Il y a cent ans et un jour, le 11 août 1918……
Ce 11 août 1918, Joseph Depoys, mon grand-père, né à Frontenay en 1890, écrit à sa fiancée:
"Bourbonne, le 11 août 1918
Ma chère Marie, pour marquer ma journée du dimanche, je viens te donner un peu
de mes nouvelles car quoique étant éloignés l'un de l'autre l'idée revient le plus
parce que c'est ce jour-là que l'on réserve principalement pour se voir
et avoir ensemble les principaux entretiens.
Rien de nouveau a* te signaler ce matin j'ai été à la messe et ce soir on
se prépare pour aller faire une petite promenade a* la campagne.
Hier j'ai été faire une partie de pêche à 17 km d'ici en voiture comme
de juste on m'à* donné une ligne comme les autres et enfin pour la 1ère fois j'ai
pris du poisson;
Au sujet de la guerre, vous êtes au courant aussi bien que moi on signale
succès en quantités ...... et vivement .......
Amitiés douces toujours Bon Baisers Joseph"
Joseph Depoys, avec un bras meurtri et une hanche douloureuse depuis début 1916, prend un peu de bon temps, durant sa période de soins qui ne donne pas beaucoup de résultats.
Comme beaucoup de soldats, les succès qui s'enchaînent en ce début août 1918, lui redonnent de l'espoir.
Mais la bête n'est pas anéantie pour autant et les petits gars de Frontenay vont encore être mis à contribution, et même en pâtir.......
Ce 11 août 1918, Joseph Depoys, mon grand-père, né à Frontenay en 1890, écrit à sa fiancée:
"Bourbonne, le 11 août 1918
Ma chère Marie, pour marquer ma journée du dimanche, je viens te donner un peu
de mes nouvelles car quoique étant éloignés l'un de l'autre l'idée revient le plus
parce que c'est ce jour-là que l'on réserve principalement pour se voir
et avoir ensemble les principaux entretiens.
Rien de nouveau a* te signaler ce matin j'ai été à la messe et ce soir on
se prépare pour aller faire une petite promenade a* la campagne.
Hier j'ai été faire une partie de pêche à 17 km d'ici en voiture comme
de juste on m'à* donné une ligne comme les autres et enfin pour la 1ère fois j'ai
pris du poisson;
Au sujet de la guerre, vous êtes au courant aussi bien que moi on signale
succès en quantités ...... et vivement .......
Amitiés douces toujours Bon Baisers Joseph"
Joseph Depoys, avec un bras meurtri et une hanche douloureuse depuis début 1916, prend un peu de bon temps, durant sa période de soins qui ne donne pas beaucoup de résultats.
Comme beaucoup de soldats, les succès qui s'enchaînent en ce début août 1918, lui redonnent de l'espoir.
Mais la bête n'est pas anéantie pour autant et les petits gars de Frontenay vont encore être mis à contribution, et même en pâtir.......