Bonjour à tous,
MADELEINE III Bateau piège (1917-1918)
Chantier :
N.C.
Commencé : N.C.
Mis à flot : N.C.
Terminé : N.C.
En service : 20.01.1917
Retiré : 06.04.1918
Caractéristiques : Goélette à moteur de 149 tjb.
Armement : Tubes lance-torpilles
Observations :
20.01.1917 : réquisitionné à Toulon ; basé à Bizerte, utilisé comme bateau piège et appât pour les sous-marins ennemis, cette goélette travaillant en binôme avec un sous-marin de l’escadrille de chasse de Bizerte
10.1917 : découvre, avec le s/m Giffard, un sous-marin ennemi en surface, mais le Giffard manque cette cible facile (sic)
27.09-14.10.1917 : croisière avec plusieurs sous-marins français, l’ennemi devient méfiant et ne s’approche plus guère
06.04.1918 : torpillé par le sous-marin allemand UB 50 (KL Franz Becker) par 37°34N et 009°50E, entre Bizerte et Bône, Algérie.
Cordialement,
Franck
MADELEINE III - Bateau piège
Re: MADELEINE III - Bateau piège
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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Re: MADELEINE III - Bateau piège
Re,
Marin originaire de la Seine Maritime victime du torpillage du patrouilleur Madeleine III :
LE DISCORD Auguste Marie, quartier maître canonnier sur le patrouilleur Madeleine III, né au Havre le 14 janvier 1892 et domicilié à Plougasnou dans le Finistère, disparu en mer lors de la perte du navire le 6 avril 1918.
Cordialement,
Franck
Marin originaire de la Seine Maritime victime du torpillage du patrouilleur Madeleine III :
LE DISCORD Auguste Marie, quartier maître canonnier sur le patrouilleur Madeleine III, né au Havre le 14 janvier 1892 et domicilié à Plougasnou dans le Finistère, disparu en mer lors de la perte du navire le 6 avril 1918.
Cordialement,
Franck
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Re: MADELEINE III - Bateau piège
Dans Spindler vol. 5, il est relaté que UB 50 avait aperçu ce voilier suspect à l'aube et qu'il avait signalé sa présence puis s'en était approché en plongée pour mieux l'observer. Remarquant que la Madeleine III était équipée de radio et présentait deux réduits suspects, il en avait conclu qu'il s'agissait d'un bateau piège et tout en restant en immersion, il avait tiré une torpille qui faisait but. 15 secondes après l'explosion, une seconde explosion encore plus forte achevait de détruire le navire. Becker estime que cette seconde explosion était celle des munitions ou des grenades sous-marines qui étaient à bord. Faisant surface, il repêchait 3 rescapés tous marins de l'Etat qui étaient faits prisonniers.
Spindler précise également que c'est ce "Patrouilleur spécial" (en français dans le texte) que UC 67 avait déjà combattu le 21.8.17
J'imagine que c'est l'interrogatoire des survivants qui aura permis de faire ce rapprochement.
Cdlt
Yves

Spindler précise également que c'est ce "Patrouilleur spécial" (en français dans le texte) que UC 67 avait déjà combattu le 21.8.17
J'imagine que c'est l'interrogatoire des survivants qui aura permis de faire ce rapprochement.
Cdlt
Yves

www.histomar.net
La guerre sous-marine 14-18, Arnauld de la Perière
et autres thèmes d'histoire maritime.
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Re: MADELEINE III - Bateau piège
Bonjour Yves,
C'est bien quand çà se recoupe sans se concerter.
Il y aurait donc eu 2 "accrochages" ?
10.1917 : découvre, avec le s/m Giffard, un sous-marin ennemi en surface, mais le Giffard manque cette cible facile (sic)
Spindler précise également que c'est ce "Patrouilleur spécial" (en français dans le texte) que UC 67 avait déjà combattu le 21.8.17
A te lire,
Franck
C'est bien quand çà se recoupe sans se concerter.
Il y aurait donc eu 2 "accrochages" ?
10.1917 : découvre, avec le s/m Giffard, un sous-marin ennemi en surface, mais le Giffard manque cette cible facile (sic)
Spindler précise également que c'est ce "Patrouilleur spécial" (en français dans le texte) que UC 67 avait déjà combattu le 21.8.17
A te lire,
Franck
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Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
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Re: MADELEINE III - Bateau piège

- LAIMÉ Jacques Faustin Marie, né le 21 juin 1892 à SAINT-SERVAN-sur-MER (Ille-et-Vilaine); Enseigne de vaisseau, disparu avec le bâtiment le 6 avril 1918.
Cet Officier était entré dans la Marine en 1910, Aspirant le 5 octobre 1913, Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1915, port BREST.

Autres marins disparus le 6 avril 1918. ---- Jugement déclaratif de décès rendu le 21 octobre 1919 à TOULON.
Officiers mariniers
- GIACOMONI Robert Charles, né le 7 septembre 1893 à ORLÉANS (Loiret), Second Maître Torpilleur.
- Le NORMAND Paul Marie, né le 30 mai 1877 à PLOUNEZ (Côtes-d'Armor), Second Maître Infirmier.
Quartier-Maîtres
- BERTRO Alexandre Joseph Marie, né le 7 octobre 1892 à SAINT-BRIEUC (Côtes-d'Armor), Timonier.
- HENRY Roger Pierre, né le 14 août 1894 à GRANDVILLE (Manche), Manoeuvrier.
- Le DISCORD Auguste Marie, né le 14 février 1892 à Le HÂVRE (Seine-Maritime), Canonnier.
- MIOQUE Ernest Eugène Auguste, né le 15 septembre 1894 à SAINT-GATIEN-des-BOIS (Calvados), Quartier-Maître Mécanicien.
- PALLIER Yves Marie, né le 11 février 1893 à SAINT-PABU (Finistère), Canonnier.
2ème classe
- BESSON Eugène Antoine Marius, né le 13 janvier 1898 à VILLEFRANCHE-sur-SAÔNE (Rhône), Électricien T.S.F..
- BRICHON Charles Etienne, né le 30 avril 1892 à NANTES (Loire-Atlantique), Gabier.
- GALISSARD Louis Jean François, né le ... à ..., Fusilier.--- Matricule 6352 à MARSEILLE.
- GALY Jean, né le 30 décembre 1893 à GRUISSAN (Aude), Canonnier.
- MORIN Yves, né le 6 février 1885 à MORLAIX (Finistère), Canonnier.
- NAUD Raoul Maurice, né le 17 février 1897 à VAUX-sur-MER (Charente-Maritime), Gabier.
- PAPIN Pierre, né le 19 avril 1896 à AUBIE-et-ESPESSAS (Gironde), Boulanger-coq.
- ROZO Arthur Henri, né le 31 décembre 1894 à QUIBERON (Morbihan), Gabier.
3ème classe
- HERRAN Paul Charles, né le 4 novembre 1871 à PAMPELUNE, ESPAGNE, Boulanger-coq.
.../...
Cordialement. Malou
Re: MADELEINE III - Bateau piège
Retiré 25.01.18??
Re: MADELEINE III - Bateau piège
Bonjour Klaus,Retiré 25.01.18??
J'ai corrigé les erreurs sur le livre, mais pas en ligne...
Ceci étant, il a pu très bien être déréquisitionné, et coulé ensuite, ce ne serait pas la première fois que le cas se présente

Ce n'est pas parce qu'un bateau est retiré des listes de la Marine qu'il cesse de naviguer et que le risque disparait, çà se saurait sinon.
Cordialement,
Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: MADELEINE III - Bateau piège
Yes, Franck, but a retired ship may serve as a merchant vessel, but not as a Q-ship 

Re: MADELEINE III - Bateau piège
Bonjour,
here are the encounters of MADELEINE III with german U-boats:
08.05.1917
U 47 had an gunfight with MADELEINE III at 02.45h, 20 miles North-East of Cap Bougaroni, U 47 scored some hits resulting in one dead, but gave up
21.08.1917
UC 67 had an gunfight with MADELEINE III at 07.50h, 40 miles West of Capo Granitola (37°28'N-11°22'E), UC 67 scored one hit but gave up
08.10.1917
U 32 was chased at 23.00h by GIFFARD (L.d.V. Despax), North-East of Cap Bon (37°35'N-11°26'E), GIFFARD was not able to close the distance and U 32 was not aware of the french sous-marine being nearby!
10.10.1917
UB 52 at 07.10h sighted MADELEINE III west of Marettimo (37°55'N-11°12'E) but didn't attack. They passed at an distance of about 5000 metres. The GAY-LUSSAC (L.d.V. Barberot) was with MADELEINE III and sighted UB 52 at an distance of 6500 metres, but wasn't able to attack.
11.10.1917
UB 49 at 13.53h chased the MADELEINE III while being 30 miles WSW of Marettimo, but while doing so was approached by an french sous-marine (sighted her periscope), so UB 49 gave up the attack!
Maybe it wasn't GAY-LUSSAC but an other french sous-marine, which was on station with MADELEINE III that day !?
06.08.1918
MADELEINE III was sunk by UB 50
Note:
The germans were aware of french Q-ships operating in that area, so they were more carefull in their operations when encountering an vessel like the MADELEINE III.
Oliver
here are the encounters of MADELEINE III with german U-boats:
08.05.1917
U 47 had an gunfight with MADELEINE III at 02.45h, 20 miles North-East of Cap Bougaroni, U 47 scored some hits resulting in one dead, but gave up
21.08.1917
UC 67 had an gunfight with MADELEINE III at 07.50h, 40 miles West of Capo Granitola (37°28'N-11°22'E), UC 67 scored one hit but gave up
08.10.1917
U 32 was chased at 23.00h by GIFFARD (L.d.V. Despax), North-East of Cap Bon (37°35'N-11°26'E), GIFFARD was not able to close the distance and U 32 was not aware of the french sous-marine being nearby!
10.10.1917
UB 52 at 07.10h sighted MADELEINE III west of Marettimo (37°55'N-11°12'E) but didn't attack. They passed at an distance of about 5000 metres. The GAY-LUSSAC (L.d.V. Barberot) was with MADELEINE III and sighted UB 52 at an distance of 6500 metres, but wasn't able to attack.
11.10.1917
UB 49 at 13.53h chased the MADELEINE III while being 30 miles WSW of Marettimo, but while doing so was approached by an french sous-marine (sighted her periscope), so UB 49 gave up the attack!
Maybe it wasn't GAY-LUSSAC but an other french sous-marine, which was on station with MADELEINE III that day !?
06.08.1918
MADELEINE III was sunk by UB 50
Note:
The germans were aware of french Q-ships operating in that area, so they were more carefull in their operations when encountering an vessel like the MADELEINE III.
Oliver
Re: MADELEINE III - Bateau piège
Bonsoir à toutes et à tous,
A propos de -
GALLISSARD Louis Jean François né le 08/03/1892 à Marseille (Bouches-du-Rhône), Matelot de 2ème Classe Fusilier Breveté, décédé le 06/04/1918 (26 Ans) - A bord du MADELEINE III - Disparu en mer
Deux autres marins du MADELEINE III, morts de blessures lors d’un engagement le 08/05/1917 :
PINGE Raoul né le 08/07/1885 à Toulouse (Haute-Garonne), Quartier Maître Timonier, décédé le 08/05/1917 (31 Ans) - A bord du MADELEINE III - Tué à l'ennemi Au cours d'un engagement avec un sous-marin ennemi - Médaille Militaire à titre posthume - Cité à l'ordre de l'armée navale - Commentaire : Blessé mortellement, le 8 mai 1917, en accomplissant son devoir militaire au cours d'un combat au canon avec un sous-marin ennemi. A supporté, sans se plaindre et avec un courage remarquable des souffrances aïgues
DE BETHUNE Alfred Edouard né le 24/02/1896 à Luçon (Vendée), Matelot de 2ème Classe Canonnier, décédé le 21/08/1917 (21 Ans) à l’hôpital de Bizerte (Tunisie) de suites de Blessures de guerre reçues à bord du MADELEINE III - Médaille Militaire à titre posthume - Cité à l'ordre de l'armée navale - Commentaire : A fait preuve des plus belles qualités de discipline, d'énergie et de sang-froid au cours d'un engagement avec un sous-marin ennemi, le 8 mai 1917. Mort des suites de ses blessures, le 21 août 1917
Cordialement
Dominique
A propos de -
cité par Malou, il y a une fiche MDH au nom de :GALISSARD Louis Jean François, né le ... à ..., Fusilier.--- Matricule 6352 à MARSEILLE
GALLISSARD Louis Jean François né le 08/03/1892 à Marseille (Bouches-du-Rhône), Matelot de 2ème Classe Fusilier Breveté, décédé le 06/04/1918 (26 Ans) - A bord du MADELEINE III - Disparu en mer
Deux autres marins du MADELEINE III, morts de blessures lors d’un engagement le 08/05/1917 :
PINGE Raoul né le 08/07/1885 à Toulouse (Haute-Garonne), Quartier Maître Timonier, décédé le 08/05/1917 (31 Ans) - A bord du MADELEINE III - Tué à l'ennemi Au cours d'un engagement avec un sous-marin ennemi - Médaille Militaire à titre posthume - Cité à l'ordre de l'armée navale - Commentaire : Blessé mortellement, le 8 mai 1917, en accomplissant son devoir militaire au cours d'un combat au canon avec un sous-marin ennemi. A supporté, sans se plaindre et avec un courage remarquable des souffrances aïgues
DE BETHUNE Alfred Edouard né le 24/02/1896 à Luçon (Vendée), Matelot de 2ème Classe Canonnier, décédé le 21/08/1917 (21 Ans) à l’hôpital de Bizerte (Tunisie) de suites de Blessures de guerre reçues à bord du MADELEINE III - Médaille Militaire à titre posthume - Cité à l'ordre de l'armée navale - Commentaire : A fait preuve des plus belles qualités de discipline, d'énergie et de sang-froid au cours d'un engagement avec un sous-marin ennemi, le 8 mai 1917. Mort des suites de ses blessures, le 21 août 1917
Cordialement
Dominique
Avec les Allemands, nous nous sommes tellement battus que nos sangs ne font plus qu'un [ Ferdinand Gilson, France, Figaro Magazine n°19053 du 05 nov. 2005 ]