Re: Petite histoire de thermometre
Publié : jeu. nov. 22, 2007 12:34 pm
Bonjour à tous
Au début du conflit, outre ses nombreuses carences, le service de santé dut faire face à un autre problème : celui de la pénurie des thermomètres médicaux…..
Jusqu’alors, la production était principalement allemande ; mais là plus question de s’approvisionner à la source.
La France commença à rassembler tous les stocks disponibles sur le territoire puis en acheta aux suisses , anglais et américains . Malheureusement ces lots se revelerent coûteux , de piètre qualité et peu facile d’utilisation .
Le sous secrétaire d’état du service de santé au ministère de la guerre Justin Godard inclut dans sa réorganisation du service pharmaceutique, la création en septembre 1916 ( il fallut quand même attendre jusque là !) d’un atelier de thermomètres médicaux.
« L’organisation de l’atelier lui-même revint au pharmacien major Trimbach. Il le fit construire dans un bastion du fort de Vanvres. Cet atelier fut rapidement un atelier moderne, bien outillé et doté d’un matériel adapté .
Au début l’atelier utilisa des prisonniers allemands comme main-d’œuvre. Tous ces prisonniers étaient des spécialistes de la fabrication des thermomètres . Des ouvriers français furent également embauchés et formés à ce travail…
Cet atelier servit ultérieurement comme centre de formation professionnel. Beaucoup de nouveaux ateliers, dirigés par d’anciens élèves virent également le jour. »
Source : Les pharmaciens et la première guerre mondiale : participation aux travaux d’hygiène et prophylaxie. Thèse pour le diplôme d’état de docteur en pharmacie. Université de Clermont-Ferrand
Cordialement
Nathalie
Au début du conflit, outre ses nombreuses carences, le service de santé dut faire face à un autre problème : celui de la pénurie des thermomètres médicaux…..
Jusqu’alors, la production était principalement allemande ; mais là plus question de s’approvisionner à la source.
La France commença à rassembler tous les stocks disponibles sur le territoire puis en acheta aux suisses , anglais et américains . Malheureusement ces lots se revelerent coûteux , de piètre qualité et peu facile d’utilisation .
Le sous secrétaire d’état du service de santé au ministère de la guerre Justin Godard inclut dans sa réorganisation du service pharmaceutique, la création en septembre 1916 ( il fallut quand même attendre jusque là !) d’un atelier de thermomètres médicaux.
« L’organisation de l’atelier lui-même revint au pharmacien major Trimbach. Il le fit construire dans un bastion du fort de Vanvres. Cet atelier fut rapidement un atelier moderne, bien outillé et doté d’un matériel adapté .
Au début l’atelier utilisa des prisonniers allemands comme main-d’œuvre. Tous ces prisonniers étaient des spécialistes de la fabrication des thermomètres . Des ouvriers français furent également embauchés et formés à ce travail…
Cet atelier servit ultérieurement comme centre de formation professionnel. Beaucoup de nouveaux ateliers, dirigés par d’anciens élèves virent également le jour. »
Source : Les pharmaciens et la première guerre mondiale : participation aux travaux d’hygiène et prophylaxie. Thèse pour le diplôme d’état de docteur en pharmacie. Université de Clermont-Ferrand
Cordialement
Nathalie