Forum PAGES 14-18

Et toujours pour illustrer que dans l'atelier du cordonnier, tout est bon à récupérer :


Porte-baïonnettes, allemand mle 98 au-dessus du français mle 1888/14.




Coiffe de casque : Adrian à gauche, Stahlhelm à droite.




Bretelle de fusil français, dessous de sacoche de cavalerie (un modèle proche du mle 1879 de l'artillerie).




Porte-outil non-déterminé, du fabricant H. Lefebvre, 1916. (depuis il a été identifié: étui de hache)




Un dernier, courant, mais pas facile à reconnaitre isolé...





Cordialement,


Régis

Bonjour,

C'est un renfort de cuir pour la patte en drap qui maintient le ceinturon au niveau du gousset de baïonnette. Cette pièce est présente sur la majorité des modèles de vareuses et de capotes françaises.

Cordialement,
Marc

Bonjour Marc,


C'est bien cela ! et c'est parfois tout ce qui atteste qu'il y avait là un vêtement, quand le drap et les boutons de fer ont disparu.


Si vous avez une idée pour le porte-outil Lefebvre... et si vous décelez une erreur une précision à apporter dans l'identification des autres vestiges, ce sera bienvenu !


Bien cordialement,


régis

Bonjour Régis et tous,

Je vais regarder dans ma documentation pour le cuir d'outil.
En attendant, merci pour ce post original et instructif!

Cordialement,
Marc

Encore un peu de cuir, mais pas que . . . .

Bonjour Michel,



Merci de partager ces photos. pas que du cuir, oui, avec ce bidon allemand ersatz à goulot en T, et ces fragiles étiquettes de bouteille ! le papier est depuis retourné à l'état de pâte, un simple effleurement suffit à la retirer, on doit être plusieurs à en avoir fait la malheureuse expérience !
Le masque M2 devenu gris est curieux. Les restes de gazes conservent en général leur couleur beige, s'agit-il ici du pare-pluie, teinté par son environnement ?


Cordialement,

Régis

Bonjour,

Concernant le masque M2, il n'en subsiste plus que le loup en caoutchouc et les couvre oculaires en métal. Le tissu a entièrement disparu. D'où la couleur...

Cordialement,
Marc

Bonjour Marc,



Il est vrai que, des M2 ou ARS, il ne reste que le loup, dont les débris se présentent plutôt sous la forme rectangulaire du caoutchouc (- qui dessèche et casse aussitôt sorti de son contexte humide) :




Dans de rares cas il subsiste un peu de gaze, qui garde une teinte comme dans cet exemplaire ramassé avec précaution.



Il suffit de très peu pour désagréger définitivement le fin tissu. Ces vestiges ténus ont souvent été détruits par des promeneurs peu attentifs.



Le masque visible sur la photo de Michel semble présenter autre chose que le simple loup et ses fixe-vitres ?


Bien cordialement,


Régis