Hopital convalescents à Menton

[josephine]

Bonsoir à tous,

Appartenant au 155ème RI, mon grand-oncle, après avoir été blessé au bras le 24 septembre 1914,
est allé en convalescence à MENTON, pour retourner à la guerre en février 1915 dans un autre régiment (7ème RI).

Après recherches, il s'avère qu'il y avait beaucoup de soldats sénégalais sur la Côte d'Azur.

Quelqu'un aurait-il une liste des blessés pendant cette période et à cet endroit ?

Merci d'avance !
Cordialement
Joséphine

[MP 92]

Bonsoir à tous,

Appartenant au 155ème RI, mon grand-oncle, après avoir été blessé au bras le 24 septembre 1914,
est allé en convalescence à MENTON, pour retourner à la guerre en février 1915 dans un autre régiment (7ème RI).

Après recherches, il s'avère qu'il y avait beaucoup de soldats sénégalais sur la Côte d'Azur.

Quelqu'un aurait-il une liste des blessés pendant cette période et à cet endroit ?

Merci d'avance !
Cordialement
Joséphine

bonsoir josephine, bonsoir à tous,

J'ai peur qu'une telle liste n'existe pas.
En ce qui concerne la recrudescence de sénégalais que vous évoquez et qui prendra de l'ampleur en 15, 16 & 17, il y a une double explication à cela :
-ceux-ci étaient retirés du front et rapatriés dans le midi pour la période hivernale car ils ne supportaient pas le climat froid du nord et de l'est et ... tombaient malades.
-un centre spécial avait été créé à MENTON pour eux pour les permissions de détente des "sans famille" car ils n'avaient pas le droit d'aller où ils voulaient (idem pour les musulmans d'AFN et les créoles de NICE qui seront dirigés en 17 sur MENTON).
Une seule exception à ce principe a été accordée aux indo-chinois du fait de la maison d'Indochine à PARIS où ils venaient passer une permission exceptionnelle de 4 jours à titre de récompense.

Cordialement,

[marcel clement]

Bonsoir;

«Les hommes au visage noir» comme on les appelait, amenés de nuit par les trains sanitaires et blessés, étaient soignés dans les hôtels de l'avenue de la Madone, après avoir été accueillis au départ au Louvre. Les convalescents étaient immergés dans la vie locale, tandis que les plus malades, dont beaucoup souffraient de la tuberculose, sont morts et enterrés au Trabuquet. Jean-Claude Volpi, historien mentonnais, estime qu'ils sont 1 100 Sénégalais et Malgaches à reposer au cimetière de la vieille ville. Au total, 1 383 militaires blessés sont morts à Menton.

« Le devoir de mémoire, pas la repentance »

Une page de cinq années de la grande guerre est peu à peu réhabilitée grâce à un important travail de recherche menée depuis deux ans par l'A.M.T.S (association pour la mémoire des tirailleurs sénégalais). Son président, Gaspard M'Baye, lui-même fils de tirailleur, poursuit intensément ses recherches et espère voir ériger un mémorial au Trabuquet pour rendre hommage à ces soldats morts loin de chez eux(1). Jean-Claude Volpi, qui participe à la «mise au jour» de ce pan de l'histoire militaire mentonnaise, précise que cette démarche de réhabilitation est surtout motivée par le devoir de mémoire et non par la repentance. Il prépare d'ailleurs un livre sur ce sujet.

Peut être essayer de contacter cette association.

Amicalement,

Alain MC

[josephine]

Bonsoir Alain MC,
Merci pour vos informations concernant les soldats sénégalais.
Je pense que nous aurons des infos sur l'ouvrage de M. M'Baye par le biais de ce forum.

Cordialement
Joséphine