Bonjour,
Un colonel probablement proche de la fin de carrière en 1912, il arbore toutefois de belles décorations:
-au col: commandeur du Dragon d'Annam.
-sur la poitrine:
-chevalier de la Légion d'Honneur.
-médaille commémorative de l'expédition de Chine.
-médaille commémorative du Maroc, agrafes Oudja et Haut-Guir.
-officier du Nichan-Iftikhar.
-officier de l'ordre royal du Cambodge.
-chevalier du Trésor Sacré du Japon.
-croix de Sainte-Anne de Russie.
Les lecteurs du Forum le reconnaîtront facilement.
En 1914, les fantassins d'un régiment d'infanterie le porteront sur leurs épaules un jour de triomphe...mais le Capitole est près de la Roche Tarpéienne!
Cordialement,
Guy François.
Un colonel en fin de carrière probable et bien décoré?
Re: Un colonel en fin de carrière probable et bien décoré?
Bonjour,
En 1912, ce colonel a encore du chemin devant lui, mais celui des Dames lui sera fatal...
Cordialement,
Régis
En 1912, ce colonel a encore du chemin devant lui, mais celui des Dames lui sera fatal...
Cordialement,
Régis
Re: Un colonel en fin de carrière probable et bien décoré?
Bonsoir,
Indice: Son 2e prénom est Georges, comme plusieurs souverains britanniques...
Cordialement,
Marc
Indice: Son 2e prénom est Georges, comme plusieurs souverains britanniques...
Cordialement,
Marc
Sur les traces de mes ancêtres, recherche docs & photos sur 44e RIT, 13e RI et 16e BCP. Merci.
Re: Un colonel en fin de carrière probable et bien décoré?
"Comme il parlait peu, on a cru qu'il pensait beaucoup"
Je ne sais plus de qui ?
Je ne sais plus de qui ?
Salutations
Bernard
Bernard
- Skellbraz .
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- Localisation : grenoble
Re: Un colonel en fin de carrière probable et bien décoré?
Bonsoirs à toutes et tous
En Chine, il s'est occupé des Boxers (1900)
cordialement
Brigitte
En Chine, il s'est occupé des Boxers (1900)
cordialement
Brigitte
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Re: Un colonel en fin de carrière probable et bien décoré?
Bonsoir à toutes et à tous,
Il n'était pas invalide, loin de là, mais il s'y trouve...........
Cordialement
Alain
Il n'était pas invalide, loin de là, mais il s'y trouve...........
Cordialement
Alain
Re: Un colonel en fin de carrière probable et bien décoré?
Bonsoir,
Quelques mois plus tard en janvier 1913 il sera decore par le general Bonneau a Besançon qui lui remettra l'insigne d'officier de la légion d'honneur la photo aurait donc ete prise entre juin 1912 et janvier 1913
Malgre tout il sera fait grand croix de la légion d'honneur en mars 1921! à l'époque car il n'etait pas sujet à l'opprobre comme de nos jours et une place porta son nom jusqu'en 1945 dans sa ville natale, ville qui eut pour maire un de nos presidents de la république..
Cordialement
Pierre
Quelques mois plus tard en janvier 1913 il sera decore par le general Bonneau a Besançon qui lui remettra l'insigne d'officier de la légion d'honneur la photo aurait donc ete prise entre juin 1912 et janvier 1913
Malgre tout il sera fait grand croix de la légion d'honneur en mars 1921! à l'époque car il n'etait pas sujet à l'opprobre comme de nos jours et une place porta son nom jusqu'en 1945 dans sa ville natale, ville qui eut pour maire un de nos presidents de la république..
Cordialement
Pierre
pierre
Re: Un colonel en fin de carrière probable et bien décoré?
Bonsoir,
Général de brigade le le 27/10/1914, il sera par la suite au Four (de Paris) et au Moulin (de Laffaux).
Cordialement
Alain
Général de brigade le le 27/10/1914, il sera par la suite au Four (de Paris) et au Moulin (de Laffaux).
Cordialement
Alain
Alain
Re: Un colonel en fin de carrière probable et bien décoré?
Bonsoir,
Le général Nivelle, puisqu'il faut bien l'appeler par son nom, n'a en effet pas toujours été "sujet à l'opprobre" puisqu'il faut attendre vraiment les années 1960 pour assister à cette curieuse évolution historique.
Denis Rolland a écrit une biographie complète du généralissime du début de 1917 et je n'y reviendrai pas.
La photographie en tête du sujet date de 1912 à l'époque où le colonel Nivelle commande le 4e R.A.C de Besançon, régiment formant l'A.D de la 13e D.I du 7e Corps d'Armée (organisé à 3 groupes de 75).
En 1913, il prend le commandement du 5e R.A.C, régiment également en quartier à Besançon et formant l'A.C du 7e Corps d'Armée (organisé à quatre groupes de 75).
En 1914, le colonel Nivelle a le même âge que le général Pétain, tous deux nés en 1856, ce qui signifie que l'année 1914 verra leur mise à la retraite. Nivelle a d'ailleurs été promu colonel en 1911 et Pétain en 1910.
Au début de la guerre, en Alsace près de Dornach, le 5e R.A.C se distingue le 19 août en écrasant un groupe d'artillerie de campagne allemand et en lui capturant 18 pièces de 7,7 cm. Le général Gascouin résume l'affaire dans son livre "L'évolution de l'artillerie pendant la guerre" (Flammarion-1920):
Cette carte-photo, écrite le 26 août 1914, montre quelques uns des 18 canons de 7,7 cm FK.96 capturés le 19 août précédent puis ramenés à Belfort où ils sont exposés:
Les canons de 7,7 cm FK.96 pris le 19 août 1914 exposés à Belfort.
La suite est connue, général de brigade, commandant de la 27e brigade et de l'artillerie du 7e Corps d'Armée, général de division, commandant de la 61e D.R, commandant du 3e Corps d'Armée puis de la IIe Armée à Verdun et enfin, le général Nivelle remplace Joffre à la tête des Armées françaises en décembre 1916...
Cordialement,
Guy François.
Le général Nivelle, puisqu'il faut bien l'appeler par son nom, n'a en effet pas toujours été "sujet à l'opprobre" puisqu'il faut attendre vraiment les années 1960 pour assister à cette curieuse évolution historique.
Denis Rolland a écrit une biographie complète du généralissime du début de 1917 et je n'y reviendrai pas.
La photographie en tête du sujet date de 1912 à l'époque où le colonel Nivelle commande le 4e R.A.C de Besançon, régiment formant l'A.D de la 13e D.I du 7e Corps d'Armée (organisé à 3 groupes de 75).
En 1913, il prend le commandement du 5e R.A.C, régiment également en quartier à Besançon et formant l'A.C du 7e Corps d'Armée (organisé à quatre groupes de 75).
En 1914, le colonel Nivelle a le même âge que le général Pétain, tous deux nés en 1856, ce qui signifie que l'année 1914 verra leur mise à la retraite. Nivelle a d'ailleurs été promu colonel en 1911 et Pétain en 1910.
Au début de la guerre, en Alsace près de Dornach, le 5e R.A.C se distingue le 19 août en écrasant un groupe d'artillerie de campagne allemand et en lui capturant 18 pièces de 7,7 cm. Le général Gascouin résume l'affaire dans son livre "L'évolution de l'artillerie pendant la guerre" (Flammarion-1920):
Cette carte-photo, écrite le 26 août 1914, montre quelques uns des 18 canons de 7,7 cm FK.96 capturés le 19 août précédent puis ramenés à Belfort où ils sont exposés:
Les canons de 7,7 cm FK.96 pris le 19 août 1914 exposés à Belfort.
La suite est connue, général de brigade, commandant de la 27e brigade et de l'artillerie du 7e Corps d'Armée, général de division, commandant de la 61e D.R, commandant du 3e Corps d'Armée puis de la IIe Armée à Verdun et enfin, le général Nivelle remplace Joffre à la tête des Armées françaises en décembre 1916...
Cordialement,
Guy François.
- IM Louis Jean
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- Inscription : dim. mars 22, 2009 1:00 am
Re: Un colonel en fin de carrière probable et bien décoré?
Bonjour à toutes et à tous,
Dans l'Historique des 5e, 205e, 265e régiment d'artillerie de campagne : campagne 1914-1918 sur Gallica :
<< En effet, le chef d'escadron Schérer, qui le commande, repère dans l'après-midi toute une ligne de batteries de campagne ennemies en position, c'est un groupe de 77, au complet. Le 3e groupe prend ces batteries sous son feu, un feu roulant d'une précision et d'une rapidité merveilleuse. En un instant, les officiers, les servants allemands sont abattus autour de leurs
pièces qui ont essayé, très timidement, de répondre d'abord mais qui se taisent maintenant. Ce n'est pas tout. Dans la soirée, les avant-trains ennemis s'avancent pour tâcher d'emmener
leurs pièces. Surpris par nos observateurs, ils sont, à leur tour, pris à partie par nos batteries. Plusieurs fois, les conducteurs ennemis doivent reculer, ils reviennent, mais chaque fois, le 75
sème la mort parmi eux. Ils ne peuvent accomplir leur tâche. Tout le matériel du groupe de 77 est pris et emmené par nos attelages. Les dix-huit pièces, tous les chevaux gisaient sur le
terrain; des morts en grand nombre, figés dans l'attitude où notre feu les a surpris. Le tir de la batterie du capitaine Frénal (8e batterie) avait été particulièrement efficace. C'était un beau succès, une des premières prises importante d'artillerie faites dans cette guerre. >>
Dans le JMO du 15e bataillon de Chasseurs :
<< Sur la croupe à 800 au s.o de Brunstatt se trouve une batterie allemande de 6 pièces complètement anéantie sous le feu ; beaucoup de servants et d'attelage sont dans la batterie et ses abords ; le Bataillon prend là une trentaine de chevaux qu'il remet au 5e régiment d'Artillerie. De l'autre côté, sud, du chemin de Brunstatt à Bruebach, se trouvent 2 autres batteries, également abandonnées, mais qui paraissent avoir moins souffert que la 1ère. Le Bataillon remet ces 18 pièces au 5e régiment d'Artillerie. >>
Cordialement
Étienne
<< On n'est jamais récompensé que dans la personne de ses chefs >>Au début de la guerre, en Alsace près de Dornach, le 5e R.A.C se distingue le 19 août en écrasant un groupe d'artillerie de campagne allemand et en lui capturant 18 pièces de 7,7 cm.
Dans l'Historique des 5e, 205e, 265e régiment d'artillerie de campagne : campagne 1914-1918 sur Gallica :
<< En effet, le chef d'escadron Schérer, qui le commande, repère dans l'après-midi toute une ligne de batteries de campagne ennemies en position, c'est un groupe de 77, au complet. Le 3e groupe prend ces batteries sous son feu, un feu roulant d'une précision et d'une rapidité merveilleuse. En un instant, les officiers, les servants allemands sont abattus autour de leurs
pièces qui ont essayé, très timidement, de répondre d'abord mais qui se taisent maintenant. Ce n'est pas tout. Dans la soirée, les avant-trains ennemis s'avancent pour tâcher d'emmener
leurs pièces. Surpris par nos observateurs, ils sont, à leur tour, pris à partie par nos batteries. Plusieurs fois, les conducteurs ennemis doivent reculer, ils reviennent, mais chaque fois, le 75
sème la mort parmi eux. Ils ne peuvent accomplir leur tâche. Tout le matériel du groupe de 77 est pris et emmené par nos attelages. Les dix-huit pièces, tous les chevaux gisaient sur le
terrain; des morts en grand nombre, figés dans l'attitude où notre feu les a surpris. Le tir de la batterie du capitaine Frénal (8e batterie) avait été particulièrement efficace. C'était un beau succès, une des premières prises importante d'artillerie faites dans cette guerre. >>
Dans le JMO du 15e bataillon de Chasseurs :
<< Sur la croupe à 800 au s.o de Brunstatt se trouve une batterie allemande de 6 pièces complètement anéantie sous le feu ; beaucoup de servants et d'attelage sont dans la batterie et ses abords ; le Bataillon prend là une trentaine de chevaux qu'il remet au 5e régiment d'Artillerie. De l'autre côté, sud, du chemin de Brunstatt à Bruebach, se trouvent 2 autres batteries, également abandonnées, mais qui paraissent avoir moins souffert que la 1ère. Le Bataillon remet ces 18 pièces au 5e régiment d'Artillerie. >>
Cordialement
Étienne
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau