24 juillet 2008 - 24 juillet 1918 - hommage au 216e RI

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RV
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Re: 24 juillet 2008 - 24 juillet 1918 - hommage au 216e RI

Message par RV »

Bonjour à tous
Il y a 90 ans, le 216e régiment d'infanterie partait l'assaut de la cote 141 à Coincy, un petit coin de verdure de l'Aisne, un champ de blé ou une centaine de petits points bleus sont restés...

90 ans après, voici leurs noms :

A bientôt

Hervé FAURE

ALLEMAND Joseph 1° classe 24-juil-18 Coincy
ASTIER Baptiste Soldat 24-juil-18 Coincy
AUCLAIRE François Soldat 24-juil-18 Coincy
AUDIBERT Jean-Virgile Caporal-fourrier 24-juil-18 Coincy
BARBIER Ernest Lieutenant 24-juil-18 Coincy
BATISSE Antoine Sergent 24-juil-18 Coincy
BERNARD Arsène Soldat 24-juil-18 Coincy
BION Baptiste Soldat 24-juil-18 Coincy
BLANCHOT Jean-Abel Soldat 24-juil-18 Côte 141, Coincy
BOILEAU Georges Soldat 24-juil-18 Coincy
BOUGARELLE Jean-Auguste Soldat 24-juil-18 Coincy
BOULAY Georges Soldat 24-juil-18 Coincy
BOULESTE Emile Soldat 24-juil-18 Coincy
BOURGOGNE Louis Soldat 24-juil-18 Coincy
BOURQUIN Claude Soldat 24-juil-18 Coincy
BUGEAUD Charles Caporal 24-juil-18 Côte 141, Coincy
CHARRETIER Jean-Louis Soldat 24-juil-18 Coincy
CHATELAIN Armand Soldat 24-juil-18 Coincy
CHEVROT Anthelme Soldat 24-juil-18 Coincy
CLAP Léopold Soldat 24-juil-18 Coincy
CLAVEL Joseph Soldat 24-juil-18 Coincy
CLERC Alphonse Soldat 24-juil-18 Coincy
CLUZEL Georges Soldat 24-juil-18 Coincy
COQUARD Eugène Soldat 24-juil-18 Coincy
COSTE Pierre Soldat 24-juil-18 Coincy
DE MONTVALON Robert Sous-lieutenant 24-juil-18 Coincy
DEGUERVILLE Georges Soldat 24-juil-18 Coincy
DELAIRE Antoine Soldat 24-juil-18 Coincy
DELAVEAU André Sergent 24-juil-18 Coincy
DELTOUR Aimé Soldat 24-juil-18 Coincy
DONZEL Eugène Soldat 24-juil-18 Coincy
DUBIN Clément Soldat 24-juil-18 Coincy
DUPONT Louis Capitaine 24-juil-18 Coincy
FARGIER Henri Soldat 24-juil-18 côte 141
FAVARDIN Louis Sergent 24-juil-18 Coincy
FAVE Armand Caporal 24-juil-18 Coincy
FAYARD Louis Soldat 24-juil-18 Coincy
FILIOL Pierre Soldat 24-juil-18 Coincy
FROSSE André Soldat 24-juil-18 côte 141
GARANDEAU Emile Capitaine 24-juil-18 Coincy
GATEAU Aristide Soldat 24-juil-18 Coincy
GAUTHIE Stanislas Sergent 24-juil-18 Coincy
GERIN Jean-François Soldat 24-juil-18 Coincy
GIBIER André Caporal 24-juil-18 Coincy
GODARD Léon Sergent 24-juil-18 Coincy
GRADELET Louis Soldat 24-juil-18 Coincy
GRAND Léon Soldat 24-juil-18 Coincy
GREGOIRE Hippolyte Sergent 24-juil-18 Coincy
GUILLOCHON Léon Sergent-fourrier 24-juil-18 Coincy
GUITARD Léonard Soldat 24-juil-18 Coincy
HAON Pierre Caporal 24-juil-18 Coincy
HOUIS Pierre Soldat 24-juil-18 Coincy
HUBY Pierre Soldat 24-juil-18 Coincy
HUMBLOT Louis Caporal 24-juil-18 Coincy
JEAN François Soldat 24-juil-18 Coincy
LABOURDE Pierre Clairon 24-juil-18 Côte 141, Coincy
LANGLOIS Pierre Caporal 24-juil-18 Coincy
LASSOURD Louis 1° classe 24-juil-18 Coincy
LE QUEMENER Albert Caporal 24-juil-18 Rocourt-Saint-Martin
LEYRIT Annet Caporal 24-juil-18 Coincy
LHERISSON Jean Soldat 24-juil-18 Coincy
LICHTENBERGER Valentin Aspirant 24-juil-18 Coincy
LOUR Léon Sous-lieutenant 24-juil-18 Coincy
MAINDRON Marcel Soldat 24-juil-18 Coincy
MALIS Justin Soldat 24-juil-18 Coincy
MARTIN Auguste Soldat 24-juil-18 Coincy
MASSON Laurent Soldat 24-juil-18 Coincy
MAUBOURG Antoine Soldat 24-juil-18 Coincy
MONDOT Joseph Soldat 24-juil-18 Coincy
MONGUILLON Théodore Soldat 24-juil-18 Coincy
MONIE Marius Caporal 24-juil-18 Côte 141, Coincy
MONNET François Soldat 24-juil-18 Coincy
MONTGUILLON Théodore Soldat 24-juil-18 Coincy
MOTTET Claudius Soldat 24-juil-18 Coincy
MOUGIN Marcel Soldat 24-juil-18 Coincy
MOURTON François Soldat 24-juil-18 Coincy
NICOLAS Jean-Pierre Soldat 24-juil-18 Coincy
PEJOUX Claude Soldat 24-juil-18 Coincy
PELISSON Jean-Joseph Soldat 24-juil-18 Coincy
PIC Emile Soldat 24-juil-18 Coincy
PIEL Ernest Soldat 24-juil-18 Coincy
QUIQUANDON Joseph Sergent 24-juil-18 Coincy
RABACHE Maurice Soldat 24-juil-18 Coincy
RAVOUX Paul Soldat 24-juil-18 Coincy
RIVIERE Henri Soldat 24-juil-18 Coincy
ROBERT Désiré Sergent 24-juil-18 Coincy
ROCHE Marius Sergent 24-juil-18 Coincy
ROCHER Antoine Soldat 24-juil-18 Coincy
ROLAND Jean-Henri Soldat 24-juil-18 Coincy
ROQUE Fernand Caporal 24-juil-18 Coincy
SABOT Léon Soldat 24-juil-18 Coincy
SABY Jean-Claude Soldat 24-juil-18 Coincy
SERVAJEAN Jean-Baptiste Soldat 24-juil-18 Coincy
SEYSSIECQ Jean-Eugène Soldat 24-juil-18 Coincy
SIGAUD Jacques Soldat 24-juil-18 Coincy
SILVANT Henri Soldat 24-juil-18 Coincy
THET Louis Sergent-major 24-juil-18 Coincy
THEVENON Jean-Marie Soldat 24-juil-18 Coincy
THOMASSON Louis Soldat 24-juil-18 Coincy
TOGNETTI Marius Soldat 24-juil-18 Coincy
VIALETTES Camille Soldat 24-juil-18 Coincy
VINCENT DE ST.BONNET Pierre Lieutenant 24-juil-18 Coincy
ZAEPFEL Emile Capitaine 24-juil-18 Coincy
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pouldhu
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Re: 24 juillet 2008 - 24 juillet 1918 - hommage au 216e RI

Message par pouldhu »

Bonjour hervé, avez vous de la documentation sur cette journée ?
Vivant dans l'Aisne, j'aime bien aller sur le terrain même d'une attaque avec de la doc pour suivre les traces des combattants.
Cordialement,
Gilles.
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RV
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Re: 24 juillet 2008 - 24 juillet 1918 - hommage au 216e RI

Message par RV »

Bonjour. Peu de sources concernant le 216e RI de Montbrison dans la Loire. Il y a qq années j'avais fait un historique à partir des infos du SHD mais le mieux, ce serait d'avoir un témoignage car les sources officielles sont très maigres, le JMO minuscule et les autres cahiers de marche, bien nébuleux...

A bientôt

Hervé Faure

Le 23, le 216ème RI relève le 305ème à 21 heure et il reçoit l’ordre de reprendre l’attaque de la côte 141 le lendemain à 4 heure 5 du matin. Il sera appuyé par un barrage d’artillerie français dès 3 heure 30. Cet ordre d’attaque fait froid dans le dos quand on sait que le 305ème à laissé près de 80 tués sur le champ de bataille le 23 juillet pour rien.
Néanmoins, le 216ème RI part à l’assaut à l’heure prévue. D’un premier bond, le 5ème bataillon du 216ème se porte à 150 mètres de la route d’Armentières-sur-Ourcq à Coincy. Puis, lors d’un deuxième bond, le bataillon dépasse cette route. On peut s’imaginer les soldats gravissant la colline dans les blés arrivés à maturité, les rangées de tirailleurs s’alignant malgré le tir des mitrailleuses invisibles. Des vides sont causés par le tir ennemi, le commandant PREVOT est blessé, le capitaine adjoint Emile GARANDEAU (32 ans) est tué, la 17ème compagnie est décimée, la 15ème est clouée au bord de la route. Une charge est sonnée au clairon et une première vague s’élance suivie d’une deuxième à 50 mètres mais des feux d’enfilade exterminent ce qui reste du bataillon. Les allemands dissimulés dans les blés, contre-attaquent pour encercler le 5ème bataillon. Les français sont pris de panique et beaucoup de soldats sont capturés dont le capitaine MICHOT.
Le 5ème bataillon n’a plus qu’un officier, le s/lieutenant DAGONDEAU. Les débris du bataillon se replient vers la 13ème et la 22ème compagnie.
Au 4ème bataillon, même situation, le commandant LEDUC est blessé. Cette hécatombe d’officiers montre l’exposition et le courage de ses cadres qui étaient au milieu de leurs hommes, même à la fin de la guerre.
Le 6ème bataillon, qui était en réserve, prend la place du 5ème réduit à un petit groupe. Au nord, le 8ème RI (2ème DI) est en liaison ; au sud, le 4ème bataillon est au contact.
Cette journée du 24 a été terrible, 7 officiers et 102 soldats tués, 9 officiers blessés (2 vont mourir) et 298 hommes, 3 officiers disparus et 77 hommes. 1/3 du régiment est hors combat.
Cet échec est difficile à accepter pour le 216ème RI. Il n’avait plus participer à des attaques d’envergure depuis octobre 1916 à Verdun et des explications sont recherchées. Tout d’abord l’ordre d’attaque est arrivé trop tard. Les hommes avaient fait trop de kilomètres pour rejoindre leur base d’assaut (3 à 6 km). Une autre raison de l’échec est l’absence de liaison avec la 324ème compagnie de chars d’assaut (FT 17) qui n’a pu appuyer l’attaque du 216ème RI.
Les officiers ont donné l’exemple lors de cette dernière attaque. C’étaient tous des combattants expérimentés, voulant peut-être en finir avec cette guerre trop cruelle.
Une figure disparaît, celle d’un vieux soldat. Le lieutenant Jean ESTER est blessé ce 24 juillet à la 22ème compagnie, il est évacué sur l’ambulance de Montévrain en Seine-et-Marne mais meurt de ses blessures le 26. Comme Pierre DE SAINT-BONNET, Jean ESTER était là au début de la guerre. Il est né en 1875 à Sète dans l’Hérault et s’engage dans l’armée. Il va végéter sergent au 100ème RI pendant 10 ans avant d’être nommé adjudant. C’est avec ce grade qu’il part avec le 300ème RI dans la grande guerre, il a 39 ans. La guerre va accélérer les promotions, vu les vides. Il est nommé s/lieutenant dès le 14 septembre 1914 et participe aux durs combats de la Marne, de la Woëvre, de la ferme de Beauséjour et de l’Artois. Il est blessé le 25 septembre 1915 à Neuville-Saint-Waast par une balle et un coup de baïonnette aux deux jambes.
Grièvement blessé, il reste au dépôt du 100ème RI d’abord puis est muté au bataillon d’instruction du 126ème RI. Il rejoint le front le 13 juin 1917 au 278ème RI. A la dissolution de ce régiment, il passe au 216ème RI le 15 février 1918. Si la paix n’avais pas permis à Jean ESTER de se révéler, la guerre était la seule véritable épreuve de vérité.
Un autre portrait d’officier est celui du lieutenant Gabriel PERRIN, tué le 26 juillet 1918 près de la voie ferrée de Coincy. Il est né en 1879 à Lyon et exerçait la profession de négociant en graines à Vieille-Brioude dans la Haute-Loire. A la mobilisation, il est adjudant au 100ème RIT d’Aurillac. Il est muté au dépôt du 98ème RI à Roanne ou il est promu adjudant-chef. Le 2 février 1915, il part au front avec le bataillon de marche du 16ème RI, une unité spécialement créée avec des blessés à nouveau valides, des hommes inutilisés dans les dépôts et des volontaires. Il est nommé s/lieutenant et passe au 216ème RI le 21 décembre 1915. Il passe à la 20ème compagnie le 1er juillet 1916. Il sera blessé à l’oreille en octobre 1916 près de Verdun par le souffle de l’explosion d’un obus.
Les autres officiers tués sont les capitaines Emile GARANDEAU (32 ans), Louis DUPONT (28 ans) commandant la compagnie de mitrailleuses du 5ème bataillon, Emile ZAEPPFEL (25 ans), le lieutenant Ernest BARBIER (29 ans), les s/lieutenants Léon LOUR (39 ans) et Georges NERIS (20 ans).
Ce même 24 juillet à 17 heure, le 8ème RI, en position juste au nord, attaque avec succès, le 6ème bataillon du 216ème RI en profite et la côte 141 est prise avec 200 prisonniers des 98ème, 130ème et 155ème régiments d’infanterie allemands (ce dernier de la 10ème division de réserve). Le 4ème bataillon du 216ème RI s’avance jusqu'à la voie ferrée de Coincy. La poursuite s’arrête au niveau du ruisseau de Lua.
Cette soudaine déroute des allemands est surprenante mais elle est conforme à leur tactique. Des troupes sont laissées en arrière avec de nombreuses armes automatiques pour stopper l’avance française. Par la suite, ces troupes sont abandonnées et se rendent une fois leur rôle rempli. Ce sont les allemands qui choisissent de faire progresser ou pas les français. Le 216ème RI est frustré de ce dénouement et les sacrifices du matin perdent de leurs significations. Est-ce que son statut de régiment pelle-pioche le discrédite pour toute action offensive ? Il est vrai que l’unique expérience d’attaque est celle de la reprise du fort de Vaux en octobre 1916. Cela montre l’épuisement de l’armée française en 1918.
Le 25 juillet, le 216ème RI passe en réserve mais subi de lourdes pertes du fait du bombardement.
Le 31 juillet 1918, le 6ème bataillon du 216ème RI relève un bataillon du 305ème RI au sud de Saponay, au nord-est de Coincy. Les allemands ont procédés à un nouveau recul et il bloque l’avance des français.
L’assaut du village est déclenché le 1er août. Un groupe de grenadiers d’élite, commandé par le sergent GASCHIGNARD, est en pointe, il suit le barrage roulant, descend dans le ravin de l’Ourcq et fait 4 prisonniers du 104ème régiment d’infanterie allemand. Mais la scène de la côte 141 recommence. Les mitrailleuses se dévoilent subitement et le groupe de grenadiers comme la 21ème compagnie sont durement touchés. Des patrouilles se heurtent à des petits groupes d’allemands autour de Saponay. Les allemands, aux lisières du village, contre-attaquent et la 23ème compagnie, décimée, est obligée de se replier vers l’Ourcq. A 17 heure, une nouvelle attaque échoue à cause du tir d’artillerie trop long. Cette journée est encore meurtrière pour le 216ème RI, 16 tués et 1 officier (le s/lieutenant Pierre CORRENSON, 23 ans), 62 blessés et 2 officiers, 10 disparus.
Le 216ème RI relève le 305ème RI en entier dans la nuit du 1er au 2 août en face de Saponay. A 6 heure 30, les allemands, maîtres de la situation, évacuent le village et la progression continue.
Pour le 216ème RI la guerre est terminée. Il est relevé par le 23ème RI. Le tarissement du recrutement français ne permet plus de recompléter les régiments. Le 216ème RI est donc dissous le 6 août 1918 puisque son 5ème bataillon n’existe presque plus et que le 6ème ne vaut guère mieux, ce mois de juillet 1918 est terrible : 169 tués, 700 blessés, 92 disparus. Seuls septembre 1914 et octobre 1916 avaient été plus meurtriers. La fin de la guerre pour l’armée française est un drame, une sorte de baroud d’honneur. Cette guerre là devait bien être la der des der.
Août 1918 : dissolution du 216ème R.I.
(167ème D.I.) : (1ère D.I.) :
170ème R.I. (Epinal) : 50 hommes 1er R.I. (Cambrai) : 400 hommes
174ème R.I. (Epinal) : 100 hommes 201ème R.I. (Cambrai) : 600 hommes
409ème R.I. (RM Tours) : 150 hommes 233ème R.I. (Arras) : 500 hommes
La plupart des soldats iront à la 1ère D.I., une division de choc qui a bourlingué sur tous les champs de bataille. Elle terminera la guerre dans un secteur tranquille dans les Vosges.
Le 216ème R.I. ne sera plus jamais crée (en 1939-1940, le 238ème de Saint-Etienne et le 298ème de Roanne seront réactivés).
argentoratus
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Re: 24 juillet 2008 - 24 juillet 1918 - hommage au 216e RI

Message par argentoratus »

Bonjour,

en faisant une recherche sur l'assaut de la cote 141 près de Coincy je suis tombé sur votre message avec la liste des tués il y a presque 100 ans.
Il se trouve que mon arrière grand' oncle André Brossé, soldat au 216ème RI, a été porté disparu le 24 juillet 1918 lors des engagements.
Or il ne figure pas dans la liste de votre message et j'aurais aimé savoir où on pouvait la consulter; je n'ai pas trouvé grand chose sur cette journée qui a été pourtant une hécatombe visiblement.
Se peut-il que par une erreur de transcription il s'agisse du nommé "Frosse André"? je n'ai pas trouvé de fiche à ce nom sur Mémoire des Hommes. En revanche celle de mon arrière grand' oncle y figure bien (chercher à Narcisse André Brossé, André étant le prénom usuel). Sa fiche matricule (bureau de Dijon) mentionne aussi le déçès près de Coincy.
J'ai peu de choses sur lui aussi toute information serait la bienvenue.
Bien cordialement,
Vincent
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RV
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Re: 24 juillet 2018 - 24 juillet 1918 - hommage au 216e RI

Message par RV »

Bonjour à tous.
10 ans après, je reviens sur le 24 juillet 1918 et un hommage au 216e RI pour le centenaire
Ce jour, plus de 100 soldats du 216e RI tombèrent à Coincy, dans un champ de blé sur les pentes de la côte 141
Grace à MDH la liste est maintenant complète, aucun oublié
Une pensée pour le sergent Léon GODARD dont j'ai eu la chance de lire une partie du carnet de route
Une autre aussi pour le s/lieutenant VERHAERT, prisonnier ce jour et dont j'ai eu aussi la chance de lire les mémoires de captivité...
100 ans après, salut !!!

Hervé Faure
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nathonin
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Re: 24 juillet 2008 - 24 juillet 1918 - hommage au 216e RI

Message par nathonin »

Bonjour, je tombe par hasard sur votre message et votre citation sur le sergent Godard m'intéresse beaucoup.
Je rédige une étude sur son village de naissance et je n'avais pas connaissance de son carnet de route. Pouvez-vous svp m'en dire un plus ?
Merci d'avance
Cordialement
Cyrille
Cyrille
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