Bonjour,
J'ai retrouvé cet encart sur un soldat Mort pour la France dans la Vigie de Dieppe du 23/03/1915 (journal local) :
Louis-Frédéric Pelcot, né le 15/03/1874 à Hautot-sur-Mer (76), a été mobilisé le 13/08/1914 au sein du 21e RIT. Il est décédé le 26/02/1915, probablement blessé dans les tranchées de première ligne du secteur d'Hébuterne (62).
Sa fiche matricule et la fiche "Mort pour la France" qui le concernent comprennent une mention très factuelle de sa mort ("Blessures de guerre", et j'ai été heureuse de trouver ce petit article de journal qui apporte un témoignage émouvant sur les derniers instants de ce soldat.
Je me demande comment ces informations sur les circonstances de sa mort ont été transmises : informations transmises à la veuve qui a informé le journal, informations d'un journaliste présent sur le front, communication de l'armée...
Mort d'un poilu dans le journal local
- Arnaud Carobbi
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Re: Mort d'un poilu dans le journal local
Bonjour à tous,
Transcription dans un journal d'un document de source inconnue, transmis par une personne qui a entendu les dernières paroles du soldat. La chaine est si longue de la parole au lecteur qu'on se doit d'utiliser le conditionnel sur ces mots. Mots forts (trop ?) réconfortants et très (trop ?) patriotiques, donc à même d'être publiés dans la presse.
Trop beaux ? Comme nombre de citations ou de lettres de camarades qui disent une mort sans souffrance, une balle au front, qui réconfortèrent un peu tant de familles.
Pour répondre à la question, potentiellement une lettre de ce prêtre soldat à la famille racontant les derniers instants. Lettre ensuite transmise au journal ou dont le contenu a été connu d'un journaliste. Situation assez fréquente dans la presse locale.
Cordialement,
Arnaud
Transcription dans un journal d'un document de source inconnue, transmis par une personne qui a entendu les dernières paroles du soldat. La chaine est si longue de la parole au lecteur qu'on se doit d'utiliser le conditionnel sur ces mots. Mots forts (trop ?) réconfortants et très (trop ?) patriotiques, donc à même d'être publiés dans la presse.
Trop beaux ? Comme nombre de citations ou de lettres de camarades qui disent une mort sans souffrance, une balle au front, qui réconfortèrent un peu tant de familles.
Pour répondre à la question, potentiellement une lettre de ce prêtre soldat à la famille racontant les derniers instants. Lettre ensuite transmise au journal ou dont le contenu a été connu d'un journaliste. Situation assez fréquente dans la presse locale.
Cordialement,
Arnaud
Le site du Parcours du combattant de 14-18 : Recherche de l'identité de l'auteur d'un album photo avec T. Vallé. 10/03/2024.
Re: Mort d'un poilu dans le journal local
Bonjour et merci pour votre réponse. C'est en effet un récit - probablement enjolivé - qui s'inscrit dans la propagande patriotique de l'époque.
- olivier gaget
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Re: Mort d'un poilu dans le journal local
bonjour,
oui, on sait très bien que ces dernières paroles du genre : "ah ! je meurs, tant mieux, c'est pour la France", sont du pipeau !
cordialement,
Olivier
oui, on sait très bien que ces dernières paroles du genre : "ah ! je meurs, tant mieux, c'est pour la France", sont du pipeau !
cordialement,
Olivier
Re: Mort d'un poilu dans le journal local
J'ai trouvé cette carte patriotique dans la collection des Archives de la Vendée, qui illustre bien l'image héroïque
qui est donnée dans l'article de journal en relatant la mort de ce soldat.
qui est donnée dans l'article de journal en relatant la mort de ce soldat.
- Pièces jointes
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