Re: Classement, répartition et numérotation des Hôpitaux Militaires.
Publié : sam. août 18, 2007 5:39 pm
Bonjour à toutes et à tous,
Les établissements dont dispose le Service de Santé Militaire en temps de paix ne permettraient de recevoir qu'une faible partie des malades et des blessés de l'armée mobilisée. Il est donc nécessaire de prévoir, pour le cas de guerre, la création de nombreux hôpitaux. Ces hôpitaux portent le nom de Hôpitaux Temporaires (HT); leur organisation est prévue dans de nombreuses localités de la zone de l'intérieur.
Ces HT du territoire sont destinés à apporter au SS militaire des ressources nouvelles d'hospitalisation en vue de faire face: aux besoins propres des régions et aux évacuations des armées en campagne.
Les HT du territoire sont appelés Hôpitaux Complémentaires (HC) s'ils sont gérés par le SSM. Ils sont appelés Hôpitaux Auxiliaires (HA) s'ils sont gérés par les Sociétés d'assistance. Ils sont appelés Hôpitaux Bénévoles (HB) s'ils sont gérés par des particuliers, des associations, des communautés, des collectivités locales... à la condition de répondre et respecter un cahier des charges imposé par le SSM.
En 1914, éxistent 3 Sociétés d'assistance de la Croix Rouge:
- La Société française de Secours aux Blessés Militaires (SSBM) créée en 1864;
- L'Union des Femmes de France (UFF) créée en 1879;
- L'association des Dames françaises (ADF) créée en 1881.
Ces 3 sociétés de Croix-Rouge restent indépendantes les unes des autres durant toute la guerre et ne fusionnent sous la simple dénomination de Croix Rouge Française (CRF) qu'en août 1940.
La S.S.B.M. était la plus importante des sociétés de Croix-Rouge. Elle fut autorisée à prêter son concours au service de l'Armée. Elle accéda à la zone de l'avant (zone des combats), pouvait concourir au bon fonctionnement des trains sanitaires. Les infirmeries de gare dépendaient d'elle. L'U.F.F. et l'A.D.F. étaient cantonnées dans la zone de l'arrière, mais pas dans la zone des Armées.
La numérotation des Hôpitaux se faisait par Région Militaire, sans tenir compte du découpage en départements.
Pour les HB il était tenu compte du nom de la société d'assistance et le n° était suivi de "bis":
- SSBM: n° 1 à 100; au-delà n° dans la série des 300;
- UFF: n° 101 à 200; au-delà n° dans la série des 400;
- ADF: n° 201 à 300; au-delà n° dans la série des 500.
Cordialement.
Jean RIOTTE.
Les établissements dont dispose le Service de Santé Militaire en temps de paix ne permettraient de recevoir qu'une faible partie des malades et des blessés de l'armée mobilisée. Il est donc nécessaire de prévoir, pour le cas de guerre, la création de nombreux hôpitaux. Ces hôpitaux portent le nom de Hôpitaux Temporaires (HT); leur organisation est prévue dans de nombreuses localités de la zone de l'intérieur.
Ces HT du territoire sont destinés à apporter au SS militaire des ressources nouvelles d'hospitalisation en vue de faire face: aux besoins propres des régions et aux évacuations des armées en campagne.
Les HT du territoire sont appelés Hôpitaux Complémentaires (HC) s'ils sont gérés par le SSM. Ils sont appelés Hôpitaux Auxiliaires (HA) s'ils sont gérés par les Sociétés d'assistance. Ils sont appelés Hôpitaux Bénévoles (HB) s'ils sont gérés par des particuliers, des associations, des communautés, des collectivités locales... à la condition de répondre et respecter un cahier des charges imposé par le SSM.
En 1914, éxistent 3 Sociétés d'assistance de la Croix Rouge:
- La Société française de Secours aux Blessés Militaires (SSBM) créée en 1864;
- L'Union des Femmes de France (UFF) créée en 1879;
- L'association des Dames françaises (ADF) créée en 1881.
Ces 3 sociétés de Croix-Rouge restent indépendantes les unes des autres durant toute la guerre et ne fusionnent sous la simple dénomination de Croix Rouge Française (CRF) qu'en août 1940.
La S.S.B.M. était la plus importante des sociétés de Croix-Rouge. Elle fut autorisée à prêter son concours au service de l'Armée. Elle accéda à la zone de l'avant (zone des combats), pouvait concourir au bon fonctionnement des trains sanitaires. Les infirmeries de gare dépendaient d'elle. L'U.F.F. et l'A.D.F. étaient cantonnées dans la zone de l'arrière, mais pas dans la zone des Armées.
La numérotation des Hôpitaux se faisait par Région Militaire, sans tenir compte du découpage en départements.
Pour les HB il était tenu compte du nom de la société d'assistance et le n° était suivi de "bis":
- SSBM: n° 1 à 100; au-delà n° dans la série des 300;
- UFF: n° 101 à 200; au-delà n° dans la série des 400;
- ADF: n° 201 à 300; au-delà n° dans la série des 500.
Cordialement.
Jean RIOTTE.