bonjour à tous,
voici cet article agrémenté de photos paru dans le Larousse mensuel illustré,en juin 1916
bonne lecture
à suivre
Trains sanitaires
- mireille salvini
- Messages : 1195
- Inscription : jeu. déc. 15, 2005 1:00 am
- mireille salvini
- Messages : 1195
- Inscription : jeu. déc. 15, 2005 1:00 am
Re: Trains sanitaires
suite,
(à suivre)
(à suivre)
- mireille salvini
- Messages : 1195
- Inscription : jeu. déc. 15, 2005 1:00 am
Re: Trains sanitaires
suite et fin,
amicalement,
Mireille
amicalement,
Mireille
Aucune justice n'est possible pour les morts… mais si nous ne pratiquons pas le devoir de mémoire, ils mourront une seconde fois.
(Elie Wiesel-prix Nobel de la Paix)
(Elie Wiesel-prix Nobel de la Paix)
- Jean RIOTTE
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- Inscription : sam. nov. 05, 2005 1:00 am
Re: Trains sanitaires
Bonsoir Mireille,
Bonsoir à toutes et à tous,
Merci.
Vos interventions et vos mises à disposition de documents sont toujours très intéressants, très instructifs.
Aussi... continuez s'il vous plaît !!!
Cordialement.
Jean RIOTTE.
Bonsoir à toutes et à tous,
Merci.
Vos interventions et vos mises à disposition de documents sont toujours très intéressants, très instructifs.
Aussi... continuez s'il vous plaît !!!
Cordialement.
Jean RIOTTE.
Re: Trains sanitaires
Bonjour Mireille,
Bonjour à toutes et tous,
Tout à fait d'accord avec Jean.
En lisant l'article, je note qu'il y avait 7 TSP . Celui qui concerne mon grand-oncle portait le n°9!! avez-vous une explication?
Où puis-je aussi trouver les trajets des Trains sanitaires permanents, plus particulièrement le n°9, ligne du midi qui prenait, semble-t-il, en charge les blessés de l'ambulance 7/2 du Mont-Frénet? Quelles étaient les gares régulatrice et de répartition pour cet hôpital de campagne ?
Par avance merci.
Serge.
Bonjour à toutes et tous,
Tout à fait d'accord avec Jean.
En lisant l'article, je note qu'il y avait 7 TSP . Celui qui concerne mon grand-oncle portait le n°9!! avez-vous une explication?
Où puis-je aussi trouver les trajets des Trains sanitaires permanents, plus particulièrement le n°9, ligne du midi qui prenait, semble-t-il, en charge les blessés de l'ambulance 7/2 du Mont-Frénet? Quelles étaient les gares régulatrice et de répartition pour cet hôpital de campagne ?
Par avance merci.
Serge.
- Bruno Tardy
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- Inscription : ven. nov. 04, 2005 1:00 am
- Localisation : Rhone
Re: Trains sanitaires
Bonjour,
et merci à Mireille, ce texte très complet permet de bien comprendre comment fonctionnaient ces trains, c'est très instructif.
Mais d'où vient la réputation de délais d'attente de certains trains qui devaient attendre d'être pleins avant de partir ?
Cordialement
Bruno
et merci à Mireille, ce texte très complet permet de bien comprendre comment fonctionnaient ces trains, c'est très instructif.
Mais d'où vient la réputation de délais d'attente de certains trains qui devaient attendre d'être pleins avant de partir ?
Cordialement
Bruno
- mireille salvini
- Messages : 1195
- Inscription : jeu. déc. 15, 2005 1:00 am
Re: Trains sanitaires
bonjour à tous
bonjour Jean,Serge et Bruno
je pense qu'il faut être prudent avec le nombre de 7 TSP
on ne sait pas quel délai s'est écoulé entre l'écriture de l'article par l'auteur,et sa validation par la rédaction sans parler de l'autorisation de publication par la censure militaire....car il est certain que celle-ci a eu son mot à dire sur tous documents publiés relatifs à la guerre et l'armée,peut-être même qu'elle a modifié ce chiffre,histoire de ne pas montrer que les services de santé croulaient devant un tas de blessés graves..
si vous regardez bien les photos,qu'il est logique de penser qu'elles aient été livrées en même temps que le texte au jugement des militaires,vous voyez des uniformes de soldat de 14-15,et les arbres sont sans feuilles comme en hiver-début de printemps.....cela ne correspond pas à la tenue bleu-horizon et au temps qui prévalait en juin 1916,date de parution de l'article
enfin,l'offensive de Verdun ayant débuté plus de 3 mois auparavant,comment penser que 7 trains sanitaires permanents ont pu suffir à pallier les besoins énormes en évacuation?
pour terminer,voici un petit texte issu de l'histoire anecdotique de la guerre,publié en septembre 1915
cela peut répondre à la question de Bruno,cela montre aussi que des trains étaient "offerts" par don privé en quelque sorte
une dernière idée:et si la ligne du midi de ce train n°9 suivait le trajet du canal du midi?
amicalement,
Mireille
bonjour Jean,Serge et Bruno
je pense qu'il faut être prudent avec le nombre de 7 TSP
on ne sait pas quel délai s'est écoulé entre l'écriture de l'article par l'auteur,et sa validation par la rédaction sans parler de l'autorisation de publication par la censure militaire....car il est certain que celle-ci a eu son mot à dire sur tous documents publiés relatifs à la guerre et l'armée,peut-être même qu'elle a modifié ce chiffre,histoire de ne pas montrer que les services de santé croulaient devant un tas de blessés graves..
si vous regardez bien les photos,qu'il est logique de penser qu'elles aient été livrées en même temps que le texte au jugement des militaires,vous voyez des uniformes de soldat de 14-15,et les arbres sont sans feuilles comme en hiver-début de printemps.....cela ne correspond pas à la tenue bleu-horizon et au temps qui prévalait en juin 1916,date de parution de l'article
enfin,l'offensive de Verdun ayant débuté plus de 3 mois auparavant,comment penser que 7 trains sanitaires permanents ont pu suffir à pallier les besoins énormes en évacuation?
pour terminer,voici un petit texte issu de l'histoire anecdotique de la guerre,publié en septembre 1915
cela peut répondre à la question de Bruno,cela montre aussi que des trains étaient "offerts" par don privé en quelque sorte
une dernière idée:et si la ligne du midi de ce train n°9 suivait le trajet du canal du midi?
amicalement,
Mireille
Re: Trains sanitaires
suite....
Quelques trains sanitaires ayant circulé en Meuse, avec les étapes et dates de passages, relevés sur des cartes postales de militaires blessés ou infirmiers.
Identification des TS Itinéraires – Villes traversées Dates
TS n°1 – XV° CA Lérouville 1 octobre 1914
TS Improvisé Commercy, Sorcy, Gray Nov – Déc 1914
TS improvisé n° 3 HOE 6 de Verdun, Bar le Duc,
Houdelaincourt, Neufchâteau, Is sur Tille Déc 1914
TS improvisé C 2/17 Revigny, Vaubecourt, Ligny en Barrois,
Houdelaincourt, Gondrecourt, Neufchâteau Année 1916
TS semi permanent 3bis Bains le Bains, Longeville Mars 1915
TS semi permanent 8 bis Toul, Août 1915
TS semi permanent n°43 Void, Neufchâteau Juin 1915
TS permanent n° 45 Verdun, Lyon Mai 1915
TS semi permanent n° 47 Verdun, Moutiers Juin 1915
Bonne soirée à Tous
Evelyne et Marc
- mireille salvini
- Messages : 1195
- Inscription : jeu. déc. 15, 2005 1:00 am
Re: Trains sanitaires
bonjour à tous
bonjour Evelyne et Marc
votre document complète vraiment à point ce qui a été dit précédemment
merci de l'avoir mis à la suite,cela permet de mieux cerner les choses
amicalement,
Mireille
bonjour Evelyne et Marc
votre document complète vraiment à point ce qui a été dit précédemment
merci de l'avoir mis à la suite,cela permet de mieux cerner les choses
amicalement,
Mireille
- RIO Jean-Yves
- Messages : 1197
- Inscription : mer. oct. 20, 2004 2:00 am
- Localisation : VANNES (Morbihan)
- Contact :
Re: Trains sanitaires
Bonjour à tous,
bonjour Mireille.
Ci-après le récit de l’arrivée à Vannes du premier Train Sanitaire le 26 août 1914, soit 4 jours après les combats de Belgique. A noter l’impressionnant chiffre des blessés .
Le NOUVELLISTE DU MORBIHAN - Edition du Vendredi 28/08/1914 - Arrondissement DE VANNES
LE PREMIER CONVOI DE BLESSES
Mardi dans la soirée on apprenait que sept cent cinquante blessés environ arrivaient à VANNES.
En effet, mercredi matin (soit le 26 Août) vers 10 heures 1/2, un train spécial les amenaient ; Mr le Préfet en tenue les attendait, les ...... (illisible) de la Croix-Rouge les recevaient, les installaient le plus confortablement possible dans des voitures automobiles et les conduisaient aux endroits qui leur étaient désignés : à l'ancien grand séminaire, à l'école normale des garçons, à l'école normale des filles, à St François-Xavier, au collège Jules Simon. Les plus gravement atteints, ceux susceptibles d'être opérés, étaient dirigés vers l'hôpital mixte.
Un service d'ordre, parfaitement organisé, bordait toutes les rues pour laisser le passage libre aux voitures. Sur tout le parcours les militaires présentaient les armes au passage des blessés et le public les saluaient respectueusement.
On a remarqué que parmi les premières victimes de la guerre injuste que nous fait l'Allemagne se trouvaient un certain nombre de chasseurs à pied.
Remarqué dans une voiture un soldat d'infanterie qui montrait un casque à pointe d'officier prussien. Les Vannetais applaudissaient.
Dans le public nous avons entendu ce propos : "on devrait les exhiber dans une salle, pour deux sous, au profit des blessés".
Ajouter que la veille, Monseigneur GOURAUD avait béni plusieurs établissements destinés à recevoir les blessés.
On cite parmi les blessés de VANNES le Général DUROISEL, commandant la 43e brigade, qui est blessé chez lui, Place du Marché au Seigle. Mr le Préfet du Morbihan et Mr le Maire de VANNES lui ont fait aussitôt visite.
On assure également que le jeune MALGUEN, soldat au 116e et dont la famile habite rue de Séné, se trouve également à l'hopital.
Sur place, la mobilisation de la population pour le transport des blessés dût être importante si l'on se rapporte à l'Edition du Dimanche 30/08/1914 :
AUTOUR DES BLESSES
Le Maire de VANNES est heureux de porter à la connaissance de ses concitoyens la lettre qu'il vient de recevoir de Mr le Général commandant d'armes :
Le Général MEERT, commandant d'armes à Mr le Maire de VANNES.
"J'ai remarqué hier la spontanéité méritoire qu'ont montrée vos administrés pour le transport des blessés, en amenant leurs automobiles, leurs camions, leurs voitures de toute pièce à la gare. Cette spontanéité a été telle que, malgré le court espace de temps compris entre la demande et l'offre, ces moyens de transport que je craignais devoir être insuffisants en raison des réquisitions qui s'étaient opérées précédement ont été au contraire en tel nombre que le transbordement s'est effectué avec le maximum de confort et le minimum de temps. Honneur soit rendu au sentiment qui a guidé vos concitoyens ! Des remerciements ne s'auraient s'adresser à ceux qui ont fait leur devoir dans la plénitude de leur conscience, mais je les prie de recevoir l'expression des sentiments de reconnaissance qu'en garderont les blessés et leurs camarades de la garnison."
Signé : Général MEERT - VANNES le 27 Août 1914
Le Maire de VANNES : Mr PRIOU
L'édition du Mardi 01/09/1914 signalait l'arrivée d'un nouveau convoi d'une centaine de blessés à VANNES de même que l'on retrouvera des articles de presse similaires pour LORIENT et PONTIVY. Et ainsi de suite.....
Cordialement.
Jean-Yves
bonjour Mireille.
Ci-après le récit de l’arrivée à Vannes du premier Train Sanitaire le 26 août 1914, soit 4 jours après les combats de Belgique. A noter l’impressionnant chiffre des blessés .
Le NOUVELLISTE DU MORBIHAN - Edition du Vendredi 28/08/1914 - Arrondissement DE VANNES
LE PREMIER CONVOI DE BLESSES
Mardi dans la soirée on apprenait que sept cent cinquante blessés environ arrivaient à VANNES.
En effet, mercredi matin (soit le 26 Août) vers 10 heures 1/2, un train spécial les amenaient ; Mr le Préfet en tenue les attendait, les ...... (illisible) de la Croix-Rouge les recevaient, les installaient le plus confortablement possible dans des voitures automobiles et les conduisaient aux endroits qui leur étaient désignés : à l'ancien grand séminaire, à l'école normale des garçons, à l'école normale des filles, à St François-Xavier, au collège Jules Simon. Les plus gravement atteints, ceux susceptibles d'être opérés, étaient dirigés vers l'hôpital mixte.
Un service d'ordre, parfaitement organisé, bordait toutes les rues pour laisser le passage libre aux voitures. Sur tout le parcours les militaires présentaient les armes au passage des blessés et le public les saluaient respectueusement.
On a remarqué que parmi les premières victimes de la guerre injuste que nous fait l'Allemagne se trouvaient un certain nombre de chasseurs à pied.
Remarqué dans une voiture un soldat d'infanterie qui montrait un casque à pointe d'officier prussien. Les Vannetais applaudissaient.
Dans le public nous avons entendu ce propos : "on devrait les exhiber dans une salle, pour deux sous, au profit des blessés".
Ajouter que la veille, Monseigneur GOURAUD avait béni plusieurs établissements destinés à recevoir les blessés.
On cite parmi les blessés de VANNES le Général DUROISEL, commandant la 43e brigade, qui est blessé chez lui, Place du Marché au Seigle. Mr le Préfet du Morbihan et Mr le Maire de VANNES lui ont fait aussitôt visite.
On assure également que le jeune MALGUEN, soldat au 116e et dont la famile habite rue de Séné, se trouve également à l'hopital.
Sur place, la mobilisation de la population pour le transport des blessés dût être importante si l'on se rapporte à l'Edition du Dimanche 30/08/1914 :
AUTOUR DES BLESSES
Le Maire de VANNES est heureux de porter à la connaissance de ses concitoyens la lettre qu'il vient de recevoir de Mr le Général commandant d'armes :
Le Général MEERT, commandant d'armes à Mr le Maire de VANNES.
"J'ai remarqué hier la spontanéité méritoire qu'ont montrée vos administrés pour le transport des blessés, en amenant leurs automobiles, leurs camions, leurs voitures de toute pièce à la gare. Cette spontanéité a été telle que, malgré le court espace de temps compris entre la demande et l'offre, ces moyens de transport que je craignais devoir être insuffisants en raison des réquisitions qui s'étaient opérées précédement ont été au contraire en tel nombre que le transbordement s'est effectué avec le maximum de confort et le minimum de temps. Honneur soit rendu au sentiment qui a guidé vos concitoyens ! Des remerciements ne s'auraient s'adresser à ceux qui ont fait leur devoir dans la plénitude de leur conscience, mais je les prie de recevoir l'expression des sentiments de reconnaissance qu'en garderont les blessés et leurs camarades de la garnison."
Signé : Général MEERT - VANNES le 27 Août 1914
Le Maire de VANNES : Mr PRIOU
L'édition du Mardi 01/09/1914 signalait l'arrivée d'un nouveau convoi d'une centaine de blessés à VANNES de même que l'on retrouvera des articles de presse similaires pour LORIENT et PONTIVY. Et ainsi de suite.....
Cordialement.
Jean-Yves
Recherches sur les régiments vannetais (116e & 316e RI, 28e & 35e RAC) et l'histoire de VANNES
http://vannes1418.canalblog.com/
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