du cargo mixte Amiral-Hamelin


Journal officiel du 25 novembre 1915, p. 8.579.

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Bonjour à tous,


Officiers d’artillerie présents à bord du cargo mixte Amiral-Hamelin
lors de la perte de ce bâtiment


— VIGNERON Maurice Charles Claude Joseph, né le 25 octobre 1863 à Cuchery (Marne). Capitaine d’artil-lerie, commandant le détachement embarqué. 17e Régiment d’artillerie de campagne. École militaire de l’artillerie et du génie, promotion 1890.

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□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 2 nov. 1915, p. 7.913) : « Vigneron (Maurice-Charles-Claude), capitaine d’artillerie, commandant le détachement embarqué sur l’Amiral-Hamelin : a montré un sang-froid et un courage exceptionnels lorsque le bâtiment, étant canonné violemment par un sous-marin ennemi et l’incendie s’étant déclaré près de la cale où se trouvaient les munitions, il a maintenu l’ordre et le calme pour l’évacuation du bâtiment qu’il n’a quitté lui-même que le dernier, se sauvant dans une auge à chevaux. A été blessé. »


— PRÉVERAUD de VAUMAS Pierre François Joseph, né le 14 décembre 1872 à Sannois (Seine-et-Oise — aujourd’hui Val-d’Oise), tué à l’ennemi le 16 juillet 1916 à Asservillers (Somme). Capitaine territorial d’artillerie, commandant la 41e Section de munitions d’artillerie, matricule n° 88 au corps, classe 1892, n° 1.346 au recrutement de la Seine, 2e Bureau. Ingénieur de l’École centrale des arts et manufactures.

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□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 25 nov. 1915, p. 8.579) : « Préveraud de Vaumas, capitaine, commandant la 41e S.M. du 25e régiment d’artillerie : a donné pendant tout le temps qu’a duré l’embarquement de ses hommes quittant l’Amiral-Hamelin, sous le feu d’un sous-marin, l’exemple du plus grand calme et du plus parfait sang-froid. A réussi, grâce aux dispositions prises, à n’avoir dans sa section que des pertes relativement faibles. »

□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 4 févr. 1916, p. 1.000 et 1.001) : « Préveraud de Vaumas, capitaine au 25e rég. d’artillerie : le transport sur lequel se trouvait le détachement qu’il commandait étant attaqué par un sous-marin, a su maintenir le calme et la discipline dans sa section de munitions dont il a ramené les trois quart de l’effectif. » (Ordre du 27 novembre 1915).



— AUSTRUY Louis, né le ... à ... (...). Lieutenant, 17e Régiment d’artillerie de campagne, 41e bis Section de munitions d’infanterie. Classe ..., matricule n° ... au corps, n° ... au recrutement de ...

□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 2 nov. 1915, p. 7.913) : « Austruy (Louis), lieutenant, 41e bis S.M.A. du 17e régiment d’artillerie : l’embarcation de l’Amiral-Hamelin, qui devait prendre ses hommes, ayant eu ses amarres coupées par un obus et était partie à la dérive, a réparti son personnel dans les autres canots avec le plus grand calme sous un feu violent et est descendu le dernier. A reçu plusieurs blessures. »


— VILMIN Michel Louis, né le 14 avril 1892 à Bar-le-Duc (Meuse), décédé le 2 janvier 1873 à Metz (Moselle). Sous-lieutenant de réserve. 25e Régiment d’artillerie de campagne, 41e Section de munitions d’infanterie, n° 6.906 au corps, classe 1912, n° 1.394 au recrutement de Bar-le-Duc. Ingénieur civil de l’École nationale des mines.

□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 25 nov. 1915, p. 8.579 et 8.580) : « Villemin (Michel), sous-lieutenant, 41e S.M., 25e régiment d’artillerie : sang-froid remarquable et grande bravoure pendant l’attaque et le chargement des canots pour évacuer l’Amiral-Hamelin ; s’est jeté à l’eau un des derniers et y est resté cinq heures avant d’y être recueilli ; blessé auparavant sur le pont. »

[Blessé sur le pont par un éclat d’obus reçu au pied droit.]



— De CAZENOVE Guy Louis René, né le 30 janvier 1894 à Aimargues (Gard). Sous-lieutenant de réserve. 17e Régiment d’artillerie de campagne, n° 3.666 au corps, classe 1914, n° 1.758 au recrutement du Mans. Élève de l’École polytechnique [Promotion 1914 — Déclaré admissible le 12 août 1914 (J.O. 14 août 1914, p. 7.428)].

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□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 25 nov. 1915, p. 8.579 et 8.580) : « De Cazenove (Guy), sous-lieutenant, 41e S.M.A. du 17e régiment d’artillerie : a aidé, sous un feu violent, au lancement des radeaux de secours de l’Amiral-Hamelin, donnant à ses hommes l’exemple de son courage et de son calme. A emmené à la nage un blessé et l’a conduit à un radeau. »


― DUMOLARD Henri Paul, né le 19 mars 1894 à Grenoble (Isère), disparu avec le bâtiment le 7 octobre 1915. Aspirant, 17e Régiment d’artillerie de campagne, matricule n° 7.659 au corps, classe 1914, n° 715 au recrutement de Grenoble.

□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 2 nov. 1915, p. 7.913) : « Dumolard, aspirant, 41e bis S.M.A. du 17e régiment d’artillerie : venu au premier appel de son capitaine, quoique blessé aux deux jambes, pour aider à mette à l’eau les radeaux de secours de l’Amiral-Hamelin, alors que celui-ci, canonné par un sous-marin, était sur le point de couler. A été tué en donnant à ses hommes l’exemple du plus grand sang-froid. »

□ Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du 20 octobre 1919 (J.O. 19 févr. 1920, p. 2.785 et 2.795) , inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « Dumolard (Henri-Paul), mle 7.657, aspirant venu au premier appel de son capitaine, quoique blessé aux deux jambes, pour aider à mette à l’eau un radeau, a été tué en donnant l’exemple du sang-froid le plus grand. A été cité. »



— PICHOURON Marcel Alexandre Marie, né le 5 mars 1888 à Louargat (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Cotes-d’Armor), décédé le 23 décembre 1959 à Saint-Brieuc (– d° –). Médecin auxiliaire (10 février 1915), matricule n° 09.050 au corps, classe 1908, n° 1.111 au recrutement de Guingamp.

□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 2 nov. 1915, p. 7.913) : « Pichouron (Marcel), médecin auxiliaire, 41e S.M., 25e régiment d’artillerie : dès les premiers obus, s’est empressé auprès des blessés et a quitté le bord un des derniers. »

□ Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du 16 mars 1921 (J.O. 2 mai 1921, p. 5.325 et 5.367), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « Pichouron (Marcel-Alexandre-Marie), médecin aide-major de 1re classe au 10e Corps d’armée : médecin militaire de premier ordre. Pendant la guerre, dans des circonstances difficiles, a donné un bel exemple d’énergie, de dévouement et de sang-froid. Une blessure, deux citations. »

[Blessé à deux doigts de la main gauche.]
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,


Le H.M.H.S. Dunluce Castle


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Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,


Le Royal Naval Hospital Bighi (R.N.H. Bighi) de Malte, ou Bighi Hospital,
où furent admis les blessés


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markab
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Re: AMIRAL HAMELIN - Compagnie des Chargeurs Réunis

Message par markab »

Bonjour,

Dans son ouvrage "Sur le front de mer", (1918 - Albin Michel - Gallica), A. Galopin consacre un chapitre au torpillage de l'AMIRAL HAMELIN :

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A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
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