recherche d'un soldat mort pendant l'entre-deux guerres

[bluemoon01]

Bonjour,


Je ne sais pas si ce post va correspondre au thème du Forum puisqu'il s'agit surtout de 14-18...

Je suis à la recherche d'un arrière grand-oncle qui serait mort de la rougeole pendant son service militaire en Allemagne en 1923. Par son dossier, je sais qu'il s'appelait CHEVALLIER Marius Victor. Il est né le 04/03/1903 à St André d'Huiriat (01) et est mort le 24/11/1923 à l'hôpital militaire de Bönn en Allemagne. Il n'a pas pu être rapatrié faute de moyens financiers de la famille (selon ma grande-tante).

Sauriez-vous comment je peux retrouver où il a été enterré ? Même si c'est juste le nom d'un cimetière cela ferait plaisir à mes grands-parents et grandes-tantes de le savoir...


Merci beaucoup de votre attention.

[Alain 57]

Bonjour Alexandra,
Bonjour à toutes et à tous,

Je peux me tromper, mais il me semble que si votre arrière grand-oncle est décédé durant son service militaire, c’est l’Armée qui aurait du prendre en charge le rapatriement.
Si ce n’est pas le cas, il vous faut interroger les services des cimetières de Bonn, il aura probablement été inhumé là bas.

Bonne recherches
Cordialement
Alain

[CD9362]

Bonjour
Je pense qu'il faut voir la "fiche matricule" aux archives de son département - en fait l'endroit où il vivait à ses 20 ans ( ou domicile de ses parents parfois) . Je sis ça sans en être certaine, même si ce n'est pas en temps de guerre , je pense que cela fonctionne de façon identique.
Cordialement
ADline

[pierreth1]

Bonjour,

En fait théoriquement le corps a du être inhumé en Allemagne en effet:

le transfert gratuit des corps des militaires et marins français morts à la guerre, ne pouvait être demandé que par les seuls les veuves, ascendants et descendantsdes défunts. Les collatéraux (frères, sœurs) étaient exclus! En outre le militaire devait être décédé entre le 2 août 1914 et le 24 octobre 1919, date officielle de la fin du conflit. En outre il fallait être que le militaire soit « mort pour la France ». aussi les familles des militaires morts en prison, et celles des fusillés , à qui cette mention ne fut pas attribuée, ne pouvaient opas y prétendre
Concernant les militaires morts en captivité, aucune allusion ne fut faite à leur sujet dans la loi de finances du 31juillet1920. Rattaché aux « Dispositions spéciales » du budget ordinaire et extraordinaire, l’article106 annonçait officiellement le droit, pour les veuves, les ascendants et les descendants, de demander la restitution et le transfert, aux frais de l’État, des corps des militaires et marins morts pour la France, opérations qui débuteraient à compter du 1erdécembre 1920. Un décret d’application fut promulgué le 28 septembre1920.

Les familles qui désiraient faire transporter les corps de militaires décédés antérieurement au 2 aout 1914 et postérieurement au 24 octobre 1919 devaient le faire à leurs propres frais.

Autrement dit le cas de ce soldat ne rentre pas dans les conditions d erapatriement aux frais de l'état et la famille n'avait sans doute pas le smoyens de payer ce sfrais, de plus même dans le cas où il y auarait eu un droit au transfert celui ci n epouvait se faire qu'à la demande d'un ou des ascendants et descendants exclusivement.
Cordialement
Pierre

[jerome72]

Bonjour

Vous aurez peut être l'information recherchée sur sa fiche matricule.
Elle est disponible aux Archives de l'Ain (non en ligne):
CHEVALLIER Marius, Victor 0 1R0429 1923

http://www.archives-numerisees.ain.fr/a ... =matricule

Cordialement
Jérôme

[louis cazaubon]

Bonsoir Pierre,

Savez-vous, dans le cas d'un militaire MplF pendant le conflit, quelle priorité était donnée:

1) à l'épouse,

2) aux ascendants,

pour la décision finale en vue d'un tel rapatriement (et notamment en cas de désaccord familial)?

Par avance, merci.

Louis