Je vais peut être dire une bêtise…une de plus … Mais pensez vous que les requêtes que vous indiquez et qui vous servent d’analyses, vont me permettre de comprendre le pic de la classe 1900 ?
Vous pouvez me remettre en place, je comprends vite mais il faut m’expliquer longtemps.
Bonjour à tous,
bonjour Philippe.
En fait, la seule lecture pour UN régiment dans UNE localité pour UNE classe ne permet pas d'arriver à une déduction fiable. Vous constatez un pic sur une classe, en l'occurrence, la classe 1900. Mais vous n'avez qu'UNE donnée.
Hypothèses d'école :
H1 : le 333e RIT mis sur pied le 2 aout 1914 est engagé entre le 20 et le 25 et détruit dans la bataille des frontières. Vous savez quand est pourquoi.
H1 bis : le 333e RI est à Verdun le 26 février 1916, dommage...
Notez que là encore, la composition du régiment par classe est important.
H2 : Ce fût le cas pour le génie. Les "Papis" sont passés du stade Cie de forteresse "plan-plan" à Cie de DI sans prévenir: Les pertes montent en flèche dans le trimestre suivant, puis se stabilisent. ET dans votre cas ?
H3 : La densité de la ressource sur la zone d'appel. Rapprocher la ressource existante de 1914 à 1918 avec les stats démographiques de 1890 à 1910. SI exode des "jeunes"... vous avez un début de réponse.
Enfin, et pour vous remonter le moral "100% des gagnants ont joué" reste la seule statistique fiable...
C'est à force de comparer que vous pourrez (je vous le souhaite) découvrir et comprendre.
Je reste à votre disposition pour vous indiquer si vous le souhaitez d'autres axes de recherche et vous prie de bien vouloir me pardonner d'avoir un peu gâché votre Dimanche...
Amicalement,
Louis
Sachez qu’en temps que fonctionnaire, jamais vous ne pourrais me gâcher un dimanche qui pour moi et un jour comme les autres. Je remarque que dans votre dernier message, vous avez augmentez le champs d’investigation en faisant référence au dépôt régimentaire qui en ce qui me concerne correspond au 133e RI / 333e RI / 56e RIT. Effectivement avec un tel panel, je risque d’affiner mes résultats…quoi que !! Si je me limite au niveau du recrutement pour le 133e à un seul dépôt, je risque d’en oublier au passage …A ce jour, je couvre en matière de recrutement, environ 85 départements.
Bonjour à tous,
Bonjour Philippe,
J'ai en effet augmenté le champ d'investigation parce que je pensais "au désert Picard" (Qu'ils veuillent bien me pardonner). Durant la seconde moitié du XX° siècle, la ressource picarde ne permettait pas de mettre sur pied les unités de la 8e DI. Le BSN de Valenciennes recherchait l'équilibre avec d'autres régions, comme la région Alpes-Côte d'Azur Corse beaucoup moins sollicitée... Si vous ouvrez un annuaire téléphonique Corse, vous verrez apparaître à partir de 1965 des patronymes alsaciens en nombre significatif. Ils avaient quitté leur province en 1870 pour rejoindre l'AFN. A partir de 1958, nombreux s'installent en Corse. Ne vous étonnez pas d'en retrouver aujourd'hui à Amiens. Tout a une explication, et le chemin est souvent tortueux. Le fait important est que vous ayez décelé ce pic. Je ne doute pas que vous en trouviez la raison.
Très amicalement,
Louis.
Je pense avoir découvert les raisons de ce fameux « pic » de la classe 1900. Dans l’historique du 133e, un chapitre intitulé « le 133e régiment sapeur » indique ceci, (nous sommes en septembre 14)
…Les compagnies avaient à ce moment là, il est vrai, un très fort effectif, de 250 à 275 hommes. Elles comptaient d’autre part, beaucoup de territoriaux envoyés en renfort et habitués à manier pelle, pioche, et hache…
Re: MPLF par classe
