AMIRAL HAMELIN - Compagnie des Chargeurs Réunis

Cyril Cary
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Re: AMIRAL HAMELIN - Compagnie des Chargeurs Réunis

Message par Cyril Cary »

Bonsoir

Un nom à rajouter à la liste des disparus en mer suite au naufrage du cargo:
CARY Émile Jules né le 22 janvier 1883, Maitre pointeur au 17 RA, classe 1903, recrutement de Lille, matricule 5811.

Cordialement,
Cyril
Rutilius
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AMIRAL-HAMELIN ― Cargo mixte ― Compagnie des Chargeurs réunis (1902~1915).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,


Passagers militaires décédés à bord du cargo mixte Amiral-Hamelin
antérieurement à la perte de ce bâtiment


(Liste non exhaustive : 10 noms)

Avertissement : Orthographe de certains toponymes incertaine


■ 47e Régiment d’artillerie de campagne.

― MATHEY Alfred Antoine, né le 12 novembre 1891 à Frahier-et-Chatebier (Haute-Saône), décédé le 2 août 1915 (Cause inconnue). 2e canonnier, matricule n° 4.624 au corps, classe 1911, n° 2.249 au recrutement de Belfort [Acte transcrit à Beaucourt (Territoire de Belfort), le 14 oct. 1915].

■ 1er Régiment de marche d’Afrique.

― HÉTELAY Charles Victor Robert, né le 24 août 1894 à Saint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly (Somme), décédé le 23 juin 1915 « entre les Dardanelles et l’île de Moudros » (Blessures de guerre). Soldat de 2e classe, matricule n° 15.278 au corps, n° 1.358 au recrutement d’Abbeville (Acte transcrit à Saint-Quentin-la-Motte-Croix-au-Bailly, le 8 janv. 1918).

■ 2e Régiment de marche d’Afrique.

― DAMIEN Cosme Ortunis, né le 26 août 1893 à Hammann-Bigha, commune de Braz (Département d’Alger, Algérie), décédé le 24 juin 1915 « dans la baie de Moudros » (Blessures de guerre). Soldat de 2e classe, matricule n° 26.467 au corps, classe 1915, n° 136 au recrutement d’Alger (Acte transcrit à Hammann-Bigha, le 11 mai 1917).

■ 3e Régiment de marche de zouaves.

― HUBERT Henri Adrien Marie, né le 26 février 1894 à Soudan (Loire-Inférieure ― aujourd’hui Loire-Atlantique), décédé le 26 juin 1915 (Blessures de guerre). Zouave de 2e classe, matricule n° 25.546 au corps, classe 1914, n° 208 au recrutement de Laval [Acte transcrit à Bazougers (Mayenne), le 22 févr. 1921].

■ 1er Régiment de marche de zouaves.

― BOSCHENRIETER Joseph, né le 26 octobre 1891 à Benfeld (Bas-Rhin), décédé le 25 juin 1915 (Cause inconnue). Caporal, matricule n° 15.072 au corps, classe 1911, n° L.M. 258 au recrutement de Lille [Acte transcrit à Paris (Ier Arr.), le 16 janv. 1918].

■ 4e Régiment de marche de zouaves.

― SORIA Henri, né le 24 novembre 1883 à Alger (Département d’Alger, Algérie), décédé le 24 juin 1915 (Blessures de guerre). Caporal, matricule n° 015.151 au corps, classe 1903, n° L.M. 297 au recrutement de Constantine [Acte transcrit à Aïn-Bessem (Département d’Alger), le 11 juill. 1916].

― VILLEMIN Aimé Florent François, né le 14 septembre 1895 à Batna (Département de Constantine, Algérie), décédé le 24 juin 1915 « dans la baie de Moudros (Île de Lemnos) » (Blessures de guerre). Soldat de 2e classe, matricule n° 19.751 au corps, classe 1915, n° 565 au recrutement de Constantine (Acte transcrit à Batna, le 6 juin 1918).

■ 175e Régiment d’infanterie.

― PLAULT Georges Clément Charles, né le 7 septembre 1889 à Saint-Gervais (Vienne), décédé le 1er aout 1915 « à Moudros (Grèce) » (Blessures de guerre). Soldat de 2e classe, matricule n° 012.054 au corps, classe 1901, n° 255 au recrutement de Châtellerault [Acte transcrit à Sérigny (Vienne), le 26 janv. 1919].

■ 176e Régiment d’infanterie.

― DEZARNAUD Joseph, né le 28 mars 1869 à Limoges (Haute-Vienne), décédé le 27 juin 1915 « en mer » (Maladie contractée en service). Chef de bataillon à titre temporaire, matricule n° 25 au corps, classe 1889, recrutement de Perpignan [Acte transcrit à Agde (Hérault), le 11 déc. 1915].

■ 1er Régiment du génie.

― PAULY Louis, né le 25 août 1895 à Oran (Département d’Oran, Algérie), décédé le 29 juin 1915 « à Moudros (Grèce) » (Blessures de guerre). Sapeur, matricule au corps inconnu, classe 1915, n° 2.780 au recrutement d’Oran (Acte transcrit à Oran, le 30 août 1916).

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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Bonjour à tous,


Passagers militaires disparus le 7 octobre 1915 avec le cargo mixte Amiral-Hamelin
ou ultérieurement décédés des suites de leurs blessures


(Liste partielle : 60 noms)


17e Régiment d’artillerie de campagne ~ 41e bis Section de munitions d’artillerie


― BOURLET Jean Baptiste, né le 4 mai 1886 à Saulzoir (Nord). 2e canonnier conducteur, matricule n° 020.795 au corps, classe 1906, n° 1.860 au recrutement de Cambrai (Jug. Trib. civ. Marseille, 12 janv. 1917, transcrit à Marseille, le 28 févr. 1917).

― BOVEROUX Georges Marcel, né le 6 octobre 1886 à Rouen (Seine-Inférieure ― aujourd’hui Seine-Maritime). 2e canonnier servant, matricule n° 020.266 au corps, classe 1906, n° 1.043 au recrutement de Rouen-Nord (– d° –).

― CARON Louis Joseph, né le 26 février 1881 à Lille (Nord). 2e canonnier conducteur, matricule n° 013.212 au corps, classe 1901, n° 5.212 au recrutement de Lille (– d° –).

― CARY Émile Jules, né le 22 janvier 1883 à Houpline (Nord). Maître pointeur, matricule n° 015.284 au corps, classe 1903, n° 5.811 au recrutement de Lille (– d° –).

― COLIN Émile Jules, né le 2 décembre 1883 à Paris (XIe Arr.). 2e canonnier servant, matricule n° 09.817 au corps, classe 1903, n° 97 au recrutement de Versailles (Jug. Trib. civ. Marseille, 12 janv. 1917, transcrit à Marseille, le 28 févr. 1917).

― DUHAMEL Émile Camille, né le 13 avril 1884 à Beaudéduit (Oise). 2e canonnier conducteur, matricule n° 017.148 au corps, classe 1904, n° 879 au recrutement de Beauvais (– d° –).

― DUMOLARD Henri Paul, né le 19 mars 1894 à Grenoble (Isère). Aspirant, matricule n° 7.657 au corps, classe 1914, n° 715 au recrutement de Grenoble (Jug. Trib. civ. Marseille, 12 janv. 1917, transcrit à Grenoble, le 7 mars 1917).

― DURIEU Louis Désiré Joseph, né le 10 janvier 1884 à Leers (Nord) et y domicilié.Maréchal des logis, matricule n° 013.220 au corps, classe 1901, n° 876 au recrutement de Lille (Jug. Trib. civ. Marseille, 12 janv. 1917, transcrit à Marseille, le 28 févr. 1917).

― DUVAL Charles Gaston, né le 17 septembre 1889 à Granville (Manche), mort le 7 octobre 1915 « au torpillage de l’Amiral-Hamelin »Corps retrouvé le même jour par le torpilleur d’escadre Mameluck puis immergé. 2e canonnier conducteur, Matricule n° 04.322 au corps, classe 1909, n° 605 au recrutement de Saint-Brieuc [Acte transcrit à Paris (XIXe Arr.), le 11 juin 1916].

― FLEURY Charles Jules Léon, né le 30 octobre 1882 à Noircourt (Aisne), et y domicilié. Maréchal des logis, matricule n° 013.572 au corps, classe 1902, n° 651 au recrutement de Laon (Jug. Trib. civ. Marseille, 12 janv. 1917, transcrit à Marseille, le 28 févr. 1917).

― FRANCATEL Émile Constantin Jean Baptiste, né le 15 décembre 1885 à Crouy-en-Thelle (Oise). 2e canonnier conducteur, matricule n° 019.135 au corps, classe 1905, n° 102 au recrutement de Compiègne (Jug. retranscrit à Crouy-en-Thelle, le 2 mars 1917).

― GLAVIER François, né le 20 octobre 1888 à Wavrechain-sous-Faulx (Nord). 2e canonnier conducteur, matricule n° 02.582 au corps, classe 1908, n° 1.889 au recrutement de Valenciennes (Jug. retranscrit à Wavrechain-sous-Faulx, le 15 avr. 1920).

― GODET Arthur Léopold, né le 9 novembre 1880 à Gournay-sur-Aronde (Oise) et y domicilié. 2e canonnier servant, matricule n° 011.103 au corps, classe 1900, n° 793 au recrutement de Compiègne (Jug. Trib. civ. Marseille, 12 janv. 1917, transcrit à Marseille, le 28 févr. 1917).

― GUÉNARD Arsène Arthur, né le 20 novembre 1880 à Dammartin-sur-Tigeaux (Seine-et-Marne), décédé le 15 octobre 1915 des suites de ses blessures à l’Hôpital Bighi de Malte. 2e canonnier conducteur, matricule n° 011.675 au corps, classe 1900, n° 516 au recrutement de Melun [Acte transcrit à Liancourt (Oise), le 3 juin 1919].

― GUILLUY Vulphy, né le 22 novembre 1880 à La Neuville-Sire-Bernard (Somme), décédé le 9 octobre 1915 « à Malte à bord du navire-hôpital Dunluce-Castle [des] suites de blessures de guerre ». 2e canonnier conducteur, Matricule n° 011.719 au corps, classe 1900, n° 321 au recrutement de Péronne (Acte transcrit à La Neuville-Sire-Bernard, le 5 mai 1922).

― KNODÉRER André Georges, né le 3 octobre 1893 au Vésinet (Seine-et-Oise ― aujourd’hui Yvelines). 2e canonnier conducteur, matricule n° 7.710 au corps, classe 1913, n° 3.563 au recrutement de la Seine, 2e Bureau [Jug. Trib. civ. Marseille, 12 janv. 1917, transcrit à Puteaux (Seine-et-Oise ― aujourd’hui Hauts-de-Seine), le 12 mars 1917, n° 161].

― LAURENT Adrien Maurice, né le 2 février 1889 au Coudray-Belle-Gueule ― aujourd’hui Le Coudray-sur-Theule ― (Oise), décédé le 7 octobre 1915 « [des] suites de blessures de guerre ». 2e canonnier conducteur, matricule n° 04.029 au corps, classe 1909, n° 282 au recrutement de Beauvais (Acte transcrit au Coudray-Belle-Gueule, le 3 août 1917).

― LEBRUN Georges, né le 1er septembre 1887 à Anzin (Nord). 2e canonnier conducteur, matricule n° 016.682 au corps, classe 1907, n° 1.242 au recrutement de Valenciennes (Jug. Trib. civ. Marseille, 12 janv. 1917, transcrit à Marseille, le 28 févr. 1917).

― LEFÈVRE Pierre Émile, né le 5 avril 1894 à Rosières (Somme). 2e canonnier conducteur, matricule n° 9.527 au corps, classe 1914, n° 223 au recrutement de Péronne (Acte transcrit à Rosières, le 5 déc. 1917).

― LELIÈVRE Gaston, né le 5 août 1894 à Amiens (Somme), décédé le 7 octobre 1915 « [des] suites de blessures reçues en mer ». 2e canonnier conducteur, matricule n° 6.872 au corps, classe 1914, n° 697 au recrutement d’Amiens (Acte transcrit à Amiens, le 25 sept. 1916).

― LOY Charles Joseph, né le 8 février 1890 à Mianney (Somme) et y domicilié. 2e canonnier servant, matricule n° 05.319 au corps, classe 1910, n° 1.051 au recrutement d’Abbeville (Jug. Trib. civ. Marseille, 12 janv. 1917, transcrit à Marseille, le 28 févr. 1917).

― MARQUET Charles Claude, né le 23 août 1892 à Montmagny (Seine-et-Oise ― aujourd’hui Val-d’Oise). 2e canonnier conducteur, matricule n° 4.919 au corps, classe 1912, n° 3.534 au recrutement de Versailles (– d° –).

― MOLIN Abel Victor, né le 16 juin 1883 à Ambleny (Aisne) et domicilié à Mons-en-Laonnois (Aisne). Maître pointeur, matricule n° 015.286 au corps, classe 1903, n° L. 109 au recrutement de Laon (– d° –).

― MOREAU René, né le 26 mars 1892 à Paris (XVIIIe Arr.). 2e canonnier servant, matricule n° 5.076 au corps, classe 1912, n° 2.731 au recrutement de Versailles (– d° –).

― NEUET Louis, né le 18 septembre 1893 à Armentières (Nord), décédé le 7 octobre 1915 « [des] suites de blessures reçues en mer ». 2e canonnier servant, matricule n° 7.714 au corps, classe 1913, n° 2.780 au recrutement de Lille (Acte transcrit à Armentières, le 4 mars 1916).

― OLIVIER Albert Adolphe, né le 28 avril 1889 à Buironfosse (Aisne), décédé le 7 octobre 1915 « [des suites de] blessures reçues en mer ». 2e canonnier conducteur, matricule n° 01.350 au corps, classe 1909, n° 323 au recrutement de Saint-Quentin (Acte transcrit à Buironfosse, le 19 mars 1919).

― PILLOT Gustave Fernand, né le 14 février 1882 à Braye (Aisne). 2e canonnier servant, matricule n° 014.042 au corps, classe 1902, n° 63 au recrutement de Saint-Quentin (Jug. Trib. civ. Marseille, 12 janv. 1917, transcrit à Marseille, le 28 févr. 1917).

― PIOT Fernand André, né le 31 août 1889 à Villers-Saint-Christophe (Aisne). 2e canonnier conducteur, matricule n° 04.163 au corps, classe 1909, n° 877 au recrutement de Péronne (– d° –).

― PITRE Eugène Isidore, né le 20 août 1881 à Dargies (Oise) et y domicilié. 2e canonnier conducteur, matricule n° 013.097 au corps, classe 1901, n° 1.169 au recrutement de Beauvais (– d° –).

― PLACHOT Guillaume Joseph, né le 4 juin 1889 à Lille (Nord) et y domicilié. 2e canonnier conducteur, matricule n° 04.227 au corps, classe 1909, n° 6.418 au recrutement de Lille (– d° –).

― QUENEL Émile Adolphe, né le 21 juillet 1887 à Albert (Somme) et y domicilié. 2e canonnier servant, matricule n° 07.260 au corps, classe 1907, n° 1.112 au recrutement de Péronne (– d° –).

― RICARD René Camille Octave, né le 18 juillet 1881 à Méru (Oise), décédé le 7 octobre 1915 « [des] suites de blessures de guerre ». 2e canonnier conducteur, matricule n° 012.695 au corps, classe 1901, n° 1.204 au recrutement de Beauvais (Acte transcrit à Méru, le 8 mars 1917).

― ROLLAND Jean Baptiste Émile, né le 7 septembre 1892 à Mons (Var). 2e canonnier conducteur, matricule n° 9.707 au corps, classe 1912, n° 139 au recrutement de Nice (Acte transcrit à Mons, le 1er avr. 1916).

― ROUX Jean André, né le 12 avril 1890 à Aigues-Mortes (Gard), tué dans un canot de sauvetage le 7 octobre 1915. Maréchal des logis, matricule n° 8.380 au corps, classe 1910, n° 135 au recrutement de Clermont-Ferrand (Acte transcrit à Clermont-Ferrand, le 12 mars 1916).

― STIEVET Pierre Joseph, né le 11 février 1886 à La Vallée-Mulâtre (Aisne) et y domicilié. 2e canonnier conducteur, matricule n° 01.040 au corps, classe 1906, n° 717 au recrutement de Saint-Quentin (Jug. Trib. civ. Marseille, 12 janv. 1917, transcrit à Marseille, le 28 févr. 1917).

― VIOLLETTE Henri Firmin Émile, né le 27 avril 1889 à Mailly-Raineval (Somme) et domicilié à Mézières-en-Santerre (Somme). 2e canonnier conducteur, matricule n° 04.233 au corps, classe 1909, n° 36 au recrutement de Péronne (– d° –).

― WATY Albert, né le 21 novembre 1880 aux Deux-Villes (Ardennes). 1er canonnier conducteur, matricule n° 011.438 au corps, classe 1900, n° 1.280 au recrutement de Mézières (Jug. Trib. civ. Marseille, 16 oct. 1917, transcrit à Marseille, le 31 déc. 1917).


25e Régiment d’artillerie de campagne ~ 41e Section de munitions d’artillerie


― ANDREUX Jean Marius Désiré, né le 21 septembre 1896 à Reims (Marne). Ouvrier en fer, matricule n° 014.540 au corps, classe 1906, n° 1.775 au recrutement de Reims (Jug. Trib. civ. Reims, 17 janv. 1919, transcrit à Reims, le 19 juin. 1919).

― BOYER Louis, né le 25 juillet 1881 à Rogues (Gard). 2e canonnier servant, matricule n° 09.235 au corps, classe 1901, n° 1.500 au recrutement de Nîmes (– d° –).

― BREYSSE Jean Baptiste Auguste, né le 24 septembre 1885 à Saint-Cirgues-en-Montagne (Ardèche). 1er canonnier conducteur, matricule n° 013.458 au corps, classe 1905, n° 748 au recrutement de Pont-Saint-Esprit (– d° –).

― CANONNE Georges Émile, né le 13 février 1884 à Elincourt (Nord). 2e canonnier conducteur, matricule n° 01.267 au corps, classe 1904, n° 331 au recrutement d’Avesnes-sur-Helpe (Jug. Trib. civ. Marseille, 16 oct. 1917, transcrit à Marseille, le 31 déc. 1917).

― CHAMPAGNE Omer, né le 9 septembre 1884 à Neuvilly (Nord). Trompette, matricule n° 011.265 au corps, classe 1904, n° 216 au recrutement d’Avesnes-sur-Helpe (Jug. Trib. civ. Marseille, 12 janv. 1917, transcrit à Marseille, le 31 déc. 1917).

― GIRAUD Sylvain, né le 9 juillet 1889 à Arles (Bouches-du-Rhône), décédé le 8 octobre 1915 « à bord du Dunluce-Castle [des suites de] blessures de guerre (Torpillage de l’Amiral-Hamelin ) ». 2e canonnier servant, matricule n° 3.738 au corps, classe 1909, n° 338 au recrutement de Marseille (Acte transcrit à Arles, le 15 janv. 1916).

― GOSSELIN Désiré Eugène Alphonse, né le 15 juillet 1888 à Moyon (Manche) et y domicilié. 2e canonnier conducteur, matricule n° 02.509 au corps, classe 1908, n° 183 au recrutement de Saint-Lô (Jug. Trib. civ. Marseille, 12 janv. 1917, transcrit à Marseille, le 28 févr. 1917).

― GOUZIEN Jean Marie, né le 27 février 1894 à Plouhinec (Finistère), décédé le 8 octobre 1915 « à bord du Dunluce-Castle lors du torpillage de l’Amiral-Hamelin [par suite] d’amputation de la jambe droite ». 2e canonnier conducteur, matricule n° 9.141 au corps, classe 1914, n° 2.564 au recrutement de Quimper (Acte transcrit à Plouhinec, le 20 mars 1916).

― GUILLAUME Henri Georges Émile, né le 21 janvier 1884 à Château-Thierry (Aisne). Brigadier, matricule n° 012.073 / 011.207 au corps, classe 1904, n° 5 au recrutement de Soissons (Acte transcrit à Château-Thierry, le 13 déc. 1915).

― LEGENDRE Jules, né le 26 janvier 1889 à Xivry-Circourt (Meurthe-et-Moselle), décédé le 7 octobre 1915 « à bord du Dunluce-Castle [des suites de] blessures de guerre provoquées par le torpillage de l’Amiral-Hamelin) ». 2e Canonnier conducteur, matricule n° 0.963 au corps, classe 1907, n° 595 au recrutement de Mézières (Acte transcrit à Xivry-Circourt, le 15 févr. 1919).

― MÉNEZ François Marie, né le 21 janvier 1894 à Pleyben (Finistère). 2e canonnier conducteur, matricule n° 9.133 au corps, classe 1914, n° 732 au recrutement de Quimper (Jug. Trib. civ. Marseille, 12 janv. 1917, transcrit à Marseille, le ...).

― MÉTAYER Joseph Marie, né le 23 novembre 1894 à Augan (Morbihan). 2e canonnier conducteur, matricule n° 9.113 au corps, classe 1914, n° 1.784 au recrutement de Vannes (Jug. Trib. civ. Marseille, 16 oct. 1917, transcrit à Marseille, le 31 déc. 1917).

― PERRODO Félix, né le 16 novembre 1883 à Arzon (Morbihan). 2e canonnier conducteur, matricule n° 9.103 au corps, classe 1913, n° 72 au recrutement de Vannes (Acte transcrit à Arzon, le 10 févr. 1916).

― PESLHERBE Victorien Marie, né le 12 mai 1884 à Drouges (Ille-et-Vilaine) et y domicilié. 2e canonnier conducteur, matricule n° 012.118 au corps, classe 1904, n° 580 au recrutement de Vitré (Jug. Trib. civ. Marseille, 12 janv. 1917, transcrit à Marseille, le 28 févr. 1917).

― RICHOMME Désiré Louis, né le 20 juin 1884 à Bagneux (Marne). 2e canonnier conducteur, matricule n° 01.206 au corps, classe 1904, n° 1.308 au recrutement de Châlons-sur-Marne (– d° –).

― ROUILLON Paul, né le 5 mars 1894 à Monthenault (Aisne) et y domicilié. 2e canonnier conducteur, matricule n° 8.906 au corps, classe 1914, n° 231 au recrutement de Laon (– d° –).

― TONNELIER Albert Pierre Barthélémy, né le 27 février 1881 à Maubeuge (Nord). Adjudant, matricule n° 06.508 au corps, classe 1900, n° L.M. 260 au recrutement de Cambrai (Acte transcrit à Douai, le 31 déc. 1920).

― VEISEN Charles, né le 10 novembre 1897 à Paris (XVIIe Arr.) et domicilié à Paris (VIIIe Arr.). 2e canonnier conducteur, matricule n° 9.123 au corps, classe 1917 (Engagé volontaire en 1915), n° L.M. 268 au recrutement de la Seine, 6e Bureau (Jug. Trib. civ. Marseille, 12 janv. 1917, transcrit à Marseille, le 28 févr. 1917).

― VERNIERS Léon Victor, né le 22 avril 1894 à Quettehou (Manche) et domicilié à Montmirail (Marne). 2e canonnier conducteur, matricule n° 8.809 au corps, classe 1914, n° 640 au recrutement de Châlons-sur-Marne (– d° –).

― VILAIN Albert Édouard Joseph, né le 6 octobre 1881 à Thun-Saint-Martin (Nord). 2e canonnier conducteur, matricule n° B. 09.214 au corps, classe 1901, n° 1.182 au recrutement de Valencienne (Acte transcrit à Denain, sous le n° 1.386/30).


225e Régiment d’artillerie de campagne


― BECQUET Romain, né le 26 février 1882 à Woignarue (Somme). 2e canonnier servant, matricule n° 010.404 au corps, classe 1902, n° 1.323 au recrutement d’Abbeville (Jug. Trib. civ. Marseille, 12 janv. 1917, transcrit à Marseille, le 28 févr. 1918).

― CADOT Charles Alphonse, né le 15 novembre 1897 à Amy (Oise). 2e canonnier conducteur, matricule n° 9.125 au corps, classe 1915, n° 1.597 au recrutement de Compiègne (Acte transcrit à Amy, le 30 déc. 1917).

― DUMEIX Auguste Frédéric, né le 31 juillet 1897 à Paris (VIIIe Arr.). 2e canonnier conducteur, matricule n° 9.124 au corps, classe 1917, n° L.M. 289 au recrutement de la Seine, 6e Bureau [Acte transcrit à Paris (VIIIe Arr.), le 15 avr. 1916].

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olivier 12
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Re: AMIRAL HAMELIN - Compagnie des Chargeurs Réunis

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Une CP du cargo AMIRAL HAMELIN (Photo Marius Bar)

[URL=https://imageshack.com/i/pogp35bpj]Image[/UR

Erreur sur la photo. Voir ci dessous
En fait, la photo de AMIRAL HAMELIN ne figure pas dans l'ouvrage de Baugé et Cogan, tandis que HAMELIN ne figure pas dans la liste de miramarship index... et je n'avais pas vu la fiche de Marc Terraillon :???:

Cdlt
olivier
Memgam
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Re: AMIRAL HAMELIN - Compagnie des Chargeurs Réunis

Message par Memgam »

Bonjour,

Comme la légende l'indique : "Hamelin", la photo de Marius Bar présentée par Olivier12 ci-dessus montre le transport de la Marine nationale de 1920, du type Coëtlogon, 700 t de déplacement, 51,25 m, 1100 cv, 12 noeuds.

Le cargo mixte "Amiral Hamelin" des Chargeurs réunis, est un navire à grand château central de 5030 tjb, 123 m, 2200 hp, 12,3 noeuds.
Voir sa photo sur la fiche établie par Marc Terraillon en tête de sujet.

Source : Commandant Vincent Bréchignac, Flottes de combat 1929, SEGMC, 1929.
Jean Beaugé, René-Pierre Cogan, Histoire maritime des Chargeurs réunis et de leurs filiales françaises, Barré et Dayez, 1984.

Cordialement.
Memgam
capu rossu
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Re: AMIRAL HAMELIN - Compagnie des Chargeurs Réunis

Message par capu rossu »

Bonsoir,

Il y a une photo sur le site "14-18-marine-livredor" :

http://14-18-marine-livredor.wifeo.com/ ... vapeur.php

@+
Aain
Rutilius
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AMIRAL-HAMELIN ― Cargo mixte ― Compagnie des Chargeurs réunis (1902~1915).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,


Amiral-HamelinCargo mixte ― Compagnie des Chargeurs réunis (1902~1915).

Cargo mixte en acier lancé le 28 octobre 1901 par l’établissement de Graville de la Société des forges et chantiers de la Méditerranée [Siège social en 1901 : Paris, 1, rue Vignon (VIIIe Arr.)] pour le compte de la Compagnie des Chargeurs réunis [Siège social en 1901 : Paris, 47, rue Le Peltier (IXe Arr.)], étant destiné à la ligne de Chine, inaugurée la même année. Effectue ses premiers essais à la mer le 27 février 1902.

Immatriculé au Havre le 14 juin 1902, f° 397, n° 1.190 ; francisé le même jour au même quartier, n° 4.436. Signal distinctif : ...

Initialement armé au long-cours le 14 juin 1902 au Havre, n° 259 ; désarmé le 25 novembre 1902 à Dun-kerque, n° 351. Capitaine Jean-François LE CERF, né le 6 novembre 1861 à Étables-sur-Mer (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Binic, n° 51.

Réquisitionné par le Ministère de la Guerre le 26 février 1915 au Havre pour être affecté, comme transport auxiliaire, au service du Corps expéditionnaire d’Orient. Armé au cabotage le 30 mai 1915 à Marseille, n° 429. Capitaine Jean-Baptiste GUIBERT, né le 19 octobre 1870 à Étables-sur-Mer, capitaine au long cours, inscrit au quartier de Binic, n° 68.

Canonné, puis torpillé et coulé le 7 octobre 1915 en mer Ionienne par le sous-marin allemand U-33 (Kapi-tänleutnant Conrad GANSSER), par environ 35° 30’ N. et 19° 10’ E., alors qu’il allait de Marseille à Salo-nique avec :
— Des éléments du 17e Régiment d’artillerie de campagne et du 25e régiment d’artillerie de campagne, qui venaient d'être affectés à la 41e Section de munitions d’artillerie ;
— Quelques hommes du 2e Groupe d’aviation et du 225e Régiment d’artillerie de campagne.

Désarmé administrativement au Havre le 19 novembre 1915, n° 347. Radiation de la matricule des bâti-ments de commerce autorisée par les Douanes le 13 janvier 1916.

Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 19 nov. 1919, p. 13.049) :

J.O. 19-IX-1919 - .JPG
J.O. 19-IX-1919 - .JPG (63.02 Kio) Consulté 1070 fois

Caractéristiques générales. — Jauge (Révision du 12 juin 1912) : 5.380,95 tx jbt, 5.050,77 tx jb et 3.195,10 tx jn. Port en lourd : 6.650 t. Dimensions : 123,20 x 15,20 x ... m. Propulsion : machine à triple expansion, comprenant quatre chaudières cylindriques timbrées à 12 kg ; 2.160 cv. ; une hélice. Vitesse en service : 12 nœuds.

Sister ships, appartenant également à la flotte de la Compagnie des Chargeurs réunis.

Amiral-Duperré (1901~1927).
Amiral-Exelmans (1901~1913).
Amiral-Fourichon (1901~1928).
Amiral-Gueydon (1902~1927).
Amiral-Jauréguiberry (1902~1927).


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Inscription maritime ― Quartier du Havre ― Matricule des bâtiments de commerce — n°s 601 à 1.197 — 1889~1902 : Archives départementales de Seine-Maritime, Cote 6Psup_003, p. num. 201.

Inscription maritime ― Quartier du Havre ― Désarmement des bâtiments de commerce —Désarmements n°s 301 à 385 (1915) : Archives départementales de Seine-Maritime, Cote 6P6_775, p. num. 504 à 544.

Jean BAUGÉ & René-Pierre COGAN : « Histoire maritime des Chargeurs réunis et de leurs filiales françaises », éd. Barré & Dayez, Paris, 1984, p. 230, 233 et 234.

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Le Journal de Rouen, n° 302, Mardi 29 octobre 1901, p. 2.

L.J.R. 29-X-1901 - .JPG
L.J.R. 29-X-1901 - .JPG (79.61 Kio) Consulté 1070 fois


Dernier rôle de désarmement

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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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AMIRAL-HAMELIN ― Cargo mixte ― Compagnie des Chargeurs réunis (1902~1915).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,


Jean-Baptiste GUIBERT, dernier capitaine du cargo mixte Amiral-Hamelin



GUIBERT (J.-B.) - .jpg
GUIBERT (J.-B.) - .jpg (52.34 Kio) Consulté 973 fois


Né le 19 octobre 1870 à Étables-sur-Mer (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Binic, n° 68 [Brevet conféré par une décision ministérielle du 28 février 1898 (J.O. 5 mars 1898, p. 1.335) ~ Initialement inscrit au même quartier, f° 788, n° 1.575] ; lieutenant de vais-seau auxiliaire. (1)

• Fils (Registre des actes de naissance de la commune d’Étables-sur-Mer, Année 1870, f° 23, acte n° 45) d’Yves Marie GUIBERT, né le 6 août 1829 à Étables-sur-Mer, péri le 18 mai 1879 dans la rivière Aura, à Abo (Finlande), alors qu’il commandait la goélette Élisa-Augusta-Pron (Registre des actes de décès de la commune d’Étables-sur-Mer, Année 1879, f° 26, acte n° 49), capitaine au long-cours, et de Reine Thérèse LE MEUR, née le 5 octobre 1839 à Étables-sur-Mer, « propriétaire » ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 7 février 1859 (Registre des actes de mariage de la commune d’Étables-sur-Mer, Année 1859, f° 4, acte n° 3).

• Époux de Caroline Louise Marie LE VAY, née le 1er avril 1878 à Montcontour (Côtes-du-Nord — aujour-d’hui Côtes-d’Armor), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 21 août 1901 (Registre des actes de mariage de la commune de Montcontour, Année 1901, f° 7, acte n° 6).

Distinctions honorifiques

□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 2 nov. 1915, p. 7.913) : « Guibert (Jean), capi-taine au long-cours, commandant l’Amiral-Hamelin, transport de troupes : a montré un sang-froid et un courage exceptionnels lorsque le bâtiment étant visiblement canonné par un sous-marin ennemi et l’in-cendie s’étant déclaré près de la cale où se trouvaient les munitions, il a maintenu l’ordre et le calme pour l’évacuation du bâtiment. Après l’avoir quitté le dernier, s’apercevant que les embarcations s’écartaient en différentes directions et risquaient de se perdre, il est remonté à bord pour hisser le si-gnal de ralliement. Il a alors été pris comme point de mire par le sous-marin qui a, en outre, lancé deux torpilles qui ont fait couler le bâtiment. A pu se sauver après avoir été entraîné sous l’eau. » Citation emportant concession la Croix de guerre avec palme.

□ Par décret du Président de la République en date du 22 décembre 1915 (J.O. 26 déc. 1915, p. 9.512), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants : « Guibert (Jean-Baptiste), capitaine au long-cours ; 17 ans 9 mois de services : brillante conduite lors du torpillage de l’Amiral-Hamelin, qu’il commandait. Cité a l’ordre du jour de l’armée navale. » (2)

□ Cité une seconde fois à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 2 nov. 1917, p. 8.800) : « Guibert (Jean-Baptiste), lieutenant de vaisseau auxiliaire, Binic 68 : a fait preuve des plus belles quali-tés de commandement et d'énergie lors du torpillage de son bâtiment et a tout tenté pour le conserver. Déjà cité à l’ordre de l’armée en 1915. » Citation emportant apposition d’une seconde palme sur la Croix de guerre.

[Torpillage dans le nord de la Crête, le 1er septembre 1917, du cargo mixte Amiral-Olry par le sous-marin allemand UC-74 (Kapitänleutnant Wilhelm MARSCHALL), bâtiment de la Compagnie des Chargeurs réunis dont il exerçait alors le commandement.]

□ Cité à l’ordre de la division dans les termes suivants : « GUIBERT Jean-Baptiste, capitaine : par ses qualités de commandement qui ont permis de réaliser la bonne organisation militaire de son bâtiment et de donner à son équipage une discipline forte et ordonnée, a réussi à deux reprises (26 Novembre 1917 et 26 Juillet 1918) à sauver son navire torpillé par l’ennemi. Déjà chevalier de la Légion d’honneur pour faits de guerre et deux fois cité à l’ordre. »

[Attaque à la torpille, le 26 novembre 1917, du cargo mixte Amiral-Olry par le sous-marin allemand UB-80 (Kapi-tänleutnant Max VIEBEG), bâtiment de la Compagnie des Chargeurs réunis dont il exerçait alors le commandement. Attaque à la torpille du même navire, le 26 juillet 1918, par le sous-marin allemand UC-70 (Oberleutnant Zur See Karl DOBBERSTEIN).]

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(1) Jean-Baptiste GUIBERT succéda au commandement du cargo mixte Amiral-Hamelin au capitaine René Pierre LENORMAND, capitaine au long-cours, inscrit au quartier du Havre, n° 358.

Le 27 janvier 1917, ce dernier exerçait le commandement du cargo mixte Amiral-Magon lorsque ce bâtiment, qui appartenait également à la flotte de la Compagnie des Chargeurs réunis, fut torpillé par le sous-marin allemand U-39 (Kapitänleutnant Walter FORSTMANN), à 135 milles du cap Matapan (Grèce), par 35° 49’ N. et 20° 02’ E., alors qu’il allait de Marseille à Salonique avec des passagers militaires, dont environ 900 hommes du 40e Régiment d’infanterie.

Puis, le 14 septembre 1917, il fut retenu prisonnier par le kapitänleutnant Robert Wilhelm MORAHT, commandant le sous-marin allemand U-64, après que celui-ci eut arraisonné puis coulé au canon le cargo mixte Amiral-de-Kersaint, autre bâtiment de la Compagnie des Chargeurs réunis dont il exerçait alors le commandement. D’abord interné le 5 octobre 1917 au camp de prisonniers de Karsruhe (Bade-Wurtemberg), il fut transféré le 22 octobre 1917 au camp de prisonniers de Blankenburg (Harz) (Saxe-Anhalt), puis le 7 novembre 1918 au camp de Torgau (Brückenkopf, Saxe).

(2) Exclu de l’Ordre de la Légion d’honneur par un décret du 27 janvier 1927 à la suite d'une condamnation pénale.

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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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AMIRAL-HAMELIN ― Cargo mixte ― Compagnie des Chargeurs réunis (1902~1915).

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Bonjour à tous,


Composition de l’état-major du cargo mixte Amiral Hamelin
le jour de la perte de ce bâtiment


Capitaine. — GUIBERT Jean-Baptiste, né le 19 octobre 1870 à Étables-sur-Mer (Côtes-du-Nord — aujour-d’hui Côtes-d’Armor). Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Binic, n° 68 [Brevet conféré par une décision ministérielle du 28 février 1898 (J.O. 5 mars 1898, p. 1.335) ~ Initialement inscrit au même quar-tier, f° 788, n° 1.575] ; lieutenant de vaisseau auxiliaire. № 1 sur le rôle d’équipage.

Distinctions honorifiques

□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 2 nov. 1915, p. 7.913) : « Guibert (Jean), capitaine au long-cours, commandant l’Amiral-Hamelin, transport de troupes : a montré un sang-froid et un courage exceptionnels lorsque le bâtiment étant visiblement canonné par un sous-marin ennemi et l’incendie s’étant déclaré près de la cale où se trouvaient les munitions, il a maintenu l’ordre et le calme pour l’évacuation du bâtiment. Après l’avoir quitté le dernier, s’apercevant que les embarcations s’écartaient en différentes directions et risquaient de se perdre, il est remonté à bord pour hisser le signal de ralliement. Il a alors été pris comme point de mire par le sous-marin qui a, en outre, lancé deux torpilles qui ont fait couler le bâtiment. A pu se sauver après avoir été entraîné sous l’eau. » Citation emportant concession la Croix de guerre avec palme.

□ Par décret du Président de la République en date du 22 décembre 1915 (J.O. 26 déc. 1915, p. 9.512), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants : « Guibert (Jean-Baptiste), capitaine au long cours ; 17 ans 9 mois de services : brillante conduite lors du torpillage de l’Amiral-Hamelin, qu’il commandait. Cité a l’ordre du jour de l’armée navale. »


Second capitaine. — CARIOU Jean François Marie Guillaume, né le 9 mai 1879 à Brasparts (Finistère), décédé le 15 septembre 1948 au Bouscat (Gironde). Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Brest, n° 67 [Initialement inscrit au même quartier le 10 septembre 1901, n° 2.688] ; classe 1899, n° 3.221 au recrutement de Brest~Châteaulin. № 2 sur le rôle d’équipage.

• Fils de Jean CARIOU, né le 29 juin 1846 au Cloître-Pleyben (Finistère), commerçant, et de Marie Françoise KERGUELEN, née le 12 avril 1848 à Brasparts, « ménagère », avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 8 février 1874 (Registre des actes de mariage de la commune de Brasparts, Année 1874, f° 2, acte n° 4 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Brasparts, Année 1879, f° 8, acte n° 43).

• Époux de Joséphine Marie Hippolyte PESSON, née le 14 mai 1885 à Brest-Recouvrance (Finistère), avec laquelle il avait contracté mariage dans cette section de commune, le 26 juin 1906 (Registre des actes de mariage de la section de commune de Brest-Recouvrance, Année 1906, f° 31, acte n° 59).

Distinctions honorifiques

□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 23 janv. 1916, p. 628) : « Cariou (Jean), second capitaine de l’Amiral-Hamelin, Brest 67 : par son autorité et son énergie, a su maintenir le calme, grouper les embarcations de l’Amiral-Hamelin et sauver de nombreux passagers, lors du torpillage de ce bâtiment par un sous-marin ennemi. » Citation emportant concession la Croix de guerre avec palme.

□ Par décret du 30 décembre 1925 (J.O. 2 janv. 1926, p. 173 et 174), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants : « Cariou (Jean-François-Marie-Guillaume), capitaine au long-cours, Brest 67. Officier énergique, s’est distingué lors du torpillage de son navire ; 21 ans 3 mois de services, dont 5 ans de guerre. 1 citation. »

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CARIOU (J.-F.-M.-G.) - .JPG (53.53 Kio) Consulté 934 fois


Premier lieutenant. — CORDIER Maurice Louis François, né le 8 avril 1883 à Dunkerque (Nord). Disparu avec le bâtiment le 7 octobre 1915. Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Dunkerque, n° 137. № 3 sur le rôle d’équipage.

• Fils de François Jean CORDIER, né le 17 octobre 1834 à Dunkerque, pilote, et de Virginie Rosalie Françoise MANOIRE, née le 6 juin 1837 à Dunkerque, sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette ville, le 21 octobre 1862 (Registre des actes de mariage de la ville de Dunkerque, Année 1862, f° 146, acte n° 218 ~ Registre des actes de naissance de la ville de Dunkerque, Année 1883, f° 68, acte n° 382).

Distinctions honorifiques

□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 23 janv. 1916, p. 628) : « Cordier (Maurice), premier lieutenant de l’Amiral-Hamelin, Dunkerque 137 : blessé mortellement à son poste en commandant la mise à l’eau de l’embarcation dont il était chargé, lors du torpillage de l’Amiral-Hamelin par un sous-marin ennemi, a eu l’énergie de recommander à un chauffeur de se sauver rapidement. » Citation emportant concession la Croix de guerre avec palme.

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 22 octobre 1919 (J.O. 16 nov. 1919, p. 12.915), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « Cordier (M.), capitaine au long cours (Dunkerque n° 137), premier lieutenant de l’Amiral-Hamelin : a été tué à son poste en commandant la mise à l'eau de l’embarcation dont il était chargé, lors du torpillage de l’Amiral-Hamelin par un sous-marin autrichien, et, blessé à mort, a eu l’énergie de recommander à un chauffeur de se sauver rapidement. »

□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 9 décembre 1921 (J.O. 12 déc. 1921, p. 13.575), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants : « Cordier (Maurice), premier lieutenant, Dunkerque 137 : disparu en mer, le 7 octobre 1915, au cours d’une attaque de son bâtiment par l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »


Deuxième lieutenant. — LE CLÉZIO Louis, né le 20 janvier 1888 à Plouha (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Paimpol, n° 239 ; enseigne de vaisseau de 1re classe de réserve (18 mai 1916). Classe 1908, n° 1.163 au recrutement de Saint-Brieuc. № 4 sur le rôle d’équipage.

• Fils de Louis LE CLÉZIO, né le 4 février 1857 à Saint-Caradec (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), huissier de justice, et de Julie Marie LE CORNEC, née le 9 décembre 1865 à Lanloup (– d° –), « propriétaire » ; époux ayant contracté mariage à Plouha, le 27 décembre 1886 (Registre des actes de mariage de la commune de Plouha, Année 1886, suppl. f° 7, acte n° 54 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Plouha, Année 1888, f° 6, acte n° 9).

• Époux de Blanche Suzanne Germaine DUBOIS, avec laquelle il avait contracté mariage à Audeville (Oise), le 3 décembre 1918.


Troisième lieutenant. — LE NÉDÉLLEC Joseph Marie Germain, né le 8 octobre 1871 à Plouézec (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor), décédé. Capitaine au cabotage, inscrit au quartier de Paimpol, n° 291 [Initialement, maître au cabotage : brevet conféré par une décision ministérielle du 23 février 1896 (J.O. 28 févr. 1896, p. 1.129)] ; classe 1891, n° 451 au recrutement de Saint-Brieuc. № 5 sur le rôle d’équipage.

• Fils de Jean Marie LE NÉDÉLLEC, né le 6 août 1844 à Plouézec, marin, et de Renée LE BARBU, née le 27 octobre 1844 à Plouézec, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 14 février 1867 (Registre des actes de mariage de la commune de Plouézec, Année 1867, f° 10, acte n° 9 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Plouézec, Année 1871, f° 44, acte n° 86).

• Époux d’Élisa Marie Yvonne LE CHAPELAIN, née le 23 octobre 1873 à Plouézec, « ménagère », avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le ... (Registre des actes de naissance de la commune de Plouézec, Année 1873, f° ..., acte n° 108).

Distinctions honorifiques

□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 23 janv. 1916, p. 628) : « Le Nédélec (Joseph), troisième lieutenant de vaisseau le l’Amiral-Hamelin, Paimpol 291 : le canot dont il était chargé ayant été canonné durant sa mise à l’eau et ayant eu cinq tués et de nombreux blessés, s’est maintenu le long du bord, malgré le danger qu’il continuait de courir, jusqu’à ce qu’il eût fait embarquer tous les passagers que son canot pouvait contenir. » Citation emportant concession la Croix de guerre avec palme.


Chef mécanicien. ― CUNY Louis, né le 28 juillet 1870 à Neufchâteau (Vosges), décédé le ... à ... Officier mécanicien breveté de 1re classe, inscrit le 7 juin 1895 au quartier du Havre, n° 3.988 ; classe 1890, n° 88 au recrutement de Neufchâteau. № 6 sur le rôle d’équipage.

• Fils d’Auguste Joseph CUNY, né le 2 février 1839 à Neufchâteau, marchand mercier, et de Jeanne Françoise COUDERC, née le 22 décembre 1842 à Neufchâteau, sans profession ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 26 décembre 1866 (Registre des actes d’état civil de la commune de Neufchâteau, Année 1866, f° 45, acte n° 175 ~ Registre des actes d’état civil de la commune de Neufchâteau, Année 1870, f° 29, acte n° 110).

• Époux de Léontine Félicité SEROY, née le 31 décembre 1875 à Honfleur (Calvados), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette commune, le 13 octobre 1898 (Registre des actes de mariage de la commune de Honfleur, Année 1898, f° 29, acte n° 38).

Distinctions honorifiques

□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 23 janv. 1916, p. 628) : « Cuny (Louis), chef mécanicien de l’Amiral-Hamelin, Havre 3.988 : a maintenu, par son sang-froid et son énergie, le personnel à son poste de manœuvre et a ainsi facilité la tentative de dérobement de l’Amiral-Hamelin lorsque celui-ci a été poursuivi par un sous-marin ennemi qui a finalement coulé le bâtiment. » Citation emportant concession la Croix de guerre avec palme.

□ Par décision du Commissaire aux Transports maritimes et à la Marine marchande en date du 27 avril 1918 (J.O. 29 avr. 1918, p. 3.737 et 3.738), félicité pour le bon entretien des machines du paquebot mixte Amiral-Ponty (Capitaine Ferdinand GIRAUD, capitaine au long-cours inscrit au quartier de Marseille, n° 625), bâtiment de la Compagnie des Chargeurs réunis à bord duquel il était embarqué en qualité de chef mécanicien.

□ Par décret des 2-16 août 1931 (J.O. 9 août 1931, p. 8.661), nommé au grade d’officier dans l’Ordre du Mérite maritime.


Deuxième mécanicien. — BOUETTE Henri Adrien René, né le 10 février 1880 au Havre (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime), décédé le ... à ... Officier mécanicien breveté de 2e classe, inscrit au quartier de Honfleur, n° 583. № 7 sur le rôle d’équipage.

• Fils de Florentin BOUETTE, né le 12 août 1844 à Belleville-sur-Mer (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime), épicier, et d’Henriette Lucie BLETEL, née le 17 décembre 1852 à Graville (– d° –), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage au Havre, le 17 décembre 1874 (Registre des actes de mariage de la ville du Havre, Vol. II., f° 105, acte n° 826 ~ Registre des actes de naissance de la ville du Havre, Vol. I ., f° 110, acte n° 404).

Distinctions honorifiques

□ Par décision du Sous-secrétaire d’État chargé des Ports, de la Marine marchande et des Pêches en date du 12 février 1925 (J.O. 19 févr. 1925, p. 1.842), félicité pour le bon entretien des machines du cargo mixte Amiral-Troude, bâtiment de la Compagnie des Chargeurs réunis à bord duquel il était embarqué en qualité de second mécanicien.


Troisième mécanicien. ― HUET René Albert Léon, né le 6 août 1891 à Versailles (Seine-et-Oise — aujourd’hui Yvelines), décédé le 13 janvier 1977 à Nice (Alpes-Maritimes). Officier mécanicien breveté de 2e classe, inscrit le 6 août 1910 au quartier du Havre, n° 6.898 ; classe 1911, n° 4.289 au recrutement de la Seine, 2e Bureau. № 8 sur le rôle d’équipage.

• Fils de Léopold Charles Albert HUET, né le 24 mars 1859 à Mesgrigny (Aube), employé au Ministère de l’Intérieur, et d’Hélène MELLIER, née le 15 avril 1870 à Cherbourg (Manche), sans profession ; époux ayant contracté mariage à Versailles, le 10 mai 1889 (Registre des actes de mariage de la ville de Versailles, Année 1889, f° 71, acte n° 137 ~ Registre des actes de naissance de la ville de Versailles, Année 1891, f° 111, acte n° 640).

• Époux d’Angèle Gabrielle GENÉE, née le 4 avril 1897 à Ouistreham (Calvados), couturière, avec laquelle il avait contracté mariage au Havre (Seine-Inférieure — aujourd’hui Seine-Maritime), le 22 mars 1918 (Registre des actes de mariage de la ville du Havre, Année 1918, f° 41, acte n° 368).

Distinctions honorifiques

□ Cité à l’ordre de l’armée dans les termes suivants (J.O. 23 janv. 1916, p. 628) : « Huet (René), troisième mécanicien de l’Amiral-Hamelin, Havre 6.898 : est descendu de son propre mouvement dans la machine pour aider son chef lors de la tentative que fit l’Amiral-Hamelin pour se dérober à un sous-marin ennemi qui finalement a coulé le bâtiment. » Citation emportant l’octroi de la Croix de guerre avec palme. Citation emportant concession la Croix de guerre avec palme.


Quatrième mécanicien. ― BERTIN Victor Jean-Baptiste, né le 8 juin 1889 à Ploubalay (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor). Inscrit le 15 mars 1913 au quartier de Saint-Malo, n° 12.420 ; classe 1909, n° 1.247 au recrutement de Saint-Malo. № 9 sur le rôle d’équipage.

• Fils de Célestin Julien BERTIN, né le 4 octobre 1848 à Ploubalay, journalier [Domestique en 1884], et de Félicité Marie JAFFRELOT, née le 9 décembre 1852 à Ploubalay, « ménagère » ; époux ayant contracté mariage dans cette commune, le 25 novembre 1884 (Registre des actes de mariage de la commune de Poubalay, Année 1884, f° 15, acte n° 14 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Poubalay, Année 1889, f° 12, acte n° 21).


Maître d’équipage. ― KERLEAU Louis Marie, né le 10 septembre 1875 à Penvenan (Côtes-du-Nord — aujourd’hui Côtes-d’Armor) et y décédé, le 6 septembre 1916 (Registre des actes de décès de la commune de Penvenan, Année 1916, f° 28, acte n° 53). Inscrit le 10 septembre 1893 au quartier de Tréguier, n° 4.817 ; classe 1895, n° 159 au recrutement de Guingamp. № 12 sur le rôle d’équipage.

• Fils d’Yves Marie KERLEAU, né vers 1844, tailleur de pierres, et de Marie RAOUL, née vers 1846, aubergiste, son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Penvenan, Année 1875, f° 28, acte n° 74). Célibataire.
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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AMIRAL-HAMELIN ― Cargo mixte ― Compagnie des Chargeurs réunis (1902~1915).

Message par Rutilius »

Bonsoir à tous,


Joseph Fortuné FOUSSENQ,
médecin chargé du service médical à bord du cargo mixte Amiral-Hamelin


― FOUSSENQ Joseph Fortuné, né le 7 juin 1884 à Pertuis (Vaucluse). Soldat de 2e classe, 15e Section d’infirmiers militaires, matricule n° 011 au corps, classe 1914, n° 1.527 au recrutement d’Avignon (Jug. Trib. civ. 1re inst. Apt, 6 juin 1916, transcrit à Pertuis, le 27 juin 1916).


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• Fils d’Hypolite FOUSSENQ, né le 27 octobre 1856 à Carcès (Var), décédé le 3 octobre 1909 à Pertuis, négociant, et de Marie Fortuné Virginie Rose ROSE, née le 23 décembre 1857 à Lapalud (Vaucluse), sans profession ; époux ayant contracté mariage à Pertuis, le 5 février 1883 (Registre des actes de mariage de la commune de Pertuis, Année 1883, f° 5, acte n° 6 ~ Registre des actes de naissance de la commune de Pertuis, Année 1884, f° 18, acte n° 70).

• Époux d’Henriette Madeleine MILHAUD, née le 29 mai 1892 à Avignon (Vaucluse), décédée le 12 février 1979 à Hyères (Var), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage à Avignon, le 10 décembre 1910 (Registre des actes de mariage de la ville d’Avignon, Année 1910, suppl. f° 6, acte n° 361).

Fille de Théodore Siffrein MILHAUD, né vers 1865, employé de commerce, et de Marguerite Augustine MARIDOR, sans profession, son épouse (Registre des actes de naissance de la ville d’Avignon, Année 1892, acte n° 376).

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Soldat de 2e classe, 15e Section d’infirmiers militaires, matricule n° C. 011 au corps, classe 1904, n° 1.527 au recrutement d’Avignon.

Ajourné pour faiblesse en 1905 et en 1906. Classé dans le service auxiliaire en 1907.

Reconnu « Bon pour le service armé » et classé dans ledit service le 30 octobre 1914 par la Commission de réforme d’Avignon. Affecté le 1er décembre 1914 à la 15e Section d’infirmiers militaires ; soldat de 2e classe, matricule n° C. 011. Mobilisé sur place, étant désigné par l’autorité militaire pour desservir en sa qualité de médecin Pertuis et les localités voisines.

En application de la loi du 17 août 1915 assurant la juste répartition et une meilleure utilisation des hommes mobilisés et mobilisables (J.O. 19 août 1915, p. 5.795), texte prescrivant à tous les mobilisés sur place de rejoindre leur corps, reçoit un ordre de mobilisation en Septembre 1915 ; rejoint alors le Dépôt des isolés coloniaux de Marseille. Nommé au grade de médecin auxiliaire par décision du Directeur du Service de santé de la XVe Région militaire, pour prendre rang le 17 septembre 1915 ; nomination curieusement rapportée pour un motif inconnu par lettre n° 4.631 du 18 septembre 1915 ; remis soldat de 2e classe le même jour.

S’embarque le 1er octobre 1915 sur le cargo mixte Amiral-Hamelin afin d’assurer, pendant la traversée de Marseille à Salonique, le service médical à bord, remplaçant volontairement un médecin-major plus âgé qui avait été précédemment désigné pour cet emploi. Tué par un obus le 7 octobre 1915 alors qu’il prodi-guait ses soins à des blessés sur le pont ; ultérieurement disparu avec le navire.

Nommé au grade de médecin auxiliaire à titre rétroactif par décision n° 03.054 du Directeur du Service de santé de la XVe Région militaire en date du 19 avril 1916, pour prendre rang le 1er octobre 1915.

Distinction honorifique

□ Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du 28 avril 1923 (J.O. — Cahier spécial — 28 mai 1923, p. 543 et 578), inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants : « FOUSSENQ (Joseph-Fortuné), mle C. 011, médecin auxiliaire : médecin auxiliaire très dévoué. A été glo-rieusement tué, le 7 octobre 1915, à son poste, au moment où il prodiguait ses soins à de nombreux blessés. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

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« Anthologie des écrivains morts à la guerre 1914~1918, publiée par l’Association des écrivains combattants », Tome III, préface de Roland Dorgelès, Bibliothèque du Hérisson, Edgar Malfère, Amiens, 1925, p. 288 à 291.

« Joseph FOUSSENQ

1884~1915

Le docteur Joseph-Fortuné Foussenq est né à Pertuis, chef-lieu de canton de l’arrondissement d’Apt (Vaucluse), le 7 juin 1884, d’une des plus honorable familles de cette ville.
A Pertuis, il fit ses premières études au collège communal, et alla les achever au Lycée d’Aix-en-Provence. En 1908, il soutenait brillamment sa thèse pour le doctorat en médecine, sur la Torsion de l’Épiploon, et venait exercer sa profession dans sa ville natale, où il fut accueilli par ses concitoyens avec une extrême sympathie. Et il le méritait bien. D’une nature plutôt timide et réservée, il cultivait volontiers et savait rendre agréables ses relations avec les amis que sa profession lui avait fait connaître.
Ce fut en 1910 qu’il épousa une jeune fille d’Avignon, Mlle Madeleine Milhaud. Cette union, où régna toujours de part et d’autre une affection profonde, accrue encore par la naissance de deux enfants sur-venue dans les premières années de son mariage, ne contribua pas peu à éloigner le Dr Foussenq des réunions mondaines, pour lesquelles il éprouvait une sorte de répulsion naturelle, et à le fixer dans son foyer, où il trouvait tous les charmes qui convenaient le plus à sa nature délicate.
Ainsi, une fois accomplies ses obligations professionnelles, prit-il un singulier plaisir à se livrer à des études particulières. Ses goûts le portèrent de préférence vers les recherches d’histoire locale.
Parmi les villages voisins de Pertuis qu’il était appelé à desservir comme médecin, se trouvait celui de Meyrargues, situé dans le département des Bouches-du-Rhône, sur la rive gauche de la Durance, en face même de la ville de Pertuis. C’est à l’étude du passé de cette humble localité que s’attacha avec passion, pouvons-nous dire, notre érudit docteur. Meyrargues lui offrait, en effet, un admirable champ d’études. Toutes les époques de l’histoire, depuis la plus reculée, jusqu’à aujourd’hui, y ont laissé des traces, soit dans les monuments qui subsistent encore, soit dans les documents accumulés dans les divers dépôts d’archives. Le but de J. Foussenq était d’écrire une monographie de Meyrargues, travail qu’il voulait consciencieux, tout appuyé sur des documents authentiques. Le Dr Foussenq, pour le dire en passant, avait le culte du document, pensant, avec raison, que rien ne vaut une pièce authentique pour faire connaître les événements de l’histoire.
C’est dans ce but qu’il se mit, avec une ardeur, une persévérance admirables, à recueillir, soit aux archives départementales des Bouches-du-Rhône, soit aux archives communales de Meyrargues, ou dans celles, si considérables, conservées dans le château, toutes les pièces qui devaient lui servir à édifier le monument qu’il projetait, mais qui, hélas, devait rester à l’état de projet.

[...]

La carrière de ce travailleur, qui aurait pu être si féconde dans l’avenir, devait, hélas, être brisée tragiquement. Quand, en août 1914, éclata l’horrible guerre, le docteur Foussenq fut mobilisé sur place, et désigné par l’autorité militaire pour desservir Pertuis et les pays environnant, et c’est ainsi qu’il continua à résider dans son pays natal, se prodiguant pour suffire à la lourde tâche qui lui incombait. Mais, au mois de septembre de l’année 1915, il recevait un ordre de mobilisation, et fut appelé à Marseille. C’est là qu’au mois d’octobre il s’embarqua pour assurer le service médical sur le transport Amiral-Hamelin, à destination de Salonique, où il transportait des troupes, des chevaux, du matériel de guerre et des munitions. J. Foussenq remplaçait volontairement un médecin-major plus âgé, désigné pour ce convoi. C’était l’époque terrible de la guerre sous-marine, où tout vaisseau embarqué sur l’océan était à la merci de ces engins de mort dont l’attaque foudroyante, imprévue, pouvait amener une catastrophe. Ainsi en fut-il de l’Amiral-Hamelin.
N’étant convoyé par aucun contre-torpilleur, exposé ainsi sans défense aux attaques des sous-marins ennemis dont la présence dans ces parages était pourtant signalée, il fut rencontré par l’un d’eux, qui appartenait à la marine autrichienne. Quarante obus pleuvent sur le pont du vaisseau ; les blessés, les morts tombent broyés par la mitraille. Le Dr Foussenq, nous racontent les survivants de cette scène tra-gique, fidèle à son poste, prodigue ses soins aux victimes. C’est en vain que le commandant le presse de descendre dans la cale pour se mettre à l’abri du danger ; le Dr Foussenq ne veut rien entendre, il reste courageusement sur le pont, jusqu’au moment où il tombe à son tour, victime de son dévouement, et disparaît avec le vaisseau qui ne tarde pas à couler à pic au fond de la mer : il n’était âgé que de trente et un ans.
Telle fut la fin héroïque du Dr Foussenq, doublement victime du devoir, comme soldat, envers la patrie, comme médecin, envers l’humanité. A sa veuve, à ses deux jeunes filles, il laisse un nom dont elles peuvent être justement fières.
Par décision du 28 avril 1923, le Dr Foussenq a reçu la décoration posthume de la Médaille militaire.

H. TROUILLET. »
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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