En faisant des recherches sur le Circuit de l'Est (7 au 17 août 1910) j'ai trouvé quelques informations sur un manœuvre organisée durant cette période.
Les aviateurs militaires ne participaient pas en tant qu'engagés dans ce Circuit mais étaient là pour valider les possibilités d'emploi de l'aviation.
Pas évident de savoir combien de pilotes militaires ont participé ni ce qu'ils ont testé réellement ; tout n'est pas écrit dans les articles que j'ai pour l'instant lu.
Un fait :
Sur l'importance des observations utiles que les aviateurs peuvent recueillir, le lieutenant Vuillerme ne tarit pas. Il nous raconte longuement son expédition aérienne de dimanche, ses reconnaissances dans la vallée de la Meuse :
— J'ai examiné en détail les forts de Verdun, les tranchées, les casernes, les batteries… à telle enseigne que j'aurais pu compter les canons…
Mais voici d'autres renseignements plus précieux encore :
— Au moment de notre rencontre avec Féquant, dit-il, son biplan passait plus haut que le nôtre. La différence d'altitude était d'environ 200 mètres… J'ai voulu me rendre compte, pour la première fois, d'un fait qui m'a souvent préoccupé, savoir s'il est possible dans l'espace de tirer un coup de fusil sur un aéroplane : j'ai donc épaulé une arme imaginaire et j'ai constaté qu'un aviateur peut viser un adversaire qui passe comme Féquant à la distance de six cent mètres, avec une chance sérieuse de l'atteindre.
Sinon l'article sur la manœuvre :
Si la suite vous intéresse, je peux l'ajouter.