Tout à fait et je vais même plus loin il y a de cela des années j'ai rencontré un ingénieur qui avait participé à une des pemières commissions (en France) chargée de réfléchir sur les normes "nitrate" (cela ne faisait pas à l'époque le "une " des journaux) aucun des "spécialistes" désignés n'avait de notion de "maximum admissible" ils ont donc pondu une norme à la louche! celle ci ensuite à été affinée en tenant compte de la première norme! des années après il en riait encore! A noter qu'il n'avait strictement rien à voir avec la chimie, l'agro alimentaire ou la santé: il était ingénieur des ponts et chaussées! et avait été désigné par ses supérieurs car il était sans doute le plus jeune dans le grade le plus bas...Mais ce n'était pas plus incohérent qu'un certain nombre de normes actuelles!Bonjour à tous et bon dimanche !
On se calme .... et moi le premier.
Ce que je vous avance n'est pas le fruit d'un consultation internautique (où les activistes anti comme les lobbies sont les plus présents ...) mais l'application de mes activités professionnelles et d'une formation agronomique très classique.
Ainsi, quelques vérités :
- l'engrais granulé classique est un nitrate d'ammonium NO3NH4
- le chili exporte des quantités très faibles de guano (fientes d'oiseaux, que du "naturel), et du nitrate de soude NO3Na.
Tout ceci produit dans le sol des ions NO3- NH4+ et Na+, identiques à ce qui est produit "naturellement".
Et maintenant le scoop (pour le grand public habitué aux effets de manche des journaleux) : le fameux taux de nitrates maxi de 50mg n'est qu'une norme administrative. Essayez un jour de doser une salade (bio ou pas) ou des épinards, ou une soupe de carottes. Vous comprendrez que la dose peut être facilement multipliée par 10 sans problème. La toxicité éventuelle provient de l'évolution temporaire (donc forme transitoire) nitrate => nitrite dans le cas bien connu de la soupe de carotte laissée une semaine puis réchauffée. Puis le nitrite évolue lui aussi, l'azote (N) se retrouvant au final soit sous forme de matière organique (humus, protéines ....) soit sous forme N2 gazeux (80% de la composition de l'air). Donc RAS !
Le principe de précaution, je pose un joker. C'est autant du politique qu'autre chose. Avec une application stricte, pas de chemin de fer, pas d'électricité, pas de vaccin .... C'est un truc typique de notre comportement français qui méprise l'inéquation bénéfices>inconvénients.
Si je dois vous refaire le topo du cycle de l'azote, du phosphore ou du potassium, je suis à votre disposition. Mais attention aux communications de vendeurs de papier qui aiment bien "dénoncer les scandales".
JD
Et des legumes comme la betterave, les radis, les epinards, les salades en contiennent plus qu'un litre d'eau "polluée" (bref pour rester en bonne santé faut il vraiment consommer 5 fruits et legumes par jour????) et je passe sur le pain, les charcuteries etc..
En tout il faut raison garder. mais ce n'est plus à la mode! Heureusement une peur chasse l'autre!
Quand aux perchlorates depuis quelques temps déja c'est la nouvelle peur aux Etats Unis, ils en trouvent partout, (ils ont eux importé en quantité industrielle les engrais chiliens mais est ce l'explication?) effectivement nous n'avons strictement aucune idée de la dangerosite potentielle aux taux où ils se trouvent dans l'eau de boisson! mais le principe constitutionnel de précaution... fait qu'à la limite il faudrait déconseiller aux population de boire de l'eau et qui sait peut être remplacer ce breuvage dangereux par du vin..... ou d ela bière....
Cordialement
Pierre