Bonjour,
Je suis Simon, étudiant en Master 1 histoire. Je réalise en ce moment un mémoire sur le 14ème régiment d'infanterie durant la première guerre mondiale. Je me suis inscrit sur ce forum en espérant trouver de l'aide. Comme sources, je disose des JMO et d'un historique écrit en 1920 aux éditions Privat. J'ai beaucoup de mal à trouver des écrits de soldats. Je suis donc venu ici pour voir si à tout hasard, certains d'entre vous, disposez de lettres, carnets, photos, ou de tout autres renseignements concernant le 14ème RI de Toulouse.
En vous remerciant.
Simon B
14 RI de Toulouse
- Stephan @gosto
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Re: 14 RI de Toulouse
Bonjour,
Je connais peu de témoignages de combattants du 14e R. I.
Sinon, sur le 214e, régiment de réserve du 14e :
Stéphan
Je connais peu de témoignages de combattants du 14e R. I.
- Anonyme, "La 9e Cie du 14e R.I. au Clos-Davaux", in « J’ai vu », n°188, 1918
Sinon, sur le 214e, régiment de réserve du 14e :
- Caubet, G., "Instituteur et sergent. Mémoires de guerre et de captivité", FAOL, 1991
Stéphan
Re: 14 RI de Toulouse
Bonjour,
Merci beaucoup Stephan pour ces nouvelles références. J'ai à ma disposition le témoignage de H. Despeyrières, mais je ne connaissais pas les autres.
N'hesitez pas à me recontacter si vous avez de nouveaux renseignements!!! : )
Encore merci, et à bientôt.
Simon B
Merci beaucoup Stephan pour ces nouvelles références. J'ai à ma disposition le témoignage de H. Despeyrières, mais je ne connaissais pas les autres.
N'hesitez pas à me recontacter si vous avez de nouveaux renseignements!!! : )
Encore merci, et à bientôt.
Simon B
Re: 14 RI de Toulouse
Bonjour Simon,
Habitant Fronton (à 30 km au nord de Toulouse), je m'intéresse aux Poilus du 14ème RI.
En 2009, 2010 et 2011 (donc en cours), j'ai collecté de nombreuses fiches du site Mémoire des Hommes des Poilus du 14ème RI que j'ai mis sur document World.
Si vous êtes intéressé par ces fiches de Poilus du 14ème RI, je peux vous les adresser, voici mon adresse mail :[email protected].
Bonne journée,
Sincères salutations "POILUS" Nancéennes,
Xavier.
Habitant Fronton (à 30 km au nord de Toulouse), je m'intéresse aux Poilus du 14ème RI.
En 2009, 2010 et 2011 (donc en cours), j'ai collecté de nombreuses fiches du site Mémoire des Hommes des Poilus du 14ème RI que j'ai mis sur document World.
Si vous êtes intéressé par ces fiches de Poilus du 14ème RI, je peux vous les adresser, voici mon adresse mail :[email protected].
Bonne journée,
Sincères salutations "POILUS" Nancéennes,
Xavier.
Re: 14 RI de Toulouse
Bonjour Xavier,
Je suis très intéressé par les fiches de soldats que vous avez réunies. Vous me rendriez un grand service en me les envoyant par mail, merci d'avance. J'ai essayé de vous en envoyé un sur l'adresse que vous m'avez donnée, mais j'ai reçu un message d'erreur, je vous donne donc mon adresse: [email protected] .
Meilleures salutations.
A bientôt.
Simon B
Je suis très intéressé par les fiches de soldats que vous avez réunies. Vous me rendriez un grand service en me les envoyant par mail, merci d'avance. J'ai essayé de vous en envoyé un sur l'adresse que vous m'avez donnée, mais j'ai reçu un message d'erreur, je vous donne donc mon adresse: [email protected] .
Meilleures salutations.
A bientôt.
Simon B
Re: 14 RI de Toulouse
Bonjour Simon,
La BnF (à Paris) détiendrait des numéros d'un périodique intitulé Amicale des anciens du 14e [quatorzième] Régiment d'infanterie
[Texte imprimé]
Langue français
Publication Toulouse : [s.n.?]
Pays France
Description In-8
Visualiser la notice dans le catalogue BnF http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32691828c
Par ailleurs, on trouve trace de soldats du 14e RI dans le Livre d'or de la commune de Pontenx-les-Forges, aux pages 23, 136, 137 et 138.
Il y a peut-être d'autres résultats sur Gallica.
Cordialement,
Yves
La BnF (à Paris) détiendrait des numéros d'un périodique intitulé Amicale des anciens du 14e [quatorzième] Régiment d'infanterie
[Texte imprimé]
Langue français
Publication Toulouse : [s.n.?]
Pays France
Description In-8
Visualiser la notice dans le catalogue BnF http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32691828c
Par ailleurs, on trouve trace de soldats du 14e RI dans le Livre d'or de la commune de Pontenx-les-Forges, aux pages 23, 136, 137 et 138.
Il y a peut-être d'autres résultats sur Gallica.
Cordialement,
Yves
- stcypre
- Messages : 3884
- Inscription : mar. avr. 18, 2006 2:00 am
- Localisation : Saint-Plancard 31580
Re: 14 RI de Toulouse
Bonjour,
Merci pour les réponses.
Bien entendu avec ma fille nous avons regardé le JMO du 14e RI mais:
Nous ne trouvons pas le comte rendu du combat au cours duquel le soldat AURIOL Léon, Clément, est tombé le 8/09/1915 à la Harazée. Pire nous ne trouvons pas le nom sur la liste des morts du régiment?
Il faut dire que notre grand oncle avait un passé militaire difficile: le 7/7/1912, il est au 123 RI (section spéciale ordinaire ?), puis le 27/02/1913, il est au 1er RE, par décision ministérielle, au Maroc oriental. Enfin il est au 14 RI lorsqu'il est tué ?
Qui pourrait nous aider à retrouver quelques éléments sachant que les renseignements ci-dessus sont issus de son état des services.
Merci.
J.Claude
Merci pour les réponses.
Bien entendu avec ma fille nous avons regardé le JMO du 14e RI mais:
Nous ne trouvons pas le comte rendu du combat au cours duquel le soldat AURIOL Léon, Clément, est tombé le 8/09/1915 à la Harazée. Pire nous ne trouvons pas le nom sur la liste des morts du régiment?
Il faut dire que notre grand oncle avait un passé militaire difficile: le 7/7/1912, il est au 123 RI (section spéciale ordinaire ?), puis le 27/02/1913, il est au 1er RE, par décision ministérielle, au Maroc oriental. Enfin il est au 14 RI lorsqu'il est tué ?
Qui pourrait nous aider à retrouver quelques éléments sachant que les renseignements ci-dessus sont issus de son état des services.
Merci.
J.Claude
la vérité appartient à ceux qui la recherchent et non à ceux qui croient la détenir.
- joel guyonneau
- Messages : 1554
- Inscription : mar. oct. 19, 2004 2:00 am
Re: 14 RI de Toulouse
bonjour
bon courage à notre etudiant en histoire. j'avais pu aider un de ses anciens qui planchait sur le 96e.
malheureusement je n'ai rien sur le 14.
mais en cherchant vous pouvez trouver.
selectionnez quelques patronymes caracteristiques sur la liste de Xavier, patronymes nés hors Toulouse (où il y a eu trop de brassage de population) et essayez de retrouver les familles pour obtenir des temoignages familiaux. bonne chance
jg pres de st gaudens
bon courage à notre etudiant en histoire. j'avais pu aider un de ses anciens qui planchait sur le 96e.
malheureusement je n'ai rien sur le 14.
mais en cherchant vous pouvez trouver.
selectionnez quelques patronymes caracteristiques sur la liste de Xavier, patronymes nés hors Toulouse (où il y a eu trop de brassage de population) et essayez de retrouver les familles pour obtenir des temoignages familiaux. bonne chance
jg pres de st gaudens
Re: 14 RI de Toulouse
Bonjour à tous,
Bonjour Jean Claude,
Une modeste contribution….ce passage est issu des mémoires rédigés par le soldat Huguet du 14e régiment d’infanterie et ceci le 16 mai 1926.
Le 8 septembre 1915
Les allemands déclenchèrent sur nos lignes un bombardement d’une violence inouïe. Le marmitage commença vers cinq heures pour ne cesser que vers midi. Une cinquante d’abris qui se trouvaient dans notre secteur furent détruits par les obus allemands. Pour ma part, comme je me trouvais avec ma section en première ligne, et que cette dernière se trouvait à une distance variant de 10 et 15 mètres, des premier postes allemands, nous fumes particulièrement favorisés de ce fait car nous s’eûmes pas trop à souffrit du marmitage comme les 2ème et 3ème lignes. Ces dernières furent anéanties.
Vers onze heures le bombardement se fit moins violant et bientôt nos observateurs signalèrent l’attaque. Les mitrailleuses françaises ouvrirent le feu, des combats à la grenade avaient lieu sur tout le front du secteur.
Devant nous, les boches ne sortirent pas. Un moment après, nous vîmes arriver sur nous venant de l’arrière quelques soldats français les yeux hagards, couverts de sang et de boue. Ils nous annoncèrent la mauvaise nouvelle que les boches avaient contourné le massif montagneux sue lequel nous nous trouvions et que les 2ème et 3ème lignes étaient décimées presque en entier par les bombardements de l’artillerie allemande ? A peine nos camarades venaient ils de nous annoncer cette triste nouvelle, que nous vîmes surgir tout à coup à l’angle d’un boyau reliant la 1ère et la 2ème ligne, plusieurs soldats boches baïonnettes au canon et porteurs de grandes. Comme nous étions qu’une dizaine de combattants, il ne fallait pas songer à résister longtemps avec un avantage contre les forces allemandes qui arrivaient sur nous à terrain découvert et dont les effectifs devaient être de plusieurs compagnies AU MONS. Lorsque les boches eurent disparu dans le boyau nous nous dispersâmes par groupe de 3 à 4 hommes au travers des tranchées bouleversées, cherchant à éviter de nous laisser encercler par l’ennemi. Nous n’allâmes pas bien loin, 30 mètres environ en arrière nous débouchâmes aux deuxièmes lignes celle-ci étaient complètement démolies et comblées par les obus. Les défenseurs avaient été presque tous tués où blessés au cours de l’attaque. A peine avions nous entre vu ce triste spectacle qu’une grêle de grenades s’abattit sur nous. Nous fûmes littéralement pulvérisés en un clin d’œil et couchés à terre. Deux d’entre nous furent tués, déchiquetés par les éclats un autre fut grièvement blessé à la figure et au bras, pour ma part je n’eus que des égratignures multiples mais peu grave, la commotion m’avait rendu sourd et je saignais du nez, par contre nos effets étaient criblés d’éclats de grandes. Lorsque je reviens à moi, la tranchée était remplie de boches, ils portaient les écussons du 88ème régiment d’infanterie allemand. Je crues réellement ma dernière heure arrivée, mais il n’en fut rien, les boches ne m’achevèrent pas, ils me firent signe de les suivre et m’amenèrent vers leurs lignes…
Amicalement,
Philippe
Bonjour Jean Claude,
Une modeste contribution….ce passage est issu des mémoires rédigés par le soldat Huguet du 14e régiment d’infanterie et ceci le 16 mai 1926.
Le 8 septembre 1915
Les allemands déclenchèrent sur nos lignes un bombardement d’une violence inouïe. Le marmitage commença vers cinq heures pour ne cesser que vers midi. Une cinquante d’abris qui se trouvaient dans notre secteur furent détruits par les obus allemands. Pour ma part, comme je me trouvais avec ma section en première ligne, et que cette dernière se trouvait à une distance variant de 10 et 15 mètres, des premier postes allemands, nous fumes particulièrement favorisés de ce fait car nous s’eûmes pas trop à souffrit du marmitage comme les 2ème et 3ème lignes. Ces dernières furent anéanties.
Vers onze heures le bombardement se fit moins violant et bientôt nos observateurs signalèrent l’attaque. Les mitrailleuses françaises ouvrirent le feu, des combats à la grenade avaient lieu sur tout le front du secteur.
Devant nous, les boches ne sortirent pas. Un moment après, nous vîmes arriver sur nous venant de l’arrière quelques soldats français les yeux hagards, couverts de sang et de boue. Ils nous annoncèrent la mauvaise nouvelle que les boches avaient contourné le massif montagneux sue lequel nous nous trouvions et que les 2ème et 3ème lignes étaient décimées presque en entier par les bombardements de l’artillerie allemande ? A peine nos camarades venaient ils de nous annoncer cette triste nouvelle, que nous vîmes surgir tout à coup à l’angle d’un boyau reliant la 1ère et la 2ème ligne, plusieurs soldats boches baïonnettes au canon et porteurs de grandes. Comme nous étions qu’une dizaine de combattants, il ne fallait pas songer à résister longtemps avec un avantage contre les forces allemandes qui arrivaient sur nous à terrain découvert et dont les effectifs devaient être de plusieurs compagnies AU MONS. Lorsque les boches eurent disparu dans le boyau nous nous dispersâmes par groupe de 3 à 4 hommes au travers des tranchées bouleversées, cherchant à éviter de nous laisser encercler par l’ennemi. Nous n’allâmes pas bien loin, 30 mètres environ en arrière nous débouchâmes aux deuxièmes lignes celle-ci étaient complètement démolies et comblées par les obus. Les défenseurs avaient été presque tous tués où blessés au cours de l’attaque. A peine avions nous entre vu ce triste spectacle qu’une grêle de grenades s’abattit sur nous. Nous fûmes littéralement pulvérisés en un clin d’œil et couchés à terre. Deux d’entre nous furent tués, déchiquetés par les éclats un autre fut grièvement blessé à la figure et au bras, pour ma part je n’eus que des égratignures multiples mais peu grave, la commotion m’avait rendu sourd et je saignais du nez, par contre nos effets étaient criblés d’éclats de grandes. Lorsque je reviens à moi, la tranchée était remplie de boches, ils portaient les écussons du 88ème régiment d’infanterie allemand. Je crues réellement ma dernière heure arrivée, mais il n’en fut rien, les boches ne m’achevèrent pas, ils me firent signe de les suivre et m’amenèrent vers leurs lignes…
Amicalement,
Philippe
Amicalement,
Philippe
Philippe
Re: 14 RI de Toulouse
Bonsoir Simon,
Une photo d'un soldat du 14ème RI. Au dos de la photo: "Jules Garin...? de Saint-Saturnin."
Une photo d'un soldat du 14ème RI. Au dos de la photo: "Jules Garin...? de Saint-Saturnin."
Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - "Le manuscrit de Magerøya ou le Tombeau des quatre ours" (Éditions des Indes Savantes)