Grand-Palais HC VG7 - Archives administratives

Organisation, unités, hôpitaux, blessés....
leritz
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Grand-Palais HC VG7 - Archives administratives

Message par leritz »

Je viens demander secours à mon forum préféré après avoir passé un temps considérable à essayer de comprendre les complications des différents services documentaires. Je cherche à connaître le fonctionnement au quotidien de l'Hôpital Militaire du Grand-Palais entre sa création en Oct.1914 jusqu'à la fin de la guerre.

- La Bibliothèque centrale du Service de santé des armées qui a bien voulu me consentir un accès ronflant de "chercheur" ne possède qu'un album de photo - l'album du médecin chef Coppin qui renseigne sur l'organisation de façon assez synthétique. Donc rien de bien concret sur le personnel, ses routines, ses horaires, et le parcours des infirmières qui est ma recherche principale.

- Le Service des Archives Médicales et hospitalières des Armées (SAMHA) de Limoges n'est pas plus compétent en la matière. Leur documentation ne concerne que les archives médicales, c'est à dire, dossiers des patients, registres des entrées, de physiothérapie et mécanothérapie.

- La presse : j'ai dû épuisé 6-7 années de presse grâce à cette merveille de technologie pour la recherche qu'est Gallica. J'aurais appris des choses mais cela reste malheureusement encore un peu trop général par rapport à ma recherche.

Etant donné l'organisation incroyable de cet hôpital temporaire qui fut un modèle du genre et eut à gérer un nombre très élevé de malades, je ne peux pas croire que cette information n'existe pas ni n'ait été correctement conservée.

Je ne suis pas allé à Vincennes ni retourné aux Archives Nationales. Serait-ce là-bas ?

Merci d'avance à vous.
LeRitz
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Jean RIOTTE
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Re: Grand-Palais HC VG7 - Archives administratives

Message par Jean RIOTTE »

Bonjour,
L'HC du Grand Palais a été organisé à compter du 4 septembre 1914 en tant qu'annexe de l'hôpital militaire du Val-de-Grâce fonctionnant comme un dépôt d'éclopés.Cet hôpital se substituait à un dépôt de fusiliers-marins. Il reçut ses premiers blessés le 7 octobre 1914. En 1915 il accueillait quotidiennement en traitement ou en consultation près de 3000 éclopés. Sous la conduite du médecin principal des Troupes coloniales COPPIN secondé par le chirurgien-chef LE FILLIATRE, il devint l'une des formations chirurgicales françaises parmi les plus réputées et les plus importantes. Susceptible d'hospitaliser 1000 grands blessés et dans lequel près de 750 lits de grande chirurgie étaient occupés en permanence. A cette installation chirurgicale furent adjoints de nombreux services spécialisés en physiothérapie, thermothérapie, hydrothérapie, kinésithérapie et électrothérapie. Un service de rééducation et d'entraînement militaire fut organisé dans la salle des fêtes par l'Union des colonies étrangères de France.
Il fut fermé par décision ministérielle le 23juin 1919.
On lui connaît une annexe qui fonctionna de 1914 à 1915 (?) au siège du Syndicat de garantie du bâtiment, 9 avenue Victoria, d'une capacité de 60 lits.
Sources: Hôpitaux Militaires dans la Guerre 1914-1918 - Tome 2 - de François OLIER et Jean-Luc QUÉNEC' HDU
Je n'ai rien à vous proposer concernant l'organisation et les horaires de travail ainsi que les parcours des infirmières. Désolé.
Cordialement,
Jean RIOTTE
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Eric Mansuy
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Re: Grand-Palais HC VG7 - Archives administratives

Message par Eric Mansuy »

Bonsoir à tous,

Louis Lapicque y a officié entre 1916 et 1918, "membre du cabinet technique du ministre des Inventions, attaché au service électrothérapique du Gouvernement Militaire de Paris". Il a à cette époque travaillé sur "le "chronaximètre clinique", pour appliquer aux blessures des nerfs ses recherches originales sur l'excitabilité électrique" et a organisé un laboratoire de recherches sur la protection contre les gaz asphyxiants, étant "à l'origine de procédés originaux pour la protection collective."

Louis Lapicque a été secondé dans ses travaux par sa brillante épouse Marcelle.

http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH109/PG ... 161728.htm

http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH153/PG ... 644858.htm

Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
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laurent provost
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Re: Grand-Palais HC VG7 - Archives administratives

Message par laurent provost »

Bonsoir,
je vais apporter ma petite pierre a cet édifice
sur un site bien connu ( de votre serviteur;) réside une base qui recense tous les hôpitaux complémentaires du Gouvernement de Paris, avec l'information concernant l'equipement radiologique. L'aide major Coste en était responsable. Pour le moment par d'autre renseignement sur le type et nb d'équipement installé.
par contre j'ai trouvé un doc PDF de la RMN que vous avez peut être, mais il est bourré de référence à creuser.
et d’après l'album de Roget Violet sur le Gr palais au moins deux salles fort bien equipées, graphie et scopie ICI
Bonne Chasse
cordialement
Laurent
Rutilius
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Grand-Palais HC VG7 - Archives administratives

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Associations fondées en marge des activités de l’Hôpital militaire du Grand-Palais

Associations - Grand-Palais - x - Capture.JPG
Associations - Grand-Palais - x - Capture.JPG (60.58 Kio) Consulté 2546 fois


Fondateur de l’Atelier du blessé franco-américain du Grand-Palais

CROMWELL William Nelson, de nationalité américaine, avocat au barreau de New-York.

Honoré de la Médaille de la Reconnaissance française de 2e classe (Argent) dans les termes suivants (J.O. 2 avr. 1919, p. 3.397) :

CROMWELL William Nelson - .jpg
CROMWELL William Nelson - .jpg (37.54 Kio) Consulté 2546 fois


Secrétaire générale de l’Atelier du blessé franco-américain du Grand-Palais

— BRANDT Marie Louise, de nationalité suisse.

Honorée de la Médaille de la Reconnaissance française de 2e classe (Argent) dans les termes suivants (J.O. 11 avr. 1921, p. 4.610).

« Mme Brandt (Marie-Louise), de nationalité suisse : a été attachée au service médical de l’hôpital américain de Neuilly comme observatrice de l’évolution de la maladie, de novembre 1915 à novembre 1919 ; a été, en outre, secrétaire générale de l’Atelier du blessé franco-américain du Grand Palais ; puis, à la suite de la fermeture de cette formation, s’est consacrée au fonctionnement de l’œuvre le Retour du foyer, dont elle a assuré le succès en ce qui concerne le repeuplement des basses-cours et des vergers. »


Personnel de l’Atelier du blessé franco-américain du Grand-Palais

Médaille d’honneur des épidémies (Vermeil)

(J.O. 18 mai 1920, p. 7.441)

Personnel - II ² -.jpg
Personnel - II ² -.jpg (22.14 Kio) Consulté 2511 fois

Médaille d’honneur des épidémies (Bronze)

(J.O. 18 mai 1920, p. 7.446)


Personnel - I - .jpg
Personnel - I - .jpg (32.88 Kio) Consulté 2511 fois
Dernière modification par Rutilius le sam. juin 02, 2018 9:38 am, modifié 2 fois.
Bien amicalement à vous,
Daniel.
leritz
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Re: Grand-Palais HC VG7 - Archives administratives

Message par leritz »

Jean RIOTTE a écrit : mer. mai 30, 2018 5:34 pm Bonjour,
L'HC du Grand Palais a été organisé à compter du 4 septembre 1914 en tant qu'annexe de l'hôpital militaire du Val-de-Grâce fonctionnant comme un dépôt d'éclopés.Cet hôpital se substituait à un dépôt de fusiliers-marins. Il reçut ses premiers blessés le 7 octobre 1914. En 1915 il accueillait quotidiennement en traitement ou en consultation près de 3000 éclopés. Sous la conduite du médecin principal des Troupes coloniales COPPIN secondé par le chirurgien-chef LE FILLIATRE, il devint l'une des formations chirurgicales françaises parmi les plus réputées et les plus importantes. Susceptible d'hospitaliser 1000 grands blessés et dans lequel près de 750 lits de grande chirurgie étaient occupés en permanence. A cette installation chirurgicale furent adjoints de nombreux services spécialisés en physiothérapie, thermothérapie, hydrothérapie, kinésithérapie et électrothérapie. Un service de rééducation et d'entraînement militaire fut organisé dans la salle des fêtes par l'Union des colonies étrangères de France.
Il fut fermé par décision ministérielle le 23juin 1919.
On lui connaît une annexe qui fonctionna de 1914 à 1915 (?) au siège du Syndicat de garantie du bâtiment, 9 avenue Victoria, d'une capacité de 60 lits.
Sources: Hôpitaux Militaires dans la Guerre 1914-1918 - Tome 2 - de François OLIER et Jean-Luc QUÉNEC' HDU
Je n'ai rien à vous proposer concernant l'organisation et les horaires de travail ainsi que les parcours des infirmières. Désolé.
Cordialement,
Jean RIOTTE
Merci beaucoup pour ça. J'avais déjà le gros de ces infos mais pas le second du médecin-chef Coppin, le chirurgien-chef Le Filliatre. Une piste de recherche en plus du coup ! Merci !!
LeRitz
leritz
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Re: Grand-Palais HC VG7 - Archives administratives

Message par leritz »

laurent provost a écrit : mer. mai 30, 2018 10:37 pm Bonsoir,
je vais apporter ma petite pierre a cet édifice
sur un site bien connu ( de votre serviteur;) réside une base qui recense tous les hôpitaux complémentaires du Gouvernement de Paris, avec l'information concernant l'equipement radiologique. L'aide major Coste en était responsable. Pour le moment par d'autre renseignement sur le type et nb d'équipement installé.
par contre j'ai trouvé un doc PDF de la RMN que vous avez peut être, mais il est bourré de référence à creuser.
et d’après l'album de Roget Violet sur le Gr palais au moins deux salles fort bien equipées, graphie et scopie ICI
Bonne Chasse
cordialement
Laurent
Bonsoir Laurent,

Merci beaucoup pour ça.
- Le site tsovorp.org semble être tombé depuis ce matin. Cependant, je suis à peu près certain de l'avoir croisé lorsqu'il était up, je me souviens d'un long tableau avec toutes les formations et leur type.

- Le document du site Grand-Palais.fr, je l'avais bien sûr mais il est vrai que je n'ai pas jusqu'ici creusé toutes les pistes possibles qui s'y trouvent, à commencer par l'ECPAD que j'essaie de caler dans mon emploi du temps avec leurs horaires pas simples pour les gens qui travaillent :-)

- L'album de Roger-Viollet est intéressant, surtout parce que c'est une banque en ligne que je n'avais pas. Mais j'avais eu l'occasion de me rendre à la petite annexe sur la gauche du jardin au Val de Grace (je ne sais plus si c'est le centre de documentation ou la bibliothèque) mais en tous cas, c'était sur rdv. La dame m'avait sorti un album très bien conservé du médecin chef Coppin où se trouvait ces mêmes photos - et que j'ai passé un long moment à photographier... pour rien du coup, en voyant ses clichés, LOL. Il y a cependant au moins 2 photos que je n'avais pas vues...

Merci encore !
LeRitz
Rutilius
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Grand-Palais HC VG7 - Archives administratives

Message par Rutilius »

Bonjour à tous,

Hôpital complémentaire du Grand-Palais

Gouvernement militaire de Paris


Personnes ayant servi à l’Hôpital complémentaire du Grand-Palais
[Liste non exhaustive]

I. — PERSONNEL SOIGNANT[/size]

Médecin principal[/color]

— COPPIN Charles René, médecin principal de 1re classe de réserve.

Par décret du 12 juin 1917 (J.O. 15 juin 1917, p. 4.627), promu à la 1re classe de son grade. Avait été promu au grade de médecin principal de 2e classe de la marine par un décret du 27 mars 1909 (J.O 31 mars 1909, p. 3.276). Avait été pensionné à compter du 1er avril 1911 par un décret du 6 septembre 1911 (J.O. 14 sept. 1911, p. 7.487).

Base Léonore, Dossier LH/586/3 —>
http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH045/PG ... 03v001.htm

Médecins-majors

— LAURENT Octave, médecin-major de 1re classe de réserve, de nationalité belge.

Par décret du 2 juillet 1917 (J.O. 5 juill. 1917, p. 5.137), nommé, pour la durée de la guerre et à titre étranger, au grade de médecin-major de 1re classe de réserve.

Professeur de médecine en Belgique (Cf. Académie des sciences, Séance du 6 mars 1916, Compte rendu : « La suture métallique en chirurgie » : J.O. 10 mars 1916, p. 1.928).

— LE FILLIÂTRE Gustave Clément, médecin-major de 2e classe de réserve (Déc. min. 4 oct. 1911, J.O. 6 oct. 1911, p. 8.030 et 8.033). Ancien chirurgien des prisons de la Seine (1898~1911), ancien chirurgien en chef de l’infirmerie centrale des prisons de la Seine, à Fresnes

Présent d’Octobre 1918 à Janvier 1919 (Cf. Académie des sciences, Séance du 22 juillet 1919, compte rendu : « Anesthésies générales par voie arachnoïdienne » : J.O. 29 juill. 1919, p. 7.857).

Ancien chirurgien en chef de l’infirmerie centrale des prisons de la Seine, à Fresnes.

— ZACCHIRI Erlambio, né le 15 juin 1873 à Smyrne (Empire ottoman) et décédé le 11 février 1954 à Paris (XVIIe Arr.) ; naturalisé par un décret du 25 juillet 1901. Médecin-major de 2e classe de réserve ; ancien chef de laboratoire des hôpitaux de Paris.

Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du 11 janvier 1919 (J.O. 12 janv. 1919, p. 421 et 437), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier.

Base Léonore, Dossier 19800035/0051/6212 —> http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH105/PG ... 091571.htm

Médecins aides-majors

— BASSUET Marcel Charles Louis, médecin aide-major de 2e classe.

Par décision ministérielle du 14 octobre 1915 (J.O. 26 oct. 1915, p. 7.698), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent, étant déjà titulaire de la médaille de bronze).

— RÉGNIER Pierre Charles, médecin aide-major de 2e classe de réserve.

Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du 3 février 1917 (J.O. 4 févr. 1917, p. 981 et 984), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier.

Autres médecins

— BÉAL Gustave, chef du service de stomatologie.

Par décret du Président de la République en date du 14 février 1921 (J.O. 15 févr. 1921, p. 1.985), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :

« BÉAL (Gustave), docteur en médecine à Paris. Titres exceptionnels : dégagé de toute obligation militaire, s’est mis, dès la mobilisation, à la disposition de l'autorité militaire à Lille, où il exerçait, et a servi comme médecin traitant de l’hôpital 105. A la suite de fa fermeture de cet hôpital par les Allemands, a réussi à s’évader de Lille et à rentrer en France non occupée. Nommé chef du service de stomatologie de l’hôpital du Grand-Palais à Paris, a rempli ses fonctions avec un dévouement et un désintéressement au-dessus de tout éloge et la compétence la plus parfaite. »

Base Léonore, Dossier 19800035/722/82163 —> http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH281/PG ... 222497.htm

— DESROUSSEAUX Paul, médecin. [En 1916]

— PHOCAS ... , ancien professeur agrégé à la Faculté de médecine de Lille [En 1916] (Cf. Académie des sciences, Séance du 28 mars 1916, compte rendu : « Tétanos tardif » : J.O. 6 avr. 1916, p. 2.874 — Séance du 3 août 1916, Compte rendu : « Le microbisme latent » : J.O. 12 août 1916, p. 7.447).

— RABAUD ... , médecin. [En 1916] (Cf. Académie des sciences, Séance du 28 mars 1916, compte rendu : « Tétanos tardif » : J.O. 6 avr. 1916, p. 2.874).

— WALLICH Victor Jacques, né le 1er juillet 1863 à Marseille (Bouches-du-Rhône) et décédé le 29 novembre 1925 à Paris (XVIe Arr.), professeur agrégé à la Faculté de médecine de Paris.

Par décret du Président de la République en date du 7 septembre 1920 (J.O. 8 sept. 1920, p. 13.144), promu au grade d’officier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :

« Le docteur Wallich (Victor), professeur agrégé à la facilite de médecine. Dégagé de toute obligation militaire, a dirigé le service de l’hôpital complémentaire du Grand-Palais ; assurait en même temps le service de la maternité à l’hôpital Saint-Antoine. A fait une campagne énergique en faveur de la protection des enfants et de la puériculture. »

Base Léonore, dossier LH/2745/6 —> http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH277/PG ... 06V001.htm

Pharmacien

— DUMOUTIER Henri Aimé Hippolyte, soldat à la Section d’infirmiers militaires des troupes coloniales.

Nommé au grade de pharmacien aide-major de 2e classe à titre temporaire et pour la durée de la guerre par une décision ministérielle du 10 juillet 1915 (J.O. 14 juill. 1915, p. 4.787).

Infirmière principale

— VITALIS Marie Louise Léonie Pauline, épouse de LAGATINERIE.

Par décision ministérielle du 19 novembre 1917 (J.O. 30 nov. 1917, p. 9.673), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

Par décision ministérielle du 3 octobre 1919 (J.O. 21 oct. 1919, p. 11.641), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Vermeil).

Infirmières-majors

— ACÉZAT ..., épouse d’Edmond GUIRAUD, infirmière-major à l’Hôpital complémentaire n° 214, ouvert à Bordeaux. [Affectée à l’Hôpital du Grand-Palais en 1916]*

Par décision ministérielle du 26 août 1916 (J.O. 29 août 1916, p. 7.803), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

— ALMOND [Mme], infirmière-major. A servi également à l’Hôpital de stomatologie de Lyon.

Médaille d’honneur des épidémies (Argent) (J.O. 18 mai 1920, p. 7.442).

— ARON Marcelle Octavie, épouse JACOBSON, puis veuve GOMPEL, infirmière-major bénévole.

Par décision ministérielle du 25 décembre 1916 (J.O. 29 déc. 1916, p. 11.171), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

Par décret du Président de la République en date du 1er octobre 1920 (art. 2 ; J.O. oct. 1920, p. et 14.715), lui fut décernée la Médaille de la Reconnaissance française (Argent) dans les termes suivants :

« Mme veuve Gompel, née Marcelle-Octavie Aron, à Paris : infirmière bénévole à l’hôpital militaire du Grand Palais, à Paris, a eu la direction d’une salle comprenant 45 lits ; s’est occupée spécialement du service de chirurgie et a donné les soins aux grands blessés, du 22 septembre 1914 au 2 janvier 1919, d’une façon continue et souvent pendant toute la nuit : non seulement les services de cette dame ont été gratuits, mais elle a procédé à ses frais à l’installation de la salle qu’elle dirigeait ; elle s’est intéressée à l’Œuvre des artistes installés au Jardin de Paris, à celle contre la propagation de la tuberculose, à celle des aveugles ; les sacrifices multiples et constants pour favoriser toutes ces entreprises se sont élevés, à un chiffre très important. »

— AUBERT Gabrielle, infirmière-major, de la Société de secours aux blessés militaires.

Par décision ministérielle du 23 avril 1920 (J.O. 21 mai 1920, p. 7.585), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

— BARBETTE Louise Marie Marguerite, épouse BERNARD, infirmière-major bénévole.

Par décision ministérielle du 20 septembre 1917 (J.O. 27 sept. 1917, p. 7.633), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

Par décret du Président de la République en date du 1er octobre 1920 (art. 3 ; J.O. oct. 1920, p. et 14.717), lui fut décernée la Médaille de la Reconnaissance française (Bronze) dans les termes suivants :

« Mme Bernard, née Louise-Marie-Marguerite Barbette, à Paris : après avoir dirigé l’ambulance de Ramonchamp (Vosges) du 4 août au 8 octobre 1914, a, du 9 octobre 1914 au 15 juillet 1919, rempli les fonctions d’infirmière-major bénévole d’une grande salle de blessés à l’hôpital militaire du Grand-Palais, à Paris, avec un grand dévouement, sans s’accorder jamais de repos et prenait même sur son temps pour s’occuper d’autres œuvres, notamment du foyer du soldat, créé dans ledit hôpital. »

— DEPORT ..., épouse LEBLANC, infirmière-major.

Par décision ministérielle du 17 juillet 1917 (J.O. 26 juill. 1917, p. 5.817), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

— GLORIEUX Jeanne Joséphine, épouse DEMORGNY, infirmière-major bénévole.

Par décision ministérielle du 20 septembre 1917 (J.O. 27 sept. 1917, p. 7.633), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

Par décret du Président de la République en date du 18 novembre 1920 (art. 3 ; J.O. 21 nov. 1920, p. 18.734 et 18.738), lui fut décernée la Médaille de la Reconnaissance française (Bronze) dans les termes suivants :

« Mme Demorgny, née Jeanne-Joséphine Glorieux, à Paris : infirmière-major bénévole à l’hôpital militaire du Grand-Palais, du 1er octobre 1914 à juillet 1919, affectée au service de chirurgie (70 lits) n’a cessé, avec une assiduité qui n’a connu aucune trêve, et un dévouement absolu, de se consacrer aux devoirs de sa tâche, secondant avec beaucoup d’intelligence et de zèle les chirurgiens traitants ; a veillé au bien-être des blessés. A manifesté, en outre, son activité bienfaisante en contribuant à la création et à la prospérité d’une œuvre intéressant les blessés musulmans. »

— De SAINT-CLAIR ..., épouse LABBÉ, infirmière-major.

Par décision ministérielle du 19 novembre 1917 (J.O. 30 nov. 1917, p. 9.673), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

— KAHN Jeanne, épouse THALHEIMER, infirmière-major.

Par décision ministérielle du 28 février 1917 (J.O. 3 mars 1917, p. 1.874), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Vermeil).

Par décret du Président de la République en date du 12 janvier 1921 (J.O. 15 janv. 1921, p. 810), nommée au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :

« Mme Thalheimer (Jeanne), présidente fondatrice de l’entr'aide des femmes françaises. Pendant toute la guerre infirmière-major à l'hôpital militaire du Grand Palais. A, par la création de l’œuvre d’assistance dont elle assume avec une inlassable activité la présidence, contribué efficacement au succès de généreuses organisations pour la protection de l’enfance, par l’installation de plusieurs "pouponnières universitaires " modèles et l’établissement de cours de puériculture et de stages pratiques, a obtenu les plus encourageants et les plus efficaces résultats. »

Base Léonore, dossier 19800035/0112/14179 —> http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH111/PG ... 207238.htm

Infirmières militaires

— BERONIE ..., épouse VERGNE, infirmière militaire.

Par décision ministérielle du 22 juillet 1918 (J.O. 31 juill. 1918, p. 6.652), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Bronze).

— HUREL Marie Anne, épouse IMBART de la TOUR, infirmière militaire.

Par décret du Président de la République en date du 13 janvier 1921 (art. 3 ; J.O. 14 janv. 1921, p. 754 et 764), lui fut décernée la Médaille de la Reconnaissance française (Bronze) dans les termes suivants :

« Mme Imbart de la Tour, née Marie-Anna Hurel, à Paris : infirmière bénévole dans les hôpitaux de Bruxelles et de la Panne au début de la guerre, à partir de 1917, infirmière militaire aux H. 0. E. de Foix et de Ham, puis à l’hôpital temporaire du Grand-Palais, s’est signalée par son intelligence et son dévoue-ment et a fait preuve de courage et de sang-froid, durant les bombardements dirigés contre ces forma-tions. A dû quitter son service à la suite d’une maladie contractée dans l’exercice de ses fonctions. »

MÉRING Marie Amélie, infirmière militaire.

Par décision ministérielle du 17 juillet 1917 (J.O. 26 juill. 1917, p. 5.817), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

Infirmières civiles

— CARPENTIER Hermance Louise, infirmière.

Par décision ministérielle du 23 avril 1920 (J.O. 21 mai 1920, p. 7.585), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

— GUERLIN Marie Paule, épouse MAUNOURY, infirmière.

Par décision ministérielle du 3 octobre 1919 (J.O. 21 oct. 1919, p. 11.641), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

— MAYER Claire Pauline, infirmière.

Par décision ministérielle du 3 octobre 1919 (J.O. 21 oct. 1919, p. 11.641), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

— PIOLAINE Esther Marie, épouse MONPHOUS, infirmière.

Par décision ministérielle du 3 octobre 1919 (J.O. 21 oct. 1919, p. 11.641), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

— RAOUL Joséphine Antoinette Françoise, infirmière.

Par décision ministérielle du 28 février 1917 (J.O. 3 mars 1917, p. 1.874), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

— RENAUD Louise Jeanne Marie Josèphe, infirmière.

Par décision ministérielle du 22 juillet 1918 (J.O. 31 juill. 1918, p. 6.652), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

Infirmière de l’Association des dames de France

— PEYRET Thérèse Marie Louise, infirmière bénévole de l’Association des dames de France.

Par décision ministérielle du 17 janvier 1919 (J.O. 18 févr. 1919, p. 1.825), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

Par décret du Président de la République en date du 11 septembre 1920 (art. 3 ; J.O. 15 sept. 1920, p. 13.526 et 13.539), lui fut décernée la Médaille de la Reconnaissance française (Bronze) dans les termes suivants :

« Mlle Peyret (Thérèse-Marie-Louise), à Paris : Infirmière bénévole de l’A. D. F., s’est, pendant plus de quatre ans, acquittée de ses fonctions à l'hôpital du Grand-Palais, avec un zèle inlassable, consacrant chaque jour tout son temps aux blessés qu'elle soignait et réconfortait avec un dévouement qui lui a mérité les éloges de tous les chefs de service de cette formation. »

Infirmière de l’Union des femmes de France

— COSSERAT ..., épouse DAVAUX, infirmière de l’Union des femmes de France.

Par décision ministérielle du 22 juillet 1918 (J.O. 31 juill. 1918, p. 6.652), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

Infirmières bénévoles

— BARATOUX Léonie Jeanne, infirmière bénévole.

Par décision ministérielle du 6 juin 1917 (J.O. 14 juin 1917, p. 4.626), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

— BIEBUYCK Claire, épouse DRUCBERT, infirmière bénévole.

Par décret du Président de la République en date du 1er octobre 1920 (art. 3 ; J.O. oct. 1920, p. 14.714 et 14.719), lui fut décernée la Médaille de la Reconnaissance française (Bronze) dans les termes suivants :

« Mme Drucbert, née Claire Biebuyck, à Lille : infirmière bénévole à l’hôpital militaire de Lille, du 2 août 1914 au 18 mai 1915 pendant l’occupation allemande, puis successivement à l’hôpital du Grand-Palais, et à l’hôpital Garibaldi à Paris d’octobre 1915 à juin 1916, enfin à l’hôpital militaire de Dieppe, de juin 1916 à août 1919, a rempli ses fonctions avec une haute conscience et une compétence réelle, employant même les loisirs que lui laissait son service à instruire les illettrés. »

— BLUM ..., épouse ETTINDHAUSEN, infirmière bénévole.

Par décision ministérielle du 27 décembre 1917 (J.O. 1er janv. 1918, p. 79), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

— BOYER ..., épouse LECLERC, infirmière bénévole.

Par décision ministérielle du 17 juillet 1917 (J.O. 26 juill. 1917, p. 5.817), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

— BRIEUX ..., épouse FILS, infirmière bénévole.

Par décision ministérielle du 19 octobre 1917 (J.O. 29 oct. 1917, p. 8.616), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

— CHARLIER Louise Élisa, épouse LEBLANC, infirmière.

Par décret du Président de la République en date du 1er octobre 1920 (art. 3 ; J.O. 3 oct. 1920, p. 14.714 et 14.721), lui fut décernée la Médaille de la Reconnaissance française (Bronze) dans les termes suivants :

« Mme Leblanc, née Louise-Elisa Charlier, à Paris : a généreusement doté d’appareils et d’instruments l’hôpital du Grand-Palais à Paris où elle n’a cessé de prodiguer aux blessés le réconfort matériel et moral de son inépuisable dévouement. »

— DOLLÉANS ..., épouse DEPÎTRE, infirmière bénévole.

Par décision ministérielle du 7 octobre 1916 (J.O. 15 oct. 1916, p. 9.041), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

— FORTEL Yvonne, épouse de PINDRAY, infirmière bénévole.

Par décret du Président de la République en date du 11 mars 1920 (art. 2 ; J.O. 13 mars 1920, p. 4.138 et 4.140), lui fut décernée la Médaille de la Reconnaissance française (Argent) dans les termes suivants :

« Mme de Pindray, née Fortel (Yvonne), à Paris : attachée comme infirmière bénévole à l’hôpital du Grand-Palais, puis aux ambulances 1/155 et 1/89, a, pendant vingt-cinq mois, du 5 mai 1915 au 10 juin 1917, prodigué ses soins aux malades et aux grands blessés. S’est particulièrement distinguée par son courage dans une ambulance du front où, exposée au feu de l’ennemi, elle n’a cessé d’assurer son service avec le plus complet dévouement. A été l’objet des attestations les plus élogieuses de ses chefs de service. »

— FOURNIER LE RAY Gabrielle Marie Anne, infirmière bénévole.

Par décret du Président de la République en date du 10 décembre 1920 (art. 3 ; J.O. 12 déc. 1920, p. 20.470 et 20.477), lui fut décernée la Médaille de la Reconnaissance française (Bronze) dans les termes suivants :

« Mlle Fournier Le Ray (Gabrielle-Marie-Anne), à Paris : a été attachée comme infirmière bénévole à l’hôpital de la Croix-Rouge, à Lorient, pendant six mois, et ensuite, de mai 1915 à novembre 1918, à l'hôpital du Grand-Palais, à Paris. S’est acquittée de ses fonctions avec un dévouement et une activité dignes des plus grands éloges. A assuré un service très pénible au détriment de sa santé. »

— HEITJEN Virginie Joséphine, épouse COLLON, infirmière bénévole, de nationalité belge.

Par décret du Président de la République en date du 20 mai 1919 (art. 3 ; J.O. 21 mai 1919, p. 5.214 et 5.217), lui fut décernée la Médaille de la Reconnaissance française (Bronze) dans les termes suivants :

« Mme Collon, née Heitjen (Virginie-Joséphine), à Paris : infirmière bénévole, a été d’abord affectée à l’hôpital franco-belge d’Anvers, depuis le début des hostilités, jusqu’à la prise de cette ville par l’ennemi. Dès sa rentrée en France en 1915, a apporté son concours dévoué à l’association des Français de Belgique, pour venir en aide aux rapatriés et a pris du service à hôpital du Grand-Palais, où elle remplit les fonctions d’infirmière avec un zèle, une assiduité et une compétence dignes de tous les éloges. »

Par décision ministérielle du 3 octobre 1919 (J.O. 21 oct. 1919, p. 11.641), lui fut décernée à titre posthume la Médaille d’honneur des épidémies (Vermeil).

— LEROY ..., épouse MAYUN, infirmière bénévole.

Par décision ministérielle du 22 juillet 1918 (J.O. 31 juill. 1918, p. 6.652), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

— MATINET Julie Marie, épouse BÉANCOURT, infirmière bénévole.

Par décision ministérielle du 25 décembre1916 (J.O. 29 déc. 1916, p. 11.171), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

RECIPON Andrée Gabrielle Marie, infirmière bénévole.

Par décret du Président de la République en date du 11 septembre 1920 (art. 3 ; J.O. 15 sept. 1920, p. 13.526 et 13.539), lui fut décernée la Médaille de la Reconnaissance française (Bronze) dans les termes suivants :

« Mlle Recipon (Andrée-Gabrielle-Marie) à Neuilly-sur-Seine : du 15 octobre 1914 au mois de juin 1919, comme infirmière bénévole d’un grand service de chirurgie, à l’hôpital du Grand-Palais, à Paris, n’a cessé de prodiguer ses soins aux blessés et de contribuer de ses deniers aux frais d’établissement et d’entretien de la formation. »

— UNGESCHUCK ..., épouse BAUD, infirmière bénévole.

Par décision ministérielle du 17 janvier 1919 (J.O. 18 févr. 1919, p. 1.825), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

Infirmiers militaires

— JEGLOT Henri, caporal à la 22e Section d’infirmiers militaires.

Par décision ministérielle du 3 octobre 1919 (J.O. 21 oct. 1919, p. 11.641), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Bronze).

— MARNET Louis, engagé spécial à la 22e Section d’infirmiers militaires.

Par décision ministérielle du 5 mai 1918 (J.O. 2 juin 1918, p. 4.764), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

— TOUCHET Frédéric, soldat au 317e Régiment d’infanterie.

Par décision ministérielle du 26 septembre 1916 (J.O. 2 oct. 1916, p. 8.694), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

TROMP Émile Paul, soldat au 35e Régiment d’infanterie.

Par décision ministérielle du 20 septembre 1917 (J.O. 27 sept. 1917, p. 7.633), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

Infirmier volontaire

— COMBY Camille, infirmier volontaire.

Par décision ministérielle du 26 juillet 1917 (J.O. 14 août 1917, p. 6.386), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Argent).

Masseur

— BORCH Théodoff, de nationalité suédoise.

Par décret du Président de la République en date du ... 1919 (J.O. 24 sept. 1919, p. 10.424 et 10.427), lui fut décernée la Médaille de la Reconnaissance française (Bronze) dans les termes suivants :

« M. Borch (Théodoff), de nationalité suédoise, masseur à l'hôpital 50 : a assuré le service de massage, depuis octobre 1914, à l'hôpital 50, y consacrant plusieurs heures par jour ; a donné également des soins de massage à l’hôpital du Grand-Palais depuis Novembre 1914. »


II. — PERSONNEL ADMINISTRATIF

Directrice générale

— HEUZEY ..., épouse BROUARDEL, infirmière bénévole.

Par décision ministérielle du 18 juin 1917 (J.O. 23 juin 1917, p. 4.827), lui fut décernée la Médaille d’honneur des épidémies (Vermeil).

Commandant du Centre d’observation et de rééducation des blessés

— SALLE Maurice Oscar, né le 25 juillet 1873 à Saint-Jean-de-Luz (Basses-Pyrénées – aujourd’hui Pyrénées-Atlantiques –) et décédé le 9 janvier 1957 à Neuilly-sur-Seine (Seine – aujourd’hui Hauts-de-Seine –), célibataire. Ancien capitaine au 142e Régiment d’infanterie territoriale.

Par décret du Président de la République en date du 16 octobre 1920 (J.O. 11 janv. 1921, p. 624), promu au grade d’officier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :

« Salle (Maurice-Oscar), ancien commandant du Centre d’observation et de rééducation du Grand-Palais : ancien commandant du Centre d’observation et de rééducation des blessés du Grand- Palais. Réformé pour blessures de guerre, a rendu de grands services aux mutilés de la guerre. »

Base Léonore, Dossier 19800035/0190/24747 —> http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH120/PG ... 358566.htm

Officiers d’administration du Service de santé

— BOURDEAU Georges Édouard Hyacinthe, de l’armée territoriale. Né le 28 décembre 1864 à Niort (Deux-Sèvres) et décédé le 28 mars 1929 à Lyon (... Arr.).

Par un décret du 6 mai 1918 (J.O. 19 mai 1918, p. 4.424), promu au grade d’officier d’administration de 2e classe du Service de santé à compter du 6 juillet 1917. Rang d’ancienneté fixé au 6 juillet 1915 par un décret du 8 mai 1918 (J.O. 1er juin 1918, p. 4.745).

Base Léonore, Dossier LH/323/24 —> http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH025/PG ... 24v001.htm

— CHOQUET Jean Louis Antoine, adjudant à la 22e Section d'infirmiers militaires.

Par décret du 16 juin 1919 (J.O. 22 juin 1919, p. 6.453), nommé au grade d’officier d’administration de 3e classe de réserve du Service de santé.

— DUCHÊNE-MARULLAZ Paul Charles, sergent de réserve à la 22e Section d’infirmiers militaires, détaché à l’Hôpital complémentaire du Grand-Palais.

Nommé, à titre temporaire et pour la durée de la guerre, au grade d’officier d’administration de 3e classe du cadre auxiliaire du Service de santé par une décision ministérielle du 5 mars 1915 (J.O. 9 mars 1915, p. 1.230).
Trésorier de dépôt

— MATHIEU Auguste Joseph, lieutenant de réserve au 158e Régiment d’infanterie, trésorier du Dépôt de physiothérapie du Grand-Palais.

Par arrêté du Ministre de la Guerre en date du 12 juillet 1917 (J.O. 14 juill. 1917, p. 5.426 et 5.438), inscrit au tableau spécial de la Légion d’honneur pour le grade de chevalier.

Base Léonore, Dossier LH/1788/51 —> http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH163/PG ... 51V001.htm
Bien amicalement à vous,
Daniel.
leritz
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Re: Grand-Palais HC VG7 - Archives administratives

Message par leritz »

:shock: :shock:

Wow... Incroyable cette réponse. Plein de choses intéressantes à creuser, je serais vraiment curieux de savoir où vous êtes parvenus à trouver tout ça. Fantastique. Je voulais creuser notamment Jeanne THALHEIMER et le dossier numérisé des AN comporte quelques infos que je n'avais pas. Encore plein de choses que je vais pouvoir rechercher.

J'ai aussi eu la chance d'avoir une réponse en MP de MP92 avec beaucoup de pistes de recherches dont la moitié n'était pas sur mon radar.

C'est vrai que j'ai du mal à comprendre cette dispersion. Tous les régiments du front avaient des journaux de marche, parfois assez complets, avec des cartes et on y vit vraiment le quotidien. Je ne comprends pas qu'il n'y ait pas une source claire sur les hôpitaux de l'arrière, à fortiori celui du Grand-Palais qui était une organisation très importante.

Quand je trouve, je vous dis.
Encore merci pour ces infos.
LeRitz
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