J'avais préparé 3 plans pour vous situer l'emplacement du village détruit d'Haucourt mais ceux-ci ne s'insèrent pas...
Vous situerez facilement le lieu à proximité immédiate de Malancourt sur Google Maps : rendez vous à la sortie sud-est de Malancourt le long de D18, descendez la pente en ligne droite (où se trouve votre blockhaus) et en bas de celle après le premier virage à gauche débute le village détruit.
Bonsoir Mouilly, bonsoir à tous,
Merci de ta réponse et des photos jointes. Malheureusement ce n'est pas demain la veille que j'irai dans se secteur. Confinement et problème de santé. Septembre peut être? Si la situation d'ici là c'est améliorée. On vit dans un drôle de monde rempli d’incertitude et de désinformation. Je crois comme en 14 à une forme de censure face à de nombreuse pénurie et incuries de toutes nature.
Je prévois de me faire un parcours hors des lieux habituels de visite dans les environs et j'ai de quoi le peaufiné vue les circonstances actuelles.
Si un membre ou toi avez des infos sur des lieux insolites je suis preneur. Mon but est : Uniquement pour visiter, se remémorer, prendre des photos UNIQUEMENT.
J'irai avec mon ami Alain de Vienne le Château. Je suis du nord mais j'ai l'occasion d'avoir un pied à terre dans le haut de l'Argonne.
Merci pour tout, à bientôt et surtout restez chez vous.
Amitiés Claude.
Des coins insolites, peut-être pas... mais des coins plus émouvants les uns que les autres, oui :
- En témoigne le mémorial, faisant office de monument aux morts au hameau d'Ollières (55) près de Spincourt, érigé par des soldats allemands de 1916, en pleine bataille de Verdun, à la mémoire des Allemands et des Français reposant en ce lieu, tombés à la bataille des Frontières de 1914... bien soigné comme il se doit, le monument est une fierté locale.
- A partir de là, en direction du front, la plaine de la Woëvre - et surtout ses forêts - est riche d'infrastructures allemandes, la plus emblématique d'entre elles est le camp Marguerre dans la forêt domaniale de Spincourt, mais aussi la batterie de Duzey (55) près village éponyme.
- D'autres lieux sont accessibles comme la batterie d'Herméville (55) dans le bois éponyme, ou moins, à l'image d'un blockhaus étonnamment haut pour ce secteur plat où tout s'enfonçait et plutôt imposant dans le bois du Battis près de Mogeville (55).
- En se rapprochant du front, à Maucourt-sur-Orne (55), une stèle à la mémoire des patrouilleurs d'André Maginot surplombe le parc à vaches où fut blessé le député-combattant et difficilement extrait la nuit venant par ses hommes malgré son ordre impérieux de le laisser sur place, à lui de se sortir de ce mauvais pas, une première tentative infructueuse lui a suffit, ayant, si mes souvenirs sont bons, laissé au moins un blessé (voire plus ?) sur le carreau...
- Plus loin, au départ de l'attaque du 21 février 1916, le village détruit d'Ornes (55) souffre encore, les forestiers ont broyé dans les années 90 ce qui était encore sa partie la plus préservée... en toute impunité d'après la loi imprescriptible des communes mortes pour la France !
- Après Ornes, débute le cimetière à ciel ouvert bien connu de Verdun... Terre sacrée s'il en est, où flotte une atmosphère hors du temps, de celle où votre âme s'échappe en silence l'espace d'une prière.
Bonsoir Mouilly, bonsoir à tous,
Merci de ta réponse et des renseignements. Justement je cartographie des lieux de visite plus ou moins pittoresques ces infos complètent mes futurs lieu de visite et je visualise sur le net.
A bientôt et surtout restez chez vous. Les bons temps seront pour bientôt.
Amitiés Claude.
Cela pourrait être utile pour toi (mais sans doute es-tu au courant ?), il existe une carte IGN du champ de bataille de Verdun qui recense les forts, ouvrages et abris de la zone ainsi que les cimetières, villages détruits et casernes.
Dans mon enfance, tous les ouvrages fortifiés de la rive droite étaient "libres d'accès" (à l'exception de Vaux et Douaumont) ainsi que bon nombre de ceux situés rive gauche...
A l'emplacement du village détruit de Fleury-devant-Douaumont, se trouve la stèle des fusillés de Fleury (côté mémorial). En parlant de village détruit, remémorons celui de Douaumont où combattu le capitaine de Gaulle avant de se faire capturer... tandis qu'en parlant de fusillés, n'oublions pas - jamais - les fusillés de Tavannes : ces 16 résistants abattus en 1944 au bord de la route menant au Fort de Vaux, aussi, l'écrivain-combattant Jean Giono parle d'exécution sommaire (?) à la Batterie de l'Hôpital lors de la tentative de désencerclement de ce fort. Nous sommes là à proximité du tunnel de Tavannes où à l'intérieur une explosion s'est muée en déflagration, provocant une terrifiante catastrophe...
A 20 km de Verdun, à l'entrée de la commune d'Etain (55) en venant de Longwy, se trouve la Maison des Fusillés où 19 otages furent fusillés en 1914, cette petite bâtisse a maintes fois été sauvée de sa destruction promise et la hauteur des cavités de balles sur son flanc porte à croire que certains soldats allemands répugnaient à ce genre de tâche.
A 5 km de là, le moulin de Rouvres servait de lieu de repos aux troupes allemandes en 1916 ainsi que de poste de secours, des bâtiments d'époque subsistent, la visite se fait sur réservation.
Je m'arrête ici...
Bonsoir à tous,
Toujours concernant les « drôles de piquets » aux alentours de Malancourt et pas loin de là cote 304,
J’ai enfin remis la main sur un guide Michelin de 1931 concernant 14/18,Verdun Argonne, livre fort intéressant du reste. Il traite du secteur 304, Mort-homme et d’un des tunnels le Galwitz, tunnel des corbeaux. Il est vrais que ces promontoires étaient pour les deux camps des lieux à investir.
Peut être que cette voiture en question faisait un périple touristique en ces lieux ? Soit disant, dès 1916 des visites étaient réalisables sur ou aux environs des lieux de batailles.
Quelques photos des villages d’Avocourt et Malancourt et des environs.
Comme il y a eu des tunnels nombreux dans les environs c’est à mon avis le pourquoi des « drôles de piquets » dans les champs et propriétés encore actuellement.
Ce livre est précieux, réalisé après la guerre, il est un guide à prendre en compte pour les visites éventuelles.
Après le déconfinement, si un membre du forum peut prendre des photos des « drôles de piquets », j’en serais intéressé car étant dans le 59 ce n’est malheureusement pas demain la veille que j’irai y faire une balade.
Egalement si un membre du forum connait d’autres tunnels dans ces secteurs, les noms et positions je suis preneur d’infos, bien sur en toute confidentialité et réponse en MP SVP.
Il va s’en dire que ce n’est pas pour les visiter et d’y faire des fouilles, à mon age et avec mon handicap je n’en serai pas capable et encore moins m’y aventurer. C’est uniquement pour mon information personnelle et en relation avec mes recherches concernant des membres de ma famille qui ont combattu dans ce secteur.
Merci de votre collaboration, et SURTOUT resté chez VOUS
A Bientôt, Amicalement Claude
Je ne connais pas l'origine des forets de mine de votre photo...
Tout ce que je sais, c'est qu'ici dans le Pays-Haut lorrain, à l'arrière du front de Verdun côté allemand, leur usage est [a été] largement réemployé dans le monde rural. Ceux-ci proviennent des mines du bassin ferrifère de Lorraine, tout les paysans du secteur que je connaisse s'en servent [servaient].
Je joins à mon message un plan pour que les membres du forum conceptualisent les lieux de vos recherches :
Bonsoir à tous,
Merci pour cette dernière information qui corrobore mes recherches. Il est à savoir que d’après un ancien mineur le matériel de forage pour y placer des explosifs était le même des deux côtés.Egalement les procédés pneumatiques et autres d'abattage de d'extraction. Il ni avait pas beaucoup de concurrence chez les fournisseurs. Un je crois existe toujours une, la société DEMAG multinationale actuellement.
Les échanges entre les ingénieurs des deux pays étaient très courants et même dans la sidérurgie.
Les environs de Malancourt sont très vallonnés et le peu de relief, cote 304 et le Mort-Homme était un privilège que de les posséder. A l’arrière du côté allemand d’après la carte transmise, il devait y avoir pas mal d’observatoire .Enfin c’est mon avis de néophyte.
Continuons les recherches et vivement le retour des beaux jours pour m’y rendre.
Merci de votre collaboration, et SURTOUT resté chez VOUS
A Bientôt, Amicalement Claude
Le contrôle des hauteurs rive gauche de la Meuse permet la maîtrise du front rive droite... les allemands l'apprennent à leurs dépens lors de leur attaque de février 1916.
En l'occurrence, rive droite, les ravins successifs espacés de lignes de crête débouchant sur le fleuve sont pris en enfilade depuis la rive gauche : les français y concentrent les canons encore disponibles et enrayent la progression allemande.
Cloués sur place, les allemands se ravisent et étendent l'offensive à la rive gauche en mars, s'ensuit la lutte dantesque que l'ont connaît à la côte 304 et au Mort-Homme pour la domination de ce secteur.