Bonjour à tous
Pour compléter les renseignements sur Jean Allard-Méeus, voici quelques éléments sur son père
Léon Allard-Meeûs
Né le 7 août 1865 - Saint-Mandé (94, Val-de-Marne)
Décédé le 14 mai 1915 - Amiens
et ce qu'en dit son arrière petit-fils Yves-Marie Adeline auteur de livres sur la Grande Guerre:
Ancien lieutenant au 12ème Régiment de Cuirassiers à Sainte Menehould, démissionnaire le 12 février 1912, on se doute du choc qu’il reçut quand il apprit la mort de son fils le 22 août 1914. Alors il voulut s’engager pour venger la mort de son fils et se porta volontaire, malgré ses 49 ans. Mais la guerre lui épargna, à lui aussi, de découvrir le hideux visage qu’elle allait bientôt prendre. Il se tua stupidement d’une chute de cheval, pas même en courant sus à l’ennemi, dans la Somme, sur la route d’Airaines à Montagne, le 14 mai 1915. Il était tombé la veille, le mercredi 13 à 17h. Le crâne fracturé, on l’emmena à Amiens dans l’espoir d’essayer une trépanation, mais il ne fallut pas même y songer. Il rendit l’âme le lendemain, Jeudi de l’Ascension, à 9h. Les funérailles eurent lieu le samedi 15 mai à l’église Saint Martin et son corps provisoirement enseveli au cimetière de Saint Acheul. Un journal local, Le Réveil paroissial d’Araines, publia le 1er juin suivant une longue nécrologie dont je cite cet extrait : « Hélas ! nous ne reverrons plus cette haute et élégante silhouette de parfait gentilhomme dont la noblesse d’allure, la générosité d’âme et l’aimable courtoisie gagnaient la sympathie et l’admiration… ».
Cordialement
Bertrand
Jean Allard-Méeus
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Jean Allard-Méeus
Bonjour,
En parcourant un cahier de poésies transcrites par ma grand mère Jeanne, soeur de Auguste Jules Gaston Dussans, Saint Cyrien Promotion Marie-Louise, décédé le 25 septembre 1915, je lis la poésie suivante de Jean Allard
Ballade des mamans de France
Les coeurs sont si doux, des mamans de France
qu'elles n'aiment pas quitter leurs enfants
quand ils sont petits elles déjà pensent
les mamans de France
au grand régiment!
Les coeurs sont si grands, des mamans de France
qu'elles savent bien cacher leurs douleurs
Les petits Cyrards, vibrant d'espérance
des mamans de France
ne voient pas les pleurs
Les coeurs sont si beaux, des mamans de France
que lorsqu'il faudra partir pour là-bas
embrassant leurs fils: Va, c'est pour la France
Les mamans de France
ne trembleront pas
et celle-ci un peu plus bas
Quarante ans sont passés, leur drapeau flotte encore
Sur nos forts et nos tours et chaque jour l'aurore
se levant sur le Rhin
Comme pour l'embrasser, sur la terre endormie,
Jette un reflet de feu, sur la rive ennemie
jette un reflet d'airain
Vous nous avez volé l'Alsace et la Lorraine
Vous n'arracherez pas ce sentiment humain
germé de notre coeur et qu'on nomme la haine
Gardez votre pays, nous y serons demain!
Cordialement,
Anne
En parcourant un cahier de poésies transcrites par ma grand mère Jeanne, soeur de Auguste Jules Gaston Dussans, Saint Cyrien Promotion Marie-Louise, décédé le 25 septembre 1915, je lis la poésie suivante de Jean Allard
Ballade des mamans de France
Les coeurs sont si doux, des mamans de France
qu'elles n'aiment pas quitter leurs enfants
quand ils sont petits elles déjà pensent
les mamans de France
au grand régiment!
Les coeurs sont si grands, des mamans de France
qu'elles savent bien cacher leurs douleurs
Les petits Cyrards, vibrant d'espérance
des mamans de France
ne voient pas les pleurs
Les coeurs sont si beaux, des mamans de France
que lorsqu'il faudra partir pour là-bas
embrassant leurs fils: Va, c'est pour la France
Les mamans de France
ne trembleront pas
et celle-ci un peu plus bas
Quarante ans sont passés, leur drapeau flotte encore
Sur nos forts et nos tours et chaque jour l'aurore
se levant sur le Rhin
Comme pour l'embrasser, sur la terre endormie,
Jette un reflet de feu, sur la rive ennemie
jette un reflet d'airain
Vous nous avez volé l'Alsace et la Lorraine
Vous n'arracherez pas ce sentiment humain
germé de notre coeur et qu'on nomme la haine
Gardez votre pays, nous y serons demain!
Cordialement,
Anne
Anne