Re-
Selon le très bon fascicule de Mr Delhomme, les grenades oeuf sont apparus au tout début de l'année 1917. Ces dernières étaients dépourvues de ceinture de fragmentation ( donc totalement lisse ! ) et ce n'est qu'au court de cette même année que le modèle Na fit son apparition; cette ceinture permettant une meilleure prise en main.
Il existe en effet comme tu le fais remarquer, une différence de crénelage au niveau de cette ceinture ... variation du aux différents fabriquants ou à une période précise ? aucune idée désolé.
Bonne journée.
Traces de la Grande Guerre dans les labours
Re: Traces de la Grande Guerre dans les labours
Merci Juliens pour toutes ces précisions.
Encore 6 photos de 2008 :
1) Obus laissés sur le côté du champ en attente de déminage
2) Reste d'un obus à balles Français de 75 mm
3) Encore des cartouches allemandes
4) Comme quoi, les miracles .... verre lisse allemand
5) Objet non identifié (ce n'est pas une boucle allemande des troupes coloniales
6) Plaque de couche de fusil Mauser G.98.
Olivier.
Encore 6 photos de 2008 :
1) Obus laissés sur le côté du champ en attente de déminage
2) Reste d'un obus à balles Français de 75 mm
3) Encore des cartouches allemandes
4) Comme quoi, les miracles .... verre lisse allemand
5) Objet non identifié (ce n'est pas une boucle allemande des troupes coloniales
6) Plaque de couche de fusil Mauser G.98.
Olivier.
- FX Bernard
- Messages : 488
- Inscription : mar. oct. 19, 2004 2:00 am
Re: Traces de la Grande Guerre dans les labours
Bonjour,
merci pour ces belles photos et bravo pour votre attitude vis-à-vis de ces vestiges ! Pour la petite histoire, ces promenades dans les champs labourés sont utilisées en archéologie, pour identifier les sites potentiellement intéressants. On se met à plusieurs, en ligne, et on parcourt le champ à la recherche d'éventuels morceaux de poterie...
Cordialement
f-xavier
merci pour ces belles photos et bravo pour votre attitude vis-à-vis de ces vestiges ! Pour la petite histoire, ces promenades dans les champs labourés sont utilisées en archéologie, pour identifier les sites potentiellement intéressants. On se met à plusieurs, en ligne, et on parcourt le champ à la recherche d'éventuels morceaux de poterie...
Cordialement
f-xavier
Mon blog photographique:
www.ww1photographs.wordpress.com
Le site sur les troupes françaises en Italie :
www.anciensditalie.net
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Le site sur les troupes françaises en Italie :
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Re: Traces de la Grande Guerre dans les labours
bonjour ! ce sujet est magnifique ! je n'aurai jamais pensé a tous ces vestiges dans des champs labourés
amicalement pierre
amicalement pierre
Re: Traces de la Grande Guerre dans les labours
Bonsoir,
Superbe promenade champêtre dans le passé. Idem; j'aime l'idée de laisser en terre ces objets.
Merci Lothar
Superbe promenade champêtre dans le passé. Idem; j'aime l'idée de laisser en terre ces objets.
Merci Lothar
Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - "Le manuscrit de Magerøya ou le Tombeau des quatre ours" (Éditions des Indes Savantes)
Re: Traces de la Grande Guerre dans les labours
merci a toi,et chapeau,moi j'aurais etait tenter!!!!!!!tres simpa ton reportage,bien cordialement
ahhh quelle passion!!!
Re: Traces de la Grande Guerre dans les labours
bonsoir,
j'ai vu la même chose un dimanche juste à côté du fort de Liouville, une voiture stationnée en bordure de chemin et un attroupement dans le champ.
C'est bien de ne pas y toucher, surtout les grenades, bravo d'avoir sorti ce sujet qui en étonnera plus d'un !
Cordialement
Florian
j'ai vu la même chose un dimanche juste à côté du fort de Liouville, une voiture stationnée en bordure de chemin et un attroupement dans le champ.
C'est bien de ne pas y toucher, surtout les grenades, bravo d'avoir sorti ce sujet qui en étonnera plus d'un !
Cordialement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Re: Traces de la Grande Guerre dans les labours
Bonsoir à toutes et tous,
Simple question, que trouvez-vous d'indécent que de ramasser dans un champ, ce que la terre veut bien rendre à la surface les traces d'un passé cruel, je ne parle pas des engins explosif.
Ne serais t'il pas là un appel de sauvegarde pour la mémoire, il est évident que dans peu de temps ces vestiges seront perdus à jamais, plus de trace, sauf dans les livres d'histoire.
Ces objets, boutons ou autres, sont les reflets de l'histoire d'un homme ou des hommes, le miroir d'un conflit sans nom.
Si ces objets pouvaient parler, pour les générations futur.
Que reste t-il de leur jeunesse et puis, dans cent cinquante ans.....plus rien, le néant, l'oublis, nous ne sommes pas les seuls concerner.
C'est ma vision des choses, car pour ma part, dans ma région quand la terre rend, je ramasse, je place en vitrine pour expos publique et que de questions. Il ne s'agit point là de profanation.
Mais je suis certain, que d'autres ici ou ailleurs, font pareil, non pas par voilleurisme, mais pour la mémoire.
Je signal, je ramasse, je ne fouille pas, il y a nuance.
Cordialement.
Phil.
Simple question, que trouvez-vous d'indécent que de ramasser dans un champ, ce que la terre veut bien rendre à la surface les traces d'un passé cruel, je ne parle pas des engins explosif.
Ne serais t'il pas là un appel de sauvegarde pour la mémoire, il est évident que dans peu de temps ces vestiges seront perdus à jamais, plus de trace, sauf dans les livres d'histoire.
Ces objets, boutons ou autres, sont les reflets de l'histoire d'un homme ou des hommes, le miroir d'un conflit sans nom.
Si ces objets pouvaient parler, pour les générations futur.
Que reste t-il de leur jeunesse et puis, dans cent cinquante ans.....plus rien, le néant, l'oublis, nous ne sommes pas les seuls concerner.
C'est ma vision des choses, car pour ma part, dans ma région quand la terre rend, je ramasse, je place en vitrine pour expos publique et que de questions. Il ne s'agit point là de profanation.
Mais je suis certain, que d'autres ici ou ailleurs, font pareil, non pas par voilleurisme, mais pour la mémoire.
Je signal, je ramasse, je ne fouille pas, il y a nuance.
Cordialement.
Phil.
Phil.
Re: Traces de la Grande Guerre dans les labours
Bonsoir Phil,
Pour ma part, pas de problème, je ne vois rien d’indécent, nulle profanation au fait de ramasser des objets de la guerre trouvés en terre. En fait je pense que chacun doit faire comme il le sent, tant que le geste n’est pas associé ensuite, à un quelconque commerce. Si c’est pour un travail de mémoire, comme vous le faites, aucun mal, bien au contraire. Pour moi, l’idée de laisser les choses à la terre, me parait séduisante d’un point de vue symbolique, mais cela n’engage que ma propre sensibilité.
Bien cordialement
BB
Pour ma part, pas de problème, je ne vois rien d’indécent, nulle profanation au fait de ramasser des objets de la guerre trouvés en terre. En fait je pense que chacun doit faire comme il le sent, tant que le geste n’est pas associé ensuite, à un quelconque commerce. Si c’est pour un travail de mémoire, comme vous le faites, aucun mal, bien au contraire. Pour moi, l’idée de laisser les choses à la terre, me parait séduisante d’un point de vue symbolique, mais cela n’engage que ma propre sensibilité.
Bien cordialement
BB
Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - "Le manuscrit de Magerøya ou le Tombeau des quatre ours" (Éditions des Indes Savantes)
Re: Traces de la Grande Guerre dans les labours
Bonjour à tous,
Je vous remercie de vos messages et remarques.
J'avoue avoir longtemps hésité avant de placer ici ces photos et aborder ce sujet, de peur de lancer une polémique.
Pour le message de "FX Bernard", je ne savais pas que des archéologues quadrillaient les champs en ligne afin de retrouver des traces du passé. N'y a t'il pas une reconnaissance aérienne avant cette opération ? J'ai fait des fouilles pendant 7 ans (fouilles de sépultures des VI-VII et des XI-XIVème siècles) au sein du G.U.M.R.A. de Metz de 1984 à 1991 et je n'avais jamais entendu parlé de cette méthode, est-ce nouveau ?
Pour la grenade, je l'ai recouvert de terre afin d'éviter qu'un jeune ne s'amuse avec, même si cette dernière n'était pas amorcée (présence du bouchon de transport). De plus, on en trouve très facilement dans les bourses aux armes pour quelques euros, en meilleur état et parfaitement neutralisées.
Merci encore.
Olivier.
Je vous remercie de vos messages et remarques.
J'avoue avoir longtemps hésité avant de placer ici ces photos et aborder ce sujet, de peur de lancer une polémique.
Pour le message de "FX Bernard", je ne savais pas que des archéologues quadrillaient les champs en ligne afin de retrouver des traces du passé. N'y a t'il pas une reconnaissance aérienne avant cette opération ? J'ai fait des fouilles pendant 7 ans (fouilles de sépultures des VI-VII et des XI-XIVème siècles) au sein du G.U.M.R.A. de Metz de 1984 à 1991 et je n'avais jamais entendu parlé de cette méthode, est-ce nouveau ?
Pour la grenade, je l'ai recouvert de terre afin d'éviter qu'un jeune ne s'amuse avec, même si cette dernière n'était pas amorcée (présence du bouchon de transport). De plus, on en trouve très facilement dans les bourses aux armes pour quelques euros, en meilleur état et parfaitement neutralisées.
Merci encore.
Olivier.