sergent fourrier

[b sonneck]

re-bonjour

J'oubliais de préciser que le sergent-major et le sergent-fourrier marchaient avec leur compagnie et participaient au combat comme tout un chacun dans la compagnie. Ils étaient très souvent utilisés pour remplacer au pied levé un cadre blessé ou tué au cours de l'action, allant jusqu'à prendre ex abrupto et sous le feu le commandement d'une section, voire de leur compagnie !
cordialement
Bernard

[Claude75]

Bonjour,


Pour ce qui concerne le 13e régiment d'artillerie, il était chargé, entre autres, du service automobile du Gouvernement militaire de Paris.

Bernard

Bonjour Bernard, bonjour à tous,

Un peu de retard à vous répondre en cette veille de fête, mais votre réponse est très interessante car les initiales mentionnées dans la fiche matricule peuvent être lues comme :
P.M.A.P.abrévitions qui pourrait correspondre à Parc Militaire Automobile de Paris.
Ce qui correspondrait parfaitement à la suite des activités de ce soldat au 83ème RAC puis 283ème où il était chargé de conduire un camion JEFFERY puis tracteur 4X4 RENAULT type EG 1915.

La remise de galons était une pratique courante pour celui qui postulait pour un changement d'arme. L'arme d'accueil n'était pas obligée d'accepter l'intéressé dans son grade et pouvait lui imposer de repartir du bas ;

Vous confirmez ce point sur lequel j'avais en MP consulté notre ami Arnaud Carrobi, qui m'avait fait la même réponse, sans toutefois pouvoir se réferer à un texte, puisqu'il s'agissait en fait d'un accord tacite avec l'Arme d'acceuil.

Un grand merci pour votre participation

Bon Noêl à vous et à tous les membres de ce forum
Claude

[Claude75]

Suite et fin du message précédent
Un petit tour sur le NET et, voilà la confirmation pour la rue Lacordaire :
(23) Le dépôt de la rue Lacordaire, où tant de Parisiens notoires ont défilé, était un dépôt du 13 régiment d'artillerie,qui avait été chargé de mobiliser les automobilistes du Gouvernement militaire de Paris. Il demeura comme dépôt du personnel automobile pour l'intérieur.
source : Paul Heuzé – 1920 – LES CAMIONS DE LA VICTOIRE
http://www.ourstory.info/library/2-ww1/ ... notes.html
Cordialement
Claude

[b sonneck]

Bonjour,

Puisque on est sur le sujet des remises de galons, elles pouvaient également avoir lieu au sein d'un même régiment, pour convenance personnelle. J'ai pu observer, dans les nombreux dossiers et fiches matricules consultés, des cas où l'intéressé demandait à être remis 2e classe après avoir été nommé caporal ou caporal-fourrier. Cela me remémore une correspondance lue au dos d'une carte postale d'avant la Grande Guerre, où un soldat appelé s'épanchait auprès d'un camarade civil. Il y déplorait entre autres d'avoir été inscrit d'office au peloton des élèves gradés, car, de l'expérience qu'il avait déjà pu acquérir : "... tu peux me croire : on est bien plus embêté comme caporal que comme 2e classe !". Il avait tout compris...
J'ai également vu des sergents-majors remis sergents sur leur demande. Sans parler des sous-officiers qui postulaient à l'admission à l'école militaire de leur arme, pour devenir officiers : on ne pouvait y entrer que comme sergent et ceux qui avaient un grade supérieur (sergent-major ou adjudant) devaient préalablement demander à être remis sergents.
Cordialement
Bernard

[Claude75]

RE :

Merci Bernard de ces intéressantes précisions
"... tu peux me croire : on est bien plus embêté comme caporal que comme 2e classe !". Il avait tout compris...
Ayant eu la "chance" de faire mon service (et plus) au milieu du siècle dernier, je confirme !
Passez de bonnes fêtes
Claude

[Slt Brandeville]

Bonjour Claude,

Je ne peux répondre qu'à la première de vos questions, et encore très partiellement sans doute.

J'ai fait éditer l'année dernière les carnets rédigés par mon Grand-père durant la période juillet 1914-juillet 1915. Il était alors fourrier au 69ème R.I.
Durant toute cette période, il a participé aux combats du Grand Couronné, de Morhange, du Léomont, de la Somme, d'Ypres et du Labyrinthe près d'Arras. Il a rempli les fonctions d'un fourrier (repérage et préparation des lieux de cantonnement, achats de vivres, approvisionnement, distribution de vêtements, fonctionnement des cuisines, versement de pécules, comptabilité,etc.) tout en accomplissant des fonctions d'agent de liaison (port et/ou déchiffrage de messages et/ou d'ordres d'un point à un autre). Lors des combats, il prenait son fusil et dans de rares occasions un pistolet pour combattre avec ses camarades. Selon sa propre expression, c'était un Maître Jacques, un homme à tout faire. Je présente assez régulièrement le contenu de ces carnets sur les deux blogs suivants (gabolem.tumblr.com et gabolem.canalblog.com). Le livre "Les carnets du sergent fourrier" a été publié par l'Harmattan (http://www.editions-harmattan.fr/index. ... e&no=41720) (indication fournie avec l'accord de Joël Huret, administrateur de ce forum).

Emmanuel GABOLDE
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Bonjour Emmanuel merci de toute ces précisions, je déterre le sujet car mon agp était aussi sergent fourrier mais au 269 e RI, les réservistes ! En tout cas il est mort à la bataille du Grand Couronné de Nancy, le 7 août 1914 à Buissoncourt. Nos deux agp pouvaient se connaître !

Sa fiche, sur mémoire de Hommes (Gaston Fernand Bonnet. Ma grand-mère ne l'a pas connu, elle était née en 1913 ! Reconnu de l'assistance publique) : https://www.memoiredeshommes.sga.defens ... 2bc63dbe8c

Je vais suivre vos liens pour en savoir plus.

Cordialement,

Maxime

[Achache]

Bonjour,

Question au passage:
quelle était la répartition des fourriers
par Rgt, Cie, Section, Escouade ?
Et combien de Caporaux, de Sergents ?
Merci.
Bien à vous,