Bonsoir
Voici le paquebot ABDA de la Compagnie PAQUET
A bientot
ABDA - Compagnie PAQUET
- Terraillon Marc
- Messages : 3983
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: ABDA - Compagnie PAQUET
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Re: ABDA - Compagnie PAQUET
Bonjour à tous,
ABDA Navire auxiliaire (1915-1917)
Chantier :
Flessingue, Pays-Bas
Mis à flot : 1898
En service : 18.10.1915
Retiré : 05.03.1917
Caractéristiques : N.C.
Observations :
Paquebot
1913 : prend le nom de KONING (ou KONIG ?) WILHELM
18.10.1915 - 05.03.1917 : réquisitionné à Marseille, navigue en Méditerranée
Bien cordialement,
Franck
ABDA Navire auxiliaire (1915-1917)
Chantier :
Flessingue, Pays-Bas
Mis à flot : 1898
En service : 18.10.1915
Retiré : 05.03.1917
Caractéristiques : N.C.
Observations :
Paquebot
1913 : prend le nom de KONING (ou KONIG ?) WILHELM
18.10.1915 - 05.03.1917 : réquisitionné à Marseille, navigue en Méditerranée
Bien cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
- Terraillon Marc
- Messages : 3983
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
Re: ABDA - Compagnie PAQUET
Bonsoir
La fiche détaillée est en ligne
http://www.pages14-18.com/pagesDocument ... ateaux.htm
A bientot
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http://www.pages14-18.com/pagesDocument ... ateaux.htm
A bientot
Cordialement
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Marc TERRAILLON
A la recherche du 17e RIT, des 166/366e RI et du 12e Hussards.
Re: ABDA - Compagnie PAQUET
Bonjour à tous,
THIERRY D'ARGENLIEU Georges Louis Marie
Né le 7 août 1889 à BREST (Finistère) - Décédé le 7 septembre 1964 à RELECQ-KERHUON (Finistère).
Fils d'Olivier, Contrôleur général de la Marine et frère de René. Entre dans la Marine en 1906, Aspirant le 5 octobre 1909. Au 1er janvier 1911, sur le cuirassé "BOUVET", 2ème Escadre (Cdt Émile FOURNIER). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1911. Au 1er janvier 1912, port TOULON. Il passe sur le croiseur "DU-CHAYLA" et prend part à la répression des troubles dans les régions d'AGADIR et de MOGADOR. Second sur le torpilleur "DEHORTER". En juin 1916, sur le croiseur "D'IBERVILLE", Division des patrouilles de Méditerranée occidentale. En mars 19127, à l'État-Major de cette division. Lieutenant de vaisseau le 13 juillet 1917. En mai 1918, Commandant le patrouilleur "TOURTERELLE" sur les côtes d'ALGÉRIE, il reçoit un témoignage de satisfaction pour avoir participé au renflouage du transport "ABDA". Chevalier de la Légion d'Honneur. Versé dans le cadre de réserve le 1er septembre 1919. Il quitte la Marine pour entrer chez les Carmes. --- Il sera mobilisé en 1939. (Voir les sites consacrés à cet Officier.)
[:geneamar:8]
THIERRY D'ARGENLIEU Georges Louis Marie
Né le 7 août 1889 à BREST (Finistère) - Décédé le 7 septembre 1964 à RELECQ-KERHUON (Finistère).
Fils d'Olivier, Contrôleur général de la Marine et frère de René. Entre dans la Marine en 1906, Aspirant le 5 octobre 1909. Au 1er janvier 1911, sur le cuirassé "BOUVET", 2ème Escadre (Cdt Émile FOURNIER). Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1911. Au 1er janvier 1912, port TOULON. Il passe sur le croiseur "DU-CHAYLA" et prend part à la répression des troubles dans les régions d'AGADIR et de MOGADOR. Second sur le torpilleur "DEHORTER". En juin 1916, sur le croiseur "D'IBERVILLE", Division des patrouilles de Méditerranée occidentale. En mars 19127, à l'État-Major de cette division. Lieutenant de vaisseau le 13 juillet 1917. En mai 1918, Commandant le patrouilleur "TOURTERELLE" sur les côtes d'ALGÉRIE, il reçoit un témoignage de satisfaction pour avoir participé au renflouage du transport "ABDA". Chevalier de la Légion d'Honneur. Versé dans le cadre de réserve le 1er septembre 1919. Il quitte la Marine pour entrer chez les Carmes. --- Il sera mobilisé en 1939. (Voir les sites consacrés à cet Officier.)
[:geneamar:8]
Cordialement. Malou
ABDA ― Paquebot mixte — Compagnie de navigation Paquet, Marseille (1913~1931).
Bonsoir à tous,
28 mai 1917 ― Le paquebot mixte Abda en rade de Casablanca
Photographie de V. Bilowski
Ministère de la Culture ― Médiathèque de l’architecture du patrimoine
Tirage n° 62T111459
28 mai 1917 ― Passagers à bord du paquebot mixte Abda en rade de Casablanca.
Ministère de la Culture ― Médiathèque de l’architecture du patrimoine
Tirage n° 62T111458
Photographie de V. Bilowski
Ministère de la Culture ― Médiathèque de l’architecture du patrimoine
Tirage n° 62T111459
28 mai 1917 ― Passagers à bord du paquebot mixte Abda en rade de Casablanca.
Ministère de la Culture ― Médiathèque de l’architecture du patrimoine
Tirage n° 62T111458
Dernière modification par Rutilius le lun. nov. 08, 2021 4:49 pm, modifié 3 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
ABDA ― Paquebot mixte — Compagnie de navigation Paquet, Marseille (1913~1931).
Bonsoir à tous,
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Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
ABDA ― Paquebot mixte — Compagnie de navigation Paquet, Marseille (1913~1931).
Bonjour à tous,
• Journal des marches et opérations du 2e Groupe de 155 longs du 143e Régiment d’artillerie lourde coloniale ― 25 janv. 1916 ~ 30 juin 1918 ― : Service historique de la Défense, Cote 26 N 1238/3, p. num. 2.
■ Traversées.
— 15 ~ 21 janvier 1916 : Transporte de Marseille à Salonique un officier et 10 hommes de la 7e Bat-terie (Capitaine Durand) du 2e Groupe de 155 longs du 143e Régiment d’artillerie lourde coloniale, constitué à Castres, le 25 décembre 1915.
Le 15 janvier 1916, embarquèrent par ailleurs sur le paquebot Britannia un officier et 100 hommes de la 8e Batterie (Capitaine Launey). Les deux bâtiments transportaient également 8 pièces et 20 chariots de parc.
Le reste du personnel et du matériel prit passage le 20 janvier 1916 sur la paquebot Sant’Anna et dé-barqua à Salonique le 25.
• « Historique du 143e régiment d’artillerie lourde coloniale. 1914~1918. », éd. Bouchet, Toulon, sans date, in-16, 72 p. ― V. p. 27.
— 15 ~ 21 janvier 1916 : Transporte de Marseille à Salonique un officier et 10 hommes de la 7e Bat-terie (Capitaine Durand) du 2e Groupe de 155 longs du 143e Régiment d’artillerie lourde coloniale, constitué à Castres, le 25 décembre 1915.
Le 15 janvier 1916, embarquèrent par ailleurs sur le paquebot Britannia un officier et 100 hommes de la 8e Batterie (Capitaine Launey). Les deux bâtiments transportaient également 8 pièces et 20 chariots de parc.
Le reste du personnel et du matériel prit passage le 20 janvier 1916 sur la paquebot Sant’Anna et dé-barqua à Salonique le 25.
• « Historique du 143e régiment d’artillerie lourde coloniale. 1914~1918. », éd. Bouchet, Toulon, sans date, in-16, 72 p. ― V. p. 27.
• Journal des marches et opérations du 2e Groupe de 155 longs du 143e Régiment d’artillerie lourde coloniale ― 25 janv. 1916 ~ 30 juin 1918 ― : Service historique de la Défense, Cote 26 N 1238/3, p. num. 2.
— 19 ~ 25 novembre 1916 : Transporte de Marseille à Salonique l’état-major et une partie du person-nel, des chevaux et du matériel du Ier Groupe du 343e Régiment d’artillerie lourde coloniale (30e et 31e Batteries).
Environ 150 hommes et 300 chevaux, ainsi que le reste du matériel du Ier Groupe (Sous-lieutenant de BRÈVEDENT, chef de détachement) prirent passage le 16 novembre 1916 sur le cargo Sagres qui les débarqua à Salonique le 25.
• « Historique du 343e régiment d’artillerie lourde coloniale. 1914~1918. », Imprimerie d’art B. Bouchet, Toulon, sans date, in-16, 59 p. — spécialement p. 7.
• Journal des marches et opérations du 1er Groupe du 343e Régiment d’artillerie lourde coloniale — 1er janv. 1915 ~ 28 févr. 1918 — : Service historique de la Défense, Cote 26 N 1240/1, p. num. 23.
Environ 150 hommes et 300 chevaux, ainsi que le reste du matériel du Ier Groupe (Sous-lieutenant de BRÈVEDENT, chef de détachement) prirent passage le 16 novembre 1916 sur le cargo Sagres qui les débarqua à Salonique le 25.
• « Historique du 343e régiment d’artillerie lourde coloniale. 1914~1918. », Imprimerie d’art B. Bouchet, Toulon, sans date, in-16, 59 p. — spécialement p. 7.
• Journal des marches et opérations du 1er Groupe du 343e Régiment d’artillerie lourde coloniale — 1er janv. 1915 ~ 28 févr. 1918 — : Service historique de la Défense, Cote 26 N 1240/1, p. num. 23.
― 5 ~ 10 janvier 1918 : Transporte de Casablanca (Maroc) à Marseille les quatre compagnies et la sec-tion hors rang du 2e Bataillon de marche d’infanterie légère d’Afrique, alors placé sous le comman-dement du chef de bataillon Cloitrec, soit 18 officiers et 665 hommes de troupe — dont 50 sous-officiers.
• Journal des marches et opérations du 2e Bataillon de marche d’infanterie légère d’Afrique, Vol. I. ― 3 nov. 1914 ~ 30 juin 1918 ― : Service historique de la Défense, Cote 26 N 860/1, p. num. 90)
• Journal des marches et opérations du 2e Bataillon de marche d’infanterie légère d’Afrique, Vol. I. ― 3 nov. 1914 ~ 30 juin 1918 ― : Service historique de la Défense, Cote 26 N 860/1, p. num. 90)
Dernière modification par Rutilius le dim. sept. 03, 2023 8:42 am, modifié 7 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.
-
- Messages : 4143
- Inscription : ven. oct. 12, 2007 2:00 am
Re: ABDA - Compagnie PAQUET
Bonjour à tous,
Rencontre avec un sous-marin le 17 Mai 1917. Lettre du capitaine VERGNES au CA commandant la Marine à Marseille
J’ai l’honneur de vous rendre compte que le 17 Mai, faisant route sur Marseille, nous nous trouvions en vue de l’île de Tabarca (golfe d’Alicante) vers 13h15.
En approchant pour contourner et suivre la zone des eaux espagnoles, aperçu un vapeur italien échoué sur la roche Nao. Ce bateau avait le long de son bord un renfloueur, très probablement le SELOS, plus deux allèges entre lui et Tabarca. Au moment où nous arrivions par son travers, à 1 ,5 mille, l’Italien signale « Ennemi en vue », puis à notre signal « Indiquez la position », il précise « Tout près, bord à bord ». Il était 13h50.
Doublé aussitôt la veille, fermé les portes étanches et prévenu la machine pour augmenter la vitesse, gouverné en crochant avec le navire échoué par l’arrière.
A 13h56, aperçu le sous-marin en surface à 3 milles environ. Modifié la route en venant sur la droite pour le tenir à 30° de l’arrière tribord dans le champ des deux pièces parées à faire feu. Le sous-marin paraît vouloir nous donner la chasse, mais perd franchement de vitesse, notre allure étant 13,5 nœuds. A 14h10, il vire de bord et disparaît. Dès que l’ennemi avait été aperçu, avions hissé les signaux pour indiquer sa présence aux navires en vue et envoyé un signal par TSF. Le poste d’Oran a répondu aussitôt.
Après avoir rallié la côte à 1 mille, complété le signal TSF par le radio chiffré suivant : « Aperçu sous-marin auprès vapeur italien au large Tabarca » afin de prévenir les autorités maritimes d’un retour possible du sous-marin auprès du navire sans défense. Je signale le courageux service que nous a rendu ce navire italien dont je ne connais pas le nom.
Le même jour, à 18h30, faisant route de Denia sur Cullera, les vigies et le second capitaine ont aperçu un navire par 20° sur l’avant tribord. Le relèvement du navire ne changeant pas, étant très serré sur la terre et risquant d’être attaqué, j’ai profité d’un grain pour virer de bord cap pour cap, ce qui l’a fait perdre de vue. De nuit, je suis remonté vers le Nord en passant à 20 milles du point où j’avais aperçu ce bateau, de forme semblable à celle du sous-marin aperçu dans l’après midi. En ce qui concerne ce dernier bateau, étant alors couché, je ne puis être aussi affirmatif que mes officiers. Je n’ai pas lancé de « Allo ». La position approximative était 39°10 N et 00°09 E.
Lors de ces deux alertes, le personnel s’est bien comporté et le plus grand calme a régné parmi les passagers.
Le sous-marin aperçu
La position assez précise donnée par le capitaine Vergnes permet d’identifier le sous-marin vu le soir qui était l’U 34 du Kptlt Johannes KLASING. Il avait coulé ce même jour, au large de Denia, le voilier italien ALFONSO, 230 t, qui allait d’Oran à Livourne.
C’est probablement aussi le sous-marin aperçu auparavant au large de Tabarca. Toutefois, le vapeur italien échoué sur la roche Nao n’était pas, bien sûr, l’ALFONSO. C’était peut-être un navire qui avait fait une erreur de navigation, ou avait tenté de fuir devant le sous-marin et s’était malencontreusement échoué sur ce haut fond débordant l’ilot de Tabarca.
Cdlt
Rencontre avec un sous-marin le 17 Mai 1917. Lettre du capitaine VERGNES au CA commandant la Marine à Marseille
J’ai l’honneur de vous rendre compte que le 17 Mai, faisant route sur Marseille, nous nous trouvions en vue de l’île de Tabarca (golfe d’Alicante) vers 13h15.
En approchant pour contourner et suivre la zone des eaux espagnoles, aperçu un vapeur italien échoué sur la roche Nao. Ce bateau avait le long de son bord un renfloueur, très probablement le SELOS, plus deux allèges entre lui et Tabarca. Au moment où nous arrivions par son travers, à 1 ,5 mille, l’Italien signale « Ennemi en vue », puis à notre signal « Indiquez la position », il précise « Tout près, bord à bord ». Il était 13h50.
Doublé aussitôt la veille, fermé les portes étanches et prévenu la machine pour augmenter la vitesse, gouverné en crochant avec le navire échoué par l’arrière.
A 13h56, aperçu le sous-marin en surface à 3 milles environ. Modifié la route en venant sur la droite pour le tenir à 30° de l’arrière tribord dans le champ des deux pièces parées à faire feu. Le sous-marin paraît vouloir nous donner la chasse, mais perd franchement de vitesse, notre allure étant 13,5 nœuds. A 14h10, il vire de bord et disparaît. Dès que l’ennemi avait été aperçu, avions hissé les signaux pour indiquer sa présence aux navires en vue et envoyé un signal par TSF. Le poste d’Oran a répondu aussitôt.
Après avoir rallié la côte à 1 mille, complété le signal TSF par le radio chiffré suivant : « Aperçu sous-marin auprès vapeur italien au large Tabarca » afin de prévenir les autorités maritimes d’un retour possible du sous-marin auprès du navire sans défense. Je signale le courageux service que nous a rendu ce navire italien dont je ne connais pas le nom.
Le même jour, à 18h30, faisant route de Denia sur Cullera, les vigies et le second capitaine ont aperçu un navire par 20° sur l’avant tribord. Le relèvement du navire ne changeant pas, étant très serré sur la terre et risquant d’être attaqué, j’ai profité d’un grain pour virer de bord cap pour cap, ce qui l’a fait perdre de vue. De nuit, je suis remonté vers le Nord en passant à 20 milles du point où j’avais aperçu ce bateau, de forme semblable à celle du sous-marin aperçu dans l’après midi. En ce qui concerne ce dernier bateau, étant alors couché, je ne puis être aussi affirmatif que mes officiers. Je n’ai pas lancé de « Allo ». La position approximative était 39°10 N et 00°09 E.
Lors de ces deux alertes, le personnel s’est bien comporté et le plus grand calme a régné parmi les passagers.
Le sous-marin aperçu
La position assez précise donnée par le capitaine Vergnes permet d’identifier le sous-marin vu le soir qui était l’U 34 du Kptlt Johannes KLASING. Il avait coulé ce même jour, au large de Denia, le voilier italien ALFONSO, 230 t, qui allait d’Oran à Livourne.
C’est probablement aussi le sous-marin aperçu auparavant au large de Tabarca. Toutefois, le vapeur italien échoué sur la roche Nao n’était pas, bien sûr, l’ALFONSO. C’était peut-être un navire qui avait fait une erreur de navigation, ou avait tenté de fuir devant le sous-marin et s’était malencontreusement échoué sur ce haut fond débordant l’ilot de Tabarca.
Cdlt
olivier