Bonsoir,
Dans un lot de photographies de Crapouillots prises au Bois-le-Prêtre, en voici une résumant bien l'attitude et l'allure de ces "artilleurs à part". Malheureusement, aucune indication ne permet l'identification exacte de l'unité de ces crapouilloteurs entourant leur mortier de tranchée de 58 n° 1.
Cet engin, certes encore primitif, permet enfin de "faire quelque chose" en riposte au tir des Minenwerfer en expédiant sur la tranchée d'en face une bombe à ailettes de 16 kg, chargée de 6 kg de Cheddite.
Cordialement,
Guy François.
Avrc les crapouillots au Bois-le-Prêtre en juin 1915
Re: Avrc les crapouillots au Bois-le-Prêtre en juin 1915
Bonjour Guy,
Merci pour le partage de cette photographie.
Les tenues décontractées - l'homme au centre est en espadrilles - laissent penser à une photo de circonstance ? La fusée vissée sur cette bombe A est également inhabituelle : il semble que ce soit une 24/31 modèle 1915, demandant une puissante accélération pour s'amorcer. Elle est impropre à ce type de mortier, sauf à la démonter et l'amorcer au préalable...
Cordialement,
Régis
Merci pour le partage de cette photographie.
Les tenues décontractées - l'homme au centre est en espadrilles - laissent penser à une photo de circonstance ? La fusée vissée sur cette bombe A est également inhabituelle : il semble que ce soit une 24/31 modèle 1915, demandant une puissante accélération pour s'amorcer. Elle est impropre à ce type de mortier, sauf à la démonter et l'amorcer au préalable...
Cordialement,
Régis
Re: Avrc les crapouillots au Bois-le-Prêtre en juin 1915
Bonsoir,
Il faudrait étudier les textes du premier semestre 1915 concernant les caractéristiques des fusées utilisées dans l'artillerie de tranchée à cette époque "héroïque", malheureusement ces textes techniques précoces sont bien rares et incomplets.
En effet, si les fusées 24/31 modèle 1915 en service en 1916 et après nécessitent une accélération puissante pour s'amorcer, celles en service à la mi-1915 ne semblent pas avoir les mêmes caractéristiques.
J'en veux pour preuve quelques rares JMO détaillés d'artillerie de tranchée qui affirment qu'en octobre 1915, pour une quantité de plus de mille bombes de 58 tirées, les fusées ne donnaient qu'un assez faible nombre de ratés (de l'ordre de 2,6 % seulement).
En fin d'année, la mise en service de fusées de même type dont les dispositifs d'armement ont été "durcis" provoquent des ratés dans une proportion de désormais 16 % ce qui ne permet pas de les utiliser avec efficacité à charge faible, comme c'est le cas dans les mortiers de 58 T n° 1 (en voie de disparition) et n° 1 bis qui les ont remplacés.
Cordialement,
Guy François.
Il faudrait étudier les textes du premier semestre 1915 concernant les caractéristiques des fusées utilisées dans l'artillerie de tranchée à cette époque "héroïque", malheureusement ces textes techniques précoces sont bien rares et incomplets.
En effet, si les fusées 24/31 modèle 1915 en service en 1916 et après nécessitent une accélération puissante pour s'amorcer, celles en service à la mi-1915 ne semblent pas avoir les mêmes caractéristiques.
J'en veux pour preuve quelques rares JMO détaillés d'artillerie de tranchée qui affirment qu'en octobre 1915, pour une quantité de plus de mille bombes de 58 tirées, les fusées ne donnaient qu'un assez faible nombre de ratés (de l'ordre de 2,6 % seulement).
En fin d'année, la mise en service de fusées de même type dont les dispositifs d'armement ont été "durcis" provoquent des ratés dans une proportion de désormais 16 % ce qui ne permet pas de les utiliser avec efficacité à charge faible, comme c'est le cas dans les mortiers de 58 T n° 1 (en voie de disparition) et n° 1 bis qui les ont remplacés.
Cordialement,
Guy François.
Avec les crapouillots au Bois-le-Prêtre en juin 1915.
Bonsoir à tous,
• Journal officiel du 9 novembre 1920, p. 17.939.
[Arrêté du 7 novembre 1920]
Base Léonore —˃ http://www2.culture.gouv.fr/LH/LH095/PG ... 08V001.htm
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Daniel.