Hôpitaux Militaires: 13ème RM.

Organisation, unités, hôpitaux, blessés....
MP 92
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Re: Hôpitaux Militaires: 13ème RM.

Message par MP 92 »

Bonjour à tous,

Je suis nouveau sur ce forum, bine que généalogiste amateur depuis plus de 15 ans. Voici ce qui m'amène:

Mon grand-père maternel, soldat au 147ème de ligne a été blessé et soigné à Commentry dans l'Allier. Selon une correspondance familiale ces soins ont été dispensés à l'hôpital des "Dames de France". Il s'y trouvait le 24/10/1914.

Si donc quelqu'un a entendu parlé de cet hôpital, ( et éventuellement de ce qu'il advenu de ses archives), je suis intéressé.

Par avance merci.

Alain Barbedette
Bonjour albar 1, Bonjour à tous,

Il faut comprendre hôpital de COMMENTRY géré par les ADF (Association des Dames de France); ADF étant l'une des 3 sociétés d'assistance de la CRF (Croix Rouge Française) homologuée par le Ministère de la Guerre.

Maintenant, il faut chercher sur COMMENTRY si à la date en question, il y avait plusieurs établissements ...

Bon courage,
Michel PINEAU

Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Diderot
Nathalie C.
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Re: Hôpitaux Militaires: 13ème RM.

Message par Nathalie C. »

Bonjour Alain
Bonjour à tous
De mémoire, je crois me souvenir qu'a Commentry, la Croix-Rouge avait son hôpital à la maison de retraite Saint-Louis et qu'il portait le numéro HA n°15 mais à vérifier ce soir lorsque je rentrerai à la maison....
Bonne soirée
Nathalie
gg101hop
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Re: Hôpitaux Militaires: 13ème RM.

Message par gg101hop »

Bonjour Alain et Nathalie,
A ma connaissance il n'y a pas eu d'hôpital géré par les Dames de France (ADF série des N°200), il peut s'agir d'une erreur de dénomination (c'était courant à l'époque), pour Commentry je connais 2 Hx : le HA N°15 (gérée par la Société de Secours aux Blessés Militaires) maison de retraite St Louis situé rue de l'Hôpital ouvert avec 20 lits le 2/10/14 (ce qui collerait avec votre date) et le N°108 (gérée par l'Union des Femmes de France) mais dont les 1ers blessés arrivent seult le 1/9/15, si cela peut vous aider, salutations
Guy

Nathalie C.
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Re: Hôpitaux Militaires: 13ème RM.

Message par Nathalie C. »

Bonjour à tous
Merci beaucoup Mireille pour votre lumineuse initiative de mettre en" post it" ces liens si précieux
Je suis de celle qui attendent avec impatience la sortie de l'ouvrage de Francois Olier qui inclura cette 13 région militaire qui m'est si chère...alors en attendant..

HAUTE LOIRE

H mixte : -Le Puy- 130 lits

HA n °4 : Brioude – Ecole libre de garçons,18 bd Desaix – SSBM -
Opérationnel dès le 15 Août mais ne fut utilisé qu’à partir du 28, ferme le 28 Février 1917
49 lits au départ puis 55 en Mars 1915, puis 80 en Mai 1915, puis 110 en Mars 1916
Le nombre de malades et blessés soignés à l’HA n°4 du 28.08.14 au 28.02.1917 a été de 746 avec 34200 journées d’hospitalisation.

HA n°5 : - Le Puy – Couvent des sœurs de St Charles, 16 rue Vaneau –SSBM – 50 à78 lits – à partir du 15/ 28 Août 1914 au 28/02/1917

HC n° 6 : - Le Puy – Institut agricole, avenue de Vals –200 à 315 lits – ouvre le 15 Août 1914 au 20/04/1919

H(D)C n°12 : - Le Puy – Lycée de Garçons, rue du Général Lafayette – 160 lits – à partir du 15/21 Août 1914 puis Ancien évêché à partir de décembre 1915/mars 1916 – 88/94 lits –
Donc :
Lycée de garçons du 21/081914 au 18/01/1916 avec annexe
1 à l’asile de Montredon du 15/09/14 au 25/12/1914 date à laquelle il devient HC n°80
2 Au pensionnat Notre Dame de France du 18/01/1916 au 28/02/1916 ( NB : dans le livre d’or du pensionnat, je n’ai pas retrouvé d’allusions au fait qu’il ait été une annexe de l’HC n°12…..)

A partir de 1er Mars 1916 le lycée de garçons est abandonné, et c’est l’ancien Evêché qui devient HDC n°12..

L’Evêché serait utilisé du 28/08/1914 au 27/10/1919 sous différentes numérotations

HC n°14 : Le Puy en Velay – Pensionnat Notre Dame de France, rue Latour Maubourg – 210 lits - du 21 Août 1914 au 1er mars 1918

HC n°15 : - Le Puy – Ecole de Théologie, avenue de Vals – 150à 165 lits – ouvre le 25 Août 1914 au 21/03/1919 - hôpital de contagieux

HB n° 17 bis : -Paulhaguet- dans l’hôpital civil - 20 lits- ouvre le 24 décembre 1914 au 08/08/1917

HB n°18 bis : -Langeac – dans l’hôpital civil - 23 lits- ouvre le 24 novembre 1914 au 24/12/1914 ? mais d’après la presse locale fonctionne toujours les premiers mois de l’année 1915

HC n°70 : Yssingeaux- Institution du Sacré Cœur ( ancien petit Séminaire )- du 26 août 1914 jusqu’en 1916 -150 lits destines aux « malades et blessés » - 23 infirmiers, 5 médecins, 1 pharmacien

HC n°71 : Yssingeaux – écoles Saint Pierre et Saint Anne – du 21 août 1914 jusqu’en 1916 - 200 lits pour « malades et blessés » - 19 infirmiers, 4 médecins, 1 pharmacien

HC n°70/71 : Yssingeaux – 310 lits- en 1916 fusion des deux hôpitaux jusqu’en novembre 1917 –
réouverture en mars 1918 jusqu’en janvier 1919.

HC n°80 : - Le Puy-Maison des religieuses de l’Assomption à Asile d’aliènes de Montredon ( actuellement hôpital Ste Marie ) – 105 lits – du 14/26 décembre 1914 au 03/01/1919

HA n°107 : - Le Puy – Immeuble de la Dentelle au foyer, avenue de la Dentelle – 62 lits – à partir du 1er Septembre 1914 et fonctionne toujours en octobre 1918
Annexes au Puy : Ecole dentellière de Vals, avenue Alexandre Clair – 69 lits
Hôtel de la Préfecture, place du Breuil – 10 lits



Sources :
Livre d’or du pensionnat Notre Dame de France
L’almanach de Brioude (1920) pour l'HA4
Revue « Per lous chamis » n°48(1983) Christian Bertholet et Auguste Monchamp pour l'HC 70/71
Le Moniteur du Puy de Dome
L’avenir de la Haute Loire
Répertoire des formations sanitaires de François Olier
Les archives du Val de Grâce
Les archives départementales du Puy de Dome et de la Haute Loire



CANTAL

HC n° 1 : - Aurillac – Ecole Normale d’Instituteurs au Château Saint Etienne – opérationnel dès le 16 Août 1914 et commence à fonctionner à partir de 23 Août jusqu’au 20/12/1918– de 100 à 135 lits– a accueilli blessés français et allemands – hôpital chirurgical au départ puis à partir de janvier 1915 s’est spécialisé dans l’isolement des tuberculeux et pré-tuberculeux – second étage sert d’hôpital dépôt pour PG – a réalisé plus de 1300 entrées ( de Février 1917 jusqu’à sa fermeture semble avoir accueilli des paludéens ? ).

H(D)C n° 2 : - Aurillac- dans une partie des locaux de l’Institution d’enseignement secondaire libre dite de Saint Eugène, rue des Carmes ,quartier de la gare –200/250 lits- ouvert le 10/16 Août 1914 jusqu’au 28 Février 1919
HDC à partir du 1er Décembre
Annexe : Sainte Marie, rue du Général D’Estaing - 50 lits- à partir du 19 Janvier 1915 mais momentanément fermée d’Avril à Décembre 1916 car réservée aux soldats malades de la garnison spécialement aux jeunes recrues de la classe 17
360 lits sur St Eugène et Ste Marie à la fin de l’année 1916 –

HB n °21bis : - Murat – salle annexe de l’hospice- 32 lits –à partir du 3 mars 1915 jusqu’au ?.

HC n °22 : - Aurillac- Lycée de Garçons Emile Duclaux, rue Beauclair- 330/360/410 lits – du 10 Août 1914 au 3 Avril 1919.

HC n° 23 :- Aurillac- Ecole Normale de jeunes filles, rue de l’école supérieure- 70 /80 lits - ouvre entre le 10/ 23 Août 1914 et ferme entre le 20 Avril et le 16 Août 1916 - initialement consacré aux blessés puis aux malades et à partir de mai 1915 dévolue aux convalescents ayant besoin d’exercices de mécanothérapie .

Hôpital mixte : - Aurillac- Hospice mixte, 50 avenue de la république 63 lits militarisés/143 /143– puis à partir de 1916 ( Octobre ?) , l’hôpital mixte s’est purement destiné aux contagieux avec la création de 2 pavillons d’isolement (40 lits chacun ) pris sur les quartiers « civils » mais jugés « incommodes et presque inutilisables » car « trop à l’écart du centre de l’hôpital » - du début des hostilités à Février 1917, 1699 malades ont été admis à l’hôpital mixte , 49 y sont décèdes.

Station sanitaire Le Begut : - Vabres- ouvre en Août 1916 jusqu’en ? – 100 lits maximum

HC n° 72 : Saint Flour –Institut de la Présentation, cours Spy des Termes – 184/260/160 lits ( 217 patients en septembre 1915 ?)- Fonctionne dès 14 Août 1914 et est complètement évacué en Juin 1918. Semble avoir reçu par la suite des paludéens.
Annexe : - Chaudes-Aigues - Hôpital thermal Ginesty– 90/100 lits - du 8/8/1915 au 21/3/1918.

HC n° 73 :- Vic sur Cère – Grand Hôtel de la compagnie d’Orléans – 148/205 lits – du 26 Août 1914 au 28 septembre 1916.

HA n° 201 : - Mauriac – maison des Sœurs garde malades, rue du Ballat - ADF -20 octobre 1914 à fin 1916 .


Sources :
Archives départementales du Puy de Dome et du Cantal
Le Moniteur du Puy de Dome
L’Avenir du Cantal
Répertoire des formations sanitaires de François Olier
Les archives du Val de Grâce

A suivre

Nathalie
Nathalie C.
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Re: Hôpitaux Militaires: 13ème RM.

Message par Nathalie C. »

PUY DE DOME

Hôpital mixte – Riom – quartier des faubourgs de Clermont – 300 lits .

Hôpital mixte : - Issoire – route de Parentignat -66 lits.

Hôpital mixte : - Clermont Ferrand – Hôtel Dieu, bd de la pyramide – 400 lits
Hôpital général, 4 rue des vieillards –238 lits


HA n ° 1 : - Clermont Ferrand –190 lits – du 13/08/1914 au 19/01/1919
Pensionnat Godefroy de Bouillon, 14 rue de Grande Bretagne et rue des Jacobins.

HA n ° 2 : - Chamalières –110 lits – du 16-10/08/1914 au 10/01/1919 ou 30/06/1919
Maison mère de la Congrégation des Sœurs de Notre Dame ( couvent de Lamontgie ), 4 avenue de Bordeaux

HC n°4 : - Billom – 160 lits – du 05/08/1914 au et fonctionne tjs au 05/1918
Ecole libre des Frères, place des Ecoles (112 lits)
Couvent de la Miséricorde, rue de l’évêché(50 lits)

HC n ° 7 : - Clermont Ferrand –266 lits – du 26/08/1914 au 31/12/1915 puis devient 7/8 puis 7/8/9
Institution Massillon, rue Bansac et rue du lycée

HB 7 bis : - Clermont Ferrand – 25 lits – du 14/09/1914 au 31/12/1917
Observatoire de la côte des Landais, fondé et entretenu par le personnel de la faculté des Sciences et de l’Observatoire, avec l’aide de la municipalité et du comité des dames d’Aubière et du comité de secours des établissements Bergougnan.

HC n ° 8 : - Clermont Ferrand - 304 lits – du 14/08/1914 au 31/08/1915 puis devient 7/8 et 7/8/9. Les locaux resteront occupés par le SSF jusqu’au moins le 20/12/1918
Petit lycée de garçons, rue du lycée et rue Delarbre

HB n°8 bis : - Vic le Comte – 45 lits – du 23/09/1914 et fermeture notifiée le 08/08/1917
Ancien pensionnat des Frères , rue des cordeliers

HC n ° 9 : - Clermont Ferrand – 298lits – du 05 -14/08/1914 au 31/08/1915 puis devient 7/8/9
Lycée de filles Jeanne d’Arc, avenue Croix Morel


HC n °7/8 : - Clermont Ferrand –– 532 lits – du 01/09/1916 au 15/05/1919
Institution Massillon et Petit lycée de garçons

HC n ° 8/9 : - Clermont Ferrand –lycée Jeanne d’Arc – 570 lits – du 01/09/1915 au 31/12/1916
Fait fonction de petit centre de rééducation professionnelle pendant un cours laps de temps

HC n ° 7/8/9 : - Clermont Ferrand – apparaît en 1916 seulement- 760 lits ?

HB n ° 9 bis : -St Saturnin - 35 lits – du 6/09/1914 au 08/10/1918
Villa Borot

HA n ° 9 : - Riom – 60 lits – du 12-14/08/1914 au 12/1918 au 01/12/1918
Institution Ste Marie, faubourg de Mozac

HC n ° 10 : - Clermont Ferrand –285 lits – du 9-10/08/1914 au 05/09/1917
Ecole Normale d’Institutrices, avenue du Puy de Dome
Immeuble Bergougnan, 7 rue Fontgieve (80 lits) – du 01/01/1915 au 19/08/1917
Pensionnat Sainte Marguerite – du 07/08/1915 au 30/09/1915(avant de passer annexe de HC n° 82)

HB n° 10 bis: - Combronde – 61 lits- du 27/09/1914 au 10/12/1916
Mairie et école

H(D)C n ° 11 : - Chamalières – 450 lits- du 20/08/1914 et fonctionne toujours à la fin de 1917
Grand Séminaire de Riche Lieu (ou Richelieu), dépôt de convalescent à partir du 02.12.1914
Centre spécial de reforme
A abrité le centre d’appareillage jusqu’à l’avènement du centre de rééducation à l’hôpital 82
Maison de Santé de la Terrasse (ou Terrasse Fontmaure ) – nombre de lits très divergent - du 20/08/1914 au 09/12/1916 qui deviendra ensuite HC n°95

HA n°11 : - Thiers –du 04-14/08/1914 au 31/12/1918
Ecole supérieure de jeunes filles, rue de la bienfaisance (85 lits)
Puis nouveaux locaux à partir de la rentrée de 1917, rue Fernand Forest.

HB n ° 11 bis - Volvic –du 31/10/1914 au 25/09/1916
Ecole communale de Garçons (40 lits) –

HB n °12 bis :- Saint Eloy les Mines - du 03/10/1914 au 22/09/1917
Nouvelle Ecole de garçons de La Roche (70 lits)
Gestion assurée par Alexandre Varenne, fondateur du periodique régional "La Montagne"


HD n°12 : - Riom - à partir du 15/08/1914
Collège Michel de l’Hospital 330 lits
Hôtel du Louvre 63 lits
Maison Leboyer 58 lits.
Structure citée uniquement par F.Olier

HA n° 14 : - Randan – 25lits – du 12/09/1914 au 10/02/1919
Dépendances du château de Mme la Comtesse de Paris.
Semble avoir été quelque temps une annexe de l’HA n°12 à Vichy

HA n°17 : - Aigueperse – 41 lits – du 25-31/09-10/1914 au 16/12/1918
Salle dépendant de l’hospice civil

HA n°19 : - Ambert – 20/30 lits – du 27/10/1914 au et fonctionne toujours au 11/1915
Salle dépendant de l’hospice

HB n°19 bis: - Maringues – 44 lits- à partir de Janvier 1915
A l’hôpital civil

HB n°20 bis : - Thiers- 100 lits – du 22/09/1914 au 16/12/1918
A l’hôpital civil
.
HB n°22 bis : - Arlanc- 20/30 lits- du 28/11/1914 au 08/08/1917
A l’hôpital civil

H(D?)C n°27 : -Riom - 420 lits –du 15-22/08/1914 au 09/09/1917 puis 28/07/1919
Collège municipal rue Marivaux
Hôtel du Louvre,( 63 lits)
Maison Leboyer, (58 lits)
Puis caserne Dombrowski avec annexe à Michel de l’Hospital du 27/08/1917 au 28/07/1919


HC n° 32 : - Royat – 640 lits - du 10-13/08/1914 au 10/04/1918
Hôtels concernés partiellement, en totalité ,comme siège social ou annexes et à différents moments du fonctionnement :
Grand Hôtel, bd Bazin
Hôtel de la paix, bd Bazin (100 lits) - du 18/10/1915 jusqu’en avril/décembre/1916
Hôtel de Lyon, bd Bazin (160 lits) - du 10/02/1915 jusqu’en avril/décembre/1916
Hôtel de l’Europe (140 lits) – de mars/avril 1916 à 05/1918
Eden, salle de spectacle ( ex Kursaal) ( 80 lits) – du 15/12/1916 au 01/12/1917
Hôtel Richelieu du 14/09/1914 au 10/02/1915
Hôtel Métropole du 14/091914 au 20/11/1914 pr devenir HC74
Villa St Amable ( 30 lits) – de avril/décembre 1916 au 05/1918

HC n° 33 : – Royat – 500 lits - du 18/08/1914 jusqu’en Février- Mars 1916 pour devenir HC n°33/74
Hôtels concernés partiellement, en totalité ,comme siège social ou annexes et à différents moments du fonctionnement
Hotel Continental et Thermal, bd Bazin
Hotel Palace, bd Bazin

HC n°33/74 : Royat et Chamalières – 840 lits – de Février/Mars 1916 à Décembre 1916
Hôtels concernés partiellement, en totalité ,comme siège social ou annexes et à différents moments du fonctionnement
Hôtel Continental et Thermal bd Bazin,
Hôtel Palace, bd Bazin
Hôtel Métropole, bd Bazin et rue Abbé Védrine
Eden, salle de spectacle
Villa St Amable, avenue de Royat à Chamalières
Gros centre de PMF qui sera ensuite transféré à Vichy, à l’HC n°43

HC n °34 : - La Bourboule –163 lits. – du 14/08/1914 au 06/07/1916 pr former HC n° 34/37
Hôtel des Iles Britanniques –

HC n°34/37 : - La Bourboule – 288 lits – du 07/07/1916 au 29/09/1916

HC n °35 : - La Bourboule –180 lits - du 15-21/08/1914 au 30/09/1916 pr devenir annexe de HC 60/62
Grand Hôtel de Paris, bd Choussy
Villa du Rivalet ( 25 lits ?)

HC n °36 : - La Bourboule –240 lits.- du 26-29/08/1914 au 08/07/1916 pr former HC 36/61
Grand Hôtel Métropole –

HC n°36/61 : - La Bourboule – 375 lits – du 09/07/1916 au 29/09/1916
Hôtel Métropole
Hôtel de Russie –

HC n °37 : - La Bourboule –du 23/08/1914 au 0/07/1916 pr former HC34/37
Hôtel Médicis et Majestic ( un seul hôtel , 130 lits)
Palace Hôtel ( 40 lits )

HC n° 38 : – Le Mont Dore- du 21-23/08/1914 au 18/11/1916
Hôtel International (Palace), rue de l’église ( 232 lits )
Hôtel Bardel , rue de l’église ( 84 lits )

HC n° 39 : - Le Mont Dore- jusqu’à 600 lits – du 21-23/08/1914 au 31/12/1916
Hôtel Sarciron - Rainaldi, place Michel Bertrand, (320 lits), connu aussi sous le nom Hôtel Mont Dore Palace
Hôtel des Sapins à partir de 1916

HC n ° 55 : - Clermont Ferrand et Royat ( ?) – du 25/08/1914 au 10/06/1919
Institution libre Monanges 14 rue d’Alsace et place St Joseph (125 lits) -du 03/10/1915 au 17/11/16
Groupe scolaire Châteaudun, rue d’Alsace (100lits) – du 25/08/ 1914 au 10/12/1915
Immeuble de la mission diocésaine, 8 rue Grégoire de Tours (40 lits) - du 01/01/1916 au 17/11/1916
Immeuble de la protection de la jeune fille « Le Bon Pasteur », 10 rue Bon Pasteur ( 60 lits) – du 01/01/1916 au 10/06/1919


HC n ° 56 : - Clermont Ferrand –du 15-26/08/1914 au 20/07/1915 pour laisser la place de à l’Ecole Civile de Réadaptation des Mutilés de Guerre
Ecole Professionnelle de garçons, rue Sidoine Apollinaire
Pensionnat Ste Marguerite – à partir du 11/09/1914

HC n °57 : - Le Mont Dore- du 21/08/1914 au 30/09/1916
Hôtel des Etrangers (325 lits) rue de Rigny et rue Caroline
Hôtel des sapins (100 lits), route de Latour - hôpital central à la mobilisation puis deviendra annexe

HC n °58 : - Le Mont Dore- du 16-21/08/1914 au 30/06/1916
Hôtel du Parc, rue Meynadier (139 lits )
Hôtel de Paris, place Michel Bertrand (15 lits )
Hôtel de la paix, rue Rigny-39 lits

Remarque : en 1916, les HC 58 et 59 semblent avoir fusionné avec annexe à l’Hôtel des Thermes ???

HCn °59 : - Le Mont Dore- du 16-21/08/1914 au 30/09/1916 car fusion le avec HC n° 39
Hôtel Gallia et dépendances, rue de l’église (153 lits)
Hôtel des thermes, rue Ledru (94 lits)

HC n °60 : - La Bourboule - 90 lits - du 09-22/08/1914 au 27/10/1915 pr faire HC n°60/62
Grand Hôtel de l’Etablissement ,avenue Quesneau de Mussy –

HC n° 60/62 : - La Bourboule –fusion en date du 27/10/1915 au 16/11/1916
Hôtel de l’établissement, avenue Guesneau de Mussy (144 lits )
Grand Hôtel (96 lits)
Chalet du Rivalet (25 lits)

HC n °61 : - La Bourboule – 90lits-du 23-21/08/1914 au 08/06/1916 puis devient HC n°36/61 le 09/07/1916
Grand Hôtel de Russie

HC n °62 : - La Bourboule - 80 lits- fusion avec HC n°60 en date du 27/10/1915 au 16/11/1916
Grand Hôtel

HC n °63 : - La Bourboule –du 14-19/08/1914 au 16/11/1916
Hôtel Continental ,quai de la Dordogne (210 lits)
Villa Continental (42 lits )-du 25/09/1914 au 06-15/03-05/1916
Villa Borghèse, 50 lits du 01/1915 au 16/11/1916

HC n°64 : - Issoire –205lits- du 21/08/1914 jusqu’au 12/1918
Maison Lescure (Ecole de Dentelles ou La Gergovia), route de St Germain Lembron

HCn °65 - Châtel Guyon - du 10/08/1914 au 19/05/1919
Hôtels concernés partiellement, en totalité, comme siège social ou annexes et à différents moments du fonctionnement
Hôtel Barthélemy et Palace Hôtel, rue du commerce (318 lits)
Hôtel Terminus, rue de la gare (144 lits)
Hôtel des Nations, rue de la gare (40 lits) –du 13/10/1915 au 27/04/1916
Villa St Joseph jusqu’en Février 1917
Hôtel Olympia (60 lits) - du 26/02/1916 jusqu’en octobre 1916
Sera par la suite affecté, à partir de 1917, aux réfugiés belges et français.

HC n °66 : - Châtel Guyon- 814 lits-. du 06/08/1914 au 17/03/1918
Hôtels concernés partiellement, en totalité, comme siège social ou annexes et à différents moments du fonctionnement
Hôtel du Parc, rue du parc (273 lits)
Hôtel des Princes, rue des grands thermes (69 lits)
Hôtel Printania, rue de la Notte ( 89 lits)
Castel Regina, rue du parc (110 lits)
L’Hermitage, rue du parc (189 lits)
Hôtel Excelsior, rue du parc (86 lits)
Hôtel de l’Europe, route de St Hippolyte (28 lits) qui passe annexe de HC 68
Reçoit principalement des blessés nord africains.

HCn °67 : - Châtel Guyon –jusqu’à 529 lits - du 05/08/1914 au 23/11/1916
Hôtels concernés partiellement, en totalité, comme siège social ou annexes et à différents moments du fonctionnement
Hôtel Continental rue du Dr Gubler (379 lits)
Hôtel des Bruyère (63 lits)
Hôtel International, (90 lits) –à partir du 01/12/1914
Villa Beau Site – à partir du 20/08/1914
Centre chirurgical de la formation

HCn °68 : - Châtel Guyon –jusqu’à 405 lits - du 10/08/1914 au 17/03/1918
Hôtels concernés partiellement, en totalité ,comme siège social ou annexes et à différents moments du fonctionnement
Nouvel Hôtel et Splendid Hôtel ,rue des grands thermes
Hôtel de Paris, rue de la poste (72 lits) et ferme le 17/04/1916
Hôtel Thermalia, avenue Baraduc (22 lits) et ferme le 17/04/1916
Villa des thermes, avenue Baraduc ( 70 lits et ferme le 17/04/1916
Villa Ma campagne
Hôtel de l’Europe, route de St Hippolyte (85 lits) .Est-ce l’hôpital sanitaire de Saint Hippolyte ?
Villa New York (45 lits) et peu de temps
Hôtel des Sources, jusqu’au 03/09/1915

HCn °69 : - Châtel Guyon – du 10/08/1914 au 19/04/1920
Hôtels concernés partiellement, en totalité ,comme siège social ou annexes et à différents moments du fonctionnement
Grand Hôtel, place Brosson (148 lits).
Hôtel de la Restauration, rue Lacroix(63 lits).
Villa Cellier, avenue Baraduc( 64 lits) et ferme le 03/11/1919
Casino, place Brosson (200 lits) – à partir du 10/10/1915 ferme le 15/04/1916
Hôtel des Bains
Hôtel des Sources, rue des grands thermes,54 lits – du 03/09/1915 au 03/11/1919
Hôtel de la poste, (de 26 à 66 lits) - à partir du 30/03/1916
Hôtel le Royal


HC n° 74 : – Royat Chamalières – du 13-22/08/1914 jusqu’en Février/ Mars 1916 puis deviendra HC n° 33/74
Hôtel Métropole, bd Bazin et rue Abbé Vedrine – 150 lits
Villa Saint Amable (clinique du Dr Piollet), avenue de Royat – 30 lits –
Hôtel Richelieu, route de la vallée – 50 lits – ferme en décembre 1915
Hôtel du Louvre, route de la vallée –60 lits - ferme en décembre 1915
Eden, salle de spectacle – 90 lits à partir de juillet 1915.

HCn °76 : - Le Mont Dore- 102 lits du 01/01/1915 au 01/06/1919
Hôpital thermal départemental, route de La Bourboule

HC n °77 : - La Bourboule – 230 lits – du 01/01/1915 et fonctionne toujours en 1918
Hôpital des Hospices de Clermont aussi appelé Guillaume Lacoste, bd de l’Hôtel de ville -

HC n ° 78 : - Montferrand –696 lits- du 28/08/1914 au 24/11/1920
Ancien Grand Séminaire, place de la prison
Annexe au Pensionnat libre de filles, place des Cordeliers (128 lits)

HC n° 82 : - Clermont Ferrand – 550 lits - du 22/09/1914 et fonctionne toujours en 1918
Ancienne caserne Saint André, rue St André.
Baraquements (16) sur les lieux même ( potentiel d’accueil de 300 lits supplémentaires )
Pensionnat Sainte Marguerite, rue Gauthier de Biozat , 50 lits qui ferment en ?
L’hôpital renferme le centre de rééducation, le centre d’appareillage et un service de physiothérapie (radiologie, électrothérapie, mécanothérapie). Il reçoit les mutilés de la XIII ème région et de 2 départements de la XII ème (Creuse et Corrèze)

HC n° 88 : - Clermont Ferrand - -220 lits - du 22/07/1915 au 03/01/1919
Centre d’ophtalmologie
Couvent des Religieuses de la Providence, 17 avenue de l’esplanade
Institution Sainte Thérèse, route de Riom – 120 lits – jusqu’au 03/01/1919
Dans cette institution se trouvait également la Maison des Aveugles de la Guerre (qui a fonctionné de 22 Mars 1916 au 12 Juin 1919 date de la derequisition des locaux)

HC n°91 : - La Bourboule – à partir de 1916 ?
Casino municipal

HC n° 95 : - Chamalières – 248 lits – du 09/12/1916 au 30/04/1919
Maison de Santé Les Terrasses de Fontmaure.
Structure déjà réquisitionnée depuis le 26/08/1914 comme annexe( centre de reforme ) de l’H(D)C n°11.

HC n ° 98 : - Clermont Ferrand – 420 lits – du 01/09/1917 au 05/05/1919
Etablissement Saint Gabriel ( = propriété départementale des Gravouses =Institution des sourds et muets )

HA n°101 : - Clermont Ferrand –- du 24/08/1914 et date butoir d’évacuation au 01/04/1919
Ecole Normale d’Instituteurs, route de Bordeaux- 200 lits
Hôpital Michelin, rue de Chantoing- 320 lits - du 17-22/09/1914 et fermeture notifiée à partir de Août 1917

HA n°106 : - Issoire – 40 lits
Salle dépendant de l’hospice, route de Parentignat – 40 lits – du 14/07/1915 au 16/12/1918

Station sanitaire des Hautes Roches - Clermont Ferrand

Sources
Archives départementales du Puy de Dome
Le Moniteur du Puy de Dome
Répertoire des formations sanitaires de François Olier
Les archives du Val de Grâce
Michelin pendant la guerre
Livre d'or de l'institution Ste Marie
La maison des aveugles
Le centre de reeducation, hopital n°82
Archives municipales de Thiers, Chatel-Guyon


ALLIER

En plus des hôpitaux de Vichy précédemment cités :


Hôpital mixte : -Moulins- place de la liberté – 100 lits

Hôpital mixte : - Montluçon – 18 route de Moulins – 85 lits

Hôpital militaire thermal : - Vichy – rue Lucas et rue Ballore - 290 lits

Hôpital militaire thermal : - Bourbon l’Archambault – rue de la paroisse – 120 à 80 lits

Hôpital civil : - Vichy – Hospice – 210 à 118 lits – à partir du 15 Août 1914

Hôpital civil – Nery les Bains – Hôpital thermal – 136 lits – à partir du 25 Août 1914


HC n° 3 : - Yzeure – Collège Notre Dame de Bellevue –334 lits – du 14 Août 1914 et fonctionne toujours au 09/1917
Centre de neurologie jusqu’à la « création » du Belvédère . Deviendra alors centre chirurgical en fin septembre 1917

HC n°5 : - Bourbon l’Archambault - Maison de retraite pour vieillards, rue de
La gare et rue de la Paroisse- 80+ 40 lits – du 12 Août 1914 au 16/12/1918

HA n° 8 : - Moulins- Ecole Primaire supérieure, 6 rue JJ Rousseau – 62 lits – du 20 Août 1914 au 16 décembre 1918
Annexe : Pensionnat Notre Dame, 13 rue du Lycée – 50 lits annexe qui devint en 1917 l’HA n°8 proprement dit, l’école primaire supérieure reprenant sa fonction initiale

HA n° 13 : - Montluçon – Coopérative de l’usine Saint Jacques, quai Rouget de l’Isle – 80lits – du 20-22/08/ 1914 au 01/12/1918
Annexe : Œuvre de la protection de la jeune fille, rue Notre Dame- 40 lits

HB n°13 bis : - Montmarault – Ecole communale, bd Carnot – 24 lits – du 8 Décembre 1914 au 28/12/1916

HB n° 15 bis : - Montluçon – Ecole primaire, 26 rue des Nicauds – 54 lits – du 24 Août 1914 au 10/04/1916

HB n° 16 bis : - Montluçon – Maison bourgeoise, 24 bd de Courtais – de 53 à 80 lits – du 5 Septembre 1914 au 16/12/1918 ;
Appelé aussi ambulance de Courtais

HA n° 15 : - Commentry – Maison de Retraite Saint Louis, rue de l’hôpital – 20lits – du 13 septembre 1914 au ?


HC n°20 : - Moulins – Ecole des Sœurs de la Présentation de Marie, rue Jean Bart et rue Achille Roche–109 lits – du 9 Août 1914 au 15/04/1916
Annexe : Immeuble Lancereaux « Pieuse Union », 1 bis rue Achille Roche- 89 lits-
Puis deviendra HC 20/30 Moulins.

HC n°20/30 : Moulins – 520 lits – du 15/04/1916 au 10/02/1919 et vraisemblablement situé dans les locaux de l’institution Saint Gilles

HC n° 21 : - Moulins- Lycée de jeunes filles, rue Berreau( ou Bourreau) Frères –350 lits – du 11/10 Août 1914 au 31/07/1917

HB n°23 bis : -Saint Pourçain sur Sioule – 30 lits – du 15 Septembre 1914 jusqu’au 25/ 08/1917


HC n° 29 : - Moulins – Ecole libre de l’Institution du Sacré Cœur, 51 rue de Paris –218 lits – du 23 Août 1914 au 25/09/1917

HC n° 30 : - Moulins – Pensionnat de garçons St Gilles, 2 rue Achille Roche –380 lits – du 17/18 Août 1914 au 15/04/1916

HC n° 31 : - Moulins – Noviciat des Frères des Ecoles Chrétiennes, 37 rue de Paris – 179 lits – du 03/21 Août 1914 au 31/12/1919.
A reçu les patients du 21 à sa fermeture
Annexe : baraques – 480 lits

HA n° 41 : - Yzeure – Couvent de la Visitation – du 01/091914 à 06/1915

H(D)C n° 81 : - Montluçon -Ecole supérieure de filles( ancien couvent St Maur), rue de Mme de Staël , puis dépendances de la rue Conches à la rue de l’Espérance-440 lits – du 01/01/1915 au 20/06/1919
Fonctionne comme HDC du 01/11/1915 au 04/09/1916

H(D)C n ° 90 : - Yzeure – Ecole des Pupilles de l’Assistance Publique, rue du repos – 214 lits – du 11 Août 1915
HDC à partir du 12 septembre 1914

HC n° 101 : -Moulins –Asile Sainte Catherine dans les pavillons du Belvédère - 414 lits – du 30/10/1917 au 07/12/1919. Deviendra le centre de neurologie

HA n° 104 : - Moulins- Ecole Normale d’Institutrices, 38 rue Pane Carpentier – 100 lits – du 11/12 Août 1914 au 02/10/1917 –

HA n°108 : - Commentry – Hôtel du Chalet, bd Rambourg, en face de la gare – 20 lits – du 1er Septembre 1915 au ? – UFF


HA n°110 : - Saint Pourcain sur Sioule – Asile des Vieillards – 30 lits – du 15 Septembre 1914 jusqu’au 08/1917


Nathalie





gg101hop
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Re: Hôpitaux Militaires: 13ème RM.

Message par gg101hop »

Bonjour Nathalie et à tous,
j'ai lu avec intérêt la liste des Hx du P de D et de l'Allier, j'ai quelques petits compléments :

ALLIER :

- HC 3 YZEURE, fermeture officielle par Décret ministériel le 10/6/1919
- HA 15 COMMENTRY, j'ai un cachet militaire daté du 1/5/1918
- HC 24 (manque dans la liste!), MONTLUCON (Lavault Ste Anne) Etablissement de la Charité 560 lits o le 11/8/14 fermé en 1919?
- HA 41 YZEURE avec 60 lits, fermé le 11/6/1915 par DM
- HC 79 (manque dans la liste!),YZEURE école Henri Mathé, 500 lits, du 12/9/1914 au 31/9/1919 (DM) fusion avec HC 20 date? à noter que le HC 90 est également à YZEURE école Henri Mathé mais ouvert le 15/10/1915 (ex HC79?) tout cela est complexe et pas très clair!

Puy de Dome :

- HD12 RIOM (Hôpital Dépôt de Convalescents), le N°12 est une erreur! car HC12 est au PUY, il n'y a pas de N° à mon avis! le dépôt de convalescents correspond sans doute à l'H.Cre 27 (le plus souvent le dépôt de convalescent se situe dans un H.Cre) ,de plus la date du 15/8/1914 n'est pas possible car les HD furent créés par la circulaire du 15/10/14!
- question : que signifie centre de PMF? (pour l'HC 33/74 de Royat)
...à suivre pour les autres dépts
salutations
Guy






gg101hop
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Re: Hôpitaux Militaires: 13ème RM.

Message par gg101hop »

Bonjour Nathalie et à tous,

Hte-LOIRE :

- HC 70 YSSINGEAUX sera rattaché au HC 71 le 20/4/1916

CANTAL :

- HDC 2 AURILLAC (dépot de Convalescents), je confirme car je possède une marque sanitaire sur carte postale "HOPITAL TEMPORAIRE N°2 DEPOT DES CONVALESCENTS AURILLAC, datée du 17/6/1915
- HC 22 AURILLAC, les 200 1ers blessés arrivent le 31/8/1914 (source quotidien "Le Gaulois")
- Station sanitaire Le Begut, j'ai une marque sanitaire datée du 2/10/1917
salutations
Guy






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Nathalie C.
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Re: Hôpitaux Militaires: 13ème RM.

Message par Nathalie C. »

Bonjour à tous

Après la visite de l'hôpital Michelin, je vous propose un petit séjour dans une structure sanitaire de la Croix-Rouge alti-ligérienne, à Brioude plus précisément. Ce petit topos apporte pas mal d'informations : de sa conception bien avant le conflit jusqu'à sa fermeture au grand dam semble-t-il de la population locale, en passant par l'énumération des personae gratae brivadoises qui ont contribuées à son bon fonctionnement.
Bonne lecture

"Parmi les œuvres intéressantes que la grande guerre a fait éclore dans notre région, il en est une dont nous croyons particulièrement utile de fixer des maintenant le souvenir. C’est l’hôpital pour blesses de guerre organisé sous le patronage de la Société Française de Secours aux blessés militaires, communément désignée sous le nom de Croix Rouge Française.
Contrairement à la croyance répandue dans un certain public, cet asile hospitalier n’est pas le résultat d’une manifestation spontanée, ou un ardent désir de venir en aide et de soulager nos héros blessés.
Cette œuvre avait été préparée depuis longtemps.

Avant 1914

Le Comité de la Croix Rouge de Brioude était fondé depuis plus de 25 ans. D’abord rattaché à celui du Puy, il fut ensuite rendu autonome et, à partir de ce moment, les personnes qui en faisaient partie s’ingénièrent pour se procurer des ressources leur permettant de faire œuvre utile.
Vers 1890, un concert produisit une somme qui servit de point de départ à la réserve financière, et les cotisations des membres adhérents, régulièrement recueillies, s’ajoutaient au pécule primitif et permettaient chaque année de faire un approvisionnement d’objets, de lingerie et literie, tout en constituant un capital de réserve.
L’hôpital lui-même avait été prévu dans tous ses détails et rien n’avait été laissé aux hasards d’un agencement précipité.
Un des membres les plus dévoués du comité, M. le Dr Mouret, avait pris à tache l’organisation du futur hôpital, et des 1895 il s’entendit pour cela avec l’autorité militaire.
Il résulta de ces pourparlers un journal de mobilisation, accepté par le directeur du Service de Santé du 13eme corps, sur lequel figuraient tous les renseignements propres ç faciliter une installation rapide et bien ordonnée.
A ce moment, la formation prit le nom d’Hôpital auxiliaire n°4 ; classée au début pour 20 lits de blessés, ce nombre fut plus tard porté à 49. Cet hôpital devait être prêt à fonctionner dès le 15eme jour de la mobilisation. L’immeuble choisi fut l’école libre de garçons, ancienne école des Frères, 18 boulevard Desaix, appartenant à cette époque à la mense épiscopale de l’Evêché du Puy ; ce choix fut approuvé par le ministre de la guerre en 1897.
Dés 1895, Mgr l’Evêque du Puy s’engageait à livrer l’immeuble le jour de la mobilisation et plus tard, en 1904, M. Engel, alors locataire et directeur de l’école libre de garçons, renonçait à sa location en faveur de la Croix Rouge, faisant en même temps l’offre de 50 lits et sommiers. Mais la séparation de l’Eglise et de l’Etat se produisit, et Mgr l’Evêque du Puy se vit dépossédé de l’immeuble du boulevard Desaix qui, devenu propriété de l’Etat, fut abandonné à la commune de Brioude. Cette dernière y installa une école supérieure de filles. Naturellement M. Engel avait disparu et était remplacé par la directrice de la nouvelle école.
En 1903, M. le Dr Devins fut nommé médecin-chef tandis que des 1902, M. Pierre Vacher avait été désigné comme pharmacien, et M. le Commandant en retraite Bosquet comme administrateur.
C’est encore en 1903 que le directeur du Service de Santé désigna le personnel secondaire de la formation ; c’étaient des hommes du service auxiliaire qui furent chargés du gros ouvrage, voici leurs noms : Delair Jean, Chapaveyre Pierre, Pagès Guillaume, Marchet Jean, tous de Saint Just, Maillot Pierre, de Brioude et Chapuis Jean Marie, d’Yssingeaux. Ce personnel fut changé par la suite.
Deux religieuses du couvent de Saint Dominique, les sœurs Saint Dominique et Joachim, infirmières diplômées, furent aussi affectées à l’hôpital.
En Juin 1903, M. le Dr Mouret promettait de fournir les instruments de chirurgie necessaires. Enfin il faut signaler que, dès Juillet 1897, M. Montalban avait mis à la disposition de la société 4 lits pour officiers dans sa villa Saint-Laurent.
Image

En 1914
  • En 1914, le comité de la Croix Rouge était ainsi composé : M.Georges Raynaud, président ; M.Albert Huguet, capitaine de vaisseau en retraite, vice-président ; M.le Dr Mouret, trésorier ; M.H .Denier, secrétaire ; M.Montalban, conseiller et MM le marquis du Crozet, Martial (de Paulhaguet), Vincent, Boyoud, Vacher, pharmacien, Maisonneuve et Mouihade, négociants, membres. Mme Boyoud était présidente du Comité des Dames.
Ce Comité n’avait à sa disposition qu’une somme d’environ 5200 francs. Il était évident qu’elle ne pouvait suffire à faire vivre longtemps l’hôpital, aussi, dès la déclaration de guerre, on se mit en campagne et on organisa des souscriptions volontaires dans les communes et cantons voisins. Les secours ainsi sollicités produisirent, soit à Brioude, soit dans les environs, des sommes importantes, et dans peu de jours il fut versé en faveur de l’hôpital près de 27000 francs.
Il faut signaler, parmi les personnes ayant aidé à obtenir ces fonds en dehors des affiliés de la Croix Rouge ou de l’hôpital, M. Chauvineau, alors sous-préfet de Brioude, qui intervint chaleureusement pour cela dans plusieurs communes. Par la suite, Ms Bouëry-Veysseyre, frères servirent à la formation une mensualité de 200 francs, et ce, pendant 20 mois ; cette générosité de 4000 francs fut très appréciée.
Pour compléter les renseignements financiers, il y a lieu d’ajouter que , pendant les trois premiers mois, le Service de Santé versa une subvention de 1 franc par journée de présence de malades ou de blessés ; mais on reconnut vite que cette somme était insuffisante et le secours de l’Etat fut porté à 2 francs par jour.
Pendant qu’on procédait à cet appel de fonds, une permanence avait été organisée dans une salle de l’ancienne Ecole de l’Instruction, et là toutes les personnes désireuses de se rendre utiles à l’œuvre virent s’enrôler ou firent connaître les objets mobiliers et les dons en nature dont elles disposaient pour la nouvelle formation hospitalière. Par ce moyen, en peu de jours, les organisateurs furent pourvus d’un personnel et d’un matériel suffisants, sans compter des provisions importantes en fruits et légumes.
En même temps, M. le Dr Mouret avait créé un cours d’instruction pour les futures infirmières. Ces cours furent suivis par de nombreuses personnes de bonne volonté. M.Mouret fut secondé dans cet enseignement par M.Barande, ancien infirmier militaire, qui donnait des indications pratiques de pansements.
  • Le jour de la mobilisation, sur simple requête du Service de santé, la commune livra l’immeuble à la Croix-Rouge sans difficulté. Comme on était en pleines vacances, il n’y eu pas lieu de s’occuper des élèves. Cependant, la directrice de l’Ecole conserva dans l’établissement son logement personnel et le jardin ; deux chambres, servant au logement d’une maîtresse, furent aussi réservées.
L’immeuble choisi se prêtait on ne peut mieux à l’installation d’un hôpital, et les réparations importantes que la ville y avait fait exécuter l’année précédente, en rendirent l’usage commode et agréable. De luxueux lavabos avaient été installés à proximité des dortoirs. Le chauffage central donnait à toute la maison une température égale ; l’eau de la ville desservait tous les étages et une installation moderne de salle de bains pouvait rendre les plus grands services. Les dortoirs, réfectoire et cuisine étaient spacieux et aérés et les cours vastes et ensoleillées.
La ville ayant mis à la disposition de l’hôpital les lits qui servaient à l’école, et la literie ayant été facilement fournie par les prêts et dons recueillis, soit à Brioude, soit dans les pays voisins, l’installation fut rapidement achevée.
Aussi, dès le 15 août, c'est-à-dire quelques jours avant la date fixée par le journal de mobilisation, l’administrateur de l’hôpital put informer le directeur du Service de Santé de la 13eme région qu’il était prêt à recevoir les blessés qu’on voudrait bien lui confier.
  • Le personnel de l’hôpital se composait définitivement de M.le Dr Devins, médecin-chef ; cependant, comme à cette époque son état de santé ne lui permettait aucun travail fatigant, et qu’il était en outre sénateur de la Haute-Loire, maire de Brioude et médecin de l’hospice civil, il comprit qu’il ne pourrait s’occuper utilement de l’hôpital de la Croix Rouge et pria son confrère, le Dr Mouret, d’en assurer le service médical. Ce dernier accepta cette lourde charge et s’en acquitta avec le plus grand dévouement. Pendant les 30 mois que l’hôpital auxiliaire a fonctionné, le Dr Mouret n’a pas manqué un seul jour de passer tous les matins, à 8 heures très précises, la visite de tous les hommes en traitement dans la formation. Et , s’il jugeait un cas grave, il ordonnait une contre-visite pour 16 heures ; souvent la visite du matin se prolongeait jusqu’à 11 heures ou midi. Prodigue de son temps, cependant bien recherché par sa clientèle civile, le Dr Mouret ne ménageait point sa peine et se montrait souvent très généreux.
Il a fait à l’hôpital 287 interventions chirurgicales graves, dont 82 sous chloroforme, 204 par anesthésie locale et une par rachistovaïnisation.
Les brivadois et les blessés lui doivent une très grande reconnaissance pour son dévouement, son talent et sa générosité.
  • M. le commandant Bosquet prit la tête de l’administration, mais ne pouvant suffire à tout, il s’adjoignit Messieurs Henri Denier, banquier, et J.Pouget, architecte, qui se partagèrent la gestion et la comptabilité et les assurèrent pendant toute la durée de l’hôpital.
La direction du personnel infirmier fut confiée à Mme Emile Boyoud qui, obligée de quitter Brioude, n’occupa ce poste que pendant quelques semaines. Elle fut remplacée par Mme E.Rosset(née Devins) qui s’occupa avec un savoir et un dévouement remarquables de cet important service pendant 25 mois.
Des raisons de famille l’ayant forcée à s’installer à Paris, elle fut remplacée par Melle Alix de Lachapelle, qui fut la digne continuatrice de l’œuvre de ses devancières. Les dames infirmières furent divisées en 3 équipes également utiles et dévouées : les infirmières de pansement, les gardes de jour et les gardes de nuit.
  • Les infirmiers bénévoles furent au début sous la direction de M.Barande, mais ayant dû partir pour prendre sa place aux armées, où il a été par la suite très grièvement blessé au combat d’Orfeuil (Ardennes), le 1er octobre 1918, il fut remplacé par M.Daumas, qui avec un entier dévouement, occupa ce poste jusqu’au bout. Son talent de photographe le fit apprécier dans l’aide qu’il donna au docteur pour la radiographie.
  • Le service de pharmacie fut dès le début assuré par tous les pharmaciens de la ville qui fournissaient autant que possible à parts égales. M. Vacher, titulaire de l’hôpital, étant retenu chez lui, fut remplacé d’abord par M.Dauzat, puis par M.Pougheon, et enfin par M.Duverny, qui fut mobilisé dans la formation dans ce but.
  • On doit citer encore M.Blüm, l’aimable et savant organiste de l’église saint Julien, comme grand directeur du personnel. Il sut avec un tact merveilleux assurer tous les services et recruter à l’heure nécessaire les personnes dont la présence était utile pour la bonne marche de l’hôpital.
  • La direction générale de la cuisine fut assurée par Mme H.Denier, qui sut s’entourer d’un personnel capable et dévoué. On doit citer notamment M.Bros, ancien maître d’hôtel, qui s’occupa surtout des approvisionnements, et M.Doulcier, pâtissier, qui fut un très compétent caviste. Ces deux bénévoles n’ont pas vu finir la guerre, le premier est décédé des suites d’une ancienne maladie ; le second appelé au front a été glorieusement tué face à l’ennemi.
  • La cuisine proprement dite, c'est-à-dire la préparation des aliments, fut tenue pendant les premières semaines par le jeune chef Servant, puis, obligé de partir à l’appel de sa classe, il fut remplacé par M.Jean Tourrette, qui, pendant plus de 20 mois assura avec un dévouement sans égal cet important service, agissant toujours avec exactitude et économie. Il est inutile d’ajouter que tous ces travaux étaient d’une gratuité absolue.
Madame Chaput aida pendant quelques lois tout ce personnel et enfin un certain nombres de jeunes filles assurent pendant toute la durée de l’hôpital les service des repas ; transportant les mets de la cuisine au réfectoire ou dans les salles auprès des blesses et malades qui, ne pouvant pas se lever ou marcher, prenaient leur repas près de leur lit. D’autres vinrent très régulièrement, chaque jour, préparer pour les malades les boissons rafraîchissantes.
  • L’important service de lingerie fut confié à Mlle Coupe qui fut secondée par un actif et nombreux personnel ; elle s’occupa aussi du blanchissage qui fut confié par roulement aux diverses blanchisseuses de la ville.
On doit à ce sujet signaler l’aimable attention de M.Combes-Tourrette qui mit gracieusement à la disposition de l’hôpital la buanderie qu’il possède sur un bras de l’Allier, au Pont de Bois.
L'entretien et le nettoyage des vêtements fut assuré par les bons soins de Mme Burin-Desroziers. Mme Denier et Mlle Marie Portalier furent les comptables impeccables des nombreux objets de literie prêtés à l'hôpital et en assurèrent le bon entretien.
Telle était l'organisation de l'hôpital n°4 au début de son fonctionnement, et telle elle se continua pendant toute son existence.
L'administration avait comme principe de s'approvisionner autant que possible chez les fournisseurs brivadois, et elle n'y manqua qu'en cas d'impossibilité absolue.

L'hôpital n°4, prêt a fonctionner le 15 aout 1914, ne fut utilisé que le 28 du même mois. Par suite du désarroi qui régnait à cette époque dans le service de santé, cet établissement, agencé avec 49 lits, selon son classement, fut avisé de l'envoi de 80 blessés. On juge de l'embarras des organisateurs? Cependant, la liste des objets de literie offerts était loin d'être épuisée et dans quelques heures on parvint à organiser dans trois classes les 31 lits manquants. le nombre des infirmières était suffisant, on n'eut qu'à prélever quelques personnes dévouées dans les salles déjà pourvues.
Le 28 aout 1914, l'hôpital reçût son premier convoi de blessés, venant directement du front; ils étaient au nombre de 76.
Le transport de la gare à la formation fut fait par plusieurs voitures automobiles mises gracieusement à la disposition des blesses et à l'aide de camions de commerce sur lesquels les brancards s'adaptaient fort bien et qui furent toujours aimablement et gracieusement offerts par les camionneurs de la ville, parmi desquels on doit tout particulièrement signaler M.Giraud.
En peu de jours le nombreux personnel de l'hôpital fut entrainé et habitue aux soins des blesses, qu'il assura avec un inlassable dévouement. Une amélioration notable dans l'état des blesses se produisit rapidement; mais il est des cas où la science et les soins sont incapables d'éviter un dénouement fatal, ce fait se produisit malheureusement le 21 septembre 1914, le soldat Gaultier fut la première victime de la guerre décédant à Brioude.
Une foule énorme assista à ses obsèques, M.le curé de Brioude organisa une cérémonie imposante, de multiples couronnes furent offertes et M.Blüm se surpassa sur l'orgue de la basilique. Enfin la municipalité offrit un terrain à l'extrémité nord de l'allée centrale du cimetière.
Toutes ces manifestations de sympathies se produisirent pour chacun des décès, hélas trop nombreux, qu'on eut à regretter à l'hôpital.

Le 12 septembre 1914, le service de santé annonça un nouveau convoi de 83 blessés. Tous les hôpitaux de la région étaient plus que complets; et quoique ayant encore leur formation presque entièrement occupée, les administrateurs et médecins de l'hôpital n°4 firent tous leurs efforts pour recevoir les nouveaux arrivants. Une vingtaine d'hommes pouvant marcher furent envoyer au château de Paulhac, mis gracieusement à leur disposition par les propriétaires, Messieurs de Miramont et de Montmorand; Messieurs Bouëry-Veysseyre frères offrirent leur belle villa de l'avenue de la gare, M.Montalban mit deux chambres à leur disposition et enfin le Dr Szumlanski offrit de loger 20 ou 25 blessés dans son établissement.
Les choses étant ainsi organisées, on informa le Service de Santé de la possibilité de recevoir les blessés annoncés, mais l'attente fut vaine et jamais il ne fut plus question de ce convoi qui est resté pour tout le monde introuvable.

Cependant le Service de Santé insistait pour augmenter le nombre de lit de la formation de Brioude; on essaya alors d'une combinaison qui consistait à prendre comme annexe de l'hôpital n°4, en plus des maisons ci-dessus désignées, l'hospice civil de Paulhaguet, celui de Langeac et la grande maison des Sœurs de St Georges d'Aurac. Par ce moyen, on pouvait avoir 200 lits. Mais après de très longs pourparlers, tous ces projets furent abandonnés.
Le Service de Santé décida que les hospices de Paulhaguet et de Langeac seraient utilisés, mais qu'ils auraient leur autonomie et que l'hôpital n°4 serait porté à 55 lits et ce fut tout.

L'hôpital auxiliaire de Brioude continuait à fonctionner paisiblement, et quelques convois de blessés entretenaient le personnel de la formation, lorsque l'administration militaire créa à Brioude, un dépôt pour les mobilisé des 86e et 101 territoriaux. Une infirmerie d'une quinzaine de lits avait été organisée pour ces hommes, mais elle fut rapidement insuffisante et l'hôpital de la Croix-Rouge dut donner asile à de nombreux malades que le service de guerre ne pouvait soigner. Cette situation créa une sérieuse gêne au fonctionnement de l'hôpital, et M. le Dr Devins allant mieux, il décida au bout de quelques mois de prendre les malades du dépôt à l'hospice civil de la ville où il leur affecta une salle.
A cette époque M. le commandant Bosquet, âgé et fatigué, manifesta le désir de prendre du repos. son départ fut une perte pour l'hôpital qui avait en lui un administrateur zélé et entendu; il fut remplacé par le dévoué président du comité de la Croix-Rouge, M. Georges Reynaud qui, malgré son grand âge, voulut bien cumuler ces deux fonctions, qu'il remplit du reste avec le meilleur tact et la plus grande exactitude.
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En 1915

Dans le courant de mars 1915, le Service de Santé, satisfait des services rendus, demanda à l'administration de l'hôpital d'augmenter le nombre de ses lits; cette proposition fut acceptée, les achats et agencements nécessaires exécutés, et le 9 mai suivant le nombre de lits fut porté à 80.

En 1916


Au commencement de 1916, nouvelle demande d'augmentation du nombre de lits et nouvelle acceptation. Mais cette fois le local disponible manquant dans l'immeuble, on dut aménager deux salles sous le préau de la cour du 1er étage. On hâta cette installation autant que possible, les lits et la literie nécessaires furent achetés et le 8 mars 1916 le nombre de lits de l'hôpital fut porté à 110.
Malgré ces augmentations, tous les services fonctionnaient normalement, chacun y mettait toute la bonne volonté désirable, et le 9 juillet 1916 le nombre de malades et blessés en traitement à l'hôpital atteignit le chiffre de 109.
Les médecins inspecteurs, qui passaient souvent à Brioude, se montraient tres satisfaits de la marche de cette formation sanitaire, ils donnèrent à plusieurs reprises des notes tres élogieuses aux médecins, infirmières, infirmiers, administrateurs et tout faisait présager que les soins donnés pourraient se continuer jusqu'à la fin des hostilités. les ressources financières étaient encore abondantes et les dévouements ne se fatiguaient pas, lorsque le 14 septembre 1916, au moment où on s'y attendait le moins, l'administration reçut la lettre suivante :

Ministère de la Guerre
cabinet du sous-secrétaire d'état

Paris le 13 septembre 1916
Monsieur
"La nécessité de rendre à sa destination normale l'école primaire supérieure de jeunes filles de Brioude, m'oblige à prononcer la fermeture de l'hôpital auxiliaire organisé dans cet établissement.
Je tiens, au moment où cette mesure intervient, à vous exprimer mes vifs remerciements pour les soins que vous avez donnés aux malades et blessés et pour le concours que vous avez prêté au Service de Santé.
Agréez....
Signé : Justin Godard


Cette décision produisit dans l'hôpital un moment de stupeur, personnel et blessés ne savaient que penser d'une telle mesure. L'école fonctionnait normalement, avec un peu de gêne il est vrai, dans les locaux de l'ancien presbytère, l'état sanitaire était bon et elle prospérait quand même, puisque le nombre de ses élèves s'était accru considérablement pendant la guerre.
Aussi, toute la population brivadoise signa une pétition demandant le maintien de l'hôpital, et en 48 heures elle se couvrit de 2240 signatures; on peut dire que bien peu de maisons de la ville se sont abstenues de protester contre cette mesure. Le conseil municipal ne fut même pas consulté et il protesta à son tour, mais rien n'y fit.
M. Devins fut à Paris au moins huit fois pour intervenir auprès des ministres intéressés, comme sénateur de la Haute-Loire, maire de Brioude, médecin-chef de l'hôpital, mais tout fut inutile

En 1917
.
Le 5 février 1917, M. Devins, médecin-chef, reçut l'ordre formel de faire évacuer l'hôpital. Il était dans un état de santé bien précaire et cette mise en demeure, après tous les espoirs et promesses qu'il avait reçus, lui fut extrêmement pénible. Le lendemain il s'alitait et quatre jours après il était mort. L'hôpital perdit en lui un médecin bien dévoué et un ardent défenseur.
M. Mouret fut immédiatement désigné pour lui succéder comme médecin-chef, mais il n'eut malheureusement qu'à faire évacuer les blessés encore en traitement, qui furent renvoyés le 28 février 1917.

L'hôpital auxiliaire n°4 avait vécu exactement 30 mois. Pendant ce temps, nos dévoués compatriotes avaient eu la satisfaction de soigner 746 de nos vaillants défenseurs, ces derniers ayant passé à l'hôpital 34290 journées de présence, et la formation avait, tant pour les frais de première installation que pour ceux résultant de l'achat de vêtements, lingerie, blanchisserie, pharmacie, soins médicaux, radiologiques et radiographiques, chauffage, éclairage, nourriture des malades et blessés, ainsi que du personnel mobilisé et en général tous frais quelconques nécessités par cette œuvre, dépensé 94400 francs.

On ne peut clore ce trop succinct résumé de l'historique de l'hôpital n°4 sans féliciter et remercier les personnes qui se sont dépensées aux soins des malades et blessés. Les infirmiers et surtout les infirmières ont donné à cette occasion l'exemple d'un dévouement merveilleux. Etudiant sous la direction de M. le Dr Mouret, en dehors des heures de travail actif, elles devinrent toutes habiles et très instruites sur leur service. Quinze d'entre ces dames obtinrent dans un examen très sérieux leur diplôme d'infirmière de la Croix-Rouge, et certainement toutes auraient pu l'obtenir si elles avaient osé affronter l'épreuve. Deux d'entre elles et un infirmier avaient aussi suivi à Vichy les cours de massage et de mobilisation, et avaient obtenu à leur départ les notes les plus élogieuses. A toutes et à tous, il y a lieu de dire merci au nom de nos vaillants poilus."


Source : l'Almanach de Brioude, 1920
Auteur : J.Pouget
Photos : collection personnelle


En 2007
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Nathalie






filou
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Re: Hôpitaux Militaires: 13ème RM.

Message par filou »

Bonjour,
Si vous souhaitez avoir des renseignements sur les hôpitaux complémentaires du Cantal (situations),me joindre par email.
Par ailleurs, connaissez-vous ou avez-vous entendu parler des carnets de l'abbé Joseph Lapeyre?
Cordialement
Filou, nouveau sur le forum.
DOM C
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Inscription : mer. sept. 18, 2013 2:00 am

Re: Hôpitaux Militaires: 13ème RM.

Message par DOM C »

Bonjour à tous,
pour complément d'information du relevé des Hôpitaux:
13ème Région militaire,
département de la Loire (42),
HC N°94 de ST-CHAMOND,
concernant l'un de mes soldats, j'ai ceci:

Extrait du registre des décès de l'HT N°94 de ST-CHAMOND;
Augustin BOURGEOIS
date d'entrée: 23 octobre 1918
date de la mort: 27 octobre 1918
genre: pneumonie grippale ....

La source du document: Service des archives Médicales Hospitalières des Armées.
Cordialement,
DOM C

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