Hôpitaux

[bruno]

Bonjour,

quelqu'un connait-il "l'itinéraire" des blessés pendant le conflis ?

Est-ce normal que mon AR-GP soit dcd à l'Hôpital de Chalons alors que son régiment était à Ypres en avril 1915 ?

Merci pour tout renseignement

[broisseau]

Bonjour Bruno,
Le besoin énorme en "lits" d'hôpitaux a fait utiliser des établissements parfois très éloignés des lieux de conflis.

J'ai un grand-oncle, qui blessé à Notre-Dame-de-Lorette est mort à l'hôpital maritime de Brest.

Je crois avoir lu quelque part que certains hôpitaux étaient "spécialisés" dans certains types d'affections, les maladies contagieuses, notamment. Il y a sur ce forum de meilleurs spécialistes que moi sur ce sujet.

Bonnes recherches,
Amicalement,
Robert BROISSEAU.

[Eric Mansuy]

Bonjour,
Vous trouverez ici un document intéressant :
http://194.254.96.21/livanc/?cote=26349x18&do=chapitre

Et concernant les hommes qui se sont retrouvés hospitalisés très loin de la zone où ils avaient été blessés (en 1914 surtout, dans la "grande pagaille" du Service de Santé ; par la suite, la répartition des blessés en vertu de la spécialisation de certains centres hospitaliers paraît plus cohérente), quelques exemples qui font suite à celui de Robert (je suppose qu'il en existe à foison) :

- un clairon du 149e RI, blessé dans les Vosges, mort à l'Hôpital Temporaire 11 d'Orléans le 26 septembre 1914 ;
- un soldat du 149e RI, blessé dans les Vosges, mort à l'Hôpital Temporaire 54 de Bagnières-de-Luchon le 4 octobre 1914 ;
- un soldat du 171e RI, blessé dans le Nord-est, mort à l'Hôpital Auxiliaire 201 de Marseille le 9 octobre 1914.

L'exemple qui m'a le plus frappé : un chasseur à pied du 1er B.C.P., monté dans un train à Baccarat le 22 août 1914, et descendu du train à... Vichy.

Bien cordialement,
Eric Mansuy

[Nico56]

Effectivement les blessés des années 14 et 15 ses retrouvent parfois dans des hôpitaux très éloignés de la zone de combat . Par exemple concernant les fiches MPF du 116e RI certains soldats sont morts des suites de leurs blessures à Biarritz, d'autres à Amiens, Limoges, Tours, Orléans, Amgoulême...
Par la suite les blessés étaient plus fréquemment maintenus à proximité du front voir renvoyés dans leurs villes de garnison (ici Vannes) ou de naissance.

Cordialement

[Charraud Jerome]

Bonjour Bruno,
Le besoin énorme en "lits" d'hôpitaux a fait utiliser des établissements parfois très éloignés des lieux de conflis.

J'ai un grand-oncle, qui blessé à Notre-Dame-de-Lorette est mort à l'hôpital maritime de Brest.

Je crois avoir lu quelque part que certains hôpitaux étaient "spécialisés" dans certains types d'affections, les maladies contagieuses, notamment. Il y a sur ce forum de meilleurs spécialistes que moi sur ce sujet.

Bonnes recherches,
Amicalement,
Robert BROISSEAU.

Bonjour
A noter que de nombreux blessés lors de combats dans le Nord Pas de Calais ou la Belgique, furent évacués par la voie maritime depuis Dunkerque (entre autres) vers les hopitaux des principaux ports de la Manche et du Nord Atlantique (Dieppe, Brest, ...).
J'ai ainsi retrouvé des fiches MPF de soldats mort pendant le trajet et dont la fiche indique le nom du navire de transfert.

Cordialement
Jérôme

[broisseau]

Bonjour,

Merci Jérome de cette précision très interessante.

Est-il possible que le dossier médical précise les circonstances du transfert éventuel par bateau ?
Que contiennent précisemment les dossiers conservés à Limoges au Service des Archives Médicales et Hospitalières des Armées ?

Amicalement,
Robert BROISSEAU.

[Charraud Jerome]

Bonjour,

Merci Jérome de cette précision très interessante.

Est-il possible que le dossier médical précise les circonstances du transfert éventuel par bateau ?
Que contiennent précisemment les dossiers conservés à Limoges au Service des Archives Médicales et Hospitalières des Armées ?

Amicalement,
Robert BROISSEAU.

Bonsoir Robert
Malheureusement je n'ai pas plus d'informations que ces deux fiches (la deuxième est la plus significative):
BRUNETEAU Emile
GAUTRON Louis Gaston

Cordialement
Jérôme Charraud

[bruno]

Bonsoir

pour faire suite à la réponse de Robert Broisseau, les soins apportés à une méningite font-ils partis des traitements nécessitant l'envoi dans un Hôpital spécialisé ?

Cordialement
Bruno

[fauqueux michel]

bonjour
Il faut souligner aussi que certains blessés,morts suite à leurs blessures, ont été enterrés dans la ville même de l'hôpital où ils étaient soignés, et de ce fait parfois loin de "chez eux"Leur corps n'ayant pas été réclamé par la famille, ils restent donc là "advitam eternam"
cordialement
michel

[RIO Jean-Yves]

Bonjour à tous.

Je rejoints les précédentes interventions quant aux raisons de la dispersion des blessés et dont je donnais un exemple sur cet autre fil d'ici:

pages1418/forum-pages-histoire/LISTES-D ... 3507-1.htm

Mes prochaines listes à numériser fournissent des provenances toujours aussi diverses de soldats (j'ai repéré entre autres quelques 74e RI... ). En parallèle, suite à un contact d'un spécialiste en flammes d'oblitération et par son site, j'ai désormais une liste que je considère comme quasi-exhaustive (à 90%) des Hopitaux et Hopitaux Temporaires ayant fonctionné dans le Morbihan. Si cela intéresse ... (à part toi Nico... )

Quant aux spécialisations des hopitaux, deux exemples en Bretagne parmi d'autres :
- l'Hop.Temporaire n°30 (au Collège St Yves) de Quimper spécialisé en Ophtalmo et Physiothérapie (lieu où fut opéré mon GP maternel avant d'aller en convalescence à Nantes)
- l'Hop.Temporaire n°62 de VANNES, installé au Séminaire (actuelle Rue Mgr Tréhiou) devenu dépôt de Physiothérapie à partir de Juillet 1916.

Cordialement.
Jean-Yves