Bonjour à tous
Dans un livre « 1917, année trouble » récemment paru, Bertrand Fock archiviste-conservateur au SHD évoque, entre autres, à travers un long prologue le général Bach et notre groupe. Ce livre tire son origine du colloque du même nom qui a eu lieu en octobre 2017 au SHD.
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1- Prisme est sensible à ces phrases extraites des propos introductifs du livre « 1917, année trouble » et remercie Bertrand Fonck conservateur du SHD. C’est le moment d’apporter des précisions à ce texte à commencer par le fait que le général Bach était la pierre angulaire du Prisme.
2- Le général Bach était un des 5 rédacteurs du rapport « Prost », la mise en ligne des dossiers de fusillés proposée dans ce rapport, était une mesure qu’il recommandait depuis des années contrairement à la représentation des fusillés aux Invalides. Le général s’en était expliqué.
3-Le général Bach avait proposé ses services avec la participation des membres du Prisme pour la numérisation des dossiers de fusillés.
Y avait-il quelqu’un de plus qualifié que lui dans ce domaine ? certaines autorités en ont jugé autrement.
4- Ni le général Bach, ni les autres membres du Prisme ne portent la responsabilité de ce refus. Nous étions prêts à apporter notre contribution, nos bases de données et nos connaissances à ce projet.
5- A la tête du SHAT, le général Bach avait fait établir une importante base de données concernant tous les condamnés à mort qui semble aujourd’hui être perdue.
6- Les erreurs constatées suite à la mise en ligne des dossiers de fusillés et mentionnées dans un article du Prisme
ne sont qu’une partie de ce qui a été repéré. Les connaissances du général Bach auraient sans nul doute permis d’éviter toutes ces erreurs dont celle-ci. A premier coup d’œil, la cote 11 J 3186 indique un conseil de guerre spécial. Pour information, ce militaire a été jugé par le conseil de guerre spécial du 298e RI.
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Car des erreurs apparaissent également dans les textes explicatifs comme le fonctionnement de la justice militaire ou dans le corpus des fusillés documentés. Si certains ont pu penser qu’il serait facile de se passer du général Bach, ils se sont trompés.
7- D'abord le général Bach puis les autres membres du Prisme sont toujours en désaccord sur la présentation des tableaux du corpus des fusillés documentés sur Mémoire des Hommes. La représentation des fusillés ne peut que s’articuler qu’en référence au code de justice militaire.
8- Les recours en grâce des condamnés à mort archivés aux Archives Nationales ne s’arrête pas en 1916. Après beaucoup d’attente (présence d’amiante), Prisme a consulté les années suivantes aux AN de Fontainebleau et a publié un article sur ce sujet.
Cordialement
Yves
https://prisme1418.blogspot.com/