Bonjour Pascal,
Merci infiniment de tous ces "petits " détails qui nous permettent de nous rapprocher de ce que fut l'organisation ( et l'évolution) des structures hospitalières de ce secteur.
Comme dit Michel P. (MP 92) très justement: il n'y a pas de "petits détails".
Cordialement.
Jean RIOTTE.
Hôpitaux Militaires: 21ème RM.
- Jean RIOTTE
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- Eric Mansuy
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Re: Hôpitaux Militaires: 21ème RM.
Bonjour à tous,
Bonjour Monsieur,
Vous n'avez pu trouver dans cette liste, incomplète d'ailleurs, que des formations sanitaires ayant accueilli des militaires (si l'on exclut les hôpitaux et hospices mixtes). Un hôpital civil a bien existé rue Thiers. Les éléments qui suivent, extraits des Archives Municipales (publiques) d'Epinal, devraient vous éclairer.
« Le Maire de la Ville d’Epinal
au Médecin Principal ODILE
Médecin-Chef du Service de Santé
VIIe Armée
Remiremont
16 août 1915
J’ai l’honneur de vous exposer, à la fois comme Maire d’Epinal et comme Président de la Commission Administrative des Hospices que :
l’Hôpital civil Saint-Maurice ayant été réquisitionné, il a fallu faire une installation de fortune dans l’Orphelinat de filles pour les malades civils ;
que le local, tel qu’il est, ne permettrait pas l’installation d’un pavillon d’isolement pour les contagieux ;
qu’il a fallu chercher à proximité un local pouvant être approprié à cet usage, qu’une dépendance de l’Institution Notre-Dame, rue Thiers, a été cédée par cette société dans ce but à l’Administration de l’Hospice civil, aucun autre local n’ayant pu être trouvé dans le voisinage ;
que l’Hospice civil d’Epinal reçoit les malades de tous les villages du camp retranché au nombre d’environ 40, cet Hospice étant le seul à desservir cette population, privée de médecins civils et de locaux d’hospitalisation ;
que non seulement à Epinal dont la population civile atteint environ 18000 âmes, mais surtout dans les villages environnants, les maladies contagieuses telles que la méningite cérébro-spinale, la typhoïde, les maladies éruptives, règnent presque en permanence ;
que l’Hôpital civil ne contient qu’environ 110 lits, plus les quelques lits du pavillon d’isolement, et que par la privation de ce pavillon, toute la population du camp retranché et de la ville se trouverait atteinte et privée des soins nécessaires ;
pour toutes ces raisons, le Maire, profondément ému à la nouvelle de l’occupation de toute l’Institution Notre-Dame par le Service de Santé, prie le Médecin-Chef de bien vouloir examiner s’il ne serait pas possible de laisser à la Ville la jouissance du petit immeuble qui sert de pavillon d’isolement.
Il se tient à sa disposition pour lui faire visiter l’orphelinat devenu hospice civil, persuadé qu’après cette visite, les observations qu’il vient de lui soumettre ne prendront que plus de force.
Veuillez agréer, monsieur le Médecin-Chef, l’expression de ma considération très distinguée.
Le Premier Adjoint
FFons de Maire »
-----
« 3 juin 1916
BAUDOUIN
Ordonnateur des Hospices d’Epinal
Le Médecin Major de 1re classe Mendès, médecin-chef de St-Joseph, m’informe que MANGINOT Paul, civil blessé grièvement par les bombes de l’avion rue François de Neufchâteau le 21 février, n’ayant plus besoin de soins chirurgicaux, demande son évacuation sur l’hôpital civil pour y attendre le résultat de sa demande de secours. Je vous serais donc reconnaissant de bien vouloir le faire hospitaliser rue Thiers.
Agréez, cher collègue, l’expression de mes sentiments distingués. »
-----
Dernières précisions : l’Hôpital Saint-Maurice, comprenant 400 lits, a été réquisitionné – matériel et personnel compris – dès le début des hostilités ; c’est pour cette raison qu’un hôpital civil « de fortune », comprenant 90 lits, a été installé dans les locaux de l’orphelinat de la rue Thiers, tenu par des religieuses. J'ignore pour le moment où il se situait, je vais entamer mes recherches.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Bonjour Monsieur,
Vous n'avez pu trouver dans cette liste, incomplète d'ailleurs, que des formations sanitaires ayant accueilli des militaires (si l'on exclut les hôpitaux et hospices mixtes). Un hôpital civil a bien existé rue Thiers. Les éléments qui suivent, extraits des Archives Municipales (publiques) d'Epinal, devraient vous éclairer.
« Le Maire de la Ville d’Epinal
au Médecin Principal ODILE
Médecin-Chef du Service de Santé
VIIe Armée
Remiremont
16 août 1915
J’ai l’honneur de vous exposer, à la fois comme Maire d’Epinal et comme Président de la Commission Administrative des Hospices que :
l’Hôpital civil Saint-Maurice ayant été réquisitionné, il a fallu faire une installation de fortune dans l’Orphelinat de filles pour les malades civils ;
que le local, tel qu’il est, ne permettrait pas l’installation d’un pavillon d’isolement pour les contagieux ;
qu’il a fallu chercher à proximité un local pouvant être approprié à cet usage, qu’une dépendance de l’Institution Notre-Dame, rue Thiers, a été cédée par cette société dans ce but à l’Administration de l’Hospice civil, aucun autre local n’ayant pu être trouvé dans le voisinage ;
que l’Hospice civil d’Epinal reçoit les malades de tous les villages du camp retranché au nombre d’environ 40, cet Hospice étant le seul à desservir cette population, privée de médecins civils et de locaux d’hospitalisation ;
que non seulement à Epinal dont la population civile atteint environ 18000 âmes, mais surtout dans les villages environnants, les maladies contagieuses telles que la méningite cérébro-spinale, la typhoïde, les maladies éruptives, règnent presque en permanence ;
que l’Hôpital civil ne contient qu’environ 110 lits, plus les quelques lits du pavillon d’isolement, et que par la privation de ce pavillon, toute la population du camp retranché et de la ville se trouverait atteinte et privée des soins nécessaires ;
pour toutes ces raisons, le Maire, profondément ému à la nouvelle de l’occupation de toute l’Institution Notre-Dame par le Service de Santé, prie le Médecin-Chef de bien vouloir examiner s’il ne serait pas possible de laisser à la Ville la jouissance du petit immeuble qui sert de pavillon d’isolement.
Il se tient à sa disposition pour lui faire visiter l’orphelinat devenu hospice civil, persuadé qu’après cette visite, les observations qu’il vient de lui soumettre ne prendront que plus de force.
Veuillez agréer, monsieur le Médecin-Chef, l’expression de ma considération très distinguée.
Le Premier Adjoint
FFons de Maire »
-----
« 3 juin 1916
BAUDOUIN
Ordonnateur des Hospices d’Epinal
Le Médecin Major de 1re classe Mendès, médecin-chef de St-Joseph, m’informe que MANGINOT Paul, civil blessé grièvement par les bombes de l’avion rue François de Neufchâteau le 21 février, n’ayant plus besoin de soins chirurgicaux, demande son évacuation sur l’hôpital civil pour y attendre le résultat de sa demande de secours. Je vous serais donc reconnaissant de bien vouloir le faire hospitaliser rue Thiers.
Agréez, cher collègue, l’expression de mes sentiments distingués. »
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Dernières précisions : l’Hôpital Saint-Maurice, comprenant 400 lits, a été réquisitionné – matériel et personnel compris – dès le début des hostilités ; c’est pour cette raison qu’un hôpital civil « de fortune », comprenant 90 lits, a été installé dans les locaux de l’orphelinat de la rue Thiers, tenu par des religieuses. J'ignore pour le moment où il se situait, je vais entamer mes recherches.
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
- Jean RIOTTE
- Messages : 5951
- Inscription : sam. nov. 05, 2005 1:00 am
Re: Hôpitaux Militaires: 21ème RM.
Bonjour à toutes et à tous,
Un petit coup de pouce, pour les nouveaux inscrits.
Cordialement.
Jean RIOTTE
Un petit coup de pouce, pour les nouveaux inscrits.
Cordialement.
Jean RIOTTE
Re: Hôpitaux Militaires: 21ème RM.
bonjour
voici 2 lettres avec les tampons de l hopital d arc en barrois en vente sur delcampe
cordialement
pascal
voici 2 lettres avec les tampons de l hopital d arc en barrois en vente sur delcampe
cordialement
pascal
Re: Hôpitaux Militaires: 21ème RM.
Bonsoir Pascal et à tous,
il en existe un 3e (lot Delcampe N°19300082 avec au centre "LA DRECTRICE" il est vrai qu'il y avaient 2 directrices : Miss Bromley Mann et Miss Hamp, il y a eu souvent plusieurs marques postales de franchise pour un même hôpital, salutations
Guy
il en existe un 3e (lot Delcampe N°19300082 avec au centre "LA DRECTRICE" il est vrai qu'il y avaient 2 directrices : Miss Bromley Mann et Miss Hamp, il y a eu souvent plusieurs marques postales de franchise pour un même hôpital, salutations
Guy
Re: Hôpitaux Militaires: 21ème RM.
Bonjour
pour reprendre sur le sujet, j'ai trouvé une carte sur le net de l'hopital complémentaire No 28 à Chaumont (Haute-Marne)
d'après ce que j'ai lu, il semblerait qu'il y ait eu plus d'américains que de français dans cet hopital (voir qu'il fut géré par les amércains)
quelqu'un peut il m'en dire plus ?
pour reprendre sur le sujet, j'ai trouvé une carte sur le net de l'hopital complémentaire No 28 à Chaumont (Haute-Marne)
d'après ce que j'ai lu, il semblerait qu'il y ait eu plus d'américains que de français dans cet hopital (voir qu'il fut géré par les amércains)
quelqu'un peut il m'en dire plus ?
Re: Hôpitaux Militaires: 21ème RM.
Bonsoir flafla91 et à tous,
En effet l'Hopital Complémentaire N°28 de Chaumont devint le Base Hospital N°15 situé au General Head Quarter après le 18/11/17 (date de la fermeture de l'Hopital Complémentaire N°28, on connaît une CP avec légende « Chaumont caserne d’Artillerie Hôpital 28 – le Kiosque » avec mention de l’expéditeur « cette caserne est devenue l’Hôpital américain N°15 » datée du 26/12/17
Y-a-t-il une date au dos de la carte? si oui correspond-t-elle à ce que je mentionne?
A noter qu'un "Base Hospital sans N°" remplacera le Base Hospital N°15 de Janvier à Juin 1919 (source « site Internet d’Antonin Guillot »)
bonne soirée
En effet l'Hopital Complémentaire N°28 de Chaumont devint le Base Hospital N°15 situé au General Head Quarter après le 18/11/17 (date de la fermeture de l'Hopital Complémentaire N°28, on connaît une CP avec légende « Chaumont caserne d’Artillerie Hôpital 28 – le Kiosque » avec mention de l’expéditeur « cette caserne est devenue l’Hôpital américain N°15 » datée du 26/12/17
Y-a-t-il une date au dos de la carte? si oui correspond-t-elle à ce que je mentionne?
A noter qu'un "Base Hospital sans N°" remplacera le Base Hospital N°15 de Janvier à Juin 1919 (source « site Internet d’Antonin Guillot »)
bonne soirée
Re: Hôpitaux Militaires: 21ème RM.
je ne vois pas de date :Bonsoir flafla91 et à tous,
En effet l'Hopital Complémentaire N°28 de Chaumont devint le Base Hospital N°15 situé au General Head Quarter après le 18/11/17 (date de la fermeture de l'Hopital Complémentaire N°28, on connaît une CP avec légende « Chaumont caserne d’Artillerie Hôpital 28 – le Kiosque » avec mention de l’expéditeur « cette caserne est devenue l’Hôpital américain N°15 » datée du 26/12/17
Y-a-t-il une date au dos de la carte? si oui correspond-t-elle à ce que je mentionne?
A noter qu'un "Base Hospital sans N°" remplacera le Base Hospital N°15 de Janvier à Juin 1919 (source « site Internet d’Antonin Guillot »)
bonne soirée
http://www.playle.com/listing.php?i=HOM ... 11cmofhbr3
Merci pour tes infos
autre photo : http://history.amedd.army.mil/booksdocs ... fig130.jpg
Cordialement
Fabien.
Re: Hôpitaux Militaires: 21ème RM.
Bonjour,
Je cherche quelqu'un qui pourrait me décrypter un extrait du registre matricule de mon arrière grand-père médecin, qui a été affecté à Gray le 6 décembre 1917. Je ne comprends pas l'abbréviation manuscrite indiquée dans le registre sur cette affectation. Je lis :"...passé à la G.R. de Gray le 6 décembre 1917 et affecté à la R.9.S de la VIIème armée le 18 décembre 1917...".
Je peux envoyer le scan de ce registre à toute personne qui saurait m'éclairer.
En vous remerciant par avance.
François.
Je cherche quelqu'un qui pourrait me décrypter un extrait du registre matricule de mon arrière grand-père médecin, qui a été affecté à Gray le 6 décembre 1917. Je ne comprends pas l'abbréviation manuscrite indiquée dans le registre sur cette affectation. Je lis :"...passé à la G.R. de Gray le 6 décembre 1917 et affecté à la R.9.S de la VIIème armée le 18 décembre 1917...".
Je peux envoyer le scan de ce registre à toute personne qui saurait m'éclairer.
En vous remerciant par avance.
François.