Sebald Henri Premier soldat Français tombé en Belgique

[patrick mestdag]

Tony nous a rapporté de vacances cette photo d’un monument découvert au hasard ,
Il ce trouve a Houffalize dans les Ardennes Belges
Mais le soldat Sebald Henri ne figure pas dans MDH ?

@+
Patrick

[Terraillon Marc]

Bonjour

Il faudrait explorer le parcours des unités suivantes :

1re division de cavalerie.
ou
5e brigade de dragons — Vincennes.
6e et 23e régiments de dragons.

A bientot

[Terraillon Marc]

Bonjour

Un lien pour completer l'information de Patrick :

http://www.mediardenne.com/kawaarticle.php?arid=134

A bientot

[Annie]

Bonjour à tous,

Il s'agit de SEBALT Henri.
Bien cordialement
Annie

[Terraillon Marc]

Bonjour à tous,

Il s'agit de SEBALT Henri.
Bien cordialement
Annie

Bonjour

Et voici sa fiche MDH




A bientot

[patrick mestdag]

Ah super Annie , une simple faute d’orthographe
Faudrait le signaler a Houffalize.

Cette unité ce trouvait bien loin
A l’avent des troupes
au Nord –Est
Le long de la frontière allemande
En mission d’éclairage ?

Donc les allemands avaient raison en voulant
Utiliser comme excuse pour leur traverse de la Belgique
Que les français l’avaient déjà faites , et qu’ils devaient en faire de
même pour ce protéger d’une eventuelle
attaque sur leur territoire .
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Le premier soldat belge est Antoine Fonck
Tombé sur la route dans le petit village de Thimister-Clermont


Le 4 aout 1914,
Aussi pendant une mission d’éclaireur
Pour plus d’images voir lien

Antoine Fonck

@+
Patrick

[Popol]

Bonjour à Toutes & Tous,

Voici un extrait du témoignage n° 46 (abbé Robert d'Houffalize) de la première partie de l'ouvrage de Jean SCHMITZ et Norbert Nieuwland "Documents pour servir à l'histoire de l'invasion allemande dans les provinces de Namur et de Luxembourg" à propos des "Incidents de Houffalize":

(...)

C'est le mercredi, 5 août que les premiers soldats allemands arrivèrent à Houffalize. Un officier et deux soldats du régiment des uhlans saxons se présentèrent vers 22h, chez le bourgmestre et après avoir réquisitionné des vivres, ils s'en allèrent. Le lendemain, 10 soldats du même régiment logèrent à l'hôtel du Coimmerce et 4 officiers se firent recevoir au château de M. Steinbach, à Ste-Anne. Ils étaient venus de Bourcy en suivant la voie du chemin de fer vicinal; c'était le seul accès resté libre: le 4 août, les arbres avaient été abattus sur les routes dans toutes les directions, pour arrêter l'armée allemande et une énorme barricade avait été élevée à l'entrée de la tranchée, sur la route vers Liège, au lieu dit "Le Grand Trou".

Le 7 août, premier vendredi du mois, vers 07h30, au moment où les paroissiens sortaient de la messe chantée en l'honneur du Sacré-Coeur, toute la ville fut mise en émoi par l'arrivée soudaine d'un escadron d'environ 200 dragons français: ils venaient de Libramont à bride abattue. Le gros de la troupe se posta au quartier St-Roch, sur la hauteur de Gaucienne, route de Mabompré, qui domine toute la ville. Environ 50 d'entre-eux cernèrent l'hôtel Cartiaux. Les Allemands, surpris au moment où ils déjeunaient, se réfugièrent dans l'écurie. Les Français
commencèrent à tirer des coups de feu sur le bâtiment; l'un d'eux, ayant pénétré dans la cour de l'hôtel, pour sommer les Allemands de se rendre, fut abattu, sur le perron, d'une balle tirée par une lucarne. Les dragons essayèrent de faire sauter l'écurie au moyen d'une bombe et, n'ayant pas réussi, ils se firent apporter de la paille et du pétrole et forcèrent le propriétaire à y mettre le feu. Au moment où les uhlans cherchaient à s'échapper par les lucarnes, ils en tuèrent 3 et blessèrent grièvement un quatrième; 3 autres ne reçurent que des blessures légères.

Un autre soldat allemand, qui montait la garde près de la gare, courut se blottir dans un wagon que les Français criblèrent de balles; il s'y coucha à plat ventre et eut ainsi la vie sauve.

Cependant les Français restés à St-Roch exécutaient des feux de salve pardessus la ville sur le château de Ste-Anne, cerné aussi par les dragons; les officiers allemands parvinrent à s'évader en se glissant dans le jardin et la campagne.

Les cavaliers français partirent aussitôt, craignant l'arrivée d'une troupe considérable d'Allemands, qui avait été annoncée au bourgmestre pour 8h du matin.

(...)

Le samedi 8, à 15h, eut lieu l'enterrement des 4 soldats. Ils furent conduits au cimetière sur une charrette et déposés, sans cercueil, dans une fosse commune, le Français avec les autres, "tous étant égaux devant la mort", disait l'officier allemand.

Voici leurs noms avec les renseignements fournis par leurs plaques d'identité:
1) Henri Sébalt, brigadier réserviste, 23ème dragons, 1er escadron, Vincennes;
2) Reickollt, XIX, 18 UR, 2 E 59;
3) Kromer, XIX, 18 UR, 2 E 59;
4) Kemper, XIX, 18 UR, 2 E 141.

(...)

Pourquoi le brigadier Henri Sébalt est-il considéré comme "disparu" sur sa fiche MDH ???

[Terraillon Marc]

Bonjour

Il est probable que le constat du décés par les soldats français n'ayant pas été fait selon les regles administratives en vigueur à l'époque, il fut déclaré "disparur" car entre temps, il avait été enterré par les allemands si on se refere au texte de Paul.

A bientot

[patrick mestdag]

Grand Meci Popol de partager avec nous la serie de ces 8 tomes
de l'ouvrage de Jean SCHMITZ et Norbert Nieuwland
ils me filent ente les doits chaque fois que je les trouve
trop cher ou juste vendu , j'y parvendrais bien un jour.

@+
Patrick

[Popol]

Bonsoir à Toutes & Tous,
Bonsoir / Goeie avond Patrick

En poursuivant la consultation de l'ouvrage précité, force est de constater qu' Henri Sébalt n'a pas été le seul soldat français tué le 07 août 1914 .... :

Selon le témoignage n° 3 relatives aux premières escarmouches :

(...)

"C'est du 7 août que date l'escarmouche de Neffe, commune de Wardin. Arrivés à Bastogne vers 08 h du matin, une trentaine de dragons français firent une reconnaissance dans la direction de Bourcy, à l'est de la ligne du chemin de fer Bastogne - Gouvy. A 500m de la halte de Bizory, ils subirent la fusillade d'Allemands qu'abritaient, de l'autre côté de la voie ferrée, des bois et le talus du chemin de fer. Le terrain où ils évoluaient était, de plus, marécageux. Gênés dans leurs mouvements, ne voyant même pas l'ennemi, ils n'eurent qu'à se retirer. Deux des leurs, Pierre Legentilhomme et Michel (x) Ride, y trouvèrent la mort. Huit autres, plus ou moins blessés, furent ramenés à Bastogne et soignés au Séminaire et chez les Pères Franciscains. Le lieutenant Louis de Chauvenet, de St-Quentin, mortellement blessé, ne put être emporté; les Allemands le traînèrent, sur une distance de 300 pas, jusqu'à la maisonnette (du chemin de fer) de Bourcy, où il reçut les soins du Dr Gribomont. M. l'abbé Mazy, après lui avoir prêté son ministère, aida à le transporter, sur une civière de fortune, au Séminaire, où il mourut le 8 août."

(...)

En consultant les fiches MDH, il s'agit de :

1) Pierre Marie LEGENTILHOMME 2ème cl au 22ème dragons "tué à l'ennemi le 7 août 1914 à Bastogne";
2) Jules Jérôme RIDE 2ème cl au 22ème dragons "mort le 7 août 1914 de blessures de guerre";
3) Emile, Louis, Paul de CHAUVENET lieutenant au 22ème dragons "mort le 8 août 1914 à Bastogne des suites de ses blessures"

Quid ???

Au revoir / Tot ziens