SPHINX - Compagnie des Messageries Maritimes

olivier 12
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Re: SPHINX - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Une autre vue du SPHINX

Image

Cdlt
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olivier
PIERROTVAR
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Re: SPHINX - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par PIERROTVAR »

Existe t'il à TOULON des archives avec liste des soldats transportés sur le SPHINX ou le Bien Hoa qui furent débarqués à Toulon?
Merci à celui qui possède la réponse
Rutilius
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Re: SPHINX - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par Rutilius »

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Bonsoir à tous,

Construction et lancement du paquebot Sphinx.

Navigazette, n° 1265, Jeudi 24 juillet 1913, p. 9, en rubrique « Chronique maritime – Constructions navales » :

« Sphinx. ― Ce paquebot en construction aux Chantiers de la Loire (1), pour le compte de la Compagnie des Messageries Maritimes (2), sera l’un des plus beaux des flottes commerciales. Il aura une longueur de 151 mètres, 10.600 tonneaux de jauge brute et une machine de 9.000 chevaux, et présentera, au point de vue de la sécurité et du confort, toutes les garanties, tous les avantages que sont en droit d’attendre les passagers. C’est un nouvel exemple des améliorations que la Compagnie ne cesse d’apporter à ses constructions et du souci qu’elle prend de satisfaire dans toute la mesure du possible aux légitimes exigences de sa clientèle. Le Sphinx, dont la coque, entièrement construite en acier, comporte neuf cloisons étanches transversales, munies de portes étanches à manœuvre hydraulique, a sept ponts, dont quatre complets de bout en bout et dont les trois autres, partiels, formeront un château central de 68 mètres de longueur. »
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(1) Société anonyme des Ateliers et Chantiers de la Loire. En 1913 : capital social, 10 millions de francs ; siège social, 11bis, boulevard Haussmann, Paris (IXe Arr.) ; établissements à Nantes, Saint-Nazaire et Saint-Denis.

(2) Société anonyme constituée en 1852 pour une durée de 79 ans. Capital en 1912 : 45 millions de francs, divisé en 120.000 actions ordinaires et 60.000 actions de priorité. Siège social, 1, rue Vignon, Paris (IXe Arr.).

En 1912 (Assemblée générale ordinaire du 25 avril 1912 : « Les Assemblées générales », Recueil hebdomadaire, Fasc. n° 14, 4 avr. 1912, p. 989 à 1000) : Président du Conseil d’administration, André Lebon ; Vice-président, Baron Hély d’Oissel ; Administrateur délégué, Paul Lecat ; Administrateurs :

Max Boucard, maître des requêtes honoraire au Conseil d’État ;
Charles Cambefort ;
Ernest Carnot ;
Alexandre Dreux, maître de forge, administrateur-directeur des Aciéries de Longwy ;
Henry Foy, ingénieur des constructions navales, administrateur de la Société anonyme des Ateliers et Chantiers de la Loire ;
Edmond Montamat ;
Alfred Mosnier ;
Octave Noël ;
Félix Roussel, avocat ;
Stanislas Simon, administrateur-directeur de la Banque de l’Indochine.

Administration de la société en 1912 (ibid., p. 989) :

― Secrétaire général : Maurice de Juilly ;
― Directeur de l’administration centrale à Paris : Maurice Pilliard ;
― Directeur de l’exploitation à Marseille : Charles Déchaud ;
― Directeur des Ateliers et Chantiers de La Ciotat : Eugène Raymond, ingénieur des Constructions navales ;
― Agent général à Bordeaux : Gustave Rivaille ;
― Agent général à Londres : René Brasier de Thuy.

Flotte de la compagnie au 30 novembre 1911 (ibid., p. 993) : 63 navires jaugeant ensemble 286.802 tonneaux, pour une puissance totale installée de 224.715 cv.

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Navigazette, n° 1298, Jeudi 13 mars 1914, p. 7, en rubrique « Chronique maritime – Lancements » :

« Sphinx. ― Ce paquebot, construit pour le compte de la Compagnie des Messageries Maritimes par la Société des Ateliers et Chantiers de la Loire, a été lancé à Saint-Nazaire ; il déplacera, une fois terminé, 10.600 tonnes environ. La Compagnie des Messageries Maritimes se propose de l’affecter à sa ligne d’Egypte. Les aménagements prévus pour le Sphinx rivaliseront heureusement, pour le luxe et le confort de l’installation, avec ceux des unités étrangères les plus réputées. Le Karnak et le Lotus, récemment mis en service sur la ligne d’Égypte, sont les meilleurs garants des efforts que fera la Compagnie des Messageries Maritimes pour rendre digne, une fois de plus, de la confiance que mettent en elle le commerce et le tourisme français. »

Navigazette, n° 1300, Jeudi 26 mars 1914, p. 7, en rubrique « Chronique maritime » :

« Le Paquebot " Sphinx " des Messageries Maritimes

Ainsi que nous l’avions annoncé, c’est le 12 mars, à 4 heures de l’après-midi, qu’à eu lieu, à Saint-Nazaire, le lancement du Sphinx, le nouveau paquebot construit par la
Société anonyme des Ateliers et Chantiers de la Loire pour le compte des Messageries Maritimes. L’opération, que la finesse des formes de la carène rendait particulièrement délicate, s’est accomplie dans les meilleures conditions. Au signal donné par le clairon, les accores qui maintenaient le navire furent progressivement enlevées. Successivement, on retira les clés, on desserra les tins secs, de manière à libérer la savate prise dans l’étroit canal des coulisses suiffées, puis on scia l’extrémité de cette même savate. Le bâtiment, n’étant plus retenu, se mit à glisser. Son arrière s’immergea peu à peu, se redressa sous la poussée de l’eau, toute la coque pivotant autour du brion, et un instant après le navire flottait, au milieu des acclamations enthousiastes qui avaient salué sa délivrance. Trois remorqueurs conduisirent alors le Sphinx au poste d’amarrage des Ateliers et Chantiers de La Loire, où il recevra ses chaudières et ses machines.
Nous croyons intéresser nos lecteurs en leur donnant les caractéristiques principales de ce navire, un des plus importants que la
Compagnie des Messageries Maritimes ait jamais commandé à l’industrie privée : le Sphinx, d’une longueur hors tout de 151 mètres, d’une largeur de 18 m. 50 au maître couple, sera actionné par une machine de 10.000 chevaux. Son déplacement sera de 13.833 tonnes et sa portée en lourd de 5.760 tonnes. Ajoutons, pour mémoire, que le poids de la coque, au moment du lancement, était de 5.600 tonnes.
La Compagnie des Messageries Maritimes destine ce magnifique navire à sa ligne d’Égypte. Déjà, sur cette ligne, elle a récemment mis en service le Lotus et le Karnak, paquebots de grand échantillon, à marche rapide et dont les installations ont mérité la faveur du public. Le Sphinx, loin de le céder en quoi que ce soit à ses devanciers, réalisera, au point de vue du luxe et du confortable, une sorte de synthèse des derniers perfectionnements appliqués : c’est dire quel sera son succès.
Il est réconfortant et instructif de suivre les efforts que déploie la
Compagnie des Messageries Maritimes pour répondre à la confiance de sa clientèle et assurer à notre pavillon, sur les mers du monde, une situation égale ou supérieure à celui des marines de commerce étrangères. Si l’on additionne, en effet, les constructions neuves dont cette Compagnie a doté sa flotte, depuis les premiers mois de 1912, on arrive à un total de sept navires dont le Lotus et le Karnak, cités plus haut ; le Paul-Lecat, actuellement en service sur la ligne de Chine, et le André-Lebon, qui y entrera d’ici peu ; le Porthos, en voie d’achèvement à Bordeaux ; le Sphinx, qui nous occupe aujourd’hui, et le Athos, dont le lancement est prévu pour la fin du mois courant.
Manifestations d’activité dont bénéficient à la fois l’industrie et le commerce français et qui nous permettent d’envisager avec confiance l’avenir de notre marine marchande, malgré les attaques inconsidérées dont elle est trop souvent l’objet.
»

Le Figaro, n° 73, Samedi 14 mars 1914, p. 3 :

« Un nouveau paquebot : le " Sphinx "

Le lancement du nouveau paquebot, le Sphinx, a eu lieu avec un complet succès, avant-hier, après-midi, à quatre heures, à Saint-Nazaire. Ce bâtiment a été construit par la
Société anonyme des Ateliers et Chantiers de la Loire, pour le compte des Messageries Maritimes.
A la suite de cette opération, toujours émouvante, du lancement, trois remorqueurs conduisirent le Sphinx au poste d’armement des Ateliers et Chantiers de la Loire, où il recevra ses machines.
Voici les caractéristiques principales de ce navire, un des plus importants que la
Compagnie des Messageries Maritimes ait jamais commandé à l’industrie privée.
Le Sphinx, d’une longueur hors tout de 151 mètres, d’une largeur de 18 m. 50 au maître couple, sera actionné par une machine de 10.000 chevaux. Son déplacement sera de 13.833 tonneaux et sa portée en lourd de 5.760 tonneaux. Ajoutons, pour mémoire, que le poids de la coque, au moment du lancement, était de 5.600 tonnes.
La
Compagnie des Messageries Maritimes destine ce magnifique navire à sa ligne d’Égypte. Déjà, sur cette ligne, elle a mis récemment en service le Lotus et le Karnak, paquebots de grand échantillon, à marche rapide et dont les installations ont mérité la faveur du public. Le Sphinx, loin de le céder en quoi que ce soit à ses devanciers, réalisera, au point de vue du luxe et du confortable, une sorte de synthèse des derniers perfectionnements modernes. On peut donc être assuré de son succès. »
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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Rutilius
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Re: SPHINX - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par Rutilius »

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Bonsoir à tous,

■ Historique (complément).

― 5 février 1916 : Débarque à Corfou 25 baraques Bessonneau, 15 baraques Adrian, ainsi que du matériel destinés à l’installation du Service de santé de la Mission militaire française près l’Armée serbe.

― 1er mars 1916 : Débarque à Corfou des baraques Adrian et 500 lits complets, destinés au Service de santé de la Mission militaire française près l’Armée serbe.

(Mission militaire française près l’Armée serbe – Service de santé de la Base française de Corfou – alors dirigé par le médecin principal de 1re classe Marie Jean Émile BARATTE –, Journal des marches et opérations – 17 janvier 1916 ~ 16 décembre 1917 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 10/3, p. num. 5).

— Novembre 1917 : Rayé de la Liste des navires-hôpitaux (J.O. 11 nov. 1917, p. 9.024).
________________________

Bien amicalement à vous,
Daniel.
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Re: SPHINX - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par Rutilius »

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Bonjour à tous,

■ Le commandant du navire-hôpital Sphinx.

— LAURIOL Pierre Joseph, né le 19 août 1868 à Agde (Hérault) et décédé le 29 décembre 1954 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Fils d’Antoine LAURIOL, marin, et de Félicité BLANC, son épouse, sans profession.

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Capitaine au long-cours, inscrit à Marseille, n° 488 ; commandant à la Compagnie des Messageries maritimes. Lieutenant de vaisseau auxiliaire (1915 ~ 1918) ayant commandé le transport postal Porthos et le navire-hôpital Sphinx.

• Chevalier de la Légion d’honneur au titre du Ministère des Travaux publics (Sous-secrétariat d’État des Ports, de la Marine marchande et des Pêches) (D. 6 févr. 1924, J.O., 10 févr. 1924, p. 1.448). Alors domicilié à Paris (XIVe Arr.), au 10, rue du Lunain. Reçu dans l’Ordre par Pierre François René Julien-Labruyère, contrôleur de 1re classe de la Marine en retraite.

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Extraits de la note jointe par le Sous-secrétariat d’État des Ports, de la Marine marchande et des Pêches au projet de décret de nomination :

« Durée totale des services civil et militaire. — 26 ans, 6 mois, plus 6 annuités de guerre, soit 35 annuités.

Situations diverses (Fonctions électives, professions ; officier de réserve ou auxiliaire, etc...). — Classé comme lieutenant de vaisseau auxiliaire de 1915 à la fin de la guerre.
A commandé les navires Porthos et Sphinx.
[...]

Actes de sauvetage et de dévouement. — Témoignage officiel de satisfaction : A fait preuve de sang-froid et d’initiative lors d’un incendie le 1er octobre 1919 à bord du Porthos (B.O. 30 avr. 1920).

Distinctions honorifiques. — Médaille d’honneur des marins du commerce.

Détail des services extraordinaires rendus par le candidat. — A fait preuve, au cours de ses très long services, des plus belles qualités morales et professionnelles. Officier très apprécié pendant toute la durée des hostilités comme commandant d’importantes unités affectées au ravitaillement national et au transport de troupes. »

(Base Léonore, Dossier 19800035/0022/2839).

____________________________

Bien amicalement à vous,
Daniel.
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Rutilius
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Re: SPHINX - Compagnie des Messageries Maritimes

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Bonsoir à tous,

Marins du navire-hôpital Sphinx.

— BONNOT André, né le 5 février 1884 à Gruissan (Aude) et y domicilié, décédé le 12 décembre 1917 à l’Hôpital maritime de Saint-Mandrier (Maladie contractée en service : « méningite et urémie d’origine toxique »). Quartier-maître de ..., inscrit à Narbonne, n° 1.599 ; classe 1904, n° 395 au recrutement de Narbonne.

Fils de Jérôme BONNOT et d’Albertine BERTHOMIEU, son épouse.

― GOARIN Louis François Marie, né le 25 mai 1884 au Havre (Seine-Inférieure – aujourd’hui Seine-Maritime –) et y domicilié, décédé le 12 décembre 1916 à l’Hôpital maritime de Saint-Mandrier (Var) (Cause inconnue), Quartier-maître chauffeur, inscrit au Havre, n° 5.518 (Acte établi à Saint-Mandrier, section de la commune de La Seyne-sur-Mer, le 13 déc. 1916, et transcrit au Havre, le 13 avr. 1917). [Non déclaré « Mort pour la France »].

Fils de Guillaume GOARIN et de Marie Louise JOSSE. Célibataire.

(Registre des actes de transcription de décès de la ville du Havre, Année 1917, f° 72, acte n° 142).

― RIMBAUD Henri Philémon, né le 8 février 1891 à Toulon (Var) et domicilié à Marseille (Bouches-du-Rhône), décédé le 15 avril 1916 à l’Hôpital de Sidi-Abdallah (Maladie contractée en service : typhus exanthématique), Matelot de 3e classe sans spécialité, immatriculé au 5e dépôt, n° 46.396 – 5 (Acte transcrit à Marseille, le 29 avr. 1916). [Déclaré « Mort pour la France »].
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Daniel.
Rutilius
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Re: SPHINX - Compagnie des Messageries Maritimes

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Bonjour à tous,

Passagers militaires décédés à bord du Sphinx

(Liste non exhaustive : 48 noms) (*)

■ 7e Escadron du train des équipages militaires.

― BARBE Armand Alfred, né le 5 mai 1881 à Gex (Ain), décédé le 8 décembre 1915 (Maladie contractée en service), 2e conducteur, Matricule n° 2.345 au corps, classe 1901, n° 1.390 au recrutement de Belley (Acte transcrit à Gez, le 20 mars 1916).

― SCHIARI Louis Pierre Maurice, né le 21 août 1885 à Morez (Jura), décédé le 28 décembre 1916 « en mer » (Maladie contractée en service : paludisme), 2e conducteur, Matricule n° 0.773 au corps, classe 1905, n° 1.461 au recrutement de Lons-le-Saulnier (Acte transcrit à Morez, le 4 avr. 1917).

■ 16e Escadron du train des équipages militaires.

― RAMBAUD Antoine, né le 20 octobre 1877 à Saint-Cyr-de-Favières (Loire), décédé le 14 octobre 1916 à Toulon (Var) (Maladie contractée en service), Maréchal des logis, Matricule n° 885 ter au corps, classe 1897, n° 2.117 au recrutement de Roanne (Acte transcrit à Saint-Cyr-de-Favières, le 5 mars 1917).

■ 2e Régiment d’artillerie coloniale.

— FUZAT Ernest Camille Séraphin, né le 5 mai 1889 à Saint-Honoré (Isère), décédé le 4 novembre 1916 (Maladie contractée en service), 2e canonnier conducteur, Matricule n° 013.216 au corps, classe 1909, n° 1.330 au recrutement de Grenoble (Acte transcrit à Saint-Honoré, le 25 janv. 1917).

■ 3e Régiment d’artillerie coloniale.

— BONNAY Louis Edmond, né le 18 mai 1880 à Rörchingen – Rurange-lès-Thionville – (Moselle) et domicilié à Paris (XVIIe), décédé le 28 février 1919 (Maladie non contractée en service : dysenterie chronique), Brigadier, Matricule n° 1/7.758 au corps, classe 1900, n° 118 au recrutement de la Seine, 6e Bureau [Acte transcrit à Paris (Ier Arr.), le 21 janv. 1921)]. [Non déclaré « Mort pour la France »].

■ 17e Régiment d’artillerie de campagne.

― ROSSO Marius Louis, né le 12 mai 1890 à Barraux (Isère), décédé le 5 novembre 1916 (Maladie contractée en service : paludisme aigu), Maître pointeur, Matricule n° 05.011 au corps, classe 1910, n° 441 au recrutement de Grenoble (Acte transcrit à Barraux, le 20 mai 1917).

■ 25e Régiment d’artillerie de campagne.

― BLONDEAU Henri Auguste, né le 5 février 1888 à Villejuif (Seine ‒ aujourd'hui Val-de-Marne ‒), décédé le 12 novembre 1915 à 1 h. 00 en rade de Salonique (Maladie contractée en service : fièvre typhoïde), 1er canonnier servant, Matricule n° 175 au corps, classe 1908, n° 2.348 au recrutement de la Seine, 4e Bureau [Acte transcrit à Saint-Maurice (Seine ‒ aujourd'hui Val-de-Marne ‒), le 26 mai 1919].

■ 1er Régiment d’artillerie de montagne.

― CLAVEL Joseph François Hippolyte, né le 3 juin 1875 à Vizille (Isère), décédé le 11 août 1916 (Maladie contractée en service), 2e canonnier, Matricule n° 8.136 au corps, classe 1895, n° 770 au recrutement de Grenoble (Acte transcrit à Vizille, le 27 janv. 1917).

― FAURE Auguste Jean Baptiste, né le 30 décembre 1894 à Siaugues-Saint-Romain (Haute-Loire), décédé le 16 janvier 1916 (Maladie contractée en service), 2e canonnier, Matricule n° 4.863 au corps, classe 1914, n° 45 au recrutement du Puy-en-Velais (Acte transcrit à Siaugues-Saint-Romain, le 8 mars 1921).

― LARMAZ François Eugène, né le 24 octobre 1879 à Cluses (Haute-Savoie), décédé le 12 mars 1917 (Maladie contractée en service), 2e canonnier, Matricule n° 11.258 au corps, classe 1899, n° 813 au recrutement d’Annecy (Acte transcrit à Cluses, le 5 juillet 1917).

■ 2e Régiment d’artillerie de montagne.

― REVEILLAUD Adolphe François, né le 23 décembre 1882 à Saint-Fraigne (Charente), décédé le 16 janvier 1916 à 9 h en rade de Salonique (Maladie contractée en service : dysenterie), 2e canonnier, Matricule n° 04.752 au corps, classe 1902, n° 576 au recrutement d’Angoulême Grenoble [Acte transcrit à Oradour (Charente), le 25 avr. 1916.].

■ 82e Régiment d’artillerie lourde à tracteurs.

― LADOUX Louis, né le 31 juillet 1878 à Chancelade (Dordogne), décédé le 12 novembre 1915 en rade de Salonique (Grèce) (Maladie contractée en service : fièvre typhoïde), 2e canonnier, Matricule n° 788 au corps, classe 1898, n° 1.730 au recrutement de Périgueux (Acte transcrit à Chancelade, le 4 avr. 1916).

― LARMARAUD Alexandre, né le 15 mai 1879 à Saint-Pardoux-Lavaux (Creuse), décédé le 15 novembre 1915 en Grèce (Maladie contractée en service : fièvre typhoïde), 2e canonnier servant, Matricule n° 28.570 au corps, classe 1899, n° 2.857 au recrutement de Limoges [Acte transcrit à Lyon (Rhône), le 30 mai 1916].

― SÉGUIN Théophile, né le 22 novembre 1897 à Saint-Amant-de-Boixe (Charente), décédé le 15 novembre 1915 (Maladie contractée en service : broncho-pneumonie), Maître pointeur, Matricule n° 0.257 au corps, classe 1903, n° 1.532 au recrutement d’Angoulême (Acte transcrit à Saint-Amant-de-Boixe, le 4 déc. 1917).

■ 104e Régiment d’artillerie lourde hippomobile.

― BOUTEVIN Jean François, né le 13 septembre 1884 à Cazalis (Gironde), décédé le 27 janvier 1917 en mer (Maladie contractée en service : « anémie palustre »), 2e canonnier-conducteur, Matricule n° 013.238 au corps, classe 1904, n° 1.155 au recrutement de Bordeaux (Acte transcrit à Cazalis, le 15 mars 1917).

■ 109e Régiment d’artillerie lourde.

― GOUDE Liboire Louis, né le 29 juillet 1876 à Genneteil (Maine-et-Loire), décédé le 20 septembre 1916 à Salonique (Maladie contractée en service), Maître-pointeur, Compagnie E.M., Matricule n° 1.007 au corps, classe 1896, n° 1.858 au recrutement de Tours [Acte transcrit au Lude (Sarthe), le 23 déc. 1917].

■ 1er Régiment de marche d’Afrique ~ Bataillon de la Légion étrangère.

― CASPARI Jean, né le 16 juillet 1887 à Liegnitz (Allemagne) – aujourd’hui Legnica (Pologne) –, décédé le 11 décembre 1915 en rade de Salonique (Blessures de guerre), Soldat de 2e classe, Matricule n° 21.009 au corps, engagé volontaire le 2 septembre 1907, n° 92 au recrutement de Carcassonne (Acte transcrit à Carcassonne, le 23 sept. 1916).

■ 2e Régiment de marche d’Afrique.

― BALLESTER Balthazar, né le 12 février 1895 à Mustapha (Département d’Alger, Algérie), décédé le 15 décembre 1915 (Blessures de guerre), Soldat de 2e classe, Matricule n° 13.354 au corps, classe 1915, n° 2.191 au recrutement d’Alger [Acte transcrit à Oran (Département d’Oran, Algérie), le 27 juin 1917].

― NATAF Henri Israël, né le 23 mai 1892 à Constantine (Département de Constantine, Algérie), décédé le 17 novembre 1915 (Maladie contractée en service : péritonite consécutive à une appendicite), Caporal, Matricule n° 15.426 au corps, classe 1912, n° 1.912 au recrutement de Constantine (Acte transcrit à Bône, le 13 sept. 1916).

■ 2e bis Régiment de marche de zouaves « Orient ».

― LÉOPOLD Louis Ernest Eugène, né le 13 juin 1880 à Sassy (Calvados), décédé le 7 août 1916 (Maladie contractée en service), Soldat de 2e classe, Matricule n° 013.033 au corps, classe 1900, n° 716 au recrutement de Falaise (Acte transcrit à Sassy, le 21 mars 1917).

■ 58e Régiment d’infanterie.

― CHABAUD Antoine, né le 5 janvier 1886 à Firbeix (Dordogne), décédé le 26 septembre 1917 (Maladie contractée en service), Soldat de 2e classe, Matricule n° 01.196 au corps, classe 1906, n° 1.498 au recrutement de Limoges [Acte transcrit à Abjat-sur-Bandiat (Dordogne), le 26 nov. 1918].

■ 84e Régiment d’infanterie.

― PICHON Gustave Hippolyte, né le 13 août 1883 à Coulouvray-Boisbenâtre (Manche), décédé le 19 novembre 1916 (Maladie contractée en service : dysenterie), Soldat de 1re classe, Matricule n° B 015.955 au corps, classe 1903, n° 1.040 au recrutement de Granville (Acte transcrit à Boisbenâtre, le 10 févr. 1917).

Son corps fut immergé le 21 novembre 1916 par 36° 48’ de latitude N. et 21° 17’ de longitude E. (Paris) (Sphinx – Journal de bord n° 11/1916 – 25 oct. ~ 27 nov. 1916 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 473, p. num. 402).

― WYCKE Julien Gustave Jean Baptiste, né le 28 février 1886 à Dunkerque (Nord) et y domicilié, au 16, rue du Collège, décédé en mer le 13 décembre 1915 à 14 h. 30, par 36° 22’ de latitude N. et 20° 07’ de longitude E. (Blessures de guerre), Soldat de 2e classe, Matricule n° 01.770 au corps, classe 1906, n° 1.482 au recrutement de Dunkerque (Acte transcrit à Dunkerque, le 18 mars 1918 : Recueil des actes de décès de la ville de Dunkerque, Année 1918, f° 60, acte n° 150).

■ 148e Régiment d’infanterie.

― CAHIER d’HÉRY François Étienne, né le 15 septembre 1888 à Monthion (Savoie), décédé le 10 septembre 1915 (Blessures de guerre), Soldat de 2e classe, Matricule n° B.-05.083 au corps, classe 1908, n° 913 au recrutement de Chambéry (Acte transcrit à Monthion, le 5 sept. 1916).

― FEITE Albert, né le 18 septembre 1891 à Piennes (Meurthe-et-Moselle), décédé le 22 septembre 1916 (Maladie contractée en service), Sergent, Matricule n° 5.716 au corps, classe 1911, n° 1.704 au recrutement de Mézières [Acte transcrit à Landres (Meurthe-et-Moselle), le 6 mai 1919].

■ 175e Régiment d’infanterie.

― BOTTOLIER-DESPOIS Marie Ernest, né le 24 janvier 1895 à Cordon (Haute-Savoie), décédé le 12 décembre 1915 (Blessures de guerre), Soldat de 2e classe, Matricule n° 224 au corps, classe 1915, n° 103 au recrutement d’Annecy (Acte transcrit à Cordon, le 17 avr. 1916).

― CARLIOZ Claudius Pétrus, né le 5 juillet 1885 à Menthonneix-sous-Clermont (Haute-Savoie), décédé le 11 décembre 1915 (Maladie contractée en service), Soldat de 2e classe, 6e Bataillon, Matricule n° 03.809 E. au corps, classe 1905, n° 986 au recrutement d’Annecy (Acte transcrit à Menthonneix-sous-Clermont, le 23 juill. 1917).

― SALMON Benjamin Auguste, né le 10 octobre 1893 à Binic (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –), décédé le 6 décembre 1915 en rade de Salonique (Grèce) (Maladie contractée en service), Caporal, Matricule n° 3.253 au corps, classe 1913, n° 1.467 au recrutement de Saint-Brieuc (Acte transcrit à Binic, le 22 août 1916).

― SAUVANET Eugène Marie Rémy, né le 23 octobre 1893 à Saint-Yrieix-les-Bois (Creuse), décédé le 13 décembre 1915 (Blessures de guerre), Soldat de 2e classe, Matricule n° 6.748 au corps, classe 1913, n° 211 au recrutement de Guéret (Acte transcrit à Saint-Yrieix-les-Bois, le 31 oct. 1917).

■ 176e Régiment d’infanterie.

― TRUC Albert Baptistin, né le 28 juillet 1891 à Seillans (Var), décédé le 23 juillet 1917 (Maladie contractée en service), Soldat de 2e classe, Matricule n° 08.260 au corps, classe 1911, n° 1.155 au recrutement de Nice [Acte transcrit à Grasse (Alpes-Maritimes), le 16 oct. 1917].

■ 260e Régiment d’infanterie.

― PUTIN Edmond François, né le 22 août 1884 à Longwy-sur-le-Doubs (Jura) et y domicilié, décédé le 11 janvier 1916 à 17 h 30 en rade de Salonique (Maladie contractée en service : dysenterie aigue), Soldat de 2e classe, Matricule n° 08.490 au corps, classe 1904, n° 184 au recrutement de Besançon (Acte transcrit à Longwy-sur-le-Doubs, le 6 juill. 1916).

■ 1er Régiment d’infanterie coloniale.

― LEBEURRY Eugène Aimable Auguste, né le 3 novembre 1893 à Geffosses (Manche), décédé le 20 septembre 1916 à Toulon (Var) (Maladie contractée en service), Soldat de 2e classe, Matricule n° 10.760 au corps, classe 1913, n° 596 au recrutement de Saint-Lô (Acte transcrit à Geffosses, le 2 déc. 1916).

― PRIGENT Ludovic, né le 24 juillet 1879 à Bourbriac (Côtes-du-Nord – aujourd’hui Côtes-d’Armor –), décédé le 21 septembre 1916 à Toulon (Var) (Maladie contractée en service : typho-malaria), Soldat de 2e classe, Matricule n° 00.105 au corps, classe 1899, n° 289 au recrutement de Guingamp [Acte transcrit à Paris (XIe Arr.), le 6 févr. 1917].

■ 3e Régiment d’infanterie coloniale.

― CAMINADE Pierre Joseph, né le 11 février 1890 à Béziers (Hérault), décédé le 24 septembre 1916 (Cause inconnue), Infirmier, 9e Compagnie, Matricule n° 013.181 au corps, classe 1910, n° 1.457 au recrutement de Béziers (Acte transcrit à Béziers, le 16 nov. 1916).

■ 37e Régiment d’infanterie coloniale.

― NOUVEAU Adrien Émile, né le 22 septembre 1886 à Gignac (Bouches-du-Rhône), décédé le 27 juillet 1917 (Maladie contractée en service : tuberculose), Soldat de 2e classe, Matricule n° 023.405 au corps, classe 1906, n° 2.733 au recrutement de Marseille (Acte transcrit à Gignac, le 1er févr. 1918).

■ 54e Régiment d’infanterie coloniale.

― MITRIDE Joseph Théodore, né le 7 janvier 1887 à La Foa (Nouvelle-Calédonie), décédé le 23 septembre 1916 (Maladie contractée en service), Soldat de 1re classe, Matricule n° 010.705 au corps, classe 1907, n° 54 au recrutement de Nouméa.

■ 56e Régiment d’infanterie coloniale.

― BOUVON Charles, né le 11 novembre 1894 à Petit-Canal (Guadeloupe) et y domicilié, décédé le 27 mai 1917 (Maladie contractée en service), Soldat de 2e classe, Matricule n° 3/13.959 au corps, classe 1914, n° 1.482 au recrutement de Fort-de-France.

■ 115e Régiment d’infanterie territoriale.

― LAVIALLE Pierre Auguste, né le 29 juin 1873 à L’Hôpital Saint-Jean, Sarrazac (Lot), décédé le 8 décembre 1916 (Maladie contractée en service : typhus et paludisme), Soldat de 2e classe, 15e Compagnie, Matricule n° 2.723 au corps, classe 1893, n° 1.445 au recrutement de Cahors (Acte transcrit à Sarrazac, le 17 nov. 1920).

― ROCHETTE Louis Victor Marius, né le 13 février 1874 à Mariac (Ardèche), décédé le 17 novembre 1915 en rade de Salonique (Grèce) (Maladie contractée en service : fièvre typhoïde), Soldat de 2e classe, Matricule n° 3.365 au corps, classe 1894, n° 1.643 au recrutement de Privas (Acte transcrit à Mariac, le 16 juill. 1916).

― ROQUES Maximin Théodore, né le 16 juillet 1873 à Montsalès (Aveyron), décédé le 22 novembre 1915 (Maladie contractée en service : fièvre typhoïde), Soldat de 2e classe, Matricule n° 2.032 bis au corps, classe 1893, n° 426 au recrutement de Rodez [Acte transcrit à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), le 6 janv. 1919].

― TALOU Prosper Victor, né le 31 octobre 1874 à Camburat (Lot), décédé le 21 novembre 1915 (Maladie contractée en service : fièvre typhoïde), Soldat de 2e classe, 15e Compagnie, Matricule n° 3.161 au corps, classe 1894, n° 1.224 au recrutement de Cahors (Acte transcrit à Camburat, le 15 mai 1916).

■ Section coloniale d’infirmiers militaires.

― PHAN Van Cat, né en Annam – aujourd’hui Viêt-nam – à une date inconnue, décédé le 31 juillet 1918 (Cause inconnue), Soldat de 2e classe, Matricule n° 145 au corps, classe inconnue, n° 103 A.S. au recrutement de l’Annam.

■ 15e Section de commis et ouvriers militaires d’administration.

― DANIEL Jean René, né le 25 décembre 1894 à Plaimpalais (Genève, Suisse), décédé le 10 décembre 1916 « en mer » (Maladie contractée en service), Soldat de 2e classe, Matricule n° 2.730 au corps, classe 1914, n° 613 au recrutement de Besançon [Acte transcrit à Paris (Ier Arr.), le 9 juill. 1917].

■ 20e Section de secrétaires d’état-major.

― LABITTE René Jules Joseph, né le 15 septembre 1893 à Lamaronde (Somme), décédé le 18 novembre 1915 (Maladie contractée en service), Soldat de 2e classe, Matricule n° 3.015 au corps, classe 1913, n° 2.413 au recrutement de Versailles [Acte transcrit à Forêt-la-Folie (Eure), le 8 août 1916].

■ 15e Section d’infirmiers militaires.

― BARTHÈS Ernest Adrien, né le 19 mai 1887 à Poudis (Tarn), décédé le 5 novembre 1916 (Maladie contractée en service), Soldat de 2e classe, Matricule n° B.-01.789 au corps, classe 1907, n° 25 au recrutement d’Albi [Acte transcrit à Aguts (Tarn), le 2 avr. 1917].

― DEVIER Jean Arthur, né le 1er février 1885 à Saint-Vallier (Saône-et-Loire), décédé le 15 octobre 1916 à Toulon (Var) (Maladie contractée en service), Caporal, Matricule n° 0.124 bis au corps, classe 1905, n° 118 au recrutement de Châlons-sur-Saône (Acte transcrit à Saint-Vallier, le 15 mai 1917).

■ Affectation indéterminée.

― LI Fié, né en Chine à une date inconnue, décédé le 10 juillet 1915 (Cause inconnue), Travailleur chinois, Groupe ..., Matricule n° 24.084 au corps [Acte transcrit à Djibouti (Côte française des Somalis), le ...].

― QUACH Van Thanh, né à une date inconnue à Phu-Khé (Bac-Ninh, Tonkin – aujourd’hui Viêt-nam –) et y domicilié, décédé le 16 juillet 1918 à Marseille (Bouches-du-Rhône) (Cause inconnue), « Passager annamite », « Infirmiers militaires », Matricule n° 10.401 au corps, classe inconnue, n° 32 en un lieu de recrutement inconnu.
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(*) Dernières adjonctions : 8.
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Rutilius
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Re: SPHINX - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par Rutilius »

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Bonjour à tous,

■ Marins décédés à bord du navire-hôpital Sphinx

— ABALÉA Prigent, né le 30 octobre 1870 à Tréflez (Finistère), décédé le 6 janvier 1916 à 20 h. 00 en rade de Salonique (Cause inconnue), Second maître infirmier, inscrit à Roscoff le 20 novembre 1890, f° 254, n° 507 ; classe 1890, n° 2.672 au recrutement de Brest. [Ne figure pas dans la base « Mémoire des hommes »].

• Fils d’Yves ABALÉA et de Marie Jeanne OLIER.

— LE MAUX Jean Marie, né le 31 septembre 1893 à Belz (Morbihan) et y domicilié, décédé le 19 janvier 1916 en rade de Salonique (Maladie contractée en service : tuberculose pulmonaire), Matelot de 2e classe sans spécialité, croiseur auxiliaire La Gascogne, inscrit à Auray, n° 2.994 ; classe 1913, n° 751 au recrutement de Lorient (Acte transcrit à Belz, le 31 mai 1916).

• Fils de Jean Marie LE MAUX, né vers 1864, marin-pêcheur, et de Jeanne Marie RIO, née vers 1873 « ménagère », son épouse (Registre des actes de naissance de la commune de Belz, Année 1893, f° 17, acte n° 63).

― MANAC’H Jean François Marie, né le 17 février 1888 à Lambézellec – aujourd’hui quartier de Brest – (Finistère) et domicilié à Saint-Pierre-Quilbignon – aujourd’hui quartier de Brest –, décédé le 21 janvier 1916 à 8 h. 10 en rade de Salonique (Maladie contractée en service : fièvre typhoïde), Second maître canonnier (1er janv. 1914), 5e Dépôt – rapatrié venant du cuirassé Charlemagne –, inscrit à Brest le 10 février 1914, n° 6.854 ; classe 1908, n° 939 au recrutement de Brest (Acte transcrit à Saint-Pierre-Quilbignon, le 3 juin 1916).

• Fils de Jean François MANAC’H et de Marie Jeanne Françoise ROLLAND.
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Daniel.
Rutilius
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Re: SPHINX - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par Rutilius »

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Bonjour à tous,

■ L’officier chargé de l’état civil à bord du navire-hôpital Sphinx en 1915.

— ESCHER Fritz Louis Élisée. Commissaire auxiliaire de 2e classe.

Capitaine de la marine marchande de 2e classe [Brevet conféré par une décision du Ministre de la Marine en date du 27 août 1894 (J.O. 31 août 1894, p. 4.292)]. Puis capitaine de la marine marchande de 1re classe [Brevet conféré par une décision du Ministre de la Marine en date du 4 décembre 1894 (J.O. 6 déc. 1894, p. 5.949)].

Par décision du Ministre de la Marine en date du 28 avril 1923 (J.O. 29 avr. 1923, p. 4.201), félicité pour la bonne tenue des postes d’équipage et le bon entretien du paquebot Armand-Béhic à bord duquel il était embarqué en qualité de commissaire. Alors capitaine au long-cours, inscrit à Marseille, n° 485.
Dernière modification par Rutilius le ven. févr. 16, 2018 8:10 pm, modifié 1 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
olivier 12
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Re: SPHINX - Compagnie des Messageries Maritimes

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Quelques CP du SPHINX

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Rencontre avec un sous-marin le 25 Juin 1918

Rapport d’attaque fait par le LV VIENOT de VAUBLANC, commandant SARBACANE, le 26 Juin à Malte

Convoi ORMONDE et SPHINX escorté par destroyer japonais KASHIWA, chef d’escorte, SENDAM et torpilleur d’escadre SARBACANE, allant de Marseille à Malte a été attaqué le 25 Juin 1918 par 36°18 N et 13°13 E. (Nota : entre Malte et Pantellaria)

Ordre verbal du chef d’escorte : dans tous les cas de torpillage d’un navire, SARBACANE est spécialement chargé de la protection de SPHINX et du sauvetage de son personnel.

Le convoi, dont la formation régulière était ligne de front à 15 nœuds, se trouvait dans la formation indiquée ci-dessous à 13,5 nœuds, SPHINX ne pouvant tenir 15 nœuds. Il suivait depuis 5 minutes la partie droite d’une route en lacets orientée au S70E, SPHINX s’efforçant de gagner son poste oblique à gauche d’une dizaine de degrés.

Mer calme, légère houle, faible brise de NE.

A 09h45, SENDAM signale un sous-marin par tribord et achève une évolution commencée sur la droite, lance une depth charge, signale le sous-marin par bâbord, décrit un S et lance 2 grenades aux points indiqués, la dernière à 09h49. Il croise ensuite dans la région.

Au moment de l’alerte, l’officier de quart de SARBACANE, l’EV1 Caous, croit apercevoir un remous à bâbord sur l’arrière du SENDAM.
SARBACANE, prenant comme hypothèse que le sous-marin se dérobe au large, augmente de vitesse et à 09h56 lance 2 grenades CM de 76 à hauteur et à environ 200 m de celles du SENDAM, fait demi tour à droite et rallie rapidement SPHINX pour se placer entre lui et la position possible du sous-marin. Celui-ci n’est pas revu.

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ORMONDE est venu immédiatement de 90° à droite. SPHINX est venu immédiatement de 180° à droite, puis revient de 90° à gauche, suivant une route parallèle à celle d’ORMONDE. Un radeau est amené à l’eau car SPHINX transporte 500 asiatiques.

KASHIWA est venu à gauche et à 09h55 lance 2 grenades puis croise aux environ. A 10h05, KASHIWA signale « Route au N45E. Suivez-moi ». Les bâtiments rallient. A 10h25 route au S65E.

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Les grenades CM ont éclaté régulièrement à la plus grande profondeur. L’équipage de SARBACANE qui avait pour la première fois l’occasion d’attaquer un sous-marin a fait preuve de sang froid et de promptitude dans l’exécution des ordres.

Rapport du torpilleur japonais KASHIWA

A 09h45 par 36° 16 N et 13°13 E le SENDAM étant à 1000 yards par le travers bâbord d’ORMONDE aperçoit un périscope à 100 m à 4 quarts sur l’avant tribord. Il vient immédiatement pour l’attaquer et voyant le périscope à 4 quarts et 30 m sur tribord essaie de l’aborder. Il le manque, passant à quelques mètres sur l’avant du sous-marin. Au même moment, l’ennemi lance deux torpilles qui passent sous le destroyer, l’une sous l’étrave et l’autre sous la 3e cheminée.

SENDAM voyant le sous-marin tout près, à le toucher sous sa hanche tribord lance simultanément 2 grenades, pus virant de bord, 2 autres. Les deux attaques sont exécutées dans la position la plus favorable et on ne peut douter du succès.

KASHIWA était à 1000 yards par le travers tribord d’ORMONDE. Il manœuvra sur l’alerte donnée par SEDAM pour conduire et mettre hors d’atteinte ORMONDE. Ce dernier bâtiment, qui avait vu lui aussi le sillage de la torpille passer au large sur son bâbord, vint rapidement sur tribord.

KASHIWA, ayant vu le périscope à 500 yards sur son tribord avant, s’élança sur lui et, voyant le périscope venir en surface à plusieurs reprises, lança 2 grenades à 09h50. En raison de sa position, le périscope était sans doute différent du premier.
Quoique KASHIWA n’ait pu se rendre compte du résultat de son attaque puisqu’il manœuvrait pour protéger ORMONDE, l’attaque est considérée comme pleine de succès en raison de la position favorable du torpilleur. Voici la position des bâtiments.

Le sous-marin aperçu

N’est pas identifié.
Aucun sous-marin n’a été coulé ce jour-là.

Cdlt
olivier
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