BURDIGALA - Compagnie de Navigation Sud Atlantique

Rutilius
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Re: BURDIGALA - Compagnie de Navigation Sud Atlantique

Message par Rutilius »


Bonjour à tous,


■ Historique (complément).


— Début Décembre 1915 : Avec le Lutetia et le Sant'Anna, inscrit comme croiseur auxiliaire sur la Liste des bâtiments de la flotte (J.O., 8 déc. 1915, partie « Avis et communications », p. 8.273).
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: BURDIGALA - Compagnie de Navigation Sud Atlantique

Message par Rutilius »


Bonsoir à tous,


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(Collection particulière)
Bien amicalement à vous,
Daniel.
olivier 12
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Re: BURDIGALA - Compagnie de Navigation Sud Atlantique

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Liste des survivants du BURDIGALA rapatriés par CORTE II en même temps que des rescapés de MAGELLAN et SINAÏ

BREANDON Gaston Maître mécanicien
URVOI Henri Sd maître mécanicien
DUCASSE Victor Sd maître mécanicien
DARETTE Jean Sd maître mécanicien
RIVALLAND Auguste Sd maître charpentier
SAUVAIRE Charles Matelot cuisinier
POURIER Paul Matelot sans spécialité

Cdlt
olivier
Rutilius
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Re: BURDIGALA - Compagnie de Navigation Sud Atlantique

Message par Rutilius »

.
Bonjour à tous,


■ Traversées. (*)


― 16 ~ 21 octobre 1915 : Transporte de Toulon à Salonique le 242e Régiment d’infanterie.

Journal des marches et opérations du 242e Régiment d’infanterie – Deuxième cahier : 19 mars 1915 ~ 27 sept. 1916 – : Service historique de Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 726/2, p. 36.


« 13 octobre [1915]. ― Une dépêche ministérielle en date du 7 octobre 1915 prescrit qu’il a été constitué à la date du 5 octobre une Armée d’Orient sous les ordres du Général Sarrail, commandant en chef, pour opérer en Serbie.

14 octobre. ― Le régiment reçoit l’ordre à 6 h. de s’embarquer. Le 5e Bataillon s’embarque à Montluel
[Ain], d’où il quitte la gare à 15 h. Le 6e Bataillon à Ambérieu [Ambérieu-en-Bugey, Ain]. L’État-major, la Compagnie hors-rang et la Compagnie de mitrailleuses s’embarquent à Meximieux [Ain] ; ils quittent la gare à 17 h. 10. Voyage sans inconvénient jusqu’à Toulon.

15 octobre. ― Arrivée du régiment à Toulon dans l’après midi. Le régiment débarque et se rend aussitôt au quai d’embarquement à l’arsenal de Toulon, où il prend place en entier à bord du Burdigala.

16 octobre. ― A 6 h., le Burdigala lève l’ancre, escorté du contre-torpilleur la Rapière. Les officiers et hommes sont nourris à bord par les soins de l’équipage.

17 octobre. ― La traversée s’effectue dans de bonnes conditions. A 6 h., nous sommes en vue des côtes Nord-Est de la Corse.

18 octobre. ― Aucun incident. Nous sommes à 7 h. en vue des côtes Sud de la Sicile. Dans la journée, les officiers et hommes de troupe subissent la 2e vaccination anti-cholérique.
A 17 h., nous sommes en vue des côtes de l’île Pozo ; à 19 h., des côtes Nord de l’île de Malte.

19 octobre. ― Aucun incident. Le contre-torpilleur la Rapière est remplacé comme éclaireur par le contre-torpilleur F. X.
[la Faulx].
Dans la journée, aucune terre en vue.

20 octobre. ― Aucun incident. A 7 h., nous sommes en vue de l’île de Cythères. A 10 h., nous sommes en vue de la Grèce.
A 15 h., remise de Croix de guerre sur le pont du Burdigala (sous-lieutenant Lemaire et lieutenant Abadie). Pour cette cérémonie, sont réunis sur le pont supérieur avant du bâtiment : les officiers du régiment à droite, les tambours et clairons à gauche, les récipien-daires, le drapeau et sa garde au centre. Les hommes de troupe sont rassemblés sur le pont inférieur.

21 octobre. ― A 7 h., nous entrons dans le golfe de Salonique, où le bâtiment reste à l’ancre vers 11 h. A partir de 13 h., le débarquement des hommes commence au moyen de chalands. Il se termine à 21 h. par la Compagnie hors-rang, le train régimentaire et les trains des compagnies.
Au fur et à mesure du débarquement, les hommes sont rassemblés sur le quai et conduits au camp de Zeïtenlik qui se trouve à 4 kilomètres [au] Nord de Salonique. Aussitôt arrivés, les hommes dressent leurs tentes individuelles, travail qui se termine vers minuit.
[...] »


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― 9 ~ 15 novembre 1915 : Transporte de Toulon à Salonique un détachement du 2e Bis Régiment de zouaves (État-major du Régiment, Compagnie hors-rang et 3e Bataillon).

Ce détachement était ainsi composé :

État-major du Régiment et Compagnie hors-rang :

– 10 officiers ;
– 27 sous-officiers ;
– 19 caporaux ;
– 265 soldats ;
– 20 chevaux de selle ;
– 35 chevaux de trait ;
– 57 mulets ;
– 15 voitures à deux roues ;
– 1 voiture à quatre roues ;

3e Bataillon :

– 18 officiers ;
– 56 sous-officiers ;
– 68 caporaux ;
– 744 soldats ;
– 12 chevaux de selle ;
– 13 chevaux de trait ;
– 39 mulets ;
– 3 voitures à deux roues ;
– 4 voitures à quatre roues.

Journal des marches et opérations du 2e Bis Régiment de marche de zouaves – 5 nov. 1915 ~ 5 sept. 1918 – : Service historique de Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 837/7, p. 5, 6 et 22[/i].


« 5 novembre [1915]. Le 2e Bis Régiment de marche de zouaves est mis, par décision ministérielle, à la disposition du Général Commandant en chef l’Armée d’Orient et reçoit l’ordre de se tenir prêt à être dirigé sur Salonique en deux détachements : le premier composé des 1er et 2e Bataillons et la Compagnie de mitrailleuses ; le second comprenant l’État-major du Régiment, la Compagnie hors-rang et le 3e Bataillon.
La journée est consacrée à la préparation du départ.

Renfort. ― Le sous-lieutenant Reyter, affecté au Régiment, rejoint le corps à Eyguières.

6 novembre. ― Au cours de la nuit, le premier détachement, sous les ordres du Commandant de Metz, se rend à Salon, où il embarque à destination de Toulon en deux trains :
― 1er train : A minuit quarante-cinq, 1er Bataillon et compagnie de mitrailleuses ;
― 2e train : A six heures trente, 2e Bataillon.
Les unités arrivent à Toulon à huit heures et à midi et s’embarquent immédiatement à bord du S.S. Lutetia, qui lève l’ancre à dix-sept heures, à destination de Salonique.
Le second détachement reste au cantonnement à Eyguières et à Senas.

7 novembre. ― Aucun incident à signaler.

8 novembre. ― Le premier détachement arrive à quatorze heures à La Valette d’où il repart à quinze heures.
Le second détachement s’embarque à Salon en deux trains :
― 1er train : A 22 h. 58, État-major et Compagnie hors-rang ;
― 2e train : A 2 h. 28, 3e Bataillon.

9 novembre. ― L’État-major du Régiment, la Compagnie hors-rang et le 3e Bataillon arrivent à Toulon où ils embarquent immédiatement à bord du S.S. Burdigala qui quitte le port à treize heures à destination de Salonique.
La traversée du premier détachement se poursuit sans incident.

Renfort. ― Les médecins aides-major Girard et Marion sont affectés au Régiment et rejoignent le corps.

10 novembre. ― Aucun incident à signaler au cours de la traversée. Le premier détachement arrive à minuit en rade de Salonique.

11 novembre. ― Les 1er et 2e Bataillons et la Compagnie de mitrailleuses débarquent à Salonique à 11 h. 30 et se rendent au camp de Zeïtenlick
(*) au Nord-Ouest de Salonique où ils s’établissent au bivouac.

12 novembre. ― Les 1er et 2e Bataillons et la Compagnie de mitrailleuses bivouaquent au Nord-Ouest de Salonique. L’État-major du Régiment, la Compagnie hors-rang et le 3e Bataillon poursuivent leur traversée.
Aucun incident à signaler.

13 ~ 14 novembre. ― Séjour au bivouac pour les 1er et 2e Bataillons et la Compagnie de mitrailleuses. En mer pour l’État-major du Régiment, la Compagnie hors-rang et le 3e Bataillon.

15 novembre. ― Le second détachement arrive en rade de Salonique et débarque immédiatement. Les unités rejoignent aussitôt le 1er détachement au bivouac.
Le Régiment reconstitué reste unité détachée à la disposition du Général Commandant en chef l’Armée d’Orient
. [...] »

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(*) Un plan colorié du camp de Zeïtenlick – ou Zeïtenlik – est inséré page 22 du Journal des marches et opérations du régiment.


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— 3 ~ 8 janvier 1916 : Transporte de Marseille à Salonique la 114e Batterie de canons de 58 de tranchée du 37e Régiment d’artillerie de campagne, soit trois officiers, 32 sous-officiers, 12 canons et leurs accessoires, trois chevaux de selle d’officiers et un cheval de troupe.

Journal des marches et opérations de la 114e Batterie de canons de 58 de tranchée du 37e Régiment d’artillerie de campagne – 16 déc. 1915 ~ 28 oct. 1918 – : Service historique de Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 1226/9, p. 4 et 5.


« 16 décembre 1915 ― La 114e Batterie de canons de 58 de tranchées de position est constituée au centre d’instruction des matériels de tranchées à Bourges et est affecté au 37e régiment d’artillerie à Bourges. Tout le personnel de la batterie reste en subsistance au centre d’instruction (75e Batterie du 1er Régiment d’artillerie de campagne). La batterie est cantonnée dans le polygone de Bourges au point zéro.

Composition de l’unité :

– un lieutenant, commandant ;
– deux sous-lieutenants ;
– un adjudant ;
– un maréchal des logis chef ;
– un maréchal des logis fourrier ;
– un sous-chef mécanicien ;
– 10 maréchaux des logis ;
– 18 brigadiers ;
– 165 hommes ;
– 12 canons de 58 n° 2 avec accessoires ;
– trois chevaux de selle d’officiers et un de troupe.

17, 18, 19 décembre ― Même situation.

20 décembre ― La batterie, suivant la dépêche ministérielle n° 7.022 4/11, quitte son cantonnement à 20 heures et s’embarque au quai de la Fourchette à Bourges, à 21 heures 52, à destination de Marseille.
Itinéraire : Saincaize (H.R.), Moulin, Paray-le-Monial (H.R.), Givors-Canal, Le Teil (H.R.), Pont d’Avignon, Miramas, L’Estaque et Marseille.

21 décembre ― En chemin de fer.

22 décembre ― Débarquement de l’unité à la gare de Marseille (Prado) à 4 heures où elle reçoit l’ordre d’aller cantonner au Prado, parc de l’Exposition, où elle arrive à 6 heures 30.

23 décembre ― Installation et organisation des cantonnements.

24 au 29 décembre ― Même situation.

30 décembre ― – d° –

31 décembre ― Le Bataillon reçoit l’ordre d’embarquer à bord du vapeur Burdigala qui partira le 2 janvier 1916 du Môle D. Les chevaux et le matériel sont conduits au quai à 10 heures.

1er janvier 1916 ― Cantonnement à Marseille (le même).

2 janvier ― L’unité quitte son cantonnement à 5 heures, échange ses armes portatives pour des carabines et embarque à 7 heures sur le Burdigala. Départe du bateau à 11 heures.

3 au 7 janvier ― A bord du vapeur Burdigala.

8 janvier ― Débarquement à Salonique à 11 heures, où la batterie reçoit l’ordre de bivouaquer au camp de Zeïtenlick.
»


**********

Lors de cette traversée, le Burdigala transporta également une première fraction de la 32e Compagnie d’aérostiers de campagne, alors commandée par l’enseigne de vaisseau de 1re classe auxiliaire Georges Émile Marie REGNARD (*), fraction composée de 2 officiers, 7 sous-officiers, 7 caporaux, 3 maîtres-ouvriers et 107 soldats.

Une seconde fraction de cette compagnie, composée d’un médecin-major, un officier, 2 sous-officiers, 4 caporaux, un maître-ouvrier et 42 soldats, prit passage le 2 janvier 1916 à Marseille sur le croiseur auxiliaire Doukkala et parvint à Salonique le 9.

Carnet de comptabilité de campagne de la 32e Compagnie d’aérostiers de campagne, 1er trim. 1916 : Service historique de Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 2 A 24/8, p. num. 4.

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(*) Tué à l’ennemi le 1er mai 1917 à Bourg-et-Cormin (Aisne) – Chemin des Dames. Né le 8 septembre 1889 à Cherbourg (Manche). Alors détaché à la 31e Compagnie d’aérostiers de campagne, port de Cherbourg.

Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 17 novembre 1915 (J.O. 19 nov. 1915, p. 8.364) inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier dans les termes suivants :

« M. Regnard (Georges-Émile-Marie), enseigne de vaisseau de 1re classe auxiliaire, observateur à la 32e compagnie d’aérostiers : observateur en ballon hors de pair. Assure son service depuis 10 mois avec une habileté professionnelle, un dévouement, une énergie, une audace et un mépris du danger qui lui ont permis d obtenir, par tous les temps, de jour comme de nuit, dans des conditions souvent très périlleuses, des résultats tout à fait exceptionnels au point de vue du repérage des batteries ennemies et du réglage de tir de notre artillerie. (Croix de guerre). »


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― 3 avril 1916 : Quitte Toulon pour Bizerte (Tunisie) afin d’y embarquer le 1er Bataillon de marche de tirailleurs malgaches en partance pour l’Île de Mytilène (Grèce).


― 8 avril – 11 avril 1916 : Transporte de Bizerte (Tunisie) à Port-Yéro (Île de Mytilène, Grèce) le 1er Bataillon de marche de tirailleurs malgaches, alors placé sous le commandement du chef de bataillon Marchaise. Outre son état-major, ce bataillon comprenait quatre compagnies et une section hors-rang, soit 1.046 sous-officiers, caporaux, soldats et tirailleurs.

Journal des marches et opérations du 1er Bataillon de marche de tirailleurs malgaches – 21 oct. 1915 ~ 1er juin 1919 – : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 875/2, p. num. 3 et 4.

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(*) Dernière adjonction : 3 ~ 8 janvier 1916 : Transport de Marseille à Salonique de la 114e Batterie de canons de 58 de tranchées du 37e Régiment d’artillerie de campagne, ainsi que d'une fraction de la 32e Compagnie d’aérostiers de campagne.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: BURDIGALA - Compagnie de Navigation Sud Atlantique

Message par Rutilius »

.
Bonsoir à tous,


Passagers militaires décédés à bord du Burdigala antérieurement à la perte de ce bâtiment.


(Liste non exhaustive : 14 noms) (*)

Avertissement : Orthographe de certains toponymes incertaine



■ Dépôt des isolés coloniaux (Tirailleurs sénégalais).

― MOUQUÉ Kamara, né à une date et en un lieu inconnus, décédé le 12 mai 1915 « en face de cap Hellès (Turquie) » (Cause inconnue), Tirailleur de 2e classe, Matricule n° 10.345 au corps, classe, n° et lieu de recrutement inconnus.

― MOUSSA Keita, né à une date indéterminée à Capplein (Cercle de Korhogo, Côte-d’Ivoire), décédé le 9 mai 1915 (Blessures de guerre), Tirailleur de 1re classe, Matricule n° 10.650 au corps, classe inconnue, n° inconnu au recrutement de Korhogo.

― NANKOURATIÉ Sanogo, né à une date indéterminée à Dogonian, Cercle de Koutiala (Soudan – aujourd’hui Mali –), décédé le 9 mai 1915 (Blessures de guerre), Tirailleur de 2e classe, Matricule au corps inconnu, classe 1914, n° 15.117 au recrutement de Seyou [aujourd'hui, ville du Burkina-Faso].

■ 17e Escadron du train des équipages militaires.

― CHOZARD Baptiste, né le 1er décembre 1879 à Guyotville – aujourd’hui Aïn-Bénian – (Département d’Alger, Algérie), décédé le 22 juillet 1916 (Maladie contractée en service : typhus), 2e Conducteur, Matricule n° 04.583 au corps, classe 1898, n° 606 au recrutement d’Alger (Acte transcrit à Guyotville, le 10 janv. 1921).

■ 1er Régiment de marche d’Afrique.

― AMATE Mathias Florentin, né le 20 octobre 1892 à Mostaganem (Département d’Oran, Algérie), décédé le 10 mai 1915 (Blessures de guerre), Zouave de 2e classe, Matricule n° 16.319 au corps, classe 1915, n° 750 au recrutement d’Oran [Acte transcrit à Cassaigne – aujourd’hui Sidi-Ali – (Département d’Oran), le 27 oct. 1917].

― EL BAZE Hannoun, né le 24 décembre 1888 à Constantine (Département de Constantine, Algérie), décédé le 11 mai 1915 (Blessures de guerre), Zouave de 2e classe, Matricule n° 03.857 au corps, classe 1908, n° 329 au recrutement d’Alger (Acte transcrit à Constantine, le 2 févr. 1921).

■ 2e Régiment de marche d’Afrique.

― GALERON Albert Marius Joseph, né le 8 avril 1894 à Arles (Bouches-du-Rhône), décédé le 12 mai 1915 (Blessures de guerre), Zouave de 2e classe, Matricule n° 18.578 au corps, classe 1914, n° 212 au recrutement de Marseille (Acte transcrit à Arles, le 3 mai 1916).

Inscrit au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants (J.O. 3 juin 1922, p. 2.320) :

« GALERON (Albert-Marius-Joseph), mle 18578, zouave : brave zouave. Mort pour la France, le 8 mai 1915, à bord du navire-hôpital Burdigala, des suites de blessures reçues à l’ennemi. Croix de guerre avec étoile de bronze. »

■ 123e Régiment d’infanterie.

― BOURDET René Pierre Eugène, né le 9 mai 1894 à Saint-Philbert-de-Bouaine (Vendée), décédé le 9 mai 1915 (Blessures de guerre « reçues devant l’ennemi aux Dardanelles »), Soldat de 2e classe, Matricule n° 7.528 au corps, classe 1914, n° 162 au recrutement de La Roche-sur-Yon (Acte transcrit à Saint-Philbert-de-Bouaine, le 9 déc. 1920).

■ 175e Régiment d’infanterie.

― THÉAS Philippe Léon, né le 26 février 1895 à Balest (Hautes-Pyrénées), décédé le 9 mai 1915 (Blessures de guerre), Soldat de 2e classe, Matricule n° 5.884 au corps, classe 1915, n° 560 au recrutement de Tarbes (Acte transcrit à Balest, le 13 août 1916).

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■ 37e Régiment d’infanterie coloniale.

― CAMPAGNE Élie Jean, né le 26 juin 1894 à Maubourguet (Hautes-Pyrénées), décédé le 2 mai 1915 (Blessures de guerre « reçues aux Dardanelles »), Soldat de 2e classe, Matricule n° 7e/9.928 au corps, classe 1914, n° 192 au recrutement de Tarbes (Acte transcrit à Maubourguet, le 15 déc. 1917).

■ 54e Régiment d’infanterie coloniale.

― MAGAGNOSC Marcel Antoine Marius, né le 4 mars 1895 à Cannes (Alpes-Maritimes), décédé le 10 mai 1915 (Blessures de guerre), Soldat de 2e classe, Matricule n° 24.607 au corps, classe 1915, n° 1.699 au recrutement de Nice [Acte transcrit au Cannet (Alpes-Maritimes), le 6 sept. 1916].

■ 1er Régiment du génie.

— BÉRARD Georges Edgard René, né le 14 juillet 1895 à Buzançais (Indre), décédé le 10 mai 1915 (Blessures de guerre), Sapeur, Matricule n° 16.444 au corps, classe 1915, n° 1.626 au recrutement d’Alger [Acte transcrit à Alger (Algérie), le 8 juin 1917].

■ 8e Régiment mixte d’infanterie coloniale.

― RAYNALD Alphonse Louis François, né le 27 novembre 1865 à Rambouillet (Seine-et-Oise – aujourd’hui Yvelines –), décédé le 9 mai 1915 « face au Cap Hellès (Gallipoli) » (Blessures de guerre), Capitaine, Matricule inconnu, classe 1885, n° 2.723 au recrutement de Versailles (Acte transcrit à Rambouillet, le 12 sept. 1915, sous le n° 885/1 ; mention transcrite le 28 juin 1916).

― VITALIS Émile Joseph Romain, né le 21 novembre 1883 à Valence (Drôme), décédé le 9 mai 1915 (Blessures de guerre), Soldat de 2e classe, Matricule n° 02.846 au corps, classe 1903, n° 851 au recrutement du Rhône-Nord [Acte transcrit à Lyon (Ve Arr.), le 21 juill. 1916].

________________________________________________________________________________________________________________________________________________

(*) Dernière adjonction : THÉAS Philippe Léon, 175e Régiment d'infanterie.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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laperouse
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Re: BURDIGALA - Compagnie de Navigation Sud Atlantique

Message par laperouse »

.
... — 3 ~ 8 janvier 1916 : Transporte de Marseille à Salonique la 114e Batterie de canons de 58 de tranchée du 37e Régiment d’artillerie de campagne, soit trois officiers, 32 sous-officiers, 12 canons et leurs accessoires, trois chevaux de selle d’officiers et un cheval de troupe.

Journal des marches et opérations de la 114e Batterie de canons de 58 de tranchée du 37e Régiment d’artillerie de campagne – 16 déc. 1915 ~ 28 oct. 1918 – : Service historique de Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote 26 N 1226/9, p. 4 et 5.
Bonsoir, Merci Rutilius d'avoir présenté la source et transcrit le passage signalé en lien dans mon message au sujet du médecin "inconnu" de Salonique. J'aurai dû le faire mais vous l'avez fait mieux que je n'aurai su. Vous pensez que mon idée : attaché à la 114e batterie et donc du voyage sur le Burdigala tient la route?
A ma place, ou perdu dans le pacifique Sud.
Rutilius
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Re: BURDIGALA - Compagnie de Navigation Sud Atlantique

Message par Rutilius »

.
Bonjour Laperouse,


Il importe d’observer qu’aucun médecin aide-major ne figurait à l’effectif de la 114e Batterie de canons de 58 de tranchée qui prit passage le 3 janvier 1916 sur le Burdigala à destination de Salonique.

Mais la lecture du J.M.O. de cette unité révèle incidemment qu’un détachement en dépendant a effectué, en Juillet 1916, des travaux préparatoires pour le compte d’une ou plusieurs batteries du 3e Groupe du 114e Régiment d’artillerie lourde, également expédiées sur le front d’Orient. A la date du 7 juillet 1916, on lit en effet ce qui suit :

« [...]. La portion avancée n’est plus mise à la disposition de la Marine. Elle fait des travaux pour le 3e Groupe du 114e A.L. (Abris à munitions, poste de commandement, observatoire). » (Cote 26 N 1226/9, p. num. 7).

Donc, autre hypothèse à envisager.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
olivier 12
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Re: BURDIGALA - Compagnie de Navigation Sud Atlantique

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Deux autres CP du BURDIGALA, dont une déjà sur le forum, mais colorisée cette fois.

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olivier
bth74
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Re: BURDIGALA - Compagnie de Navigation Sud Atlantique

Message par bth74 »

Une petite contribution (information tirée des Archives départementales du Nord ) :
HAUTECOEUR Victor, cl. 1914 n° 84, vol. 1 p. 135 (né à Sainghin-en-Mélantois, près de Lille, 11/03/1894 ; décédé à Sainghin le 18/06/1919), chaudronnier au Chemin de fer ; A.O. du 03/09/1914 au 16/08/1919, 1er Dépôt des Equipages de la Flotte de Cherbourg : matelot 2e classe /mécanicien du 03/09/1914 au 26/02/1916 ; 5e Dépôt de Toulon du 26/02/1916 au 14/03/1916 et du 12/07/1918 au 03/10/1918 : Paquebot « Burdigola » du 14/03/1916 au 14/11/1916 ; blessure de guerre du 14/11/1916 au 14/11/1917 : brûlures à la face et aux mains causées par l’explosion de chaudière lors du torpillage du croiseur auxiliaire « Burdigala » coulé le 14/11/1916 par sous-marin dans le canal de Zea, région de Salonique ; évacué par le contre-torpilleur anglais « Rattlesnake » jusqu’au Pirée ; transféré sur cuirassé « Provence », évacué sur hôpital russe du Pirée du 15/11 au 11/12/1916 ; rapatrié en France sur le « Divona » ; hôpital de Toulon le 19/12/1916 ; convalescence jusqu’au 23/01/1917. « Amiral Trehouard » du 14/11/1917 au 12/07/1918 ; torpilleur « Bambara » du 03/10/1918 au 18/02/1919 ; croiseur « Tourville » du 18/02/1919 au 01/04/1919 ; 1er Dépôt du 01/04/1919 au 17/05/1919. ; citation à propos du torpillage, p. 137.
Cordialement
Bernard
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markab
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Re: BURDIGALA - Compagnie de Navigation Sud Atlantique

Message par markab »

Terraillon Marc a écrit : sam. nov. 17, 2007 12:59 pm Bonjour,

Voici le paquebot poste Burdigala de la Compagnie de Navigation Sud Atlantique (probablement l'ex Kaiser Friedrich)

Affecté aux transports des troupes à Salonique

transformé en croiseur auxiliaire de 1er rang dans la CPA

Image

"Sur la vague écumante au sein des Océans
Le puissant Croiseur tangue, roule et s'avance
Ses canons sont parés, ses hommes confiants,
Car il porte à son mât les couleurs de la France"

torpillé et coulé par un sous marin en Méditerranée (novembre 1916)

A bientot

Bonjour,

La photo disparue :

Burdigala_xxx_2b.jpg
Burdigala_xxx_2b.jpg (66.82 Kio) Consulté 107 fois

A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
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