entrevues familiales

[nordaisne]

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Bonjour à tous . Cette photo a sans doute été prise lors d'un rendez-vous entre 1914 et 1917. Par la transmission de la mémoire familiale, mon GP (en haut à droite) Jean-Baptiste MUGUET du 348e RI n'a pu connaître son fils né en Avril 1915 ni voir son épouse, car les 2 auraient été bloqués au passage de la ligne de démarcation? . Ma famille était originaire du Nord, évacuée en région parisienne. Mon GP était de 1914 à 1915 vers REIMS, ensuite Verdun, puis les Vosges-Alsace, Belfort et VERDUN où il a été porté disparu le 24 Septembre 1917.

-Comment étaient possible ces entrevues?
- auraient-elles eu lieu vers Paris? car au verso " photo Pierre CARLES 42 faubourg Montmartre Paris.mesimages/14178/mini/Photo%20JBVERDUN%20002.jpg2..jpg

Mon GP est photographié avec 2 autres membres de sa famille qui, eux, ont pu "passer" et 1 ou 2 marraines de guerre ( de gauche à droite)

-c'est quoi marraine de guerre ?

A l'uniforme il manque des boutons, Qu'a-t-il autour du cou?mesimages/14178/mini/Photo%20JBVERDUN%20002.jpg2..jpg

Il a été nommé caporal le 01/08/1916, à ce moment dans les Vosges, peut on vérifier cela sur la photo? (je n'y connais rien)

J'ai besoin de vos lumières, et je vous remercie de bien vouloir m'aider.

Je connais certains détails en consultant le dossier "Pupille de la nation" de mon père aux Archives départementales du Nord.
Merci infiniment

[pierreth1]

Bonsoir,
Si la photo est legendée à l'arriere pierre carles fuabourg montmartre, ne serait il pas plus simple d'envisager que cette photo ait été prise à paris auquel cas la présence de deux (ou une) marraines de guerre n'est pas incongrue
les marraines de guerre apparaissent debut janvier 1915 il s'agit de remonter le moral des combattants isoles des femmes et jeunes filles prennent en charge un combattant lui ecrivent, envoient des colis eventuellement le rencontre lors de permissions (voire plus si affinités..) les journaux sont souvent des intermediaires.

Pour les familles l'accés à la zone des armées pour qui n'y habite pas est difficile, necessite un laissez passer et un sauf conduit quasiment impossibles à obtenir pour le civil de "base" mais possible pour les "people" d el'époque ainsi pour voir son amant le capitaine vadim masloff Mata hari obtient un laissez passer pour Vittel qui est dans la zone des armées...
Cordialement
Pierre

[FredB]

Bonjour,

Extrait de 201e RI en campagne :


"L'E.M. le 5e et 6e bataillons cantonnèrent à Crèvecœur, le 4e à Rotangy, petit pays noyé dans laverdure, au milieu des champs dorés. Nous garderons longtemps le souvenir du champêtre repos où nous conviaient leursvergers propres auxlongues siestes.
Ah! ces vergers : on y mangeait la soupe,on y lisait le rapport, on y dormait de jour comme de nuit sous les toiles de tente. Mais quelle ne fut pas la stupeur profonde de ce brave conducteur du T.C. qui, resté au près de ses voitures un matin que tous étaient à la manœuvre, vit émerger d'une petite tente, un gracieux minois féminin apeuré et rougissant, puis, d'une tente voisine, un autre minois non moins féminin, non moins apeuré ! De stupeur, il laisse tomber son étrille et faillit s'enfuir! Explications... sourire, promesse de discrétion. Ces minois appartenaient aux épouses de deux de nos soldats, qui ayant reçu,la veille au soir leur moitié, n'avaient pu trouver à se loger dans le pays et...à la guerre comme à la guerre...s'étaient résignés à monter leur tente pour avoir le logis isolé et discret."

Cdt
FredB

[nordaisne]

Bonjour,
Je ne pensais pas parler de ce sujet qui somme toute est plutôt rassurant .
Il reste que mon GP n'a jamais vu son fils, ni sa femme et cela est décevant.
Ah! la guerre!
merci pour lé réponse
Cordialement

[nordaisne]

Bonsoir,
Si la photo est legendée à l'arriere pierre carles fuabourg montmartre, ne serait il pas plus simple d'envisager que cette photo ait été prise à paris auquel cas la présence de deux (ou une) marraines de guerre n'est pas incongrue
les marraines de guerre apparaissent debut janvier 1915 il s'agit de remonter le moral des combattants isoles des femmes et jeunes filles prennent en charge un combattant lui ecrivent, envoient des colis eventuellement le rencontre lors de permissions (voire plus si affinités..) les journaux sont souvent des intermediaires
Pour les familles l'accés à la zone des armées pour qui n'y habite pas est difficile, necessite un laissez passer et un sauf conduit quasiment impossibles à obtenir pour le civil de "base" mais possible pour les "people" d el'époque ainsi pour voir son amant le capitaine vadim masloff Mata hari obtient un laissez passer pour Vittel qui est dans la zone des armées...
Cordialement
Pierre

Bonjour, et merci. j'espère que peu à peu, j'apprendrai encore. Je comprend bien le dévouement des marraines de guerre et j'ose penser qu'elles ont mis un peu de baume au coeur des poilus. Malgré tout, il reste que 2 membres de la famille sont reconnus sur la photo. Comment les soldats se rendaient-ils à Paris?
Cordialement

[air339]

Bonjour Nordaisne,

La capote portée donne quelques précisions sur la date de la photographie : modèle 1914 de 3e type apparaissant en décembre 1914. L"exemplaire porté parait trop grand (manche flottante, poches de poitrines très basses...) ce qui reflète bien la pénurie de début 1915. Ces capotes se retrouvent sur des photo jusqu'en 1916.
Notre homme porte au cou la cravate réglementaire.

Cette photo aurait pu être réalisée lors d'une permission, à partir d'août 1915.

Je vous propose d'autres pistes pour comprendre cette photo : l'homme pose son poing gauche sur l'épaule de la femme devant lui, geste réservé à une personne proche. L'homme de droite a d'ailleurs le même geste. Je n'aperçois pas d'alliance à l'annulaire, la femme porte une alliance à son majeur et sa tenue est austère : s'agit-il d'une veuve de guerre ?

Au centre, la mère et les deux filles ? l'une est veuve ? Les deux filles sont marraines de guerre des deux soldats ?... Quelle sont les personnes de la famille ?

Bien cordialement,

Régis

[nordaisne]

après plusieurs essais infructueux, j'essaie ce moyen qui me permet de vous remercier pour vos éclaircissements qui m'ont permis de mieux situer ma photo.
Merci

[nordaisne]

Bonjour à tous,
Je me dois de vous faire connaître ce qui ressort de mon enquête, grâce aux idées que vous m'avez données.
Le soldat en haut à droite est bien mon grand-père,; à gauche, c'est son beau-frère qui a été amputé d'une jambe (blessure de guerre),donc démobilisé.
Assise à gauche, c'est la soeur de mon grand-père, assise à droite c'est une belle-soeur (veuve de mon grand oncle).
Reste la femme au centre qui serait celle les ayant accueillis dans la région parisienne pour ce rendez-vous.
Merci à tous
C.Muguet

[victor59]

je reviens sur la marraine de guerre..Le phénomène est assez bien connu en France.Mais y a-t-il eu des marraines en Allemagne, les livres n'en parlent jamais...de même en Angleterre et aux Etats-unis.

[stcypre]

Bonjour,

Le marrainat a été une institution française... qui jusqu'à preuve du contraire ne se rencontre pas dans les autres pays.
Par contre le phénomène des journées se trouve aussi en Allemagne mais sous une autre forme... En Allemagne pas de carton ou pièce métallique mais une statue en bois (Hindenburg ou un aigle) dans laquelle les donateurs de ce pays plantaient un clou... Le but de ces quêtes était le même c'est à dire venir en aide aux Poilus, blessés, mutilés, malades, etc...
J.Claude