Un carton contenant les restes d'un poilu déposé devant l’Ossuaire de Douaumont

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pierret
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Un carton contenant les restes d'un poilu déposé devant l’Ossuaire de Douaumont

Message par pierret »

Bonjour



Un carton contenant les restes d'un poilu déposé devant l’Ossuaire de Douaumont

https://www.leprogres.fr/faits-divers/2 ... -douaumont

C'est une drôle de découverte qu'a faite, mercredi matin, le directeur de l'Ossuaire de Douaumont (Meuse), cet édifice construit en hommage aux soldats tués durant la bataille de Verdun (1916)...

Dans un carton déposé devant une porte se trouvaient des ossements humains, une plaque d’identité de poilu et la fiche de « Mort pour la France » d’un soldat, relatent nos confrères de L'Est républicain.

Alors qu'un médecin légiste a rapidement pu confirmer qu'il s'agissait bien d'un soldat de la Première Guerre mondiale, sa plaque d'identité l'a identifié comme Léon Eugène Mérat, né le 23 mars 1891 à Châtillon-sur-Marne (Marne).

Mort à 25 ans durant la bataille de Verdun

Le soldat est tué près de Verdun le 20 mai 1916 mais on ignore ce qu'est devenu son corps, explique L'Est Républicain.

Selon le quotidien, il n'a pas été inhumé dans une nécropole nationale et a sans doute été laissé sur le terrain, comme c'est ce cas pour 80 000 autres soldats.

Mais alors... qui a déposé ces ossements ? La fouille du champ de bataille est interdite et, même si certains ossements "remontent" de temps à autre, il est rare que des squelettes entiers soient découverts, explique L'Est républicain.

Mystère, pour le moment.


Cordialement

Jean-Louis
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pierret
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Re: Un carton contenant les restes d'un poilu déposé devant l’Ossuaire de Douaumont

Message par pierret »

Bonjour

Douaumont : les restes d’un poilu retrouvés dans un carton

https://www.estrepublicain.fr/edition-d ... -un-carton

Les ossements d’un poilu de 14-18 ont été déposés récemment devant la porte de la chapelle de l’Ossuaire de Douaumont.

« C’était mercredi dans la matinée ». Olivier Gérard, le directeur de l’Ossuaire de Douaumont découvre un carton fermé devant la porte extérieure de la chapelle située à l’arrière du bâtiment. À l’intérieur, il trouve des ossements humains, une plaque d’identité de poilu et la fiche de « Mort pour la France » d’un soldat ! Des débris de casque Adrian, des boutons de capote militaire française et des pièces de monnaie frappées avant 1914 complètent l’ensemble.

La gendarmerie est immédiatement appelée, « comme pour toute découverte de corps », précise Olivier Gérard. Le docteur Bruno Frémont, médecin légiste à Verdun, est dépêché sur place et confirme qu’il s’agit bien là d’un soldat de la Première Guerre mondiale.

Une enquête est ouverte, l’ONAC, l’Office national des Anciens Combattants, de la Meuse, dirigé par Juliette Roy, est aussi sur le pont pour découvrir les descendants. Encore faut-il être sûr que la plaque corresponde bien aux ossements.


Mort le 20 mai 1916

L’homme identifié par sa plaque est Marnais d’origine : Léon Eugène Mérat, né le 23 mars 1891 à Châtillon-sur-Marne. Le 22 février 1915, il est incorporé au 94e RI alors caserné à Bar-le-Duc.

Le régiment participe à la bataille de Verdun en 1916. Et c’est au cours de celle-ci que Léon Eugène Mérat est tué devant Chattancourt (Meuse) le 20 mai 1916. À cette époque la commune est soumise au feu roulant de l’ennemi. Les combats sont violents.

Que devient son corps à ce moment-là ? Nul ne le sait. Il n’est, en tout cas, pas inhumé dans une nécropole nationale. Laissé sans doute sur le terrain. Actuellement encore 80.000 corps de poilus reposent toujours sur le champ de bataille de Verdun. L’homme est inscrit sur le monument aux morts de la ville d’Épernay et sa fiche matricule mentionne qu’un secours de 150 francs a été payé le 9 octobre 1916 à sa veuve. L’homme de 25 ans était donc marié et dispose, potentiellement, d’une descendance.

Qui a déposé ces ossements ?

Autre interrogation : qui a donc déposé ces ossements bien emballés dans un carton ? La fouille du champ de bataille étant bien évidemment interdite.

Si des fragments osseux ou des objets refont surface assez régulièrement, il est plus rare que des squelettes entiers soient découverts. « Depuis l’identification du sergent Fournier (NDLR : premier soldat identifié par son ADN et découvert dans le chantier du Mémorial de Verdun), il y a des prises de conscience », explique le docteur Frémont. Des gens qui avaient trouvé des ossements et les avaient ramenés chez eux, les envoient par la poste au médecin légiste ! « Ils ont l’impression du devoir accompli », souligne-t-il. « Et bien sûr, je le signale aux autorités ». Une prise de conscience aussi que ces ossements appartiennent à des êtres humains. Et qu’ils ne sont pas seulement des vestiges archéologiques.

Il lui arrive même de recevoir des os d’animaux, difficilement différenciables pour un néophyte et découverts sur le champ de bataille par des promeneurs.




Cordialement

Jean-Louis
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