Bonjour à tous,
■ Historique.
— 13 septembre 1905 : Lancé à Graville par l’établissement du Havre de la Société des forges et chantiers de la Méditerranée [Siège social : Paris, 38, avenue de l’Opéra (IIe Arr.)] (Le Petit Parisien, n° 15.602, Jeudi 14 sept. 1905, p. 4, en rubrique « Nouvelles maritimes »).
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― 28 octobre 1916 : Se porte au secours du H.M.H.S. Galeka, navire-hôpital britannique qui venait de toucher une mine posée par le sous-marin allemand UC-26 (Oberleutnant zur See Matthias Graf von SCHMETTOW), à 5 milles dans le Nord-Ouest du cap de La Hève.
• Torpilleur 308, Journal de bord ― 20 sept. 1916 ~ 18 janv. 1917 ―, Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 536, p. num. 614.
« Le Samedi 28 octobre 1916. – De la mer à la mer.
Journal de navigation.
Temps couvert. Très forte brise du S.-O. Mer très mauvaise.
6 h. 00 ― Appareillé de l’avant-port [de Cherbourg] pour la surveillance (Secteur Nord) avec le 296.
6 h. 45 ― Rentré à cause du mauvais temps ; pris un coffre dans l’avant-port.
8 h. 00 ― Appareillé pour porter secours au navire-hôpital Galeka qui coulait.
10 h. 30 ― Amarré dans l’avant-port, quai des remorqueurs.
16 h. 30 ― Rentré au bassin de la Citadelle à cause du mauvais temps. Réglé le service pour la nuit.
Le Patron de quart,
Signé : Illisible.
Observations du Commandant
Pas de surveillance à cause du temps.
8 h. 00 ― Appareillé pour aller au secours du navire-hôpital Galeka qui venait de toucher une mine à 5 milles au large de la Hève.
Le Commandant,
Signé : H...
Procès verbal de perte
Le 28 octobre 1916, le Torpilleur n° 308 étant sorti au secours du navire-hôpital anglais Galeka qui venait de toucher une mine à 5 milles au large de la Hève et qui était en perdition par forte brise de S.-O. et mer très grosse,
― une soupière en terre de fer, 3e grandeur,
― 3 assiettes à soupe ———— d° ————,
― 3 assiettes à couteau ——— d° ————,
― un baquet à argenterie cerclé de fer,
sont sortis de leur encastrement et ont été cassés. Le baquet à argenterie cerclé de fer qui se trouvait près de la cuisine a été enlevé par un paquet de mer ; aucune recherche n’a pu être effectuée. Vu les circonstances de temps et l’état de la mer, le Commandant estime que la perte et le bris de ces objets faisant partie de la gamelle de combat n’est pas imputable. »
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• L’Ouest-Éclair — éd. de Caen —, n ° 6.299, Mardi 31 octobre 1916, p. 2.
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— 27 avril 1917 : A 22 h. 00, prend en remorque et conduit en rade de Cherbourg la goélette Amelia & Jane, bâtiment de 62 tx jb armé par George Louis KENT, de Guernesey (Royaume-Uni), qui venait d’être avarié dans ses hauts, à tribord arrière et tribord avant, par le sous-marin allemand UC-48 (Kapitän-leutnant Kurt RAMIEN), alors qu’il allait sur lest de Granville à Southampton (Royaume-Uni).
• Torpilleur 308, Journal de bord — 27 avril ~ 20 août 1917 — : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 536, p. num. 729.
« Le Vendredi 27 avril 1917 ~ De Cherbourg à la mer.
Journal de navigation
9 h. 00 — Appareillé ; sorti de l’arsenal.
9 h. 55 — Sorti de la rade avec le [Torpilleur] 352. Fait route pour aller se placer sur le méridien de Barfleur.
10 h. 50 — Entendu plusieurs coups de canon dans le Nord-Ouest ; fait route dans cette direction.
10 h. 50 — Aperçu une embarcation montée par 5 hommes, laquelle est recueillie par le [Torpilleur] 352.
11 h. 55 — Fait route sur Cherbourg.
14 h. 00 — Rentré en rade.
14 h. 10 — Amarré en rade de Sainte-Anne.
14 h. 45 — Appareillé. Patrouille vers La Hague.
16 h. 50 — Escorté le convoi venant de l’Ouest et resté en surveillance autour des bâtiments à l’entrée du chenal.
17 h. 50 — Rentré en rade prendre les ordres concernant le convoi de l’Est.
18 h. 50 — Sorti de la rade. Transmis les ordres au [Torpilleur] 352 et continué la surveillance des bâtiments.
20 h. 10 — Entendu dans l’Ouest Nord-Ouest plusieurs coups de canon ; fait route dans cette direction.
20 h. 30 — Aperçu une goélette ayant un sous-marin par son travers tribord.
21 h. 00 — Le sous-marin plonge et disparaît. Recherché l’ennemi.
21 h. 05 — Le [Torpilleur] 352 lance trois grenades sur le sous-marin.
21 h. 20 — Recueilli l’embarcation portant l’équipage de la goélette anglaise Amélia-Jane [Lire : Amelia & Jane] venant de Granville allant à Southampton sur lest.
21 h. 30 — Envoyé le patron et trois hommes armés et l’équipage à bord de la goélette. Visité le bord ; rien de particulier.
22 h. 00 — Pris le bâtiment à la remorque et fait route sur Cherbourg.
23 h. 50 — Rentré en rade.
Très beau temps ; faible brise de l’Ouest ; mer très belle.
Le Patron de quart,
Signé : Philip...
Observations du commandant
Reçu l’ordre de nous rendre sur le méridien de Barfleur et d’y patrouiller jusqu’à 15 h. 00.
A 10 h. 30, étant Nord du Renier, entendu une canonnade dans le Nord-Ouest ; fait route dans cette direction en vitesse.
21 h. 50 — Aperçu une embarcation montée par 5 hommes qui sont recueillis par le [Torpilleur] 352 ; fait route pour Cherbourg.
20 h. 10 — Étant soutien des convois devant la passe, entendu une canonnade dans l’Ouest Nord-Ouest ; fait route à 23 nœuds dans cette direction.
20 h. 30 — Aperçu une goélette et un moment après un sous-marin à tribord d’elle.
20 h. 50 — Aperçu une embarcation montée par 4 hommes ; dit à la voix à celle-ci de rejoindre son bateau ; continué la poursuite du sous-marin qui plonge à environ un mille de nous. Ce dernier avait une voile à l’arrière. Fait les recherches jusqu’à la nuit faite.
21 h. 15 — Recueilli ensuite l’embarcation ; envoyé celle-ci à son bord, ainsi que 4 hommes armés dont le patron.
Pris le bâtiment à la remorque et ramené ce dernier au mouillage en petite rade vers 0 h. 30 du matin.
(Le [Torpilleur] 352 a lancé des grenades. Le voilier est l’Amélia-Jane, de Guernesey, et est percé dans les hauts à tribord arrière et avant.).
Le commandant,
Signé : Illisible. »
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— 18 janvier 1918 : A 10 h. 10, recueille 6 hommes d’équipage du cargo Kingsdyke (Master John HUTTON), de la Lowlands Steam Shipping C°. Ltd. (J. Crass & C°.), de Glasgow (Écosse, Royaume-Uni), torpillé le 17, à 20 h. 20, par le sous-marin allemand UB-80 (Kapitänleutnant Max VIEBEG), à 20 milles dans le Nord-Est de Barfleur, alors qu’il allait sur lest de Rouen à Cardiff (Pays de Galles, Royaume-Uni). Les débarque à 14 h. 40 au Bassin Charles X du port de Cherbourg.
• Torpilleur 308, Journal de bord — 23 octobre 1917 ~ 22 juin 1918 — : Service historique de la Défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 537, p. num. 72.
« Le 18 janvier 1918 ~ De Cherbourg à Cherbourg.
Observations du commandant
Appareillé [à 1 h. 45 du Bassin Charles X] pour aller à la recherche de naufragés d’un bâtiment torpillé à 20 h. 20 le 17 à 20 milles dans le Nord-Est de Barfleur.
7 h. 45 — Arrivé sur les lieux. Une quantité d’épaves de peu d’importance s’y trouve ; parcouru en tous sens les débris.
A 4 milles environ dans le N. ¼ E. du point, recueilli 6 naufragés cramponnés à la quille d’une embarcation chavirée. Ces hommes sont à bout de forces. Après m’être assuré auprès d’eux qu’il n’y avait plus d’autres survivants, fait route pour Cherbourg.
Ce bâtiment est le vapeur anglais Kingsdyke. »
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— Janvier 1922 : Vendu pour le prix de 9.410 fr. à une société métallurgique parisienne
(L’Ouest-Éclair — éd. de Rennes —, Jeudi 12 janv. 1921, p. 5, en rubrique « Nouvelles mari-times »).
