Les citations de soldats

Parcours individuels & récits de combattants
cambraisis
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Re: Les citations de soldats

Message par cambraisis »

Bonjour,
.
Quelques citations concernant le 69e

L’HERITEAU (Sylvain-Henri-Jean-Marie-François), mle. 17947, soldat : le 9 juin a été blessé mortellement à son poste de combat au cours d’un violent bombardement précédent une attaque ennemie. A fait preuve au cours de l’action d’un courage admirable. A été cité. - (JO. 1921, page 1592,1ère colonne 69e).

MICHEL (Jean-Maurice), mle. 14509, soldat : modèle de grenadier et dévoué. Au front depuis, avril 1915, s’est toujours fait remarquer par son zèle, sa conscience et son courage, notamment aux affaires de la Somme, en juillet et novembre 1916, et dans l’Aisne, en avril et mai 1917. Blessé grièvement dans les tranchées devant Beaumont, le 17 février 1917. Mort pour la France. A été cité
(JO. 1921, page 1592,1ère colonne- 69e).

AGUILLON (Edmond), mle 9923 : soldat d’élite, d’une bravoure réputée. Après avoir donné au cours de la campagne la valeur de son héroïsme est glorieusement tombé pour la France, le 8 juillet 1918, devant Ambleny. Croix de guerre avec palme. (JO. 1921, page 1592,2ème colonne-69e).

AUBRY (Henri-Jean-Marie), mle.04430, caporal : gradé d’élite, d’une bravoure réputée, toujours au premier rang dans les moments difficiles. Après avoir donné pendant toute la campagne la valeur de son héroïsme, est glorieusement mort pour la France, le 18 juin 1918, des suites de ses blessures. Croix de guerre avec palme. (JO. 1921, page 1592,2e colonne-69e).

ANTOINE (Marie-André), mle. 01837, soldat : très brave. Mort pour la France, le 26 avril 1915, de blessures reçues en faisant courageusement son devoir. Croix de guerre avec étoile d’argent. (JO. 1921, page 1592,2e colonne- 69e).

ADAM (Fernand), mle. 10981, soldat : brave et courageux soldat. Tombé glorieusement pour la France, le 26 septembre 1915, en se portant crânement à l’assaut des positions ennemies. Croix de guerre avec étoile d’argent. (JO. 1921, page 1592,2e colonne – 69e).

ANDRÉ (Joseph), mle. 1366, soldat dévoué et courageux. Tué glorieusement à l’attaque des positions ennemies, le 13 septembre 1914, à Deuxville. Croix de guerre avec étoile d’argent. (JO. 1921, page 1592,2e colonne – 69e).

VUE (Gabriel-Jules), matricule 1472, adjudant : a toujours servi en brave et excellent sous-officier, donnant, en toute circonstance, la valeur de son dévouement. Tombé glorieusement pour la France, le 12 novembre 1914, au combat de Saint-Eloi. Croix de guerre avec étoile d’argent.
(JO. 1921, page 1593,1ère colonne69e).

Amicalement
cambraisis
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Re: Les citations de soldats

Message par cambraisis »

Quelques citations du 69e régiment infanterie.

Ordre du régiment n°43. Par décision du général commandant l’Armée en date du 15 octobre 1914, la médaille militaire a été conférée aux militaires dont les noms suivent :
BERTRAND, sergent à la 5e compagnie ;
SCHTUCHT xxx, soldat à la 2e compagnie
Saint Amand le 21 octobre 1914 – Signé de Marcilly (3-04)

Ordre du régiment n°53. Par décision de M. le général en chef en date du 27 octobre 1914, sont nommés chevaliers de la Légion d’honneur :
M. PIERREJEAN Charles, sous-lieutenant de R. au 69e : « Sous un feu violent d’infanterie et d’artillerie a continué néanmoins avec sa section d’infliger des pertes sensibles à l’ennemi jusqu’au moment où il tombé grièvement blessé ».
M. LEVY (P.B.), lieutenant de réserve au 69e : « A montré beaucoup de calme et d’énergie en maintenant sa compagnie sous un feu violent d’infanterie et d’artillerie jusqu’au moment où il a été blessé grièvement ». - 5.11.14 – Signé Pesme. (3-12b)

Ordre du régiment n°65. Le général commandant le C. A. a cité par ordre du corps d’Armée n°60 les militaires dont les noms suivent pour leur belle conduite :
WANENKEN, infirmier au 69e régiment d’infanterie : « S’est fait remarquer par un grand dévouement depuis le début de la campagne. Le 29 octobre devant Monchy a franchi sous un feu intense un espace découvert pour aller dans une tranchée panser son colonel blessé (Lt-Cl. de Marcilly). Le 17 novembre a de son propre mouvement réparé une ligne téléphonique sous un feu de shrapnell intense. Mérite d’être cité comme exemple en toute circonstance ».
30.11.14 – signé Pesme. (3-22a)

Ordre du régiment n°72. Par décret ministériel en date du 25 novembre 194 (J.O. du 25 novembre 1914) sont inscrits au tableau spécial de la médaille militaire pour prendre rang du 21 novembre 1914 les militaires dont les noms suivent :
ORTOLI J.Q.N., adjudant de réserve au 69e régiment d’infanterie : » S’est élancé à la tête de sa section à la baïonnette sur les tranchées allemandes fortement occupées t est tombé à bout de souffle à proximité de leurs défenses accessoires, sa section étant réduite à quatre hommes a rejoint nos tranchées à la nuit et légèrement blessé a repris son service aussitôt pansé ».
TANK, sergent au 69e : « Figurait au tableau de concours de 1914 sous le n°209 ».
PERSON, adjudant-chef au 69e régiment d’infanterie : « A marché à la tête de sa section le 26 août sur les tranchées d’où partait un feu violent d’infanterie. A été blessé au cours de l’action ».
14.12.14 – Signé Pesne. (3-25)

Ordre du régiment n°75. Extrait de l’ordre du Corps d’Armée N°66. Le général commandant le 20e C. A. cite à l’ordre du Corps d’Armée :
Le soldat de 2e classe CLAISSE du 69e régiment d’infanterie : « Blessé mortellement le 28 novembre par une bombe dans une tranchée a fait preuve d’un grand courage en adressant lui-même ses adieux à sa famille qui se terminaient par ces mots « Je suis heureux d’avoir versé un peu de mon sang pour la France – Vive la France !
Au Q.G. le 15.11.14 –Signé Balfourier, général de DI et le 20e C.A.
Le 17.12.14. – Pour extrait conforme – Signé Pesne. (3-21)

Ordre du régiment n°77. Extrait de l’ordre du Corps s »Armée n° …. Des 9 et 14 novembre 1914. J.O.7.N.N. Le général commandant le 20e Corps d’armé cite à l’ordre du Corps d’armée :
HENRY, sergent fourrier, 8e Cie. du 69e : « s’est signalé depuis le début de la campagne par sa bravoure et son mépris du danger. A été tué au moment où sous un feu des plus violents il essayait de rejoindre sa Cie., qui avait, par surprise, traversé les lignes allemandes ».
Lieutenant-colonel PETITJEAN de MARCILY, Louis : « Ayant reçu l’ordre de pousser coûte que coûte une colonne d’attaque sur le village de Monchy a été blessé mortellement en essayant d’entraîner en avant la colonne arrêtée par le feu d’un ennemi retranché à 100 mètres ».
Huitième compagnie du 69e. « S’est élancée à la baïonnette sur des tranchées allemandes distantes de 150 m. et protégées par de nombreux fils de fer afin d’attirer sur elle le feu de l’ennemi d’infanterie et mitrailleuses et permettre ainsi à une colonne voisine de pousser jusqu’au village où on pouvait espérer trouver encore quelques nôtres enfermés ».
DOULON, sergent : « s’est élancé sous le feu des mitrailleuses au secours de son chef de section blessé et après l’avoir placé à l’abri dans un tranchée latérale a été reprendre sa place de serre fils en arrière de sa section ».
BIGUEUR, sergent : « a fait preuve de la plus grande bravoure en se portant résolument an avant sous un feu violent servant ainsi de bel exemple à sa section. A été blessé ».
De BOUSSIGNAC, sergent : « Au cours d’une charge à la baïonnette a entraîné sa section avec le plus grande bravoure, a été tué en arrivant le premier sur les fils de fer précédent la tranchée ennemie ».
LINARD, LOSPIES, LEBLANC, BARTHEL, TAUPIN, REGNIER, DUNAN, PINEAU, soldats de 2e cl. à la 7e cie. : «enfermés dans le village de Monchy a tenté de se frayer un passage à travers les lignes allemandes et grâce à leur sang froid et à leur courage ont réussi à rejoindre leur régiment ».
LHERITIER Pierre, 2e cl., réserviste : « à la suite d’une charge à la baïonnette est resté pendant une journée à faible distance des tranchées ennemies. A ramené le soir sur son dos un de ses camarades blessés à ses côtés malgré un feu roulant ».
RIVIERE Alexandre, 2e cl., réserviste : « Au cours d’une charge à la baïonnette est arrivé le premier de sa section à proximité d’une tranchée ennemie en criant « Haut les mains, vous êtes prisonniers ». A été tué aussitôt.
ORTOLI (8e Cie.), Joseph, Quilicius, Noël, adjudant de réserve . Engagé volontaire de 4 ans le 1er janvier 1907, dans le réserve le 1.11.11. « S’est élancé à la tête de sa section à la baïonnette sur des tranchées allemandes et est tombé à bout de souffle à proximité de leurs défense accessoires, sa section étant réduite à 4 hommes, a rejoint ses tranchées à la nuit et légèrement blessé à repris son service aussitôt pansé «.(3-30ab).

Ordre du régiment n°80. A la date du 26 décembre 1914, le général commandant la 8e armée cite à l’ordre de l’Armée les militaires dont les noms suivent :
Le capitaine ALIZARD, du 69e d’infanterie : « A brillamment conduit sa compagnie à l’attaque du 17 décembre a franchi deux tranchées ennemies occupées et quoique blessé grièvement a continué à donner des ordres jusqu’au moment où il a été tué. A été proposé pour la légion d’Honneur à la suite de différentes affaires où il s’est fait remarquer ».
Le sous-lieutenant MATHIEU, du 69e d’infanterie : « Attaqué corps à corps a tué deux de ses adversaires. A conservé pendant un certain temps le commandement de sa section quoique fortement contusionné au ventre. A fait preuve depuis le début de la campagne et en toutes circonstances de réelles qualités militaires ».
Le capitaine BLANCHARD, du 69e régiment d’infanterie : « a brillamment conduit sa compagnie à l’attaque du 17 décembre. A réussi à traverser les premières tranchées ennemies. Est tombé grièvement blessé ».
Le 30 décembre 1915 – Signé PESME. (3_31-32)

Ordre du régiment n°83. Par ordre en date du 1er janvier 1915 (n°73), le général, Commandant le 20e C.A., cite à l’ordre du C.A. les militaires dont les noms suivent :
Le sous-lieutenant CASTELLI, Alexis : Depuis le début de la campagne a montré de grandes qualités militaires et de sens tactique. Le 18 décembre au combat de Korteker s’est porté hardiment avec une patrouille pour reconnaître le terrain an avant, ce qui a permis à la Cie. de progresser de 150 m. en n’ayant qu’un seul blessé.
L’adjudant CRANSCH, Henri, du 69e régiment d’infanterie : « A tenu avec un peloton pendant 6 jours dans les tranchées pleines d’eau, a refusé étant très malade de quitter ses hommes qui étaient dans une situation dangereuse, ne s’est fait porter malade qu’après avoir été relevé et sur l’ordre de son commandant de compagnie. A été cité à l’ordre de l’armée le 21 novembre pour sa belle conduite à l’attaque de Friscati. Est un bel exemple d’énergie, de dévouement et de sacrifice ».
Le sergent major PRODHOMME, Eugène, Le 17 décembre au combat de Korteker Cabanet a conduit se section avec entrain et une décision remarquable. Fait preuve du plus grand sang froid en prenant sous son commandement une autre section engagée et dont le chef venait d’être blessé. Blessé lui-même est revenu à la section après s’être fait panser et ne l’a quittée que contraint par l’immobilité de sa blessure.
Le sergent ROUYER, Paul, : Bien qu’ayant les pieds enflés au point de ne pouvoir conserver ses chaussures et de les remplacer par des morceaux de couvertures, a su entraîner à l’attaque sous le feu des mitrailleuses des hommes particulièrement fatigués et obtenir d’eux l’organisation rapide de la position conquise. N’a cessé depuis le début de la campagne de donner l’exemple de l’énergie, du dévouement et du courage.
Le sergent ODENAT, Georges : « Au combat de Korteker –Cabaret, le 17 décembre n’a pas hésité à se porter en avant de sa section pour couper les fils de fer placés devant une tranchées ennemies. Ayant pénétré dans cette tranchée a, par un feu violent, arrêté la progression de renforts allemands.
Les caporaux CARTAUD, Robert et DERNAIS, Henri : Au combat de Korteker –Cabaret arrivés dans une tranchée inoccupée à 20 m. des Allemands ont groupé autour d’eux différentes fractions dont les chefs venaient d’être tués ou blessés et grâce à leur sang froid ont empêché l’ennemi d’en reprendre possession ».
Le caporal LAHAYE, Alfred-Stéphan : « Le 17 décembre au combat de Korteker chargé d’établir sa liaison avec la compagnie de gauche arrêtée à q .q. mètres des tranchées allemandes a malgré un feu violent d’infanterie franchi la zone dangereuse et a réussi à apporter à son commandant de compagnie les renseignements dont il avait besoin. A fait preuve dans cette circonstance d’une grande bravoure et du plus grand courage ».
Le soldat de 2e cl. PINEAU : « Arrivé auprès d’une tranchée allemande et sommé de se rendre a répondu qu’il le ferait qu’à la tombée de la nuit. Est resté exposé aux feux amis et ennemis pendant toute la journée et à la tombée de la nuit a rejoint sa compagnie dans les tranchées. A l’attaque de Monchy, le soldat Pineau s’était déjà signalé en s’échappant de la localité à la tombée de la nuit ».
Le soldat de 2e cl. GUERIN : « Arrivé auprès d’une tranchée allemande et sommé de se rendre a répondu qu’il le ferait qu’à la tombée de la nuit. Est resté exposé aux feux amis et ennemis pendant toute la journée et à la tombée de la nuit a rejoint sa compagnie dans les tranchées».
Le soldat de 2e cl. DECORT : « Etant de patrouille est allé à deux reprises reconnaître les lignes de défense allemandes. Surpris au jour par la fusillade ennemie est resté aplati sur le terrain toute la journée et n’a pu rejoindre sa tranchée qu’à la faveur de l’obscurité. A déjà été blessé au début de la campagne et a toujours fait preuve de courage et de dévouement ».
2 janvier 1915 – Signé Pesme. (3_33-35)

Ordre du régiment n°89. A la date du 8 janvier 1915, le général commandant e chef a fait dans l’ordre de la Légion d’honneur les nominations suivantes :
Chevaliers :
M. BOLLE, P.I. capitaine au 69e régiment d’infanterie : « A fait preuve pendant la campagne de qualités militaires de premier ordre. Blessé dans la matinée du 28 septembre a refusé de se laisser évacuer avant la fin de l’action pour conserver jusqu’au soir le commandement de sa compagnie. Revenu au front après un mois de traitement a été blessé une 2e fois le 16 octobre en dirigeant ? une patrouille importante. Tombé aux mains de l’ennemi a pu grâce à son énergie et à la faveur de la nuit rejoindre son régiment. Aussitôt guéri a repris sa place à la tête de sa compagnie ».
13 janvier 1915 – Signé Pesne. (3_37)

Ordre du régiment n°90. Par ordre n°77 en date du 12 janvier 1915, le général commandant le 20e C.A. cite à l’ordre du Corps d’armée les militaires dont els noms suivants :
Le capitaine MAITROT René du 69e régiment d’infanterie « A l’attaque des hauteurs de Friscati le 26 août 1914 a donné l’exemple de la plus grande bravoure en contribuant à la reprise de l’attaque malgré des feux violents d’infanterie de mitrailleuses et d’artillerie ».
Le lieutenant de réserve SARREAU du 69e régiment d’infanterie : « A été blessé assez grièvement après avoir entrainé une section de renfort sur la ligne de feu et l’y avoir maintenue malgré des feux violents d’infanterie et d’artillerie. Cet officier s’était déjà fait remarquer par sa belle attitude au feu à la première attaque de Friscati le 26 août ».
Le sous-lieutenant KAUFMANT Pierre, du 69e régiment d’infanterie : « A été blessé après avoir entrainé ses hommes avec beaucoup de bravoure sous de feux violents d’infanterie et d’artillerie ».
L e sergent major DELORME, du 69e régiment d’infanterie : « Très belle conduite au feu à l’attaque des hauteurs de Friscati près de Vitrimont le 26 août 1914 ».
Le soldat de 1e cl. BECET Raymond, du 69e régiment : « le 26 août au combat de Friscati chargé de porter une ordre important du Chef de Corps à un chef de bataillon, a rempli sa mission malgré un feu violent d’infanterie et de mitrailleuses. Le 1er septembre à l’attaque de la ferme Saint-Epvre s’est porté au secours de son Chef de Corps blessé grièvement sur la 1e ligne de feu ».
14 janvier 1915 – Signé Pesme. (3-38)

Ordre du régiment n°99. Par ordre n°5331 en date du 16 janvier 1915, le général, commandant en chef a fait dans l’ordre de la légion la promotion suivante :
Officier
M. BERNARD Gustave, lieutenant-colonel, commandant provisoirement le 69e d’infanterie : « Le 1er septembre 1914 a entrainé son régiment en se portant lui-même sur la ligne de feu. Blessé grièvement par une balle de schrapnell qui lui traversa la joue et lui creva l’œil droit a supporté ses souffrances sans une plainte et a refusé de se laisser emmener au poste de secours. Au moment de perdre connaissance a dit aux soldats qui le soutenaient « Allez mes enfants, retournez au feu. Vive la France » ».- 24 janvier 1915 – signé Pesne. (3-41)

Ordre du régiment n°101. En vertu des pouvoirs qui lui sont dévolus le lieutenant-colonel commandant le régiment nomme soldat de 1e classe le soldat de 2e cl. :
BAILLY Jules, de la sixième compagnie. Le lieutenant-colonel porte à la connaissance du régiment la belle conduite pour laquelle ce soldat s’est fait remarquer : Le 10 janvier n’a pas hésité à porter secours à une femme et deux enfants en très bas âge se trouvant dans une maison bombardée par l’ennemi. Par son esprit de décision et de sang froid a du réussir à leur sauver la vie ».
24.1.1915 – signé Pesme. (3-41).

Ordre du régiment n°103. Par décret ministériel en date du 13 août 1914 (J.O du 21.1.15) sont inscrits au tableau spécial de la médaille militaire pour prendre rang du 30 décembre 1914 les militaires dont les noms suivent :
KESTEL J.-B., 2e classe au 69e : « Ayant été blessé a fait preuve de la plus grande énergie en allant se faire panser et en retournant ensuite sous le feu reprendre sa place dans le rang »
24 janvier 1915 – Signé Pesme. (3-42a)

( archives SHD, microfilm 69e R.I.-livre 3[16/10/14-21/02/15])
amicalement
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henri astoul
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Re: Les citations de soldats

Message par henri astoul »

Bonjour à tous.
Les idées pour ouvrir de nouvelles rubriques ne manquent pas. toutes aussi riches et intéressantes :
Rasemblement de poilus - MAM - Biographies -
Citations - Devises de régiments - Spécialistes d'unités - Professions de chacun - Trombinoscope etc
Exite-t-il un recueil des sujets abordés ?
A bientôt. Henri
Henri
Xavier54
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Re: Les citations de soldats

Message par Xavier54 »

Bonjour Cambresis,

Auriez-vous des citations de poilus du 79ème RI (septembre 1915), 414ème RI (juin 1917) et du 37ème RI (septembre 1918) ?

Merci de vos recherches,

Sincères salutations "POILUS",
Xavier.
cambraisis
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Re: Les citations de soldats

Message par cambraisis »

Bonjour, voici quelques autres citations postumes, concernant le 69e:

BONTEMPS (Joseph-Paul), matricule 5915, soldat : « brave et courageux . Glorieusement tombé pour la France, le 14 mai 1915, à Neuville-Saint-Vaast en montant à l’assaut d’une position. Croix de guerre avec étoile d’argent (J.O. 1921, page 1592, 2e colonne _ 69e R.I.)

BARRIERES (Henri), matricule 1501, caporal : brave et courageux caporal. Glorieusement tombé pour la France, le 5 juillet 1916, à Minocourt en montant à l’assaut d’une position. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 2e colonne- 69e régiment).

BREQUEL (Joseph), matricule 8019, soldat : brave et courageux soldat. Glorieusement tombé pour la France, le 2 octobre 1915, à Beauséjour en montant à l’assaut d’une position. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 2e colonne- 69e régiment).

BOURSENET (Jules-Louis), matricule 012678, sergent : sous-officier d’une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le28 mai 1918, des suites de ses blessures reçues en faisant vaillamment son devoir. . Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 2e colonne- 69e régiment).

BRAYE (Emile), matricule 8067, caporal : caporal d’une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 20 août 1918, à Bieuxy, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 2e colonne- 69e régiment).

BOTTE (Omer-Désiré), matricule 7299, adjudant : brave chef de section, d’une bravoure réputée donnant à ses hommes le plus bel exemple en toutes circonstances. Tombé glorieusement pour la pour la France à la tête de sa section, le 30 juillet 1916, à Maurepas. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 2e colonne- 69e régiment).

BURGER (Charles), matricule 8397, soldat : brave soldat, courageux et dévoué. Mort pour la France, le 1er septembre 1914, en se portant à l’assaut de Frescati. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 2e colonne- 69e régiment).

BELLIER (Emile), matricule 13034, sergent : brave sous-officier, d’un dévouement absolu donnant à ses hommes le plus bel exemple en toutes circonstances. Tombé glorieusement pour la France, le 28 octobre 1915, en entraînant sa section à l’assaut de Beauséjour. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 2e colonne- 69e régiment).

BAZIL (Alexis), matricule 6153, soldat : brave soldat, courageux et dévoué. Mort pour la France, le 27 août 1914, à Frescati, en se portant à l’assaut des positions ennemies. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 2e colonne- 69e régiment).

BAGAIT (Gustave-Jean-Lucien), matricule 8889, caporal : brave caporal, courageux et dévoué, Glorieusement tombé pour la France, le 1er octobre 1915, à Beauséjour, en montant à l’assaut d’une position. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 2e colonne- 69e régiment).

BEURET (Jules-Louis), matricule 04117, soldat : brave soldat, courageux et dévoué. Glorieusement tombé pour la France, le 19décembre 1914, à Westende, en montant à l’assaut d’une position. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 2e et 3e colonnes- 69e régiment).

BAUSSE (Henri-Marius-Robert), matricule 6640, sergent : brave sous-officier, courageux et dévoué. Glorieusement tombé pour la France, le 24 octobre 1914 à Conin, en montant à l’assaut d’une position. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 3e colonne- 69e régiment).

BELLAMY (Marcel-Emile-Charles), matricule 15003, sergent : excellent sous-officier, d’une belle conduite au feu. Tué glorieusement, le 28 juin 1918, à Fosse-en-Bas, en surveillant lui-même le mouvement de l’ennemi au cours d’une contre-attaque, donnant ainsi à ses hommes un bel exemple de sang-froid. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 3e colonne- 69e régiment).

BAYARD (Maurice), matricule 01856 ; soldat : excellent soldat ayant toujours fait bravement son devoir. Tué glorieusement à l’attaque de Frescati , le 26 août 1914. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 3e colonne- 69e régiment).

BELLOEIL (Henri-Raphaël), matricule 015358 B, soldat : soldat ayant eu au feu une belle attitude. Tué au champ d’honneur pour le salut de la patrie, le 30 septembre 1917, à Moussy. Croix de guerre avec étoile de bronze. (J.O. 1921, page 1592, 3e colonne- 69e régiment).

CHASSEFEYRE (François-Joseph), matricule.13133, soldat : Brave soldat, courageux et dévoué. Glorieusement tombé pour la France, le 5 mai 1917, au Chemin-des-Dames, en montant à l’assaut d’une position. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 3e colonne- 69e régiment).

CRETEAU (Jean-René), matricule 0733, soldat : soldat d’une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 11 juin 1918, à Méry, en faisant vaillamment son devoir.. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 3e colonne- 69e régiment).

DALIBON (Jules-Auguste), matricule 10044, soldat : agent de liaison d’une bravoure réputée. Mort glorieusement, le 2 juillet 1915, en Artois, des suites de blessures reçues à l’ennemi. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 3e colonne- 69e régiment).

DYLIS (Alfred-François-Basile), matricule. 9812, soldat : soldat d’une bravoure réputée Tué glorieusement à son poste de combat, le 27 juillet 191, à Maurepas. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 3e colonne- 69e régiment).

DROUIN (Léon-Paul), matricule 7469,. , soldat : brave soldat, courageux et dévoué. A été tué à l’attaque de Frescati, en faisant bravement son devoir, le 26 août 1914. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 3e colonne- 69e régiment).

DEGOUVE (Marie-Rémi), matricule 8308, soldat : excellent soldat, dévoué et courageux. Tué à l’attaque de Frescati, le 26 août 1914, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 3e colonne- 69e régiment).

GRANGER (Pierre-Alphonse), matricule 11507, soldat : soldat, courageux et dévoué. Mort pour la France, dans l’accomplissement de son devoir, le 16 juin 1915, à Neuville-Saint-Vaast. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 3e colonne- 69e régiment).

HOST (Marcel) , matricule 6773, sergent : sous-officier énergique et brave. Mort glorieusement pour la France, le 11 octobre 1915, des suites de blessures reçues à l’ennemi en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 3e colonne- 69e régiment).

HUMBERT (Emile-Arthur-Victor), matricule 6385, soldat : soldat d’une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France, le 20 août 1918 à Breuxy, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 3e colonne- 69e régiment).

HOUOT (Armand), matricule 19189, soldat : bon soldat, courageux et dévoué. Tué à l’assaut des positions ennemies, le 18 juillet 1918, à Amblemy, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 3e colonne- 69e régiment).

LIGIER (Edmond-Joseph-Narcisse), matricule 19276, soldat : soldat, courageux et dévoué. Glorieusement tué en s’élançant à l’assaut des positions ennemies, le 18 juillet 1918, au Soulier. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 3e colonne- 69e régiment).

MANUSSIER (Albert), matricule 6704, soldat : excellent soldat, brave au feu. Tué à l’ennemi en se portant à l’attaque d’une position ennemie, le 20 août 1914, à Haut-Koching. J.O. 1921, (J.O. 1921, page 1592, 3e colonne- 69e régiment).

MARTINET (Léon-Gabriel), matricule 9645, soldat : soldat, courageux et dévoué. Mort glorieusement à l’attaque de Champagne, le 26 septembre 1915, à Beauséjour, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1592, 3e colonne, et 1593, 1ère colonne - 69e régiment).

MOLINARD (Eugène-Paul), matricule 9037, caporal : caporal brave et dévoué. Tué à l’ennemi en allant à l’attaque de Neuville-Saint-Vaast, le 12 mai 1915. A toujours vaillamment fait son devoir. - Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1593 – 69e Régiment infanterie)

MARTINET (Julien-Baptiste), matricule 9632, soldat : soldat brave et courageux, volontaire pour les missions périlleuses. Tué glorieusement à son poste de combat, le 25 septembre 1915, à Beauséjour. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1593 – 69e Régiment infanterie)

MAISONNEUVE (André-Pierre-Marie), matricule 10290, soldat : bon soldat courageux et dévoué. Tué à l’attaque de Neuville-Saint-Vaast , le 16 juin 1915, en faisant bravement son devoir. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1593 – 69e Régiment infanterie).

NIVOLET (Camille), matricule 7431, soldat : soldat dévoué et courageux. Tué à l’ennemi en se portant bravement à l’attaque des positions ennemies, le 6 octobre 1914, à Gommécourt. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1593 – 69e Régiment infanterie)

NOVIANT (Louis-Victor), matricule 8979, soldat : brave soldat, courageux et dévoué. Tué en s’élançant bravement à l’attaque des positions ennemies à Neuville-Saint-Vaast, le 16 juin 1915. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1593 – 69e Régiment infanterie)

OUDIN (Jean-Pierre-Mathieu), matricule 11570, soldat : brave soldat, courageux et dévoué. Tué à l’ennemi en faisant bravement son devoir à l’attaque de Neuville-Saint-Vaast, le 12 mai 1915. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1593 – 69e Régiment infanterie)

PREVOT (François-Eugène), matricule 6408, sergent : sous-officier brave et dévoué. Mort pour la France, le 28 août 1914, des suites de ses glorieuses blessures. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1593 – 69e Régiment infanterie)

PUYRIGAUD (Emile), matricule 11730, soldat : soldat dévoué et très courageux. Tombé glorieusement à l’attaque de Neuville-Saint-Vaast, le 2 mai 1915, en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1593 – 69e Régiment infanterie)

REGNIER (Arthur), matricule 8608, soldat : bon soldat, brave et dévoué. A été tué en se portant courageusement à l’assaut des positions ennemies, le 16 octobre 1915, à Beauséjour. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1593 – 69e Régiment infanterie)

RIGAUD (Michel-Marius), matricule 11751, soldat : brave soldat, dévoué et courageux. Tué glorieusement en s’élançant bravement à l’attaque des positions ennemies, le 16 juin 1915, à Neuville-Saint-Vaast. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1593 – 69e Régiment infanterie)

TERRIER (André), matricule 15904, soldat : brave soldat. Glorieusement tombé pour la France, le 18 juillet 1918, en montant à l’assaut d’une position ennemie. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1593 – 69e Régiment infanterie)

TARTARIN Charles-Albert), matricule 6472, soldat : bon soldat, dévoué et courageux. Mort glorieusement pour la France, le 1er septembre 1914, des suites de ses blessures reçues à l’attaque de Frescati. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1593 – 69e Régiment infanterie)

WEISSE (Louis), matricule 6672, soldat : soldat courageux et dévoué. Mort glorieusement pour la France, le 30 août 1914, des suites de ses blessures reçues en se portant à l’attaque des positions ennemies à Lindrezing. Croix de guerre avec étoile d’argent. (J.O. 1921, page 1593 – 69e Régiment infanterie).

bonne reception à tous
Cambraisis
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glauc85
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Re: Les citations de soldats

Message par glauc85 »

bonjour,
je vous rajoute le texte de la citation de l'AGP de ma femme alors au 93ème RI.
POTTIER (Gaston), matricule 1470, soldat: citation à l'ordre de la brigade n°113 du 15 octobre 1917, "agent de liaison courageux possédant un réel mépris du danger, au front depuis longtemps, s'est particulièrement distingué pendant la période du 25 septembre au 5 octobre en assurant chaque nuit un ravitaillement difficile. Croix de guerre avec étoile de bronze."

C'était sur le chemin des Dames.
Cordialement
Glauc
hector
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Re: Les citations de soldats

Message par hector »

Bonjour,

Je vous propose une modeste citation illustrée par un croquis du soldat:

VALENTIN Etienne- 1e cononnier- 6e batterie
"Excellent soldat, téléphoniste toujours prêt à remplir les missions difficiles, s'est tout particulierement fait remarquer en octobre 1917, lors de la prise du Fort de la Malmaison."

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cambraisis
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Re: Les citations de soldats

Message par cambraisis »

bonjour

pour azrael54, je n'ai pas les unités demandées.

autres citations du 69e:
Ordre du régiment N° 209. Par ordre de la 11e Division N°112 en date de 25 juillet 1916 le Général comandant la 11e Division cite l’ordre de la Divion les militaire dont les noms suivant :
FOURMENT Jean – lieutenant 12e compagnie – 69e R. I.
« A brillamment entrainé sa compagnie à l’assaut du premier juillet 1916 et apporte au Chef de bataillon un précieux concours dans l’organisation du terrain conquis déployant sous un bombardement violent un zèle et un activité extrême ».
GILLET Emile – Sous lieutenant – 11e Compagnie – 69e R. I.
« Officier très distingué et très brave, s’est signalé comme officier observateur par son activité sa connaissance du terrain et son mépris du danger. A contribué à la réussite d’une attaque en signalant les points à battre et les emplacement de mitrailleuses allemandes ».
DOMINE Maurice – 2e classe – 1e CM – 69e R. I. –
« Agent de liaison intrépide et dévoué. A fait preuve des plus belles qualités de mépris du danger en particulier les cinq et six juillet 1916 en accomplissant ses fonctions de liaison en plein jour à proximité immédiate de l’ennemi dans des circonstances exceptionnellement dangereuses. »

Par ordre de la 11e Division N°113 en date de 25 juillet 1916 le Général comandant la 11e Division cite l’ordre de la Divion les militaire dont les noms suivant :
MARTIN André – Aspirant – 12e compagnie du 69e R. I. –
« Chef de section très brave. Le premier juillet, a entrainé sa section à l’assaut avec une énergie et u courage admirable. Les deux et trois juillet a organisé la position conquise malgré un violent bombardement ennemi. S’est porté au secours de plusieurs de ses hommes ensevelis par des obus allemands : a été lui-même enseveli plusieurs fois »
LACOMELE Charles – 9e compagnie au 69e R. I0 –
« Le premier juillet, a entrainé sa section avec un courage admirable. A pris possession d’un observatoire allemand particulièrement visé par l’artillerie. Y a été tué en le mettant en état de défense.
BONNET – Robert – Sergent téléphoniste – 69e R.I.
MACHAND Paul – Caporal téléphoniste – 69e R. I.
BOULAY Paul – 2e classe – téléphoniste – 69e R.I
« Le premier juillet 1916 parti avec les vagues d’assaut, a établi depuis le début de l’action la liaison téléphonique avec un observatoire avancé très important. A courageusement assuré sous un feu violent tirs de barrage ennemis la liaison constante avec le Commandement. »
(8_100).
(9_01)
LABUZAN Joseph – Sous Lieutenant – 11e Cie. – 69e R. I. –
« Officier plein d’entrain et de courage. A entrainé sa section à l’assaut des tranchées ennemies dans un ordre parfait ; a donné à ses hommes le plus bel exemple de dévouement pour l’installation de la position conquise. »
ENGELBACH Yves – Sous Lieutenant – 11e Cie. – 69e R.I. –
« Officier énergique et de grand sang froid. A participé à tous les combats du Régiment depuis le 1er janvier 1915 jusqu’au 11 mars 1916 ;
MAURICE Joseph – Sergent 12e Cie. – 69e R.I. –
« Sous officier d’une bravoure exemplaire. A entrainé ses hommes à l’attaque du 1er juillet 1916 avec un allant au-dessus de tout éloge. A été blessé au cours de cette attaque. »
LEFEVRE Lucien – sergent 12e Cie. – 69e RI –
« A fait preuve du plus grand sang froid au cours d’un bombardement prenant l’organisation de la position conquise. A été grièvement blessé. »
BOITEL Charles – Caporal – 12e Cie. – 69e R.I. –
« Le 1er juillet 1916, son sergent ayant été blessé, a pris le commandement de la /
½ section qu’il a entrainée par son exemple. A été blessé quelques heures plus tard. »
BOURGUIGNON François – sergent – 1e Cie.
« Le 6 juillet 1916 a pris le commandement de sa section en plein combat et a réussi grâce à sa bravoure (9_02) et à son sang froid à atteindre son objectif et à y maintenir son unité malgré la violence du bombardement. »
BONNAULT Emile – Caporal – 1e Cie – 69e R.I. –
« Excellent gradé brave et dévoué. Le 5 juillet 1916 s’est dépensé sans compter pour organiser sous le feu de l’ennemi une position récemment conquise communiquant son ardeur et sang froid à ses hommes. »
AUBRY Edmond – sergent fourrier – 3e Cie. – 69e R.I. –
A fait preuve en toutes circonstances depuis de début de la campagne de sang froid et de bravoure et de dévouement. Le 5 juillet 1916 a transmis à diverses reprises des ordres à sa compagnie sous un violent bombardement d’artillerie lourde. Déjà sérieusement blessé le 27 septembre 1914. »
CLAUDE Lucien – caporal – 4e compagnie – 69e R.I. –
« Le 5 juillet 1916, a demandé la faveur de suivre la première vagues d’assaut. A assuré pendant le combat la liaison avec l’arrière et s’est prodigué sans compter pour l’organisation du terrain conquis. »
HASSELET Jules –Sergent – 4e compagnie – 69e R.I. –
« A fait preuve au cours du combat du 5 juillet 1916 d’un sang froid, d’une énergie et d’une activité remarquable, communiquent son ardeur à ses hommes. S’est dépensé sans compter pour l’organisation du terrain conquis. »
LOUIS Rodolphe – Sous lieutenant – 10e compagnie – 69e R.I. –
« Sous officier de cavalerie venu sur sa demande dans l’infanterie ; d’une inlassable activité, d’un entrain et d’une bravoure qui font l’admiration de tous. A l’attaque du premier juillet 1916, son capitaine étant blessé, a pris le commandement de sa compagnie et a organisé d’une (9_03) façon très habile la position conquise, sous un bombardement intense. Le 5 juillet 1916, chargé d’occuper avec sa compagnie un secteur complètement bouleversé l’a aménagé en une position solide dans le minimum de temps grâce à son activité et à ses qualités d’organisation. »
COMERE Victor – Sous lieutenant – 6e Compagnie – 69e R.I. –
« Chef de section énergique et brave . A fait preuve de beaucoup d’intelligence et d’activité dans l’organisation de son secteur. Blessé une première fois le 10 octobre 1914 n’a pas été évacué. Blessé à nouveau le 14 juin 1915 à la tête au bras et à la main gauche. A perdu l’une # de l’index de la main gauche. »
GALAVERMA Jean – sous lieutenant – 2e Cie. – 69e R.I. –
« Officier d’un calme et d’une bravoure au dessus de tout éloge. Le 6 juillet 1916 s’est porté de sa personne au poste le plus dangereux ramenant par son exemple le calme dans son peloton très éprouvé par un violent bombardement. A fait lui même de très fréquentes patrouilles afin de délimiter les emplacements exacts de l’ennemi et de troubler l’installation de ses petits postes. »
OBERBERG Jean - caporal - 1e Cie. – 69e R.I. –
« Très courageux, a toujours montré beaucoup d’initiative dans toutes les missions qui lui ont été confiées. Le 8 juillet 1916, quoique blessé s’est présenté volontairement pour rechercher le corps de son chef de section tombé à proximité des lignes allemandes. »
PERRIN Emile – 2e classe – 9e Cie. – 69e R.I. –
Venu sur sa demande au 69e – soldat très brave s’était particulièrement distingué aux combats de mai 1915 ou il prit le commandement d’une escouade dont le caporal avait été tué ; s’est offert à maintes reprises pour aller (9_03)relever les blessés entre les lignes. »
COCHET André - sergent fourrier – 5e compagnie – 69e R. I. –
« Au front depuis le 2 août 1914 trois fois blessé dont une fois gravement. Volontaire chaque fois pour son retour au front. Au cours des derniers engagements a dirigé et assuré le service de liaison de la compagnie et des corvées extérieures avec dévouement faisant preuve de sang froid et d’initiative. »
FARSING François – Caporal fourrier – 5e Cie. – 69e R.I. –
« Parti en campagne avec le Régiment. Blessé quatre fois dont une très gravement, a demandé chaque fois son retour immédiat au front et a toujours fait preuve de courage et d’entrain. »
LINDER Georges – sergent major – 6e compagnie – 69e R.I. –
« Pendant l’attaque du 27 octobre 1914, s’est cramponné jusqu’à la dernière extrémité au terrain conquis malgré les pertes de sa troupe et n’a rejoint les lignes qu’à grand peine après avoir vu tous ses hommes tomber autour de lui. Blessé très grièvement le 12 novembre 1914 en repoussant une contre attaque allemande .Est revenu au front sur sa demande, modèle de conscience et de dévouement. »
DAVID Jean – 2e classe – 1e compagnie – 69e R.I. –
BRACONNIER Georges – 2e classe – 1e compagnie – 69e R.I. –
COSNE Henri – 2e classe – 1e compagnie – 69e R.I. –
« Soldat très brave toujours volontaire pour les missions périlleuses. A été volontairement rechercher le corps de son chef de section qui se trouvaient près des lignes allemandes »
GUIGNAT Jules – 2e classe – 2e Cie. – 69e R.I. –
« Fusillié mitrailleur ; sous un violent bombardement voyant plusieurs de ses camarades tué à ses cotés, a mis immédiatement son fusil mitrailleur en batterie. Est tombé (9_05) frappé mortellement sur sa pièce. »
PATERNOTTE – 2e classe – 7e Cie. – 69e R.I. –
« Agent de liaison ayant toujours donné à ses camarades de nombreux exemples de courage et d’abnégation. Le 20 octobre 1915, sous un très violent bombardement a accompli une mission périlleuse et au retour a été blessé mortellement. »
GLOCK Robert – 1ère classe – 10e Cie. – 69e R.I. –
« Soldat plein d’entrain et de bravoure blessé une fois présent au front depuis le début de la campagne. Le 29 juin 1916 est allé volontairement dans la tranchée ennemie à deux reprises et a fourni à son [re]tour des renseignements intéressants. »
COLIN Victor – Caporal – 11e Cie. – 69e R.I. –
BALOUIN Louis – 2e classe – 11e Cie. – 69e R.I. –
« Au front depuis le début a été blessé deux fois au cours des combats auxquels il a pris part ; s’est élancé à l’assaut des tranchées ennemies le 1er juillet 1916 avec une grande bravoure. »
DITTE Gaston – adjudant chef – 3e Cie. – 69e R.I. –
« Chef de section d’un courage éprouvé. Le 1er juillet 1916 et les jours suivants a dirigé sa section avec le plus grand sang froid et un réel mépris du danger. S’est déjà fait remarquer en maintes circonstances notamment en avril 19169 ou il occupait avec sa section un point particulièrement dangereux. »
ARTISSON Edmond – Maréchal des logis - 3e Cie. – 69e R.I.. –
« Agent de liaison parfait. Blessé légèrement le 1er juillet 1916 au cours de l’attaque, n’a pas voulu être évacué et continué pendant les jours suivants à assurer son service. Le 11 juillet 1916, sous un violente rafale n’a pas hésité à aller relever et panser un blessé. » (9_08)-
29 juillet 1916 – Signé : Ch. PETRE.
(microfim SHD)
bonne recption à tous
cordialement
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WARFARE74
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Re: Les citations de soldats

Message par WARFARE74 »

bonjour,

si quelqu'un a un lien ou des explications sur les règles régissant les citations, cela m'intéresse grandement. car en épuchant les registres matricules, on trouve une codification pas toujours compréhensibles...

Par exemple, je cherche à savoir comment retrouver les citations quand on n'a qu'un n° sur le registre matricule.
Et pourquoi certaines sont répétées au nom du GQ?
donnent-elles toujours droit à une décoration ?
Comment décide t-on si la citation est à l'ordre du rgt, div, armée...?

voila voila, j'attends vos lumières ! Merci d'avance.

S.CHATILLON
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Hoel2956
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Re: Les citations de soldats

Message par Hoel2956 »

Bonjour
a mon tour ma contribution, citation de mon grand-père :
Citation à l'ordre du 132 ème Régiment d'infanterie
est cité à l'ordre du Régiment N° 401 LE PADELLEC Jean sapeur matricule 12 634 , CHR
" Soldat brave et énergique A contribué vaillamment à la construction de travaux de défense dans un secteur violemment bombardé pendant la période de combats du 26 septembre au 16 octobre 1916"
En campagne le 22 octobre 1916 le lieutenant colonel commandant le Régiment.
Michel
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