
Lorsque vient la fin de l'été (comme dit la chanson), les champs sont labourés. C'est le moment pour moi de chausser mes vieilles chaussures et de prendre mon appareil photo afin d'immortaliser les objets remontés à la surface, avant qu'ils ne disparaissent à nouveau sous terre, peut-être à jamais.
C'est le seul moment où je peux sans crainte me promener dans les champs sans abîmer les cultures ; il faut savoir respecter le labeur de nos agriculteurs.
Ces objets, dans ce contexte, dégagent comme une sorte de respect. Sortez les de leur écrin de terre et ce n'est déjà plus la même impression.
De longues marches à travers les étendues terreuses et quelques fois, un témoin de ce temps là me raconte qu'en ces lieux, des hommes ont souffert.
Remarque : les objets sont photographiés comme ils reposent à terre, je ne creuse pas dans les champs car je n'ai pas envie de m'attirer les foudres justifiées des agriculteurs. De plus, les objets sont abimés par le temps et par les labours successifs.
1) Une attache de boucle de ceinturon allemand Mle 1847.

2) Une grenade Française F.1 (en fait, une demi-grenade car coupée en deux).

3) Reste d'obus Français de 75 mm.

4) Modeste vestige d'une botte allemande

5) Cartouches Allemandes pour G.98.

6 et 7) Restes de casques à pointe dans les labours.


8) attache de jugulaire de casque allemand.

9) Monnaie allemande.

10) Vestige de casque à pointe Saxon.

Olivier.