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Re: La plaque d'identité militaire en 1914

Publié : sam. févr. 24, 2018 2:30 pm
par Charraud Jerome
Bonjour
Excellent, cela confirme mon hypothèse. Vous avez entre vos mains une plaque d'identité d'un soldat qui fut bien en Tunisie, mais entre 1891 et 1892.
Il a du la perdre durant cette période.
Jolie trouvaille

Cordialement
Jérôme Charraud

Re: La plaque d'identité militaire en 1914

Publié : sam. févr. 24, 2018 6:18 pm
par Riyadh houaoui
J'ai trouvée depuis 17 ans

Re: La plaque d'identité militaire en 1914

Publié : dim. févr. 25, 2018 10:48 am
par bcousin
Bonjour à tous,
Vous présentez plusieurs exemples de plaque...
Est-il possible d'en préciser les dimensions ? (mais j'ai peut-être loupé qqchose... je n'ai pas lu tous les renvois).
Y a t il possibilité d'en faire composer des "fac-similé" ?
Merci,
Bernard

Re: La plaque d'identité militaire en 1914

Publié : dim. févr. 25, 2018 3:05 pm
par Riyadh houaoui
3,5 cm
2,5 cm

Re: La plaque d'identité militaire en 1914

Publié : jeu. mars 01, 2018 10:03 am
par Riyadh houaoui
Bonjour..svp vous pouvez m'envoyer les coordonnées de ce soldat..et merci

Re: La plaque d'identité militaire en 1914

Publié : mer. juil. 17, 2019 7:26 pm
par Gusto
Bonjour, Riaydh houaoui
D'après ce que je comprends vous arrivez à faire des reproductions ou fac-similé de plaque d'identité. J'ai une connaissance qui est intéressé par une plaque de son grand père, quelles sont les conditions à part de fournir les renseignements inscrits sur la plaque.
Bien cordialement et merci par avance
Périquet jean louis

Re: La plaque d'identité militaire en 1914

Publié : mer. sept. 25, 2019 4:35 pm
par numberwan
Bonjour.
En 1914 j'ai lu dans l'ouvrage de JM Steg "22 aout 1914, le jour le plus meurtrier de France" p.236 que je cite :
"Quand, à partir de 1919, on a commencé à rechercher les sépultures et les corps, l'identification était devenue très difficile, d'autant que les soldats de 1914 n'étaient pas équipés de plaques d'identité métalliques mais simplement d'une fiche individuelle en carton bouilli."
Ajoutons à cela que les sépultures étaient communes au début de la guerre, provoquant un grand nombre de disparu.

Re: La plaque d'identité militaire en 1914

Publié : ven. sept. 27, 2019 11:42 pm
par l'artiflot02
Bonsoir à tous
Concernant les soldats français tombé en septembre 1914 à Fère-Champenoise (51), nombre d'entre eux ont été identifiés par leurs plaques, décrites.
Quant à la commune de Pierre-Morains, les 6 français, tombés le 10/09/1914, tous du 310e RI, ne l'ont par été par leurs plaques.
En effet le dénommé VITAL,identifié "d'après un quart marqué à ce nom, trouvé sur le corps",
transféré sous ce nom à la NN de Fère-Champenoise après guerre (N° de transfert 2261) se nomme Vital Léandre FASEUR d'après sa fiche MdH, le caporal ADRIANSEN,(N° de transfert 2264), identifié "d'après un livret militaire trouvé près du corps", n'est pas le bon, ce livret a été conservé à la mairie, je l'ai en main pour études qui m'ont déjà montré que Hubert Paul Henri ADRIANSEN est décédé à son domicile à Spicker (59) le 12/11/1915 (il n'a pas de fiche MdH, bien que son nom figure sur le monument aux morts de Spicker, il n'y a plus rien sur le sujet à cette mairie, et il n'a pas de registre matricule reconstitué suite aux destructions à Dunkerque et alentours en juin 1940.), le sergent LEFèVRE,(N° de transfert 2262) se nomme Octave Georges LEFèBVRE d'après sa fiche MdH, rien ne dit comment il a été identifié, le sergent DEGROOTE,(N° de transfert 2267) se prénommait Georges Paul Ernest d'après sa fiche MdH (c'est le seul soldat dont ma grand mère paternelle, née en 1899, se souvenait quand on évoquait les événements de cette époque), et 2 inconnus. Pour ces derniers, dont il était question de les exhumer dès 1916 et à plusieurs reprises, l'un est resté inconnu (N° de transfert 2266), l'autre a été identifié (quand et comment ?) comme VERLET Daniel (N° de transfert 2265)(Daniel Octave Joseph, d'après sa fiche MdH).
Un calque du plan des tombes, tant françaises qu'allemandes (N° 627 à 674, pour 62 corps), non daté, établi par le 36e RIT équipe N°1, après des exhumations faites fin 1915, la synthèse (calque plus états) daterait de début 1916, d'après divers courriers à examiner plus finement.
Les fossoyeurs ne savaient pas identifier les régiments allemands ni le grade des officiers et sous-officiers. il y a 2 officiers, 2 sous-officiers et 1 médecin major, en revanche 17 plaques, non nominatives sont décrites.
Par exemple KFFGGR2-4C 236, pour un soldat du régiment de Grenadiers de la Garde N°2 Kayser Franz 4e compagnie, KAGGR4-12C pour un soldat du régiment de Grenadiers de la Garde N°4 Königin Augusta 12e compagnie, XII 107 R5 117 pour un soldat du régiment d'infanterie de réserve 107 du XIIe corps de réserve 5e compagnie (nota: cette plaque ne spécifie pas la réserve) et pour finir XIIRs-13Rs J3 97, pour un soldat du 13e bataillon de réserve de chasseurs, XIIe corps de réserve, 13e compagnie. Une question se pose : est-ce qu'à cette date seule la troupe allemande était équipée de plaques ?
Je vérifirais, à tête reposée, si pour les français de Fère-Champenoise les plaques ne concernent que des soldats d'active ou pas.

A suivre,
Jean-Luc

Re: La plaque d'identité militaire en 1914

Publié : ven. sept. 27, 2019 11:46 pm
par l'artiflot02
oups, coquille pour la dernière plaque décrite du bataillon de chasseurs, lire 3e compagnie, pas 13e

Re: La plaque d'identité militaire en 1914

Publié : sam. sept. 28, 2019 6:43 am
par l'artiflot02
Bonjour à tous,

La moindre fausse manip, en tapant la réponse sur le blog (ça m’est arrivé 2 fois hier) se traduisant par la disparition pure et simple de ce qui a été déjà été tapé, j’utilise l’astuce suivante, plutôt que d’enregistrer des brouillons à intervalles régulier : saisir le texte à envoyer sur Word puis faire un copié-collé dans la fenêtre réponse.
Ceci dit pour compléter ce que j’ai omis dans ce que je viens de publier hier :
Le sergent DEGROOTE avait été identifié « d'après un livret militaire et des lettres trouvées sur le corps »
Je complète le sort de ces soldats inhumés à la NN de Fère, et plutôt que d’insérer les photos prises le 1/12/2018, je décris ce qui est sur la plaque de leurs tombes :
VITAL / 310e R.I / MPLF le -9-1914 Tombe N° 1511
LEFEVRE OCTAVE / SERGENT 310e R.I / MPLF le 10-9-1914 Tombe N° 1512
ADRIANSEN / CAPORAL 310e R.I / MPLF le -9-1914 Tombe N° 1435
VERLET DANIEL / 310e R.I / MPLF le 10-9-1914 Tombe N° 1434
DEGROOTE Georges / Sergent 310e R.I / MPLF le 10-9-1914 Tombe N° 1432 (sa plaque a été fraîchement refaite)
Les tombes situées dans 2 rangs différents sont adossées.
Le sort de l’inconnu est sans doute d’avoir rejoint les quelques 3000 et plus compagnons d’infortune tombés durant toute la guerre (En effet j’ai cherché à connaître le sort des noms sur l’ossuaire, peu proviennent de la bataille de la Marne, tels que les soldats inhumés près de la ferme St Georges (voir ma contribution à cette discussion), de même que des soldats ramenés d’Esternay, pour les autres il y a pas mal de soldats morts tout au cours de la guerre à l’hôpital militaire temporaire d’ Esternay (le pourquoi ces soldats n’ont pas eu de tombes individuelles à la NN sort du cadre de mes recherches))
L’allemand porteur de la plaque XII 107 R5 117 a été identifié dès 1916, dans les états du 36e RIT, comme étant le soldat LUDWIG Oskar Eduard. Un seul autre, WINZLER August, soldat au Grenadier Regiment « Alexandre » (le N°1 donc) ,4ème compagnie (plaque non décrite) figure dans cet état.
Une question aux spécialistes « où s’adresser pour avoir les noms des soldats allemands d’après leurs plaques ? »
Il y a peut-être eu une discussion sur le sujet mais la recherche même avancée retourne souvant « 0 résultats », y compris pour des discussions je j’ai déjà consultées.
Pour finir mon bavardage, j’ai la réponse à ma dernière question d’hier, par exemple la tombe provisoire N° 416 sur le terroir de Fère-Champenoise, renfermait le corps du soldat LUCAS François soldat du 336 RI clairement identifié par sa plaque « 1905 VITRE 375 », de même que son camarade COUILLARD Ernest « 1907 ST LÔ 986 », pour info il y avait aussi 1 caporal inconnu du 336 RI « ST LÔ 161 », 1 autre inconnu du même régiment et encore 1 inconnu du 337e RI.
Les réservistes avaient donc aussi des plaques.

A bientôt,
Jean-Luc